Je vais reprendre après 1 an 1/2 d'AT !!!!

[ami1]

Et oui, le 25 novembre, je reprends en 1/2 temps thérapeutique pendant 3 mois après un CLM et un CLD. Comme je me sens pas encore vraiment rétabli, j'ai les boules ! Peur de replonger quoi.

Par contre, je suis censé rencontré la médecine du travail avant non ? Quelle est la procédure sachant que je suis fonctionnaire territorial ?

Merci d'avance

[bennou]

Bonjour ami1,

pour reprendre en 1/2 thérapeutique, le comité doit donner son aval. Je pense que cela a été fait.

Ensuite il faut voir le médecin du travail. Là, il arrive que les gens ne le voient qu'une fois qu'ils ont repris depuis quelques jours.

En revanche tu peux prendre les devants et prendre rendez-vous directement avec le médecin du travail pour la reprise.

[lodiz]

mes conseils:
- se changer les idées, gamberger dans le vide est l'ennemi de la zénitude. Ne pas paniquer juste en y pensant à l'avance (style phobie en fait), il te reste 3 semaines à pouvoir écouter tes cheveux pousser, quelle chance Dans 6 mois, tu te diras que finalement çà avait du bon
- pas se mettre la pression de la réussite, tu verras bien après le premier jour (mieux même, il suffit de 10 minutes pour savoir comment çà va se passer, si l'accueil est bon, tout ira bien sûrement, tu peux même être moins stressé au boulot qu'en étant en maladie de longue durée et dans l'incertitude totale, tu verras) et surtout, tu as le droit d'échouer et de devoir réessayer si çà ne va pas cette fois-ci, Rome ne s'est pas fait en un jour. Au pire, tu seras payé pour ce premier jour, c'est toujours çà de pris



ton mi-temps est organisé comment ? Ce serait bien travail le 25 et congé déjà le 26 ? Ou des demi-jours ?

[ami1]

des 1/2 jours Lodiz, les aprèm car je suis encore trop mal le matin.

[ami1]

Bon ben dernière ligne droite avant la reprise et l'angoisse monte. Elle est d'ailleurs présente toute la journée, j'arrive pas à me changer les idées !
Mais je vais déjà accepter ce passage difficile et essayer d'occuper ce petit cerveau à autre chose d'ici là.

Personne n'a vécu ma situation ? Et comment ça s'est passé. Ce qui me fait peur c'est que je ne suis pas guéri.

[Prisoner]

Courage l'ami, ça va le faire. L'angoisse est naturelle. Parfois elle nous submerge totalement, mais après la reprise, elle n'aura plus lieux d'être alors essaye de l'accepter pour mieux l'ignorer.

[ami1]

Merci Prisoner, je vais essayer d'accepter mais quand même de penser à autre chose. En tout cas je passe de sacrées journées avec ces angoisses, mais je dois reprendre sinon ce sera encore plus dur plus tard.

[Suricat]

L'angoisse est parfaitement normale. Même dans le cas où tu aurais eu hâte de reprendre tu aurais quand même ressenti une certaine angoisse.
Je n'ai jamais eu d'arrêt/reprise dans un même boulot, par contre j'ai débuté de nouveaux boulots en étant malade (sans traitement et sans suivi), la prise de fonction se passait bien.

[ami1]

En fait Suricat, je crois que ce qui m'angoisse le plus est de reprendre alors que je vais encore si mal le matin. Mais bon, mon psy a dit que c'était normal et que c'est pour cette raison qu'il fallait absolument reprendre.

[ami1]

Coucou,
ça y est c'est aujourd'hui la reprise, ouah les boules ! Mais je suis moins angoissé depuis hier par rapport aux jours précédents.
Une étape tellement importante pour moi, surtout ne pas rechuter même si ça risque d'être dur, tout en évitant de se mettre la pression.

Bon ben c'est parti, je vais déjà me doucher et me raser, choisir mes vêtements et essayer de ne pas tourner en rond. Départ de la reprise à 13h30, attachez vos ceintures ça va secouer...

[Prisoner]

alors alors alors? ^^

[ami1]

Alors j'arrive à aller au boulot, mais le matin c'est l'enfer et le soir aussi à cause des angoisses trop fortes. Je sais pas si je vais tenir...

[ami1]

3ème semaine et je vais très mal, mais pas à cause du boulot je pense. Par contre, c'est horrible comme la plupart des collègues se comportent, comme si je n'existais pas, ou comme si j'étais un pestiféré !

Par exemple, une collègue qui n'est même pas dans mon service et que j'apprécie beaucoup (un peu trop je pense) m'a proposé de faire un tour au marché de Noël pour manger. Ensuite on est allé à la FNAC. Le lendemain on a discuté de tout et de rien pendant 1 heure dans son bureau et ben depuis, elle m'évite royalement.

Je trouve ça minable mais bon j'étais en HP alors ça doit faire peur. Ma priorité est de reprendre espoir petit à petit donc je dois m'accrocher et tenir au boulot en attendant. La souffrance ne va pas partir comme ça mais si elle perdure trop, je sais pas de quoi je suis capable...

[lodiz]

Tu sais au boulot, parfois on est débordé... certains jours, je sais plus à qui j'ai dit bonjour (et pourtant je suis fonctionnaire...). Il y a des gens que j'apprécie beaucoup, d'autres me sont indifférent et puis il y a ceux que je hais foncièrement. Mais j'avoue, çà reste des collègues, je craisnq 'uuen vraie amitié au bureau soit pas évidente (pas comme je l'entends) car à un moment à un autre il fauits e livrer et çà eput déteindre suer le bureau.

Un ancien ami avec qui tu es en froid c'est ennuyeux (une avneture encore pire, je n'imagine même pas) mais quand tu le croises chaque jour au boulot, c'est la galère assurée...

Quand çà court au boulot, je pense surtout à avoir fini avant de filer chez moi à une heure décente et c'est aps parce que tu as le temps qu'un collègue n'est pas débordé ce jourlà. Te casse pas la tête, y en a déjà assez pour la remplir je pense

[ami1]

Hello, après 1 mois et les vacances, j'ai repris hier avec quasi personne dans les bureaux donc glauque. En plus y a eu un cambriolage et mon PC a été embarqué !

J'arrive quasiment pas à bosser car je suis mal en ce moment, en plus avec une espèce de gastro. Gros problèmes de concentration car les ruminations m'envahissent trop souvent et je ne vois pas l'utilité de ce que je fais mais c'est comme chez moi. Donc vraiment je suis loin d'être sorti de cette dépression de dingue qui dure depuis 2 ans 1/2...

Et puis lundi ça va être les collègues qui racontent leur super vacance en famille et moi je vais complexer à mort.

[lodiz]

Tu es retourné déjà,

ménage-toi autant que possible... Pour les angoisses, perso j'avale de l'huile essentielle de marjolaine à coquille achetée en pharmacie pour limiter la consommation d'anxyolitique (2 gouttes sur un petit sucre sous la langue, 3 fois par jour). Cà pue et çà a un goût horrible, mais çà semble moins accoutumant que l'es benzodiazépines.

Pour le boulot, tu trouves que ce qu'on te faire ne sert à rien ? Et si tu prenais 1 moment: qu'est-ce qui me plairait comme autre boulot ? Au moins pendant ce temps-là, tu ne rumines pas...

Bon courage...

[ami1]

Je dois rencontrer la médecine du travail la semaine prochaine et je ne sais pas quoi dire sur mon état : on ne peut pas dire que je vais mieux depuis la reprise car l'angoisse est de retour mais semble liée à ma vie familiale. Je peux bosser mais à un rythme lent (surtout pour moi qui est trop exigent avec moi-même).

En gros, si je passe de 1/2 temps à temps plein comme c'est prévu le 24 février, ça me semble violent, peut-être passer d'abord par 80 % surtout que l'on ne peut pas revenir en arrière (refaire du 1/2 temps).

Vous avez des expériences là-dedans ? Et surtout quelles sont les limites dans ce que je peux ou ne peux pas dire au médecin du travail par rapport à ma pathologie ?

[lodiz]

Le problème à mon avis c'est surtout la gestion de la fatigue, c'est parfois plus simple de gérer à temps plein qu'à temps partiel au boulot car comme on est absent, on a parfois du retard au retour...

Les jours où tu ne travailles pas, tu arrives à te lever à des heures de bureau, pas besoin de sieste pour compenser la fatigue des autres jours ?

Ceci dit, on travaille assez sur une vie, si tu sais éviter le temps plein directement, n'hésite pas trop (sauf si c'est pire à la maison bien sûr).

[ami1]

Justement captain, c'est pire à la maison, là où j'ai mes crises que ce soit la nuit où le matin surtout.

[ami1]

Bon ben j'ai été prolongé de 3 mois à 1/2 temps. Pas évident à digérer mais plutôt logique vu mon état et les soins nécessaires. L'essentiel c'est que j'en profite pour aller mieux et avancer dans ma psychothérapie.