Le salon du travail
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- Acervive
- Messages : 1495
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 20:04
- Localisation : Belgique/hainaut
Le salon du travail
Bonjour,
J'ouvre ce salon axé sur la thématique du travail, peut être que comme moi votre dépression est due au boulot ou au stress qu'il induit, pourtant peut être que comme moi aussi vous aurez fait de belle rencontre à celui ci et vous aurez peut être envie de parler d'une personne qui vous a marqué, tout appris, soutenu etc.....
Vous êtes les bienvenu et espère que nous pourrons ici échanger ou remercier certaine personne qui le mérite.
J'ouvre ce salon axé sur la thématique du travail, peut être que comme moi votre dépression est due au boulot ou au stress qu'il induit, pourtant peut être que comme moi aussi vous aurez fait de belle rencontre à celui ci et vous aurez peut être envie de parler d'une personne qui vous a marqué, tout appris, soutenu etc.....
Vous êtes les bienvenu et espère que nous pourrons ici échanger ou remercier certaine personne qui le mérite.
Le salon du travail
Bonsoir Acervive
je me permets de mettre ton salon dans la section "boulot" du forum, je pense que sa place y est plus appropriée.
Bien à toi.
Vachette
je me permets de mettre ton salon dans la section "boulot" du forum, je pense que sa place y est plus appropriée.
Bien à toi.
Vachette
- Acervive
- Messages : 1495
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 20:04
- Localisation : Belgique/hainaut
- Acervive
- Messages : 1495
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 20:04
- Localisation : Belgique/hainaut
Le salon du travail
Petit up, personne n'a de bon souvenir ou eu de bons collègues ?
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8349
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
- Localisation : dans la royaucité du GROLAND
Le salon du travail
Allez je me lance, y a pas que des mauvaises chose dans le boulot:
Quand j'ai changé de boulot (environ 2 ans après ma dépression), je considérais çà comme une tentative sans frais: si çà allait pas je retournerais dans mon ancien boulot où j'avais pris un congé sans solde d'un an, annulable si nécessaire. Ma motivation première: mieux payé comme beaucoup, ma seconde: repartir de zéro dans un job où tout le monde ignorait ma devenue célèbre TS spectaculaire au bureau.
premier jour: un brave gars m'accueille dans son bureau, sympa, cool, tout le monde l'appelait par son prénom... Si sympa que je commence à le tutoyer (c'était pas trop mon style à l'époque, méfiant le gars), à l'aise quoi... Il m'explique que pour le moment, çà court dans tous les sens (Présidence de l'Union Européenne en cours pour 6 mois) et que comme en fait je suis un vrai renfort, il va falloir voir à quoi on va m'employer, que çà prendra quelques semaines mais que je dois pas m'en faire pour çà et que je devais commencer par suivre la longue liste de formations diverses prévues d'office pour tous les nouveaux en stage.
Une fois sorti du bureau, j'ai appris que c'était MON CHEF (ma tête, glubbbbb...). Un chef vraiment humain qui écoute plus qu'il ne parle (et pourtant quel bavard), j'avais pas l'habitude... J'y suis encore bien sûr et après l'avoir remplacé pendant 2 ans, j'ai accepté de redevenir son adjoint dans un autre service... L'ambiance c'est parfois plus importante qu'un chiffre en fin de mois (même si il y a un minimum vital bien sûr). Ce jour-là, après 15 minutes, j'ai su direct que je me plairais dans ce nouveau boulot... (même si rien n'est irrémédiable bien sûr, depuis 11 ans, aucun regret).
Quand j'ai changé de boulot (environ 2 ans après ma dépression), je considérais çà comme une tentative sans frais: si çà allait pas je retournerais dans mon ancien boulot où j'avais pris un congé sans solde d'un an, annulable si nécessaire. Ma motivation première: mieux payé comme beaucoup, ma seconde: repartir de zéro dans un job où tout le monde ignorait ma devenue célèbre TS spectaculaire au bureau.
premier jour: un brave gars m'accueille dans son bureau, sympa, cool, tout le monde l'appelait par son prénom... Si sympa que je commence à le tutoyer (c'était pas trop mon style à l'époque, méfiant le gars), à l'aise quoi... Il m'explique que pour le moment, çà court dans tous les sens (Présidence de l'Union Européenne en cours pour 6 mois) et que comme en fait je suis un vrai renfort, il va falloir voir à quoi on va m'employer, que çà prendra quelques semaines mais que je dois pas m'en faire pour çà et que je devais commencer par suivre la longue liste de formations diverses prévues d'office pour tous les nouveaux en stage.
Une fois sorti du bureau, j'ai appris que c'était MON CHEF (ma tête, glubbbbb...). Un chef vraiment humain qui écoute plus qu'il ne parle (et pourtant quel bavard), j'avais pas l'habitude... J'y suis encore bien sûr et après l'avoir remplacé pendant 2 ans, j'ai accepté de redevenir son adjoint dans un autre service... L'ambiance c'est parfois plus importante qu'un chiffre en fin de mois (même si il y a un minimum vital bien sûr). Ce jour-là, après 15 minutes, j'ai su direct que je me plairais dans ce nouveau boulot... (même si rien n'est irrémédiable bien sûr, depuis 11 ans, aucun regret).
- Acervive
- Messages : 1495
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 20:04
- Localisation : Belgique/hainaut
Le salon du travail
Merci pour ton témoignage.
Mon histoire du travail, j'ai fait des études en mécanique (ajusteur, tourneur, fraiseur) à ma sortie d'école je n'ai rien trouvé dans ma branche sans compter qu'à l'époque en belgique tous les patrons attendaient que vous ayez 7 mois de chômage pour avoir une prime en vous engageant. Mon père me décroche un entretient avec un patron d'une menuiserie qu'il connaissait, ça passe et je suis embauché (ça a failli ne pas ce faire car je devais être engagé comme simple ouvrier vu que je n'y connaissais rien mais l'office national de l'emploi imposait un salaire plus élevé car j'avais un diplôme et une qualification) je n'y connaissais rien mais suis tombé sur une petite PME ou travaillait le patron son épouse, ses deux fils et 4 ouvriers, c'était un patron à l'ancienne sévère mais juste avec un vrai respect pour ses ouvriers, au fil des années la boîte à grossi et j'ai pu monter en "grade" pour finir responsable de production, des achats et du service technique j'ai adoré ces années ou j'ai appris tant sur le terrain qu'au bureau Grace a des anciens toujours un peu râleur et exigeant mais qui connaissaient leur boulot ce qui ma donné une grande expérience dans toutes les étapes de la réalisation d'un chantier, je remercie donc ce patron, son épouse, un de ses fils qui a été mon dernier patron et mes anciens collègues les plus anciens comme les derniers arrivé (j'ai fais un peu médiateur aussi entre les ouvriers et le patronna pour les petits conflits du quotidien) j'ai aussi rencontré celui que je considère comme mon meilleur amis Grace a ce boulot donc pleins de bon souvenirs et de nostalgie, merci donc à tous ces compagnons de route.
Mon histoire du travail, j'ai fait des études en mécanique (ajusteur, tourneur, fraiseur) à ma sortie d'école je n'ai rien trouvé dans ma branche sans compter qu'à l'époque en belgique tous les patrons attendaient que vous ayez 7 mois de chômage pour avoir une prime en vous engageant. Mon père me décroche un entretient avec un patron d'une menuiserie qu'il connaissait, ça passe et je suis embauché (ça a failli ne pas ce faire car je devais être engagé comme simple ouvrier vu que je n'y connaissais rien mais l'office national de l'emploi imposait un salaire plus élevé car j'avais un diplôme et une qualification) je n'y connaissais rien mais suis tombé sur une petite PME ou travaillait le patron son épouse, ses deux fils et 4 ouvriers, c'était un patron à l'ancienne sévère mais juste avec un vrai respect pour ses ouvriers, au fil des années la boîte à grossi et j'ai pu monter en "grade" pour finir responsable de production, des achats et du service technique j'ai adoré ces années ou j'ai appris tant sur le terrain qu'au bureau Grace a des anciens toujours un peu râleur et exigeant mais qui connaissaient leur boulot ce qui ma donné une grande expérience dans toutes les étapes de la réalisation d'un chantier, je remercie donc ce patron, son épouse, un de ses fils qui a été mon dernier patron et mes anciens collègues les plus anciens comme les derniers arrivé (j'ai fais un peu médiateur aussi entre les ouvriers et le patronna pour les petits conflits du quotidien) j'ai aussi rencontré celui que je considère comme mon meilleur amis Grace a ce boulot donc pleins de bon souvenirs et de nostalgie, merci donc à tous ces compagnons de route.
- degouterdetout
- Mac Gyver
- Messages : 31018
- Enregistré le : samedi 24 novembre 2012 11:29
- Localisation : dans un coin de France, une âme perdue lutte dans le plus grand désespoir !!!
Le salon du travail
je me lance à mon tour.
alors différents stages pendant mon parcours scolaire avec des bon souvenir et des moins bon, puis ensuite des boulot dans la grande distribution ou j'ai tout connu sans aucun espoir, puis le chômage, un echec puis reboulot puis le rechômage, encore un nouvel echec puis j'ai pris le premier truc qui me tombe sur la main un contrat d'avenir qui n'avait que le mot "d'avenir" dans un centre départemental de services des incendies et des secours (centre de commandement).
point de depart de ma depression jamais diagnostiquer car j'avais parler un psy.
là par contre j'ai une collègue géniale avait qui j'avais une grande différence d'âge mais avec qui je m'eclatai tout le temps, on rigolait, ça faisait ch... tout les autres, on s'entraidait, on papotait, on deconnait, on se marrait comme des gamins.
le but de ses pompiers etaient que j'aille pas au bout de mon contrat c'est à dire au terme des 24 mois.
leur jeu me pousser a bout, pour me faire démissionner, sachant quand 5 ans ils ont employé des dizaine de personnes pour cet emploi d'agent d'entretien, ma collègue m'avait di qu'il n'y a eu que 2 personnes de compétentes une jeune femme qui fait 140 bornes pour un temps partiel, et le second c'était moi, celui qui a été au bout de son contrat comme prévu sachant tout ce que j'ai subi dans cet emploi qui m'a détruit.
j'ai jamais admis cet emploi la fin c'est terminé en noeud de boudin mais j'ai eu 15 jours d'arrêt de travail pour eviter de compliquer la situation et j'ai fait ma dernière jour de mon contrat le 1er avril puis 12 jours de vacances pour bien les emmerder et donc j'ai quitté cet emploi à la fin comme prévu le 13 avril.
j'arrète là le blabla.
merci à toi pour ton initiative.
alors différents stages pendant mon parcours scolaire avec des bon souvenir et des moins bon, puis ensuite des boulot dans la grande distribution ou j'ai tout connu sans aucun espoir, puis le chômage, un echec puis reboulot puis le rechômage, encore un nouvel echec puis j'ai pris le premier truc qui me tombe sur la main un contrat d'avenir qui n'avait que le mot "d'avenir" dans un centre départemental de services des incendies et des secours (centre de commandement).
point de depart de ma depression jamais diagnostiquer car j'avais parler un psy.
là par contre j'ai une collègue géniale avait qui j'avais une grande différence d'âge mais avec qui je m'eclatai tout le temps, on rigolait, ça faisait ch... tout les autres, on s'entraidait, on papotait, on deconnait, on se marrait comme des gamins.
le but de ses pompiers etaient que j'aille pas au bout de mon contrat c'est à dire au terme des 24 mois.
leur jeu me pousser a bout, pour me faire démissionner, sachant quand 5 ans ils ont employé des dizaine de personnes pour cet emploi d'agent d'entretien, ma collègue m'avait di qu'il n'y a eu que 2 personnes de compétentes une jeune femme qui fait 140 bornes pour un temps partiel, et le second c'était moi, celui qui a été au bout de son contrat comme prévu sachant tout ce que j'ai subi dans cet emploi qui m'a détruit.
j'ai jamais admis cet emploi la fin c'est terminé en noeud de boudin mais j'ai eu 15 jours d'arrêt de travail pour eviter de compliquer la situation et j'ai fait ma dernière jour de mon contrat le 1er avril puis 12 jours de vacances pour bien les emmerder et donc j'ai quitté cet emploi à la fin comme prévu le 13 avril.
j'arrète là le blabla.
merci à toi pour ton initiative.
Mon histoire ,
Ma Galerie virtuel/réalité Maj le 19/09/2023 l'incapable
mon nouveau salon
En espérant être utile : Ici
aide pour automobile refait questionnement automobile page 20.
mon havre de paix résumé ici
AUX ARMES CITOYENS FORMEZ VOS BATAILLONS
Je vis sur les 500 mètres d'une course Vin Diesel
une journée de bonheur 6 de malheur voila l'équation de ma vie
Ma Galerie virtuel/réalité Maj le 19/09/2023 l'incapable
mon nouveau salon
En espérant être utile : Ici
aide pour automobile refait questionnement automobile page 20.
mon havre de paix résumé ici
AUX ARMES CITOYENS FORMEZ VOS BATAILLONS
Je vis sur les 500 mètres d'une course Vin Diesel
une journée de bonheur 6 de malheur voila l'équation de ma vie
- Acervive
- Messages : 1495
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 20:04
- Localisation : Belgique/hainaut
Le salon du travail
On ne pourra jamais te l'enlever tu as eu le courage d'aller jusqu'au bout malgré les embûches, bravo à toi.
- Acervive
- Messages : 1495
- Enregistré le : mercredi 22 janvier 2014 20:04
- Localisation : Belgique/hainaut
Le salon du travail
Up up up
Ici on se valorise on positive sur notre parcours professionnel, on a un vécu et on peut en être fière, venez nous raconter vos bon moments.
Ici on se valorise on positive sur notre parcours professionnel, on a un vécu et on peut en être fière, venez nous raconter vos bon moments.
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8349
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
- Localisation : dans la royaucité du GROLAND
Le salon du travail
à la limite, si y a des pensionnés heureux pour nous donner du courage
- andrea234
- Messages : 203
- Enregistré le : mercredi 26 septembre 2012 12:13
Le salon du travail
Bonsoir à tous,
J ai deux bons souvenirs au niveau de mon parcours professiinnel qui remonte avant 2008.
Au début de ma carrière, j ai travaillé dans l import export pendant qqes mois.
C etait le pied : entièrement autonome sur le poste de secrétaire trilingue. L ambiance pas terriblemais j ai la confiance du PDG.
Apres, je suis rentrée dans la fonctiin publique.
En 1989, je postule sur un poste de gestionnaire, bonne ambiance, et travail intéressant.
Depuis mon congé parental de 3 ans, c est la deroute.
Mise au placard, déplacement sur un simple poste de secrétaire ; pas valorisant, tâche dbasique. Chef sur le dos ; crise de larme au bureau ; je ne sais pas comment m en sortir...
J ai deux bons souvenirs au niveau de mon parcours professiinnel qui remonte avant 2008.
Au début de ma carrière, j ai travaillé dans l import export pendant qqes mois.
C etait le pied : entièrement autonome sur le poste de secrétaire trilingue. L ambiance pas terriblemais j ai la confiance du PDG.
Apres, je suis rentrée dans la fonctiin publique.
En 1989, je postule sur un poste de gestionnaire, bonne ambiance, et travail intéressant.
Depuis mon congé parental de 3 ans, c est la deroute.
Mise au placard, déplacement sur un simple poste de secrétaire ; pas valorisant, tâche dbasique. Chef sur le dos ; crise de larme au bureau ; je ne sais pas comment m en sortir...
mon salon viewtopic.php?t=24004
- manue786
- Messages : 1081
- Enregistré le : lundi 20 janvier 2014 15:40
- Localisation : ile de france
Le salon du travail
A moi... Jai toujours mis trop daffectif dans mon travail... Je ne veux pas être seulement appréciée mais limite aimée là je travaille depuis un an dans cette boite et je mentends tbien avec les 21 personnes qui y sont sauf une qui se trouve être la nana avec qui je dois bosser tt la journée... Cest un des pb qui a fait que je suis en dépression... Jappréhende le retour au boulot... Est ce que quand mon ad fontionnera jaurai assez de recul pour gérer ca ?
Mon salon
"Jai décidé d'être heureux parceque cest bon pour la santé" Voltaire
"Je suis le maitre de mon destin, le capitaine de mon ame" Henley
"Jai décidé d'être heureux parceque cest bon pour la santé" Voltaire
"Je suis le maitre de mon destin, le capitaine de mon ame" Henley
Le salon du travail
C'est chouette, comme idée d' "espace" !
Je réfléchis, je me lancerai.
Je réfléchis, je me lancerai.
- Aragatz
- Messages : 328
- Enregistré le : jeudi 28 décembre 2006 17:09
- Localisation : Vendée
Le salon du travail
Personnellement, le peu que j'ai travaillé de toute ma vie (en cumulant mes rares et courts stages depuis la fin de mes études, ça fait environ... 6 mois !), je n'en ai pas un excellent souvenir, même si certains de mes stages se sont très bien passés (mais il n'y en a eu que très peu...).
C'est un monde de requins, l'obsession de la perfection, du rendement, de la rentabilité, de la compétition (quitte à harceler, trahir des collègues, et/ou fayotter, voire coucher avec le patron...) qui l'emportent sur l'humain. Tant pour le recrutement (tellement ils sont exigeants pour trouver un candidat) qu'une fois dedans !
Et en tant qu'ex harcelée scolaire, j'ai toujours cette peur que ça continue au travail, car ma fragilité risque de m'attirer d'autant + ce mal.
Grâce à un ami de longue date (qui y travaille depuis 1 an et en est très satisfait), je vais rentrer comme VDI (vendeuse à domicile indépendante) chez une marque allemande réputée (rassurez-vous je ne fais pas de pub ! ).
On dit souvent du mal de ce type de travail, donc j'en profite quand même pour lever quelques préjugés là-dessus (après promis Archaos, je n'en parlerai plus ) :
- "Payé à rien foutre" ou "Ca ne marchera JAMAIS !" ou "Ce n'est pas un vrai métier" > Si, et légalement reconnu ! (Ca n'a certes pas toujours été le cas, surtout au début, mais maintenant si). Evidemment, on n'a rien sans rien. Seulement on est libre de gérer comme on veut son organisation, ses méthodes etc..., sans pression, juste un conseiller qui aide sans "pousser"
- "Produits dangereux/inefficaces" > Oui si on les utilise n'importe comment ! Autrement il faut plusieurs jours, voire semaines, avant d'avoir des résultats. Ensuite, ils sont fabriqués dans des laboratoires/usines légaux, avec une traçabilité strictement suivie et encadrée et certifiés par des labels de qualité reconnus
- "Arnaque, le vendeur s'est fait lui-même avoir, il croit qu'il va nous amadouer aussi ?" > S'il débute, c'est normal, il faut un début à tout. Mais comme je le disais, en s'organisant et en fournissant un travail régulier, on peut y arriver. Mais il faut quelques mois, voire années pour monter en grade et bien gagner. Et il faut aussi accepter l'idée de rater des ventes, sans pour autant
tout abandonner au moindre échec. Faire à son idée et ne pas se laisser influencer par des arguments pessimistes et méfiants, ce sont des gens qui soit ni connaissent rien, soit des gens qui ont essayé et se sont très vite découragés, ou des jaloux. On y va progressivement, paliers par paliers, sans fixer la barre d'objectifs trop haut.
- "Système pyramidal illégal déguisé en marketing de réseau" > Faux, malgré les apparences, ce sont 2 choses distinctes. Le système pyramidal est illégal, mais pas le marketing réseau. Mais il arrive que des sociétés de VDI masquent l'un par l'autre. Pas toutes heureusement ! Se renseigner par exemple sur les sites de la FVD, FEVAD, Infogreffe ou Société.com et si vraiment on a des doutes, sur lesarnaques.com ou info-arnaques.org
- "Ca cache des sectes" > Il y a eu effectivement le président d'une société VDI, aujourd'hui décédé, qui faisait partie de l'église de scientologie. Cela a entraîné une psychose qui a généralisé cette idée selon laquelle toutes les sociétés de VDI sont en fait des sectes, les vendeurs des adeptes qui en vendant leurs produits cherchent de nouveaux adhérents. Il n'en est rien ! Pour vous rassurer si vous doutez encore, vérifiez sur le site de la MIVILUD, prevensectes.com ou vigi-sectes.org, info-sectes.org . Si le vendeur force le client à acheter les produits, lui demande de l'argent "en plus", ou force à devenir vendeur et "moyennant finances", si vos conseillers vous mettent une certaine pression, fuyez ! Une bonne société de VDI et ses vendeurs sont respectueux du choix et de l'intérêt du client, l'argent n'est accepté que pour l'achat des produits, le vendeur est libre de quitter la société quand il veut et quelles que soient les raisons, ses conseillers l'aident et l'écoutent tout en respectant son évolution et ne le
"pressent" pas, la société n'exige pas de chiffre d'affaires "plancher"...
- Ne pas se laisser intimider par les proches qui sont anti VDI et ne pas se vexer s'ils n'achètent rien !
Pour ma part je suis concernée, hélas, et je n'en parlerai pas à mes parents (qui sont anti VDI). Sinon, ils me diraient comme ils l'ont toujours fait au moindre projet légèrement original (et ce que je sois majeure depuis longtemps ou pas !) "Ca ne marchera JAMAIS !", ce qui ne me donnait même pas le droit d'essayer pour me rendre compte par moi-même et infirmer ou confirmer leur argument, m'a fait passer à côté de plein d'expériences certainement intéressantes, et cette phrase me poursuit encore, je n'arrive pas à m'en défaire !
Non que mes parents doutent de mes capacités, compétences, talents ou autres atouts, mais plutôt des gens à qui j'expose, fais bénéficier le projet ou y associe, qui selon mes parents ne me comprendraient pas, ou bien la crainte du fameux "qu'en-dira-t-on", car projet "trop" original pour être compris et accepté...
Heureusement mon mari me soutient ainsi que notre ami qui me parraine (nous nous connaissons depuis plusieurs années, avant même qu'il soit entré là où il me fera entrer) et quelques amis à qui j'ai vaguement parlé de mon projet...
Astuce de VDI pour le faire accepter aux familles et proches : avec mon mari et notre ami qui me parraine, nous avons convenu d'en parler aux nôtres que bien plus tard et en laissant traîner des indices de (j'espère) réussite : nouveau bijou par exemple, décor chez nous... On nous demandera comment on s'est payé cela avec le seul salaire modeste de mon mari et là je cracherai le morceau, peut-être que là ils seront convaincus ! Sinon tant pis pour eux...
- J'imagine cependant mon père fouillant dans le Net pour trouver la moindre faille, défaut, avis négatif sur telle ou telle société VDI, et de me dire en cas de pépin "Tu vois, on te l'avait bien dit qu'il arriverait un problème avec ces trucs-là, mais tu n'as pas voulu nous écouter et n'en faire qu'à ta tête !"... > Ne pas s'arrêter à ça non plus ! La perfection absolue n'est pas de ce monde, et il peut arriver qu'il y ait des hauts et des bas comme partout, un client qui ne paie pas, un retard de livraison, ce n'est pas le produit commandé... Comme partout !
Mais pour l'instant je n'en suis pas encore là, car je n'ai encore rien signé (autres problèmes + prioritaires à régler, mon ami comprend et respecte > sinon ce ne serait pas un ami ! ). Mais je pense que ce type de travail me conviendra mieux par rapport à mes intérêts (se soigner et s'embellir par les plantes, ma curiosité scientifique) que par les avantages cités au-dessus (pas de pression, ni de collègues de travail, liberté d'organisation, de méthode, de résultats...) Voilà !
C'est un monde de requins, l'obsession de la perfection, du rendement, de la rentabilité, de la compétition (quitte à harceler, trahir des collègues, et/ou fayotter, voire coucher avec le patron...) qui l'emportent sur l'humain. Tant pour le recrutement (tellement ils sont exigeants pour trouver un candidat) qu'une fois dedans !
Et en tant qu'ex harcelée scolaire, j'ai toujours cette peur que ça continue au travail, car ma fragilité risque de m'attirer d'autant + ce mal.
Grâce à un ami de longue date (qui y travaille depuis 1 an et en est très satisfait), je vais rentrer comme VDI (vendeuse à domicile indépendante) chez une marque allemande réputée (rassurez-vous je ne fais pas de pub ! ).
On dit souvent du mal de ce type de travail, donc j'en profite quand même pour lever quelques préjugés là-dessus (après promis Archaos, je n'en parlerai plus ) :
- "Payé à rien foutre" ou "Ca ne marchera JAMAIS !" ou "Ce n'est pas un vrai métier" > Si, et légalement reconnu ! (Ca n'a certes pas toujours été le cas, surtout au début, mais maintenant si). Evidemment, on n'a rien sans rien. Seulement on est libre de gérer comme on veut son organisation, ses méthodes etc..., sans pression, juste un conseiller qui aide sans "pousser"
- "Produits dangereux/inefficaces" > Oui si on les utilise n'importe comment ! Autrement il faut plusieurs jours, voire semaines, avant d'avoir des résultats. Ensuite, ils sont fabriqués dans des laboratoires/usines légaux, avec une traçabilité strictement suivie et encadrée et certifiés par des labels de qualité reconnus
- "Arnaque, le vendeur s'est fait lui-même avoir, il croit qu'il va nous amadouer aussi ?" > S'il débute, c'est normal, il faut un début à tout. Mais comme je le disais, en s'organisant et en fournissant un travail régulier, on peut y arriver. Mais il faut quelques mois, voire années pour monter en grade et bien gagner. Et il faut aussi accepter l'idée de rater des ventes, sans pour autant
tout abandonner au moindre échec. Faire à son idée et ne pas se laisser influencer par des arguments pessimistes et méfiants, ce sont des gens qui soit ni connaissent rien, soit des gens qui ont essayé et se sont très vite découragés, ou des jaloux. On y va progressivement, paliers par paliers, sans fixer la barre d'objectifs trop haut.
- "Système pyramidal illégal déguisé en marketing de réseau" > Faux, malgré les apparences, ce sont 2 choses distinctes. Le système pyramidal est illégal, mais pas le marketing réseau. Mais il arrive que des sociétés de VDI masquent l'un par l'autre. Pas toutes heureusement ! Se renseigner par exemple sur les sites de la FVD, FEVAD, Infogreffe ou Société.com et si vraiment on a des doutes, sur lesarnaques.com ou info-arnaques.org
- "Ca cache des sectes" > Il y a eu effectivement le président d'une société VDI, aujourd'hui décédé, qui faisait partie de l'église de scientologie. Cela a entraîné une psychose qui a généralisé cette idée selon laquelle toutes les sociétés de VDI sont en fait des sectes, les vendeurs des adeptes qui en vendant leurs produits cherchent de nouveaux adhérents. Il n'en est rien ! Pour vous rassurer si vous doutez encore, vérifiez sur le site de la MIVILUD, prevensectes.com ou vigi-sectes.org, info-sectes.org . Si le vendeur force le client à acheter les produits, lui demande de l'argent "en plus", ou force à devenir vendeur et "moyennant finances", si vos conseillers vous mettent une certaine pression, fuyez ! Une bonne société de VDI et ses vendeurs sont respectueux du choix et de l'intérêt du client, l'argent n'est accepté que pour l'achat des produits, le vendeur est libre de quitter la société quand il veut et quelles que soient les raisons, ses conseillers l'aident et l'écoutent tout en respectant son évolution et ne le
"pressent" pas, la société n'exige pas de chiffre d'affaires "plancher"...
- Ne pas se laisser intimider par les proches qui sont anti VDI et ne pas se vexer s'ils n'achètent rien !
Pour ma part je suis concernée, hélas, et je n'en parlerai pas à mes parents (qui sont anti VDI). Sinon, ils me diraient comme ils l'ont toujours fait au moindre projet légèrement original (et ce que je sois majeure depuis longtemps ou pas !) "Ca ne marchera JAMAIS !", ce qui ne me donnait même pas le droit d'essayer pour me rendre compte par moi-même et infirmer ou confirmer leur argument, m'a fait passer à côté de plein d'expériences certainement intéressantes, et cette phrase me poursuit encore, je n'arrive pas à m'en défaire !
Non que mes parents doutent de mes capacités, compétences, talents ou autres atouts, mais plutôt des gens à qui j'expose, fais bénéficier le projet ou y associe, qui selon mes parents ne me comprendraient pas, ou bien la crainte du fameux "qu'en-dira-t-on", car projet "trop" original pour être compris et accepté...
Heureusement mon mari me soutient ainsi que notre ami qui me parraine (nous nous connaissons depuis plusieurs années, avant même qu'il soit entré là où il me fera entrer) et quelques amis à qui j'ai vaguement parlé de mon projet...
Astuce de VDI pour le faire accepter aux familles et proches : avec mon mari et notre ami qui me parraine, nous avons convenu d'en parler aux nôtres que bien plus tard et en laissant traîner des indices de (j'espère) réussite : nouveau bijou par exemple, décor chez nous... On nous demandera comment on s'est payé cela avec le seul salaire modeste de mon mari et là je cracherai le morceau, peut-être que là ils seront convaincus ! Sinon tant pis pour eux...
- J'imagine cependant mon père fouillant dans le Net pour trouver la moindre faille, défaut, avis négatif sur telle ou telle société VDI, et de me dire en cas de pépin "Tu vois, on te l'avait bien dit qu'il arriverait un problème avec ces trucs-là, mais tu n'as pas voulu nous écouter et n'en faire qu'à ta tête !"... > Ne pas s'arrêter à ça non plus ! La perfection absolue n'est pas de ce monde, et il peut arriver qu'il y ait des hauts et des bas comme partout, un client qui ne paie pas, un retard de livraison, ce n'est pas le produit commandé... Comme partout !
Mais pour l'instant je n'en suis pas encore là, car je n'ai encore rien signé (autres problèmes + prioritaires à régler, mon ami comprend et respecte > sinon ce ne serait pas un ami ! ). Mais je pense que ce type de travail me conviendra mieux par rapport à mes intérêts (se soigner et s'embellir par les plantes, ma curiosité scientifique) que par les avantages cités au-dessus (pas de pression, ni de collègues de travail, liberté d'organisation, de méthode, de résultats...) Voilà !
Chouette hibou
- ouille
- Messages : 8487
- Enregistré le : dimanche 23 février 2014 8:45
- Localisation : dans un monde de fou...
Le salon du travail
je me lance,
j'ai finie mes études et direction une gsb ; j'y suis depuis plus de 20 ans ;
j'ai des bons souvenirs et des mauvais ;
une tres bonne école sur l'apprentissage des regles du boulot,
à ce jour, les valeurs ont changé, j'ai changé.
trop perfectionniste, ne sais pas dire non, être une assistance sociale, aider tout le monde....
on m'a donné des challenges, on m'a fait croire,
quand ma fille est arrivée, j'ai cru que j'avais baissé le rythme...et ben non,
je me suis retrouvée à vomir, à pleurer, à m'éloigner des miens, à m'énervée, ... , à ne plus apprécier ce boulot, à ne pas comprendre à quoiservais ce que je faisais,
de temps en temps, j'expliquais à ma fille que travaillez c'est bien, mais il n'y a pas que ça ; qu'il ne faut pas forcément être premier, qu'il faut (si on peut) faire un travail qui nous plait ; ........
bref, j'expliquai ce que en quoi je crois mais que je ne sais plus appliquer ; prendre de la distance, ne plus dire non, dire M.... (pardon) à ceux qui nous pourrissent nos journées,
le monde du travail se dégrade, les gens veulent garder leur place (ce que je comprends) sans plus se préoccuper des autres ; le profit, gagner des sous,......et après ......
j'ai finie mes études et direction une gsb ; j'y suis depuis plus de 20 ans ;
j'ai des bons souvenirs et des mauvais ;
une tres bonne école sur l'apprentissage des regles du boulot,
à ce jour, les valeurs ont changé, j'ai changé.
trop perfectionniste, ne sais pas dire non, être une assistance sociale, aider tout le monde....
on m'a donné des challenges, on m'a fait croire,
quand ma fille est arrivée, j'ai cru que j'avais baissé le rythme...et ben non,
je me suis retrouvée à vomir, à pleurer, à m'éloigner des miens, à m'énervée, ... , à ne plus apprécier ce boulot, à ne pas comprendre à quoiservais ce que je faisais,
de temps en temps, j'expliquais à ma fille que travaillez c'est bien, mais il n'y a pas que ça ; qu'il ne faut pas forcément être premier, qu'il faut (si on peut) faire un travail qui nous plait ; ........
bref, j'expliquai ce que en quoi je crois mais que je ne sais plus appliquer ; prendre de la distance, ne plus dire non, dire M.... (pardon) à ceux qui nous pourrissent nos journées,
le monde du travail se dégrade, les gens veulent garder leur place (ce que je comprends) sans plus se préoccuper des autres ; le profit, gagner des sous,......et après ......
- Cilou44
- Messages : 401
- Enregistré le : mercredi 12 mars 2014 21:19
- Localisation : Ouest France
Le salon du travail
Bonne idée de salon.
J'ai commencé à être dépressive pendant mes études à la fac. Et je crois que j'ai toujours été profondément immature, donc je ne bossais que les matières qui m'intéressaient. Résultat, pour passer des concours, j'suis tombée sur un os, il fallait être bon partout.
J'ai tout envoyer promener et fait des petits boulots dans laquelle j'ai toujours été prise pour la dernière des connes. Le seul bon souvenir, c'est d'avoir bosser avec une jeune responsable d'équipe en duo, pour un salon de thé (qui est devenu un restau) réputé, La Fraiseraie à Pornic. Je pense que la qualité artisanale du produit se répercutait un peu sur l'ambiance, il y avait une certaine éthique, et le patron était juste. D'ailleurs ça a très bien marché, des magasins ont fleuri partout dans l'ouest.
Comme je l'ai dit ailleurs, j'ai quitté la restau pour des horaires plus adéquats avec une vie de couple, et j'ai commencé à accumuler les CDD dans la maraîchage. Vu que je suis lente à l'apprentissage manuel, ça a été coton. On m'a affecté à un poste qui est déjà un bouffeur de temps, l'entretien des plants en tête, vu que je faisais un travail de qualité. Quand j'ai quitté mon conjoint, il m'a fallu retrouver un appart et en CDD c'était trop dur, donc j'ai postulé pour une boîte qui embauchait à balle, pour me poser en CDI.
J'avais plus grand chose à perdre, et j'en avais marre de me louper, alors j'ai tout balancé à la DRH pendant l'entretien, mon expérience, ma lenteur, mes problèmes psy et mes médocs qui me shootaient un peu. Elle m'a dit "quand tu seras en CDI, ça s'arrangera". On s'est fait confiance toutes les deux, quand j'y repense maintenant j'en ai les larmes aux yeux. J'me suis lancée à fond, j'ai chialé X fois dans mes plants de tomates, j'me suis bourrée la gueule le soir très souvent,j'ai perdu mon permis, mais je suis revenue tous les jours, quitte à faire 1h de vélo matin et soir.
En 4 ans, la boîte s'est agrandie, j'ai un peu grandi avec dans ma tête. Je me sens assez capable de faire quelque chose de plus humain de cette boîte qui a toujours eu une mauvaise réputation. A vrai dire, les patrons étaient tellement infects que je ne pensais pas qu'un jour ils se feraient coachés par un expert. Je me suis mise dans la poche tous les responsables, sans vraiment le vouloir d'ailleurs, juste parce que ce sont des gens courageux, intelligents bien qu'ils subissent beaucoup trop de pression sur les rendements... mais j'ai encore du mal à parler à un des patrons.
Je ne sais pas encore ce que je vais faire. J'attends un an exactement, pour voir ce qu'il va ressortir de mon travail si je me donne à fond. Je fais plus au niveau communication que ce que l'on me demande (et je le fais avec plaisir, ce qui est étrange d'ailleurs car la notion de "plaisir" dans le travail est-elle compatible avec une dépression?), et ça commence à se voir mais si je n'ai pas de reconnaissance, je pense faire des études d'info/com ou me servir de mes études pour accéder à un poste plus qualifié dans un autre boîte.
Je suis désolée si j'utilise des mots un peu crus, j'espère que ça ne choque personne (déformation professionnelle) Merci à la modération d'avoir enlever mes messages d'hier soir sur ma présentation, j'étais un peu fatiguée/ à cran. Désolée... je vais faire attention.
J'ai commencé à être dépressive pendant mes études à la fac. Et je crois que j'ai toujours été profondément immature, donc je ne bossais que les matières qui m'intéressaient. Résultat, pour passer des concours, j'suis tombée sur un os, il fallait être bon partout.
J'ai tout envoyer promener et fait des petits boulots dans laquelle j'ai toujours été prise pour la dernière des connes. Le seul bon souvenir, c'est d'avoir bosser avec une jeune responsable d'équipe en duo, pour un salon de thé (qui est devenu un restau) réputé, La Fraiseraie à Pornic. Je pense que la qualité artisanale du produit se répercutait un peu sur l'ambiance, il y avait une certaine éthique, et le patron était juste. D'ailleurs ça a très bien marché, des magasins ont fleuri partout dans l'ouest.
Comme je l'ai dit ailleurs, j'ai quitté la restau pour des horaires plus adéquats avec une vie de couple, et j'ai commencé à accumuler les CDD dans la maraîchage. Vu que je suis lente à l'apprentissage manuel, ça a été coton. On m'a affecté à un poste qui est déjà un bouffeur de temps, l'entretien des plants en tête, vu que je faisais un travail de qualité. Quand j'ai quitté mon conjoint, il m'a fallu retrouver un appart et en CDD c'était trop dur, donc j'ai postulé pour une boîte qui embauchait à balle, pour me poser en CDI.
J'avais plus grand chose à perdre, et j'en avais marre de me louper, alors j'ai tout balancé à la DRH pendant l'entretien, mon expérience, ma lenteur, mes problèmes psy et mes médocs qui me shootaient un peu. Elle m'a dit "quand tu seras en CDI, ça s'arrangera". On s'est fait confiance toutes les deux, quand j'y repense maintenant j'en ai les larmes aux yeux. J'me suis lancée à fond, j'ai chialé X fois dans mes plants de tomates, j'me suis bourrée la gueule le soir très souvent,j'ai perdu mon permis, mais je suis revenue tous les jours, quitte à faire 1h de vélo matin et soir.
En 4 ans, la boîte s'est agrandie, j'ai un peu grandi avec dans ma tête. Je me sens assez capable de faire quelque chose de plus humain de cette boîte qui a toujours eu une mauvaise réputation. A vrai dire, les patrons étaient tellement infects que je ne pensais pas qu'un jour ils se feraient coachés par un expert. Je me suis mise dans la poche tous les responsables, sans vraiment le vouloir d'ailleurs, juste parce que ce sont des gens courageux, intelligents bien qu'ils subissent beaucoup trop de pression sur les rendements... mais j'ai encore du mal à parler à un des patrons.
Je ne sais pas encore ce que je vais faire. J'attends un an exactement, pour voir ce qu'il va ressortir de mon travail si je me donne à fond. Je fais plus au niveau communication que ce que l'on me demande (et je le fais avec plaisir, ce qui est étrange d'ailleurs car la notion de "plaisir" dans le travail est-elle compatible avec une dépression?), et ça commence à se voir mais si je n'ai pas de reconnaissance, je pense faire des études d'info/com ou me servir de mes études pour accéder à un poste plus qualifié dans un autre boîte.
Je suis désolée si j'utilise des mots un peu crus, j'espère que ça ne choque personne (déformation professionnelle) Merci à la modération d'avoir enlever mes messages d'hier soir sur ma présentation, j'étais un peu fatiguée/ à cran. Désolée... je vais faire attention.
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17818
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Le salon du travail
Bonjour Cilou,Cilou44 a écrit :Je suis désolée si j'utilise des mots un peu crus, j'espère que ça ne choque personne (déformation professionnelle) Merci à la modération d'avoir enlever mes messages d'hier soir sur ma présentation, j'étais un peu fatiguée/ à cran. Désolée... je vais faire attention.
Tes messages n'étaient pas du tout déplacés, tu répondais à une personne qui s'était "amusée" à provoquer/insulter les membres du forum, il a été exclu et ses messages retirés
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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- Cilou44
- Messages : 401
- Enregistré le : mercredi 12 mars 2014 21:19
- Localisation : Ouest France
Le salon du travail
Ah ok Archéos, merci pour cet éclaircissement, j'ai réagi de façon instinctive.
- marghi
- Messages : 1387
- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 17:36
Le salon du travail
Très bonne idée ce salon 'boulot" Acer, je reviendrai poster quand je serai mieux, à bientôt et encore bravo pour l'idée, j'ai tout lu et ça me plait
- marghi
- Messages : 1387
- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 17:36
Le salon du travail
Bonjour, je me lance aussi, j'ai travaillé 15 ans dans le social pour le public jeunes en difficulté, c'est un métier intéressant qui m'a apporté beaucoup mais assez ingrat car il ne faut pas attendre de reconnaissance quand on propose des solutions, par contre on récolte la violence quand il n'y en a pas ou plutôt quand on apporte des pistes que ses jeunes ne veulent pas, car même sans diplôme ni expérience ils exigent du travail et bien payé!!
J'ai dû arrêter en 2008 pour longue maladie et j'avoue que ne plus travailler m'a tout doucement plongée dans un grand désœuvrement qui atteint mon moral, être à la "retraite" avant l'âge c'est difficile à vivre car les journées sont longues
Encore bravo Acer pour ce salon, même si je n'arrive pas à beaucoup m'étendre sur ma vie professionnelle car j'ai pas encore digérer de devoir arrêter de travailler mais je vois bien que je n'y arriverai plus la santé n'est pas au rendez vous
J'ai dû arrêter en 2008 pour longue maladie et j'avoue que ne plus travailler m'a tout doucement plongée dans un grand désœuvrement qui atteint mon moral, être à la "retraite" avant l'âge c'est difficile à vivre car les journées sont longues
Encore bravo Acer pour ce salon, même si je n'arrive pas à beaucoup m'étendre sur ma vie professionnelle car j'ai pas encore digérer de devoir arrêter de travailler mais je vois bien que je n'y arriverai plus la santé n'est pas au rendez vous