coucou buldofleurbuldozerafleur a écrit :parce que je crains que d'en prendre conscience le fasse souffrir et s'enfermer...
je ne connais pas ton ami, mais je peux imaginer qu'il a déjà pris conscience de sa différence (nous sommes tous "différents"), je pense qu'il en souffre déjà.
la syllogo… de ce que j'en ai découvert… et difficile à "traiter".
diog a mis dans une de ses galerie un texte qui m'a beaucoup touchée, et qui décrit très bien les sentiments liés à ce besoin d'être entourée d'objets qui la réconfortent… le glaude a aussi très bien exprimé ce qu'il ressentait.
je ne sais pas si "prendre conscience" fasse + souffrir et enferme +.
comme je te disais, si prise de conscience il y avait (au cas où ça ne soit pas déjà fait)… il faut ensuite passer par la case "réflexion"… et ça ne suffit pas…
ce cocon est protecteur, une deuxième peau.
imagines qu'on te dise : "à partir de demain, tu dois vivre nue… oublies les vêtement, ils ne font que t'encombrer et ne te permettent pas de vivre"… il faut un sacré moment pour que tu acceptes l'idée si tu n'y es pas préparée, et si toute ta vie tu as été habillée.
je suis d'accord avec toi que oui, tout est possible… mais parfois, le cheminement est long…
nous avons tous des difficultés dans nos vies, et des pathologies différentes… parfois elles sont curables, parfois non… dans tous les cas, ça prend du temps… en fonction de ce que nous nous sommes construit nous-même comme blindage pour nous défendre.
déjà, trouver contre quoi nous nous défendons si bien…
se "mettre à nu" n'est pas toujours si simple… pour nous même j'entends… déjà dans un premier temps…
après, les autres… dans le cas d'un couple (ou d'une union, même amicale)… que peut-on faire sinon accepter et respecter dans un premier temps, ce que tu fais je crois.
nous avons tous nos propres moyens de défense personnels (même si notre protection semble "insensée" aux yeux des autres), et personne d'autre que nous-même ne peut nous en sortir, car tout vient de notre manière propre d'appréhender l'extérieur.
c'est à nous-même de trouver notre voie.
l'autre, qui nous aime, nous soutient, nous suit… il peut en douceur faire que les choses changent… un peu… en délicatesse…
mais ça n'est pas facile non plus d'échanger au sujet des pathologies… on a du mal à entendre, on souffre, et on souffre d'autant plus que l'on sait faire souffrir l'autre, celui qui nous aime… et que l'on aime aussi…
d'où parfois le retrait… l'isolement…
buldofleur… je te trouve très ouverte et compréhensive… peut-être trouveras-tu un autre "possible"… il y a toujours des solutions quand on aime, je crois… des… "compromis" à trouver… qui fassent moins souffrir, l'un et l'autre.
j'embrasse tendrement les habitants de ce cocon