Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

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Archaos
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Archaos »

C'est beaucoup 5 barrettes...tu es montée progressivement à cette dose ?
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mylene
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par mylene »

volontairement j"ai augmenté l" effet " defonce " .
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Archaos
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Archaos »

Bonjour mylene,

Tu pourrais peux être prendre rendez vous dans un centre d'addictologie souvent il s'occupe à la fois de la dépendance aux médicaments et au cannabis.
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Archaos
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Archaos »

Je rajoute un autre résumé sur les benzodiazépines apportant quelques précisions sur la dépendance, le sevrage... :

Pharmacologie

Agonistes du récepteur GABA A : augmentent la fréquence d'ouverture du canal chlore.

Potentiel de dépendance

La dépendance psychique est en général modérée, mais est variable selon les benzodiazépines. La dépendance physique est forte.

Syndrome de sevrage

Tout arrêt de benzodiazépine même prise à posologie normale peut être suivie d'un syndrome de sevrage.

1/3 des utilisateurs chroniques de BZD développe un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage est fonction de la durée de consommation, et est rare avant 4 mois de traitement à doses thérapeutiques. Probabilité et intensité plus fortes pour les BZD rapidement éliminées ou de défixation rapide du récepteur GABA. L'oxazépam bien que rapidement éliminé donne peu de syndrome de sevrage, vraisemblablement parce qu'il se défixe relativement lentement.

Céphalées, douleurs et faiblesse musculaires, rebond d'anxiété prononcé, cauchemars ou rebond d'insomnie (facteur important de reprise de la consommation), irritabilité, agitation, tremblements, anorexie, nausées, sueurs, diarrhée. Plus sévèrement : changements d'humeur, dépression, dépersonalisation, désorientation, hallucinations, psychose paranoïde, hypersensibilité au bruit, à la lumière, paresthésies, dysgueusie (impressionde goût métallique), hyperthermie, rhabdomyolyse. Mise en jeu du pronostic vital lors de la survenue de delirium et/ou d'épilepsie, le plus souvent chez des utilisateurs de hautes doses. Mais beaucoup plus rare qu'avec les barbituriques.

Peut survenir lors de la substitution d'une BZD à demi-vie longue par une BZD à demi-vie plus courte ou lors de l'administration de flumazénil (antagoniste des BZD utilisé lors des surdosages). Ou lors d'un sevrage progressif lorsque la dose administrée devient inférieure à 25 % environ de la dose initiale.

Délai d'apparition après l'arrêt variable en fonction de la demi-vie du produit : 2 à 3 jours pour les BZD à demi-vie courte ou intermédiaire, et 7 à 10 jours pour les BZD à demi-vie longue.

Disparition habituelle des troubles en 2 à 6 semaines, mais il peut parfois se prolonger sur plus de 6 mois avec des fluctuations d'intensité.

Difficulté de faire la part entre la récurrence de symptômes psychiques anciens qui ont motivé la prescription et le véritable syndrome de sevrage. La récurrence de l'anxiété ou de l'insomnie est plus tardive et survient généralement après la fin du sevrage.

Tolérance

Apparaît après quelques mois d'usage régulier : tolérance à la sédation en premier lieu, puis tolérance à l'action anticonvulsivante, puis tolérance à l'action anxiolytique. Peut conduire à l'ingestion de doses 20 à 50 fois la dose thérapeutique. Tolérance croisée avec l'alcool et les barbituriques.

Facteurs de risque

Forte dose, longue durée de traitement, antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie, courte demi-vie et forte liposolubilité du produit.

Risques

Immédiats

Sédation.
Altération des performances psycho-motrices.
Troubles cognitifs surtout avec les BZD d'action rapide : ralentissement dans l'apprentissage d'une nouvelle information, sans altération des capacités mnésiques : apparaissent dans les 2 heures qui suivent la prise et persistent quelques heures.
Désorientation.
Effets paradoxaux : irritabilité, agressivité, manie, bouffée délirante aiguë, psychose dissociative.
Dépression respiratoire, hypotension.
Chutes liées à l'effet myorelaxant.

Liés à une utilisation chronique

Troubles cognitifs.
Dysphagie.

Grossesse

Risque teratogène Toujours discuté, mais vraisemblablement très faible, s'il existe.

Autres risques

Hypotonie et syndrome de sevrage à la naissance avec des symptômes pouvant persister plusieurs semaines.

Prise en charge du nouveau-né

Eviter l'allaitement, du fait du risque de concentration chez l'enfant qui est encore immature pour les sulfo et les glucuro conjugaisons.

Effets recherchés

Effet thérapeutique hypnotique ou anxiolytique chronique, par des prises régulières, surtout chez les sujets âgés ou les toxicomanes.

Effet flash à fortes doses : euphorie rapide, sensation ébrieuse, bien être pendant quelques heures suivi d'un oubli, chez des sujets plus jeunes.

Effet désinhibiteur pour commettre des actes comportant un important niveau de risque délictueux ou non.

Effet flash et effet anxiolytique, surtout chez des sujets présentant d'importants troubles de la personnalité.

Les produits recherchés sont ceux pour lequel l'absorption est rapide : Rohypnol®, Tranxène®, Valium®, puis Temesta®, Seresta®, Lexomil®, Halcion®, Mogadon®, Noctran®.

Modalités de prise

Souvent avec de l'alcool.
Les comprimés peuvent être broyés, puis sniffés ou injectés.

Prise en charge

Prévention primaire

- Bien peser les indications thérapeutiques

- Eviter la prescription aux patients ayant des antécédents de pharmacodépendance, préférer des anxiolytiques à faible potentiel de dépendance, comme le méprobamate, l'hydroxyzine ou la buspirone

- Informer le patient du risque de dépendance, lui dire que le traitement sera de courte durée, et qu'il faudra diminuer progressivement les doses en fin de traitement

- Préférer les produits à demi-vie longue (sauf le diazépam) ou à défixation lente (comme l'oxazépam)

- Prescrire la plus petite dose efficace

- En cas de nécessité d'un traitement prolongé, ménager des fenêtres thérapeutiques

Sevrage

- Remplacer si nécessaire la BZD par une BZD à demi-vie plus longue pour laquelle le syndrome de sevrage est plus tardif et moins intense.

- Arrêt progressif sur plusieurs semaines (2, 4, 6, 8 voire16). Plusieurs schémas sont décrits dans la littérature :
  • diminution de 10% tous les 3 jours

    diminution de 25% chaque semaine

    diminution de 1/4 de comprimé chaque semaine

    diminution de 1/3 ou de 1/2 de la dose totale chaque semaine
Il n'y a pas eu, à notre connaissance d'évaluation de ces différentes techniques. En cas d'apparition d'un syndrome de sevrage, réintroduire la benzodiazépine, éviter la coprescription de médicaments abaissant le seuil épileptogène, puis lorsque le malade est stabilisé, réenvisager un arrêt progressif. Adapter la diminution en fonction de la récidive ou pas de l'insomnie.

- Substitution par du phénobarbital en cas de sevrage aigu, ou lorsque le sujet consomme de hautes doses ou est peu compliant ou est polydépendant, ou lorsqu'il y a des antécédents d'échec dans les tentatives de sevrage (proposé dans les pays anglo-saxons, mais peu accepté en France).

Equivalences des doses 30 mg de phénobarbital
  • 0,25 mg de triazolam
    1 mg d'alprazolam, d'estazolam
    2 mg de clonazépam, de lorazépam
    7,5 mg de clorazépate
    10 mg de diazépam, d'oxazépam, de prazépam
    15 mg de temazépam
    25 mg de chlordiazépoxide
Ne pas dépasser 500 mg/j de phénobarbital, et fractionner en prises journalières. Réduire de 30 mg/j. Les sujets ont tendance à surestimer leur consommation, ce qui peut conduire à un surdosage en début de traitement. Si des signes de surdosage apparaissent (nystagmus, ataxie), suspendre l'administration des 2 prochaines doses, reprendre à une posologie diminuée de moitié, stabiliser le patient et reprendre la décroissance. Si des signes de sevrage apparaissent, augmenter la posologie de 50 %, stabiliser le patient et reprendre la décroissance.

Pour la récurrence de l'anxiété :

- utiliser un béta-bloquant lorsque l'anxiété se manifeste sous une forme somatique, propranolol à la dose de 60 à 120 mg pendant 2 semaines.

- devant une éventuelle réapparition de l'anxiété après le sevrage, envisager la prescription de neuroleptiques sédatif (ex : cyamémazine à fortes doses en prises fractionnée sur la journée).

Surveillance

Le dosage urinaire ou sanguin de routine est semi-quantitatif, et ne permet pas d'identifier la benzodiazépine en cause.

Voies thérapeutiques

Combinaison des benzodiazépines à un antagoniste comme le flumazénil, pour éviter l'effet flash à hautes doses, sans réduire les effets sédatifs ou anxiolytiques, et éviter l'apparition de la dépendance.

La carbamazépine du fait de ses propriétés anticonvulsivantes et inhibitrice de l'excitation neuronale a été essayée dans le traitement du syndrome de sevrage (200 à 800 mg/j ) en particulier chez le patient épileptique dépendant. Mais les études restent limitées, et les effets indésirables non négligeables.

Interactions

Pharmacodynamiques : alcool, antihistaminiques, morphiniques, caféine.
Pharmacocinétiques : oméprazole, cimétidine, fluoxétine, paroxétine, diltiazem, vérapamil, kétoconazole.


source : centres-pharmacodependance.net
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Kirth
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Benzodiazépines : Sevrages, dépendances, accoutumances...

Message par Kirth »

Mon expérience avec les BZD est sans doute atypique. J'en prenais depuis 4 ans à haute dose, en les mélangeant parfois car comme je suis un grand anxieux, elles me désinhibaient et j'aimais ça. Je me suis stabilisé en ne prenant plus que du lexomil. Deux barrettes le matin pour "démarrer". Comme l'effet n'était plus suffisant, j'ai arrêté en diminuant d'un quart de barrette par jour, ce qui est très rapide.

Je me suis mis à trembler énormément, surtout en société. Des mains et de la tête. J'avais notamment énormément de mal à composer mon code de carte bancaire dans les magasins. D'après mon psy, c'était dû au manque de l'effet myorelaxant du lexo. Ça a duré deux mois. Je n'ai eu que cet effet secondaire.

J'espère que mon témoignage en encouragera certains à franchir le pas.

Kirth.
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Kirth
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Message par Kirth »

Ne suivez pas mon exemple! Je suis parti une semaine dans ma famille. Pour être "bien" et ne pas avoir l'air déprimé, j'ai repris sur deux semaines une quantité astronomique de lexomil et de myolastan. Je ne donne pas les doses pour ne pas inciter. Résultat, de retour chez moi, j'ai fini par avaler un soir la dernière boite de lexomil qui me restait, pensant dominer la situation. 3 jours à me trainer comme une blatte, les genoux en sang, sans force, la mémoire oblitérée. J'ai quand même appelé les secours qui m'ont passé mon généraliste puis visite mardi chez mon psy très inquiet (je l'avais appelé, aucun souvenir)

J'ai donc réussi à gâcher mon séjour, à inquiéter toute ma famille qui a bien vu que j'étais une sorte de loque. Depuis 48h, j'ai un syndrome de sevrage : mal aux cervicales, à l'abdomen, angoisse intense, insomnie, plus d'appétit. Ça va encore durer 15 jours.

Lamentable! A retenir sous forme de leçon.

Kirth.
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Archaos
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Message par Archaos »

Tu penses que sans prendre autant de benzos, tu aurais vraiment paru si déprimé ?

Bon courage pour ton rétablissement
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Message par Kirth »

Revoir mes "vieux" parents que j'adore après une longue année de séparation était de toute façon pour moi un vrai problème que j'ai pensé gérer habilement ainsi. Je me suis trompé. J'ai cru bien faire.

Merci pour les encouragements Archaos.

Kirth.
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lodiz
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Message par lodiz »

J'en suis certains jours à 3 temesta de 2,5 mg (2 fois par semaine pas plus, certains autres je tiens avec 1 seul)), j'ai peur de devenir accro, mais que faire d'autre ????? J ene peux m'en passer tant que je na'a pas una utre traitement qui marche.

Votre avis

Mercxi
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Message par Kirth »

Mon psy n'aime pas le temesta, je ne sais pas pourquoi.

Je pense qu'il est important de connaitre la durée de prise, sans quoi on peut difficilement répondre.

Courage Lodiz!
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lodiz
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Message par lodiz »

depuis avril, auparavant j'ai eu de longues périodes sans, mais depuis ma rechute sans çà je ne saurais pas aller au boulot.

Merci
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Kirth
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Message par Kirth »

Alors, Lodiz, la réponse est dans la question. Tu en as besoin pour tenir. C'est un palliatif. En prendre le moins possible et même si possible évoluer vers le lysanxia que mon homéopathe accepte même de prescrire.

Bonne journée.

Kirth.
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lodiz
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Message par lodiz »

Tu lis dans mes pensées, j'ai ressorti ma bouteille de lysanxia ce matin pour éviter un temesta lol
Angrod
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Message par Angrod »

Bonjour, je me demandais seulement si 1 mg/jour de rivotril est difficile comme sevrage! je crois que c'est une eptite dose!
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Archaos
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Message par Archaos »

En France, le Rivotril ne va plus être prescrit que pour l'épilepsie, sinon oui la dose n'est pas énorme, mais ce qui compte surtout, c'est depuis combien de temps tu le prends et si c'est tous les jours ou de manière ponctuelle.
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Angrod
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Message par Angrod »

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Archaos
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Message par Archaos »

alors tu as sans doute une dépendance, n’arrête pas du jour au lendemain , diminue petit à petit , tu en as parlé à ton médecin ?
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Angrod
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Message par Angrod »

Oui! je le coupe de moitié le matin!
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Archaos
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Message par Archaos »

c'est déjà un bon début et prends ton temps, rien ne presse .
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katesurf59
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Article de presse Benzodiazépines :

Message par katesurf59 »

Benzodiazépines : un Français sur cinq en a consommé en 2010

[17 janvier 2012 - 08h46]

Depuis 10 ans, la consommation de benzodiazépines semble se stabiliser voire diminuer en France. Enfin ? Confrontée à un phénomène qui fait de nos concitoyens les détenteurs du record mondial de consommation de neuroleptiques, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) fait un rappel d’information sur le sujet : « Si ces médicaments sont nécessaires pour de nombreux patients, ils peuvent aussi présenter des risques » souligne l’Agence avec un sens remarquable de la nuance.

Depuis 2002 poursuit-elle, « la consommation d’anxiolytiques a diminué en France, de 1,8% par an en moyenne ». Et la consommation d’hypnotiques (utilisés contre les troubles sévères du sommeil) est stable. Il n’en reste pas moins que chaque année, un Français sur cinq consomme au moins une benzodiazépine. En outre, 60 % des consommateurs restent des femmes.

Utilisées « à mauvais escient ou à l’excès », ces molécules peuvent entraîner de graves effets secondaires. Et l’AFSSaPS de citer « des troubles de la mémoire et du comportement, un risque d’abus et de dépendance psychique et physique, avec un syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement.

La France toujours grande consommatrice

Les résultats observés par l’AFSSaPS sont encourageants, certes. Cependant, 134 millions de boîtes de médicaments contenant des benzodiazépines ou apparentées ont été vendues en 2010 dans notre pays. « L’AFSSaPS souhaite renforcer les mesures déjà initiées afin de favoriser le bon usage des benzodiazépines, et en proposer de nouvelles »..

Depuis les années 1990, de nombreux travaux ont souligné le niveau élevé de consommation de médicaments psychotropes en France. En 2009, certaines données européennes plaçaient même la France au deuxième rang des pays européens consommateurs d’anxiolytiques (après le Portugal) et d’hypnotiques (après la Suède).

Commercialisées depuis les années 1960, les 22 benzodiazépines actuellement disponibles sur le marché national sont indiquées selon leur propriété principale, dans le traitement de l’anxiété, des troubles sévères du sommeil, de l’épilepsie ou des contractures musculaires douloureuses. Elles ne doivent être utilisées que sous strict contrôle médical, pour des durées aussi brèves que possible et dans le cadre de recommandations de bonne pratique régulièrement rappelées par l’AFSSaPS.

Pour aller plus loin lisez
Le rapport de l’AFSSaPS (Etat des lieux de la consommation des benzodiazépines en France) ;
La Mise au point sur les troubles du comportement liés à l’utilisation des benzodiazépines et des produits apparentés+ rappel du bon usage des benzodiazépines (AFSSaPS).


Source : AFSSaPS, 16 janvier 2012
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