Evaluation du taux d'invalidité pour une mise en retraite invalidité (Fonction publique)

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salsabil
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Evaluation du taux d'invalidité pour une mise en retraite invalidité (Fonction publique)

Message par salsabil »

bonsoir gamiraph ,

en fait concernant le taux d'invalidité il y a plusieurs taux car il y a plusieurs sortes de dépression ( bipolaire, schizophrene,recurrentes, chroniques etc... voir le site cnracl ) https://www.cdc.retraites.fr/portail/IM ... _employeur" onclick="window.open(this.href);return false; .

Si tu estime que l'expertise c'est mal passée et que l'expert t'as sous évaluer le mieux serait de présenter des pièces complémentaires lors de la commission de reforme ( genre certificat médical bien détaillé de ton psy, ordonnance, courrier explicatif, ect...) afin de refaire une autre expertise pour affiner le taux.

Pour ma part, moi je me suis présenter avec un certificat médical super bien détaillé que mon psy m'avait fait ( je lui avait fait montrer la convocation que mon employeur m'avait envoyé ) ainsi que la dernière ordonnance de mon traitement psychiatrique. comme je souffre d'un trouble schizo-affectif l’expert il a regarder dans son barème sa allait de de 40 à 90% et il m'a mis 70% , puis il a rédiger son rapport ( en faite il a recopier se que mon psy avait mis sur le certif, d'ou l'importance d'en avoir un bien détaillé ), ensuite la commission de reforme a confirmé le taux, mais j'ai été prevenu de la date 15 jours a l'avance se qui m'aurais permis de leur transmettre des pieces complementaires si je n'aurais pas étais satisfaite du taux.

Actuellement mon dossier est entre les mains de la cnracl depuis le 1er mars , je les ai appelé il m'ont dit que le dossier doit passer au service medical debut juilliet ( je suis choqué de leurs lenteur )donc rien d'autre a faire qu'a attendre ( en esperant ne pas avoir une autre contre expertise a faire car moi les expertises m'angoisse toujours ).

voila, en esperant t'avoir un peu aidé.

Cordialement
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bennou
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Message par bennou »

Bonsoir salsabil,

les délais sont longs et tout de même courts par rapport au privé. Mais il faut compter, en ce moment, 3 mois une fois que le dossier est arrivé complet à la C.N.R.A.C.L. (pour une retraite pour invalidité).

C'est déjà bien que tu ais un taux retenu de 70% par la commission de réforme (et c'est moins bien parce que cela prouve que tu es malade, tout comme moi).

Pour le paiement de la retraite, une fois la première retraite payée, les autres mensualités suivent automatiquement. Là j'ai eu le guide du retraité C.N.R.A.C.L. dans ma boîte aux lettres (on peut le télécharger sur le site de la C.N.R.A.C.L.). Et prochainement je devrais avoir celui du F.A.S. (Fond d'Action Sociale de la C.N.R.A.C.L.), car suivant tes revenus tu pourras, peut-être, bénéficier de certaines aides du F.A.S..
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salsabil
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Message par salsabil »

bonsoir benou

c'est clair que 70% c'est pas mal , mais j'aurais préféré être en bonne santé et allez au travail ( j'aimais mon travail ) car mon traitement et tellement lourds que je suis défoncé pratiquement toutes la journée ( j'en suis a un stade ou je fait une sieste pour me reposé de ma sieste précédente ).

Mais dit moi, lorsque la cnracl a donné son accord c'est elle qui ta contacté ou ton employeur ??? comment cela c'est -il passée ???
actuellement je suis en dispo d'office jusqu’à ma radiation des cadre qui est prévu pour le 1er juilliet ( c'est se que l'employeur a demandé ) mais la cnracl ma dit au téléphone que mon dossier sera examiné début juillet donc a ton avis quand va t'elle me contacter ???

Je voulais allez me reposé chez ma mère dans le sud cet été et je n'ai personne pour mon courrier, faut il encore faire des démarches administratives de mon coté ou il n'y a plus rien a faire ??? ( il manquerais plus que je sois bloqué cette été dans la région parisienne alors que ma mise en retraite pour invalidité par le comité médical date du 2 décembre 2011!!! )

j'avoue que toutes ces question m'angoisse.

encore une fois merci pour tes réponses benou

Cordialement
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bennou
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Message par bennou »

Bonsoir Salsbil,

Tu peux téléphoner à la C.N.R.A.C.L. pour savoir où en est ton dossier. Il faut juste être patient, car il y a beaucoup de monde qui téléphone. Le mieux c'est entre midi et deux heures. Il faut que je vérifie, mais je pense que c'est la C.N.R.A.C.L. qui m'avait prévenu (quand je les avais appelé) que la retraite était acceptée. Ensuite j'ai eu mon Brevet de pension dans la boîte aux lettres et enfin le premier bulletin de pension.

Je m'étais également inscrit sur le site de la C.D.C., de cette façon j'ai déjà pu voir mon bulletin de pension avant qu'il me soit envoyé par courrier.

Si ton dossier est examiné début juillet, je pense que tu auras ta première pension fin septembre. Dans ce cas ton employeur continuera à verser la disponibilité, que tu devras lui rembourser une fois la pension perçue rétroactivement au 1 juilllet.

Pour ce qui est des papiers, si ton dossier est complet (R.I.B., avis d'impositions des années précédentes (ou au moins celle de 2011 pour les revenus de 2010) etc., il ne devrait plus y avoir d'autres papiers à demander. De toute façon, tous les papiers que la C.N.R.A.C.L. demandent transitent obligatoirement par l'employeur tant que tu n'es pas encore à la retraite.

Je pense que tu peux aller tranquillement chez ta mère, en ayant, au prélable téléphoné à la C.N.R.A.C.L. pour savoir si, d'après eux, ton dossier est complet. :smile:
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salsabil
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Message par salsabil »

Merci beaucoup bennou pour tes renseignements,

je vous tien au courant pour la suite :Zen0:
PierreVar
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Evaluation du taux d'invalidité pour une mise en retraite invalidité (Fonction publique)

Message par PierreVar »

Merci à Salsabil d'avoir lancé ce sujet et à Bennou d'avoir fourni le lien indiquant les divers taux d'invalidité.
Je suis stupéfait par le faible pourcentage d'invalidité reconnu pour les états dépressifs, l'anxiété chronique, la phobie sociale, la baisse des capacités cognitives et bien d'autres.
Il y a une dizaine d'années (ayant longtemps travaillé comme chargé de gestion de proximité du personnel dans un établissement du secteur public), j'ai vu passer quelques dossiers de demande de réforme pour dépression sévère (me demandant moi-même combien de temps je tiendrais avant que ce soit mon tour, et si quand ça se produirait, la réglementation ne se serait pas entre temps considérablement durcie) acceptés par l'administration avec un taux de 80 % (j'ai bien dit 80 % pour dépression sévère et invalidante, dite aussi "mélancolie" au sens médical du terme, j'ai aussi vu l'appellation "mélancolie de Tellenbach" dans un dossier), l'administration ayant fait peu de difficultés pour accorder la retraite anticipée avec jouissance immédiate de la pension, dont le montant dépendait bien sûr du nombre d'annuités. Les experts les plus sévères n'étaient pas ceux mandatés par l'administration, mais plutôt les médecins choisis par les assurances et mutuelles (pas toujours spécialistes de la maladie en question !), et des connues, qui font de superbes publicités télé avec de belles images de la belle musique classique ! Et parmi les agents qui avaient cotisé depuis des années pour une assurance invalidité en cas de besoin, si les "experts" de l'assureur estimait la personne apte, l'intéressé se voyait refuser le paiement du complément de revenus, ce qui créait des litiges quasi insolubles pour une personne seule face à une compagnie d'assurance et au corps médical.
Hors, dans le lien fourni par Bennou, je constate que des troubles psychiatriques qui rendent très difficiles la vie personnelle, la vie sociale, et la capacité à être productif professionnellement, sont sous-évalués, comme s'il y avait eu une baisse généralisée des taux pour des raisons de suspicion généralisée envers les problèmes psychiatriques.
Par ailleurs, malgré mes fonctions passées (je travaille toujours, mais plus en gestion des RH), je ne m'occupais pas du tout des calculs de pension, je pose donc la question, comment se calcule une pension d'invalidité, au cas où l'on soit reconnu invalide définitivement (dans le cas qui m'intéresse, pour raisons psychiatriques) ? C'est 66 % d'invalidité minimum pour avoir une pension de 50 % du traitement de base même si le nombre d'annuités de services est faible ? Si le taux est inférieur à 66 % (ou autre, je me trompe peut-être), je ne sais même pas comment se calcule une pension d'invalidité, mais je ne veux pas poser directement la question au bureau concerné dans mon milieu professionnel. Avez-vous des infos et des liens Internet sur ce sujet ?
Je commence sérieusement à m'intéresser au sujet, j'ai hélas peu d'ancienneté (20 ans + 1 an de service national), je n'ai pas encore attaqué mes droits à congé de longue durée, et depuis des années je pars travailler "chargé" aux benzodiazépines (et parfois quelques gouttes de Tercian) tellement je panique avant d'affronter chaque journée. J'ai essayé divers antidépresseurs ayant des modes d'action pharmacologique différents, je n'ai jamais ressenti le moindre effet. Je ne crois pas que je vais tenir jusqu'à l'âge usuel de la retraite.
Merci d'avance, et merci à tous pour le partage d'expérience que vous apportez.
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bennou
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Message par bennou »

Bonjour PierreVar,

en effet, nous pouvons constater que tout ce qui touche au demaine "depression" a évolué, mais pas dans le bon sens pour ceux qui en souffrent.

La dépression a, soit progressée, soit plus de personnes osent franchir le pas pour faire valoir leurs droits. Du coup, que ce soit les caisses de retraites, ou les assurances, elles ont remarqué que cela allait leur couter très cher et ont mis des barrières.

Dans beaucoup de contrats d'assurance, la dépression est exclue des garanties. Ce n'est pas juste, mais le "risque" est trop élevé pour les assureurs.

Concernant la retraite, dans la fonction publique, le taux est de 60% pour percevoir une retraite correspondant à 50% du dernier traitement détenu depuis 6 mois au moins (66% c'est pour le privé : catégorie 2).

Voici un simulateur qui te permet de calculer ta retraite (brute) : http://simuretraite.finances.gouv.fr/CalcCivile/" onclick="window.open(this.href);return false;

Pour la retraite nette il faut retirer environ 7,1% du brut. :smile:
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pericoloso
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Message par pericoloso »

Bonjour bennou.

Tu as manqué ta vocation de conseiller juridique spécialisé en droit des dépressifs inaptes au travail dans la fonction publique. Respect! :chap:

Je me permet cette entrée en matière fantaisiste car je suis moi-même dans ces dépressifs plus ou moins inaptes à la reprise d'un travail.

Je sors dans quelques jours de trois ans et demie de congé longue-durée, reprise travail envisagée dans quelques semaines, demandée par mon psy en accord avec le médecin expert, je doit voir le médecin du travail avant reprise et je t'avoue redouter l'incapacité à reprendre tout travail, je suis stabilisé, plus ou moins, mais pas guéri, je dirais même inguérissable. :attente:

Seulement voilà tant qu'on décide de continuer sa vie y'a les factures qui reviennent chaque mois et c'est là qu'est le problème que puis-je envisager si cette tentative se solde par une incapacité? Quels sont les cas de figure et quelle rémunération minimale? J'angoisse et je suis un peu perdu. Une petite flamme pour éclairer ma lanterne serait bienvenue. D'avance merci. :jap:
Cassé 2 fois, l'une en 1997, l'autre en 2008.
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salsabil
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Message par salsabil »

bonsoir pericoloso,

Tu aurais du peut être reprendre avec un mi-temps thérapeutique, car tu serai rénumeré a plein traitement mais tu travaillerai a mi-temps, histoire de te remettre dans le bain pas trop brusquement
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bennou
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Message par bennou »

Bonsoir Pericoloso et merci pour ton message,

je ne suis pas spécialisé dans ce domaine, mais comme je l'ai vécu autant en faire profiter d'autres qui n'auront pas à traverser toutes les angoisses que j'avais vécu, ne sachant pas où je mettais les pieds.

Comme salsabil l'a écrit, il aurait été préférable de reprendre en temps partiel thérapeutique, afin de reprendre en douceur tout en étant payé à plein traitement. Chose que tu peux éventuellement demander au médecin du travail qui peut éventuellement se mettre en contact avec le comité médical pour voir s'il y a possibilité de modifier l'avis en ce sens.

Une chose, malheureusement, est sûre, c'est que si ça ne va pas, eh bien ça ne va pas. Certaines collectivités ont ahérées à une assurance de complément salaire. Je ne sais pas si c'est le cas chez toi. Elle peut compléter l'invalidité au cas ou.

Sinon, il faudra, malheureusement vivre avec le peu de retraite que tu percevrais en cas d'invalidité. :smile:
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pericoloso
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Message par pericoloso »

Merci réponses, le comité médical a en effet accordé une reprise à mi-temps thérapeutique, ce qui me turlupine c'est si le fait de reprendre ne casse pas la chaine logique pour une mise en réforme (ou retraite) au mieux de mes intérêts.

Dans le cas de cette inaptitude que peux-t'on espérer toucher en pourcentage du salaire actuel?

Merci.
Cassé 2 fois, l'une en 1997, l'autre en 2008.
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salsabil
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Message par salsabil »

bonjour pericoloso

ben en fait si pendant le mi temps thérapeutique tu rechutes tu te remet en arrêt maladie et si tu atteint 3 mois d’arrêt maladie ordinaire le comité médical sera ressaisi et tu devra redemander un cld qui viendra en déduction de se que tu a déjà pris ( je sais pas si je me suis bien fait comprendre !!! ) ex : si tu a déjà pris 3 ans et ben tu a encore droit a deux ans mais a demi traitement ( en tout tu a droit a 5 ans dans ta carrière pour une même affection.)

en ce qui concerne la retraite invalidité une fois les 5 ans épuisés un expert t'examinera et fixera un taux d'invalidité si il est égal ou supérieur a 60% tu touchera la moitié de ton salaire et si c'est moins de 60% et ben se sera aux prorata de se que tu a travaillé, sauf si tu a travaillé au moins 25 ans se sera obligatoirement 50% de ton dernier salaire (procedure simplifié ) quel que soit le taux .

bon courage :Zen0:
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pericoloso
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Message par pericoloso »

Merci salsabil, tes explications sont on ne peut plus claires, dans le pire des cas je retombe donc dans le solde du congé longue durée à l'issue duquel je serai en inaptitude avec donc un demi-salaire, ce qui dans mon cas ferait encore moins que le minimum vieillesse. Au moins je sais ce qui m'attend. :up2:

Es-tu certain, vu que je n'ai que 12 ans de fonction publiquequ'une fois épuisé les cinq ans de congé longue durée (avec les 2 dernières années à demi-salaire) je ne me retrouverai pas avec moins que mon demi-salaire même si le taux d'invalidité est très bas? :dub:

Merci.
Cassé 2 fois, l'une en 1997, l'autre en 2008.
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bennou
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Message par bennou »

Ma relève est assurée à ce que je vois lol

Pour faire la simulation de ce que tu pourrais percevoir comme retraite pour invalidité il suffit de compléter ce simulateur :

http://simuretraite.finances.gouv.fr/CalcCivile/" onclick="window.open(this.href);return false;

Dans la case retraite pour invalidité, tu mets une fois 60% et plus et une fois moins de 60%. C'est quasiment juste au centime près. :smile:
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salsabil
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Message par salsabil »

bonsoir tous le monde, j'espère que vous allez bien,

ben en faite si tu as travaillé 12 ans tu devras toucher 1/15eme x 12 de ton minimum garanti ( dans le cas ou ton taux d'invalidité serais inférieur a 60% ).

C'est clair que a force de trifouillé dans tous les site et tous les forum concernant la retraite invalidité fonction publique je commence a être une experte ( nous sommes tellement peut informé du coté de nos employeurs, et j'angoissais tellement ( j'angoisse toujours ) de me retrouver sans rien a la fin que je l'ai ai tous parcouru,

tu vas dans le site cnracl, espace employeur, simulation de calcul, normalement sa devrait te donner une idée,

https://www.cdc.retraites.fr/portail/sp ... ible=_none" onclick="window.open(this.href);return false;

bonne soirée a vous

--edit--

:Zen0: :vue0:


P.S : si tu as les fameux 60% requis et que tu n'a pas beaucoup de sous tu peut avoir droit a l'ASI ( allocation speciale invalidité ) sa te remontera ta retraite aux alentours des 1000 euros

voici le lien :

https://www.cdc.retraites.fr/portail/sp ... traite#pos" onclick="window.open(this.href);return false;
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pericoloso
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Message par pericoloso »

Merci pour toutes ces explications. C'est sympa de faire profiter les autres de vos investigations. J'avoue être un peu dépassé par la teneur des démarches qui m'attendent, un peu honteux aussi car solliciter une mise en inaptitude pour raison mentale ... je bloque encore un peu même si les origines de ma dépression sont en grande partie dues à un état physique qui n'est malheureusement pas reconnu comme handicap sérieux, il serait temps que certaines choses évoluent. :poing:
Cassé 2 fois, l'une en 1997, l'autre en 2008.
PierreVar
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Message par PierreVar »

Bonjour à tous,
J'avoue que j'ai du mal à comprendre les subtilités des textes réglementaires, ce qui m'amène à poser les questions suivantes, certains d'entre vous sont beaucoup plus à l'aise que moi avec le domaine juridique et son application :
Même si l'administration, ou disons plutôt : l'administration d'emploi, le comité médical départemental, toutes autres autorités publiques concernées ainsi que les experts mandatés par celles-ci, reconnaissent qu'il y a une invalidité incompatible avec l'activité professionnelle, mais si le taux n'atteint pas 60 % et que l'on est relativement jeune (45-50 ans) avec peu d'annuités, on peut se retrouver réformé sans jouissance immédiate de la pension, aussi faible soit-elle ? Donc sans revenus, ce qui obligerait à demander pour vivre l'allocation pour adulte handicapé (encore un combat, où dans le domaine psy, on peut s'attendre à la suspicion de l'administration et de ses experts).
Dans le lien sur les affections fourni par Bennou, où l'on constate que les maladies psychiatriques ont des taux d'une faiblesse inimaginable, pour chaque type de maladie (psy), on peut lire cette phrase :

"Il convient de différencier clairement, en ce qui concerne trouble X ou Y (par exemple les troubles anxieux, les troubles phobiques, etc.), les troubles névrotiques individualisés et les symptômes névrotiques, ou d’allure névrotique, repérables au sein du tableau d’un autre troubles, dépressif par exemple. Seuls les premiers sont à prendre ne compte dans la présente section. Les seconds sont inclus dans le trouble principal qui est évalué globalement."

Ce qu'il me semble comprendre :
En cas de dépression chronique (dysphorie, dysthymie, ou quel que soit le nom que lui donnent les spécialistes) avec des phases aigües (phases de très grande dépression causant des arrêts de travail), associée à une anxiété chronique avec attaques de panique, une phobie sociale, et des troubles obsessionnels compulsifs, ce sont ces derniers qui peuvent se voir accorder, en théorie, le taux d'invalidité le plus élevé, soit 50 %, donc c'est le taux maximal que l'on peut atteindre si la pathologie principale reconnue est d'ordre obsessionnel, même s'il me semble (mais je ne suis pas médecin), que la pathologie la plus dangereuse pour le patient est la dépression vu le risque de passage à l'acte suicidaire.

Or, les pourcentages d'invalidité ne s'ajoutent pas simplement de façon arithmétique.
Comment atteindre ces 60 % fatidiques "sur la papier". Je dis "sur le papier" par contraste avec la réalité vécue, où n'importe quel médecin qui se respecte et respecte le serment d'Hippocrate accorderait pour l'ensemble des symptômes mentionnés ci-dessus au moins 80 % d'invalidité.
Or, vu les restrictions impitoyables des taux, même si vous êtes pris au sérieux par les experts (en supposant, car bien sûr nous sommes tous des escrocs qui ne veulent plus travailler, n'est-ce-pas ?), ils ne peuvent tout simplement pas vous accorder le taux global qu'ils estimeraient peut-être nécessaire.

D'autre part, est-ce que l'addiction aux médicaments psycho-actifs, certes prescrits dans le but de soigner, peut se voir prise en compte ? Les anxiolytiques sont extrêmement addictifs, avec un danger réel pour la santé physique en cas de sevrage même progressif, mais si on suit cette logique, nous tous qui sommes inscrits sur ce forum pourrions invoquer une addiction involontaire à des substances légales. Après tout, le chapitre concerné s'appelle "Troubles liés à l’utilisation de substances psycho-actives (alcool, opiacés, cocaïne, stimulants, etc.) et autres conduites addictives." Notez bien "et cetera", qui ne limite donc pas la liste à l'alcool et aux drogues illicites.
Alors, peut-on raisonnablement avancer l'argument du remède qui tout en ayant des effets positifs d'un côté, génère de l'invalidité du point de vue de l'addiction ?

Merci d'avance de m'indiquer si j'ai compris correctement, ou ce que j'ai compris de travers, et n'hésitez pas à m'expliquer comme si j'avais dix ans, car hélas mon cerveau ne fonctionne plus comme avant mon accident vasculaire cérébral il y a 6 ans et demi.
Et ça, c'est encore un autre chapitre, je vais en parler maintenant car cela concerne une question d'importance : comment évalue-t-on (si on l'évalue) un taux d'invalidité pour une douleur chronique ?
Alors que j'ai récemment vu un des neurologues qui m'a traité à l'époque de l'AVC, pour avoir son point de vue sur une névralgie cervico-brachiale (NCB) dont je souffre depuis fin janvier 2012, pour laquelle je suis déjà suivi par un rhumatologue, j'en ai profité pour parler de mes soucis psychiatriques, et il m'a répondu, concernant le ralentissement intellectuel et l'aggravation des problèmes psy autrefois "gérables", que ce n'était pas étonnant, car (je le cite) "le processeur marche un peu plus lentement", et la zone lésée est dans l'hémisphère cérébral gauche, dominant chez moi étant droitier, et que les troubles dépressifs étaient souvent une suite des AVC. Or, il me considère sans séquelles car j'avais rapidement récupéré des troubles de la parole et de l'anesthésie de plusieurs zones de la partie droite du corps dont le visage. Sans séquelles, car il me compare à d'autres patients. Bien sûr, je ne vais pas me plaindre de l'évolution qu'a eu l'AVC à l'époque, pour moi-même et par respect pour les patients ayant dû réapprendre à parler, se servir d'un bras et d'une jambe inertes, et autres troubles, mais je ne comprends pas cette réticence à reconnaître officiellement qu'il y a des séquelles, même non visibles. C'est parce que je suis susceptible de mentir, je suppose, comme pour les douleurs névralgiques, je ne dors presque plus, je me demande comment je tiens debout, mais ces douleurs, si jamais elles ne disparaissent pas (dans une NCB, 10 % de risque qu'elles restent chroniques), comment est-ce que je les prouve (bien sûr, j'espère en guérir, mais je ne connais pas le futur) ? Et bien, je ne les prouve pas, c'est sur parole.
Désolé d'être aussi long, mais je voulais évoquer le problème de la crédibilité vis-à-vis du corps médical.
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bennou
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Message par bennou »

Bonjour PierreVar,

tu as bien interpreté les textes. Mais, il y a un mais, ce sera à l'expert de déterminer le taux d'invalidité en fonction, bien sur de la grille des taux d'invalidité, mais également de son expertise propre.

Il est vrai que, hormis pour la schyzophrénie, les taux peuvent parraître faibles, mais ces taux tiennent compte de l'état "physique" du moment et de la possible évolution de cet état physique. Donc, pour les troubles dépressifs, mis à part le ralentissement, le manque de concentration, l'insomnie ou l'hypersomnie, le manque ou le trop d'appetit, les scarifications etc. il n'y a pas vraiment d'autres troubles "physiques".

Ensuite s'ajoute éventuellement les effets des médicaments, effets secondaires etc., si ceux-ci risquent d'être pris à vie ou très longtemps. Ceux-ci peuvent donner lieu à un autre trouble physique. Ce sera à l'expert d'en juger et de trouver un taux dans le tableau, qui viendra se rajouter au taux de la dépression.

Et puis il y a l'A.V.C.. J'en avais également fait un. Il m'a laissé une légère hémiparésie gauche et des maux de tête. La encore l'expert a indiqué un taux pour cela.

La combinaison de l'ensemble a fait que j'ai dépassé les 60%. J'ai également des problèmes cardiaques (opéré) qui se sont encore ajoutés. Mais les 60% je les avais dépassé, même sans la prise en compte de ces problèmes cardiaques (qui ont encore augmenté mon taux d'invalidité).

Si ton neurologue ne veut pas reconnaite les séquelles, rien ne t'empêche de demander un certificat médical à ton médecin traitant stipulant que tu es suivi par lieu pour dépression, suite d'A.V.C. etc. ou alors il indique ce que tu as eu dépression depuis x années, A.V.C. en 20XX etc..

Le comité médical te fera, peut-être voir un ou deux experts pour déterminer les taux. Ces derniers prendront, probablement en compte les séquelles de l'A.V.C. et le risque d'en avoir à nouveau un, car pour quelqu'un qui a fait un A.V.C., le risque d'en refaire un est plus élevé.

Il y a donc possibilité d'atteindre, ou de dépasser les 60%.

Si néanmoins le taux d'invalidité était inférieur à 60%, tu percevras tout de même une retraite pour invalidité immédiate. Il faut faire la simulation dans les liens que nous avons donnés dans les messages précédents pour connaitre le montant de la pension brute.

Et si par malheur, la pension était inférieure à l'A.A.H., tu peux la demander. Dans ce cas, tu percevrais la différence entre le montant maximal de l'A.A.H. et le montant de ta pension d'invalidité. En somme si tu percevais 650€ de pension d'invalidité, la C.A.F. te verserait 109€98 (759€98 d'A.A.H. - 650€ de pension d'invalidité). Ceci si l'A.S.I. était refusé (allocation supplémentaire d'invalidité) à demander à ta caisse de retraite qui te verse la pension d'invalidité.

Donc, à retenir :

- les séquelles de l'A.V.C. peuvent être pris en compte par l'expert mandaté par la commission de réforme, même si ton neurologue estime que tu es guéri (car il subsiste un risque).

- la pension d'invalidité sera versée immédiatement, même si le taux était inférieur à 60%

- il y a possibilité de compléter cette pension par l'A.A.H. si cette pension était inférieure à 759€98 nette par mois (montant maximal de l'A.A.H. au 29 mai 2012).
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pericoloso
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Evaluation du taux d'invalidité pour une mise en retraite invalidité (Fonction publique)

Message par pericoloso »

En tout-cas il est difficile d'admettre que notre destin soit à ce point lié au bon vouloir d'un médecin pompeusement dénommé "expert".

L'impartialité et l'intégrité de ces gens est sujette à caution bien souvent. Je sais que si il statut dans notre intérêt il est humain de dire qu'il est loyal et honnête alors que dans le cas inverse on va le fustiger. Pas si simple, pourtant pour le problème physique qui m'a conduit à la dépression celui qui m'a expertisé était un vrai fumier qui agissait dans l’intérêt de celui qui le rétribuait, en l’occurrence mon employeur, sa neutralité était donc contestable. Pour l'anecdote je n'aurais pas été diminué, raison pour laquelle j'étais dans son cabinet, je lui aurais fait manger ses dents. :casuffit:

Par-contre l'expert psy qui lui était mandaté par la ddass donc à priori neutre et pas "interessé aux bénéfices" a été impec et tout à fait impartial.

Mais bien souvent c'est pile ou face une expertise et les toubibs sont parfois plus fidèles au serment d’hypocrite que crate !! :rire1:
Cassé 2 fois, l'une en 1997, l'autre en 2008.
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pericoloso
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Message par pericoloso »

@ salsabil. Après 3 années en congé longue durée à traitement complet et 2 mos en demi salaire, je vais reprendre le travail, en théorie car le reclassement qui m'est proposé tombe comme un couperet plus destiné à m'achever qu'à m'aider à reprendre pied, je vois bien qu'il n'y a que la mise en inaptitude qui me conviendra. Salsabil me dit que si je retombe en maladie après la reprise je me retrouverai à nouveau en cld demi-salaire pour le solde qui me restait, j'ai bien peur que du fait de cette reprise échouée je ne bénéficie plus de ce statut de cld, ai-je eu tort de vouloir reprendre? J'aurais voulu la mise en inaptitude le plus tard possible et de toute façon l'indemnité risque d'être pire qu'un demi-salaire.

Si salsabil ou quelqu'un d'autre peut m'éclairer, d'avance merci. :chap:
Cassé 2 fois, l'une en 1997, l'autre en 2008.
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