Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

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arthemis
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Enregistré le : mardi 16 février 2010 19:09

Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par arthemis »

Bonjour Archaos.
Souvenirs du sevrage...
D'abord la tête de mon médecin lorsque je lui ai annoncé le nombre de lexomil que je prenais à l'époque. ( Et dont je ne me souviens pas...)
Puis sa réponse. - " Là, il vous faut rentrer en clinique...".
Souvenirs de la Clinique...
Ma voisine de chambre qui me dit.
- " Hier soir tu pleurais assise devant la salle des infirmières et tu demandais des cachets..."
Je suis restée trois semaines dans cette clinique, c'est mes seuls souvenirs concernant mon sevrage, autant dire un trou noir dans ma vie.
Triste, pitoyable mais c'est ainsi.
C'est le résultat de mon automédication avec les benzo.
Il s'agissait du lexomil mais ça aurait trés bien pu être xanax ou autre chose juste pour ... oublier mon mal de vivre.
Depuis j'ai appris que le mal de vivre il faut apprendre à vivre avec , un peu mais pas trop,
Et que les benzo il faut aussi apprendre à vivre avec... un peu , mais pas trop...
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claudine
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Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par claudine »

Bonjour arthemis,


Les benzodiazépines sont des médicaments qui aident à surmonter les crises d'angoisse. Quand ils sont prescrits par un médecin (pas d'automédication ), qu'on respecte les doses et surtout les délais de prescription, ils ont une utilité certaine. Par contre, l'abus conduit à une dépendance importante (et je ne t'apprends rien ).


On tombe dans l'alcool, la drogue, l'abus des benzodiazépines pour oublier, comme tu le dis, son mal de vivre. Ce sont de faux amis dont il faut absolument se méfier

La seule solution pour surmonter son mal de vivre c'est de travailler sur soi-même afin de comprendre pourquoi on souffre ainsi. L'étape suivante c'est d'arriver à accepter les douleurs de l'enfance, les deuils, les traumatismes, tout ce qui fait qu'on est devenu, au fil des années, un bloc de souffrance vivant
Quand on arrive à accepter, on va ensuite pouvoir gérer ses émotions, ses rapports avec les autres, et enfin vivre sa vie et non plus la subir.

Les douleurs de l'enfance, les deuils, les traumatismes ne vont pas s'effacer comme par magie et nous les aurons toujours en mémoire, car ils font partie de notre histoire mais ils auront cessé de nous pourrir la vie . On pourra même aller plus loin et s'en servir comme expérience, au besoin, pour l'avenir.

Je ne parle pas comme un livre, mais si je dis tout cela, c'est que je suis arrivée au stade final de ce cheminement et que je sais donc que c'est possible
arthemis
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par arthemis »

Bonjour Claudine.
Je suis tout à fait d'accord avec ton raisonnement.
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claudine
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par claudine »

Tu m'en vois ravie mais les avis différents ouvrent aussi le dialogue ;)
arthemis
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par arthemis »

Bonjour Claudine.
J'ai l'impression d'avoir choqué en racontant mon expérience avec l'automédication.
J'éprouve un malaise, j'aurai peutêtre du écrire mon témoignage dans la rubrique " addiction ".
Je sais pas, je sais plus...
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roro2035
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Message par roro2035 »

Bonjour arthemis!

A moi tu ne me choques pas!

J'ai vecu la meme chose que toi (ou presque) avec les anxios!

J'ai commencé a augmenter les doses d'anxios pour oublier mon mal etre, planer..
Jusqu'a augmenter de plus en plus les doses (accoutumance) et etre totalement accro, je fesais des crises de manques horribles à taper dans les mur, trembler et devenir folle quand j'en avais plus!
A force de me shooter, j'ai fini plusieurs fois a l'hosto pour des lavages d'estomacs et perfusions!
J'ai été hospitalisée pour me sevrer et j'ai décidé de m'en sortir!
Et aprés des mois de grosses galere et de sensations de manque je m'en suis sortie et ça fait 8mois que j'ai plus touchée à des anxios!

Bon dimanche!
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Archaos
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Message par Archaos »

arthemis a écrit :
J'ai l'impression d'avoir choqué en racontant mon expérience avec l'automédication.
non pas du tout, d'ailleurs pour moi ce n'est pas de l'automédication mais une sorte de "perte de contrôle" qui s'est fait progressivement
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arthemis
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par arthemis »

Merci de vos réponses, merci de m'avoir lu.
En ce moment je reprend 2 xanax par jour.
1 vers 18 h , 1 au coucher.
bozzo
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par bozzo »

J'ai une question peut être un peu difficile sur le lexomil.

J'en prends 3 fois 1/2 par jour et ça me convient très bien. Cependant, le psy m'a dit que l'on ne va pas trop en abuser (pas plus de 8 semaines) car cela crée une dépendance. Je n'ai pas osé le lui répondre mais j'ai pensé très fort "et alors si ça me fait aller mieux il est où le problème à être dépendant du moment que l'on ne l'arrête". Il y a des tas de cachets que l'on prend à vie comme les régulateurs d'humeur et on n'en fait pas tout un foin!

Quel est le soucis? perte d'efficacité sur le long terme? effets secondaires graves sur le cerveau?

Merci.
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Archaos
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Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Archaos »

Bonsoir Bozzo,

ça fait 1 barrettes et demi par jour , c'est ça ? et ça fait combien de temps que tu en prends ?
et tu prends autre chose , un antidépresseur ?
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bozzo
Messages : 4
Enregistré le : lundi 11 octobre 2010 12:54

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Message par bozzo »

bonsoir,

oui c'est cela, je le prends depuis 10 jours de manière permanente (ponctuelle aupravant) et oui je prends du cymbalta en plus.
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Archaos
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Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Archaos »

Bonjour Bozzo,

j'ai déplacé ton sujet ici car en fait il concerne les benzodiazépines en général et j'en ai profité pour faire le point

Pour les benzodiazépines (lexomil par exemple) le mieux est en effet de les prendre de manière ponctuelle, parce qu'à long terme on s'accoutume et il y a effectivement une perte d'efficacité que l'on compense souvent en augmentant les doses. A cela s'ajoute une dépendance, le sevrage est souvent difficile.

Dépendance aux benzodiazépines

La prise prolongée de benzodiazépines expose les patients à un risque de dépendance même lors de l’utilisation de doses thérapeutiques.
Ce risque a été évalué à 10% si la durée du traitement est inférieure à 1 an et à 25-50% si sa durée dépasse 1 an.
La dépendance aux benzodiazépines se manifeste par une dépendance psychique (développement d’une anxiété anticipatoire à la perspective de l’interruption du traitement) et d’une dépendance physique.
Celle-ci se traduit par un syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement. Celui-ci se distingue d’une simple réapparition de l’anxiété du fait de l’apparition de nouveaux symptômes :
  • Manifestations psychiatriques:
    Troubles du sommeil, irritabilité, anxiété, tension, agitation, difficultés de concentration, trouble de la perception, attaque de panique, réactions psychotiques, dysphorie
  • Manifestations neuromusculaires:
    Tremblements, mouvements involontaires, douleurs musculaires, fasciculations, convulsions
  • Manifestations neurovégétatives:
    Rougeur cutanée, transpiration, nausées, céphalées, vertiges, palpitations, constipation
  • Manifestations neurosensorielles:
    Photophobie, paresthésies, dysgueusie (goût métallique, hallucinations visuelles, vision voilée)
Des facteurs de risque favorisant le développement d’une dépendance aux benzodiazépines ont été identifiés :
  • une durée de traitement supérieur à 3 mois
  • prise de dose forte de benzodiazépine
  • le profil de personnalité du sujet (névrotique, sujet présentant d’autres conduites addictives alcooliques, médicamenteuses ou produits illicites)
Il est donc conseiller de ne pas prescrire un anxiolytique plus de 3 mois et de pratiquer une diminution progressive de la posologie sur plusieurs jours afin d’éviter ce type d’incident.

Source: pharmacomedicale.org

Je prends personnellement 2 lexomils (entiers) par jour et concernant l'efficacité j'ai des doutes, par contre pour la dépendance, non, puisque je n'ai pas réussi à arrêter.
En dehors de la dépendance on note aussi les troubles suivants :


Mise au point sur les troubles du comportement liés à
l'utilisation des benzodiazépines et produits apparentés (BZD)


Commercialisées depuis plus de 40 ans, les BZD largement sont utilisées en pratique courante pour
leurs propriétés anxiolytique, sédative, myorelaxante et anticonvulsivante.
Les BZD peuvent entraîner des troubles du comportement parfois graves, qu'il faut savoir repérer et
éviter au maximum, notamment en respectant leur bon usage.
La prescription des BZD n’est pas anodine. Elle ne constitue pas le traitement de fond d’un trouble
anxieux. Une dépression doit être systématiquement recherchée.

Troubles du comportement liés à la prise de BZD
Quels sont-ils ?


Les BZD peuvent entraîner un syndrome associant, à des degrés divers, une altération de l'état de
conscience à des troubles du comportement et de la mémoire, c'est-à-dire :
  • Désinhibition avec impulsivité
  • Euphorie, irritabilité
  • Amnésie, typiquement de fixation
  • Suggestibilité.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour
autrui, à type de :
  • Comportement inhabituel pour le patient ;
  • Comportement agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient ;
  • Conduites automatiques avec amnésie post-événementielle (par exemple : voyages lointains).
L'individualisation de ce syndrome est parfois difficile. Il doit être distingué d'autres entités
cliniquement proches (ictus amnésique, amnésie lacunaire observée au décours d'un alcoolisation
aiguë). Toutes les benzodiazépines et les produits apparentés sont concernés.

Quand surviennent-ils ?

A n'importe quel moment du traitement :
  • Lors d'une administration même unique, même à posologie habituelle
  • Quelle que soit la durée du traitement
Quels sont les facteurs favorisants ?

Ils ne sont pas formellement identifiés. Certains semblent probables :
  • Une consommation concomittante d'alcool, des antécédents d'ivresse pathologique (avec troubles
    du comportement)
  • L'utilisation de BZD à courte durée d'action
  • L'association à un autre psychotrope
  • Certains comportements à type d'intolérance à la frustration, tels qu'observés chez les personnes
    présentant un trouble de la personnalité
  • Une dépression non traitée (majoration du risque suicidaire).
Afin d'évaluer au mieux ces troubles, toute suspicion en relation avec la prise de BZD doit être
signalée aux Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV).

Rappel du bon usage des BZD
  • Ne pas prescrire en dehors des indications : s'assurer du bon diagnostic.
  • En raison du danger potentiel lié à l'utilisation de BZD, le rapport bénéfice/risque de toute
    prescription doit être :
    • évalué avant le début du traitement
    • réévalué pour tout renouvellement d'ordonnance
Une dépression doit être systématiquement recherchée.

Attention !

Une insomnie ou des troubles anxieux peuvent être associés à une dépression et en être les
principaux symptômes chez certains patients.

Chez le sujet anxieux

Les BZD ne sont qu'un traitement symptomatique et ne constituent pas la seule prise en charge.Leur
prescription n'est pas toujours justifiée.

Chez le sujet déprimé

Les BZD ne doivent pas être prescrites seules car elles laissent la dépression évoluer pour son propre
compte avec persistance du risque suicidaire (notamment par intoxication médicamenteuse).
Chez les sujets avec anxiété et troubles du sommeil, elles peuvent être utiles en début de
traitement de la dépression, en raison de l'action retardée des antidépresseurs (2 à 4 semaines).

Respecter la dose
  • Débuter le traitement par la dose minimale préconisée
  • Augmenter, si nécessaire, jusqu'à la dose minimale efficace pour le patient
  • Ne pas dépasser la dose maximale préconisée
  • Respecter la durée de prescription
    Elle doit être aussi brève que possible, notamment :
  • de 8 à 12 semaines dans les troubles anxieux, réduction de posologie comprise,
  • de 2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle et 2 à 3 semaines en cas d'insomnie
    transitoire (excepté pour fluni trazépam et triazolam, dont la durée de prescription ne doit pas
    excéder 14 jours).
Respecter les contre-indications

Les BZD ne doivent jamais être utilisées en cas de :
  • Insuffisance respiratoire sévère
  • Syndrome d'apnée du sommeil
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Hypersensibilité connue
Elles sont généralement déconseillées en cas de :
  • Myasthénie
  • Grossesse, allaitement
  • Association avec l'alcool
  • Enfant de moins de 15 ans
source : afssaps
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kryself

Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par kryself »

ma mère prend depuis 30 ans de l'urbanyl 20, elle est passé par des stades de mélanges avec l'alcool, puis qe l'alccol, puis que les médocs, et là tout recommence et je ne sais pas pourquoi?????
elle refuse de voir un psy trop peur de se faire enfermer, et pour tant je la supplie de se faire aider, je ne sais plus quoi faire, je sombre de nouveau avec elle, et pourtant je me bats!

si lasse...
manset
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Message par manset »

j'essaye de comprendre comment fonctionnent les benzo.

pour la demi vie, j'arrive à suivre, mais pour ce qui est du temps nécessaire au médoc pour être efficace qu'en est-il ?

j'ai l'impression que le xanax agit plus rapidement que le seresta .

est ce une généralité ou cela est-il variable selon les individus ?


j'ai trouvé un tableau de la sécu " le mémo benzo" qui tient compte de l'âge.
le voici
memo.jpg
memo.jpg (124.57 Kio) Vu 3894 fois
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Archaos
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Archaos »

Bonjour manset,

Merci pour le document ou on voit en effet qu'il est préconisé de prescrire des benzodiazépines de “demi-vie courte” (< 20 heures) pour les personnes de plus de 65 ans et polypathologique ou après 75 ans.

pour votre proche ( viewtopic.php?p=647993 ) il n'y qu'un médecin qui puisse définir la méthode de sevrage et vu les quantités prise, il est aussi possible que le sevrage se fasse en milieu hospitalier.

Pour le délai d'action cela varie d'une molécule à l'autre, vous pourrez trouver des explications ici : http://www.chups.jussieu.fr/polys/pharm ... tique.html

Effectivement le Tmax pour le xanax est compris entre 0,5 et 2 heures et plus près de 2 heures pour le seresta .
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manset
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Message par manset »

il faut peut être se fixer des objectifs réalisables avant d'envisager un sevrage.

si on arrivait à se limiter à un seul benzo comme le seresta50 cela serait déjà pas mal, mais il est difficile à prendre..car il est long à faire effet.

donc, il faut bien viser pour pas ne descendre en dessous de la dose mini ce qui se traduit
par un effet de manque. Pour combler ce manque on tombe dans une sur consommation ...

Pas simple.
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mikathenewlife
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Message par mikathenewlife »

bonjour à tous,

j'avais envie de vous donnez mon petit temoignage,

cela fait presque 7ans que j'etais sous benzodiazepines et depuis le 1er aout 2010 je n'en prends plus du tout.

a ce jour j'ai encore enormément de difficulté a retrouver une vie normale a 100% mais je suis encore sous Sipralexa (seroplex) (en cours de sevrage aussi) et je viens de me debarasser de la depakine que l'on m'avait donné lors de mon sevrage definitif pour eviter les convulsions

il est clair que j'ai eu un sevrage rapide, j'etais sous diazepam (valium), j'etais parvenu a descendre sans aide a 40MG/jour et j'ai fait un sevrage en milieu medical pour les 40Mg restant en a peine 2semaines et demi, j'ai eu enormement de mal mais je tiens toujours la route à ce jour

en esperant pouvoir vous aider si vous le desirez a bientot
sevré de benzodiazépines depuis aout 2010
déja reussi sevrage paroxetine et cymbalata médicaments utilisé au cours de mes 6ans d'addiction

me suis sevré de la depakine medicament donné lors de mon sevrage benzos pour eviter epilepsie
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Archaos
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Message par Archaos »

Merci pour ton aide mikathenewlife et félicitations pour le sevrage des benzos
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Philea
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Message par Philea »

Bonsoir,

J'aimerai aussi arrêter mon anxiolytique, il est léger mais je le prends depuis si longtemps...
Je prends du lexomil (+A.D) depuis plus de 15 ans (au bas mot...) et depuis environ 10 ans à une dose de 3 mg tous les soirs avant de m'endormir soit la moitié d'un comprimé (demi barrette).
J'ai essayé par moi-même de passer à 1/4 de comprimé puis je suis revenue à 1/2. Je pense que je pourrai repasser à 1/4 dans une bonne période.
J'ai essayer d'arrêter -seule- mais je n'ai pas réussi : je faisais des cauchemars et avait l'impression de ne pas avoir dormi. Seule dans cette démarche, je n'ai pas insisté.
J'ai longtemps demandé à mon psy (ancien médecin pendant de longues années) de m'aider dans cette voie ; devant mon insistance il m'a proposé de l'Atarax qui ne m'a pas convenu et c'est tout (apparemment pas motivé par un sevrage me concernant).

J'ai des problèmes de mémoire qui m'inquiètent d'où ce souhait de diminuer.
J'ai également depuis ces années de traitement un sommeil qui peut-être un peu agité (d'après ce qu'on m'a rapporté) : je peux parler la nuit ou gémir, parfois -rarement je pense- il m'arrive de crier ou m'asseoir dans mon lit (assise : constaté une fois). Il parait que ces symptômes peuvent être lié à la prise de benzo : infos donné par un psychiatre à une patiente présentant ces symptômes (témoignage de la personne sur un forum). Quand j'ai lu ça, j'ai commencé vraiment à m'inquiéter sur la dangerosité de ce traitement !
Avez-vous eu des infos de ce genre ?

Pour l'instant, ce n'est pas trop le moment pour moi de diminuer, mais quand j'irai mieux j'essaierai peut-être de le faire si je suis aidée par un thérapeute qui souhaite vraiment m'accompagner et me soutenir dans cette démarche. Je me suis dit la même chose pour les A.D.

En meme temps, est-ce utile au bout de temps de temps... ?
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Archaos
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Message par Archaos »

Bonsoir Philea,


Tu prends le lexomil, non pas pour aller "bien", mais juste pour ne pas être en état de manque ?
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