4e année de CLD

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colargole
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Enregistré le : jeudi 30 juin 2016 14:56

4e année de CLD

Message par colargole »

Bonjour
> Je suis professeure des ecoles.
> j'ai vécu une période très difficile et en 2012 mon psychiatre m'a arrêtée
> je suis actuellement en prolongation de cld jusqu'au 08/08/16.
> J'ai pas reçu de convocation par l'expert... Dois-je faire une demande de prolongation maintenant ou dois-je attendre?
>
> Ensuite, maman de 6enfants entrée dans l'Education Nationale en 1990, je dois pouvoir prendre ma retraite ...même s'il me faudra trouver un complément financier.... donc:
> - est-ce vrai que si je fais ça je ne pourrais pas gagner plus que le montant de ma pension?
> - ai-je d'autres choix que de reprendre une classe?
> Je dépend de Paris, mais pour plusieurs raisons je ne peux pas y retourner. Je n'ai pas obtenu le département où je vis... Que faire....Démissioner ou prendre une dispo et travailler dans le privé?
> Merci
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bennou
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Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
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4e année de CLD

Message par bennou »

Bonjour colargole,

Tout d'abord il faut savoir si tu penses encore pouvoir travailler dans l'éducation nationale ou pas.

Si c'est non, il faut demander une prolongation de C.L.D. et aller au bout des 5 ans de C.L.D. et ensuite demander la retraite pour invalidité si financièrement c'est tenable.

Une fois à la retraite, il est possible de travailler dans le privé ou alors en tant que contractuelle dans la fonction publique, si tel est ton souhait.

Si tu souhaites reprendre à l'issu de ton C.L.D. (donc à l'issu des 5 ans), je penses que tu pourras, entretemps, refaire une demande pour une mutation dans le département que tu souhaites.
colargole
Messages : 2
Enregistré le : jeudi 30 juin 2016 14:56

4e année de CLD

Message par colargole »

Merci pour votre réponse.
Le problème est que je ne sais pas.....d'ailleurs je ne sais rien...
J'ai peur de reprendre et que ce soit une catastrophe car je suis incompétente mais j'ai peur de ne pas trouver de travail dans le privé. Depuis 6ans que j'ai raté mon suicide je me bats contre mon effondrement et pour les enfants. Le divorce à été prononcé en juin 2014...j'quitté le département oű je vivais l'an dernier....tout devrait aller mieux, mais non. J'ai quitté le peu qui me suivait sans prévenir. Je n'ai aucun suivi à part un généraliste qui m'a placée 1an sous antidep et anxiolytiques. Il m'a indiqué 2 peu, mai je n'arrive pas à appeler. Je survis en me jetant dans l'intendance de les enfants....mais ça craque.
je ne sais pas quoi faire. Comment dire que je ne vais ENCORE pas bien....quelle honte, je me cache.
Quelle est la sortie?
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bennou
Membre d'honneur
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Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Localisation : Lorraine

4e année de CLD

Message par bennou »

C'est difficile, je comprends.

Mais avant tout il faut penser à son bien être et à celle de sa famille. Ensuite le problème financier n'est pas négligeable, parce que, malheureusement, cela va de paire.

Il faut savoir que, si un C.L.D. a été accordé alors que tu n'es pas suivie par un psy, c'est que le comité médical estime que tu n'es pas en état de travailler. Souvent les demandes émanent d'un généraliste donnent droit au C.L.M., mais pour un C.L.D. cela vient surtout de la présence d'un spécialiste dans la procédure de soins.

C'est un constat que je fais. Mais je ne suis pas médecin et ne saurais pas aller plus loin dans les investigations.

Ensuite il faut savoir que le privé est demandeur d'enseignants ayant quitté le public. Il faudrait déjà se renseigner de ce coté là. Cela pourra t'aider dans ton choix.

Il faut également voir ce qui est le mieux pour les enfants. Une maman qui travaille et qui est à bout de nerfs en fin de journée, parce qu'elle n'aime pas travailler là où elle est obligée de travailler (je parle du public sur Paris, par exemple). Ou une maman qui reste à la maison avec eux (mais qui n'est peut-être pas à l'aise, car elle souhaiterait tout de même travailler). Ou une maman qui travaille dans le privé et qui pourrait peut-être s'épanouir ...

Pour décortiquer cela, il faudrait vraiment travailler avec un psychiatre ou un psychologue.

Je ne peux que te donner des pistes, mais je ne peux, en aucun cas, te donner le bon choix ...
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