Je suis un égocentrique opportuniste

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Nosferatu
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Je suis un égocentrique opportuniste

Message par Nosferatu »

Quel est ce mal qui me ronge ?
Indéfinissable mais bien présent
A chaque instant j'y songe
Je me méprise totalement

J'ai toujours subis ma vie
Je veux que ça change
Et je n'en ai pas envie
C'est un sentiment étrange

J'ai été conditionné enfant
A ne pas croire en moi
Au début j'y croyais vraiment
Je trouvais refuge dans la foi

Celle-ci me laissait croire
Que j'avais une personnalité
Mais quel faux espoir !
Quand j'ai finalement percuté

Qu'en réalité je suivais
Les idéaux de mes parents
Plus que jamais désormais
Je voulais me sentir vivant

Et commença alors
Ce que je j'appellerais
Mon plus grand tort !
Ce que je pensais

C'est que pour se sentir vivant
Il fallait être le plus fort
Et qu'écraser les gens
M'apporterait du réconfort

J'allais dans le sens inverse
De ma personnalité d'avant
Aveuglé par l'ivresse
De me sentir puissant

Certes j'avais du succès
Mais ça n'était pas moi, non
Encore une fois je suivais
Et courrais après ma réputation

Je voulais prouver à ceux-là
Qui m'avaient méprisés ne fusse
Qu'une seule fois
Que je pouvais les mépriser encore plus

Puis en grandissant j'ai compris
Que pour être heureux il ne suffit pas
D'être adulé et craint de ses amis
D'ailleurs il ne faut rien de ça !

Trouver le bonheur implique
D'être honnête et de s'accepter
Et lorsque l'on s'y applique
Alors on peut prospérer

Je sais ça seulement
Je ne sais pas pourquoi
Mais ça fait un moment
Que j'ai percuté ça

Et que, cependant
Je continue sur la même voie
Que je suivais avant
Car au fond de moi

Quelque chose me rappelle
Le verdict est sans appelle
« Tu es quelqu'un de cruel »
Même si la vie est belle

Elle n'est pas pour moi
C'est affreux de penser
Qu'on ne peut pas changer
Qu'est-ce que je me déçois !

En vérité je suis quelqu'un
Qui ne pense qu'a lui c'est triste
Je suis un égocentrique opportuniste
Je ne suis qu'un vilain


Et pour finir
Sans les rimes
Je vais vous dire
Ce que j'estime

Avant, je pensais être heureux car
J'étais solidaire de moi-même
Mais quand j'ai compris
Que c'est moi que je n'aimais pas
Tout s'est effondré, et j'ai baissé les bras

Après je me suis ressaisis
Et je me suis dis
Qu'en croyant en l'avenir, tout s'arrangerait,
Que je ne devais pas être trop dur envers moi-même
Et que j'avais encore le temps de changer


Et quand je me suis rendu compte
Que je me voilais la face :

(Puisque l'avenir était toujours devant moi
Techniquement,
Je n'étais en proie
A aucun changement )

Alors j'ai commencé
Ma descente aux enfers
Ca fait déjà 9 mois
Et aujourd'hui je suis à bout


C'est comme si une part de moi-même était enchaîné et assistait à la destruction de la seconde, impuissante,




J'ai écris ce poème qui résume bien mon ressentir à l'heure actuelle dîtes-moi ce que vous en pensez ;) sinon j'aime beaucoup la chanson "peur de l'échec" de Orelsan, l'avez-vous écouté? Pour ma part elle résume trop bien ma vie, c'en est bouleversant:

Cardinal

Poème que j'ai écris

Message par Cardinal »

Pas mal :autop:

continue de faire partager tes écrits :jap:
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Nosferatu
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autre poème

Message par Nosferatu »

Voici un autre poème que j'ai écris, en total impro, en 10 minutes.


Qu'ai-je fais ? Pourquoi tant de malheurs? Quel erreur ai-je pu commettre dans une vie antérieur pour mériter un tel châtiment ?
J'ai peur, trop de douleurs, d'ailleurs j'en pleure. J'ai un inhibiteur de bonheur à l'intérieur de mon cœur.
A cette heure, je me leurre, me voile la face, me ment à moi-même.
Au lieu de dormir je philosophe.
Et je pense, non pas à ce que j'écris mais à ce que je vie.
C'est triste, je pleure.
Je suis un poireau, un gros poireau qui mange, boit et dort.
A tord, je sors, encore et encore, attendant l'aurore avant de me prendre la réalité de plein fouet.
Non je rigole, ça c'est ce que font les gens normaux, moi je ne sais plus ce que j'attends. D'ailleurs je ne connais même plus cette sensation qui est « d'attendre quelque chose » d'espérer quelque chose de quelqu'un ou quelque chose. Je n'ai plus cette notion en tête.
Je fais la fête tout le temps en fait. Non pas pour me prouver que j'existe, mais pour prouver aux gens que j'existe. Je ne veux plus le prouver à moi-même, « moi-même » n'existe plus. Ne subsiste en moi qu'un substrat de conscience qui me dicte ce que je dois faire. Et ce substrat de conscience m'indique que les gens normaux, montrent à leurs proches, aux gens qu'ils aiment, qu'ils existent, qu'ils sont en vie et qu'ils vont bien. Alors je m'exécute péniblement, en espérant qu'un jour je sois capable de le faire... Au sens propre.
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