Le Pervers narcissique

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Lubie
Messages : 156
Enregistré le : samedi 18 avril 2015 11:30

Pervers narcissique

Message par Lubie »

Mon père est un pervers narcissique... Je ne lui parle plus depuis 3 ans.
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Mel09
Messages : 125
Enregistré le : mercredi 01 mars 2017 17:06

Pervers narcissique

Message par Mel09 »

Bonjour à tous

Je déterre ce sujet, y aurait t'il des nouveaux témoignages ou des nouvelles ?
J'ai une expérience assez particulière avec les pervers narcissiques, j'aimerais partager avec d'autres personnes.

Bien à vous
Mon histoire: viewtopic.php?t=33591
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Aurora
Messages : 87
Enregistré le : mercredi 26 juillet 2017 12:46
Localisation : St Nazaire

Pervers narcissique

Message par Aurora »

Bonjour,

Je vais lire vos postes car ce sujet m'est précieux, mais avant d'avoir le courage de tout lire je vous expose mon cas.

En 2005 je rencontre J. qui est dans ma classe. Il est hideux, il a les cheveux gras.... Tout le monde le trouve moche. Mais bourrée tous les jours, c'est le seul qui boit aussi pas loin de moi. Alors on se rapproche.

Il me dit à un moment qu'il m'aime. C'est ma première histoire.

Puis il me dit qu'il a rencontré une autre femme, et qu'il ne reste avec moi que si j'accepte de coucher avec lui.

Ce fut ma première fois, mes 15 ans. Ce fut comme un viol, j'avais beau lui dire non tellement j'avais mal il continuait en m'insultant.

De mes 15 à 22 ans, j'ai été obnibulé par lui même si ne nous fréquentions plus.

Mais de mes 16 à 21 ans l'on se voyait, il m'envoyait des compliments, il me bippait le portable c'était un jeu, autant qu'il m'insultait fort après, me rabaissait plus que tout et surtout devant tout le monde.

Un jour nous étions toute la classe de seconde au restaurant et il a crié devant tout le monde: Aurora est frigide.

Puis il a dit : Oui nous avons couché ensemble mais c'était un pari avec les potes, elle est moche elle sert à rien.

Alors que parfois j'étais la plus belle.

Tellement obsédée par lui quand il a eu une copine à mes 17 ans, je me suis mutilée tout le ventre et lui ait envoyé la photo, il m'a dit qu'il s'en foutait.

Mais surtout, je suis devenue amie avec sa copine, pour me faire du mal. Je voulais connaitre tous les détails de leur couple.

Et pendant ce temps, il voulait coucher avec moi aussi. Je refusais.

Mais ce qu'il en ressort, c'est que mes désirs de vengeance s'affaiblissent et qu cette copine qui n'est plus avec lui est devenue ma meilleure amie.

Il m'a dit maintes fois que je n'avais aucune maladie à part me plaindre, que la psychiatrie n'existait pas....

Il est allé lui même en HP mais pour lui les maladies psychiatriques c'est que pour des gens qui veulent se plaindre et avoir de la compassion.

Bref, un fou...

Je connais encore son numéro par coeur, mais je suis très bien en couple.
Mais si un jour mon copain actuel me quitte, ma vengeance envers J. va peut-être ressurgir.

A cause de lui j'ai eu des difficultés intimes avec les hommes pendant six ans, à être une fille facile et qui avait mal physiquement pendant les rapports. J'essayais de contrer cette dépendance à lui en voyant plein d'hommes.

Et il a incité tous ses potes à me demander de coucher avec moi. Chose que j'ai faite....
Tomber sept fois, se relever huit Philippe Labro
Je suis le funambule sur le fil de ma vie.


Mon Salon
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proggy
Messages : 7
Enregistré le : vendredi 06 septembre 2019 6:58

Le Pervers narcissique

Message par proggy »

Bonjour à Toutes et à Tous.

Je ne sais si la femme qui m’a quitté peut être qualifiée de « manipulatrice perverse » - le terme est devenu un véritable fourre-tout – mais qualifier son attitude de toxique me semble la moindre des choses.

J’ai connu Gwen sur un forum Facebook. Lors de notre première rencontre, je n’ai pas éprouvé un intérêt particulier pour elle et n’envisageais pas de donner suite à ce RDV. Elle, de son côté n’a pas lâché prise, se proposant même de devenir sa « girl friend », image peu reluisante pour une femme, qui me rendit presque coupable de ne pas porter plus d’intérêt à celle que la vie n’avait pas gâtée.
Ajoutons à cela l’extrême générosité à mon égard que Gwen manifesta, alors que je vivais dans des conditions financières précaires. Ainsi et sans que je m’en rende réellement compte, Gwen débarqua un beau jour chez moi avec ses affaires pour entamer une vie commune.

Pendant un an, bien que je sois proche d’elle, je gardais intérieurement une certaine distance, du au fait que c’est avec l’étalage de ses malheurs et sa gentillesse qu’elle m’avait « conquise ».Ce lien si fort qui unit deux personnes qui souffrent dans la vie, suffisait à entretenir une forme de culpabilité à l’idée de la quitter.
Passée cette année, la glace a fondu et je suis tombé réellement amoureux, ce qui très vite entraîna chez elle un changement radical de comportement. Distance, mépris, exigence que nous retournions vivre dans son appartement à Paris, scandale incessant pour ne pas avoir été présent à l’enterrement de sa grand-mère, alors qu’atteint d’une bronchite asthmatiforme, je me voyais cloué au lit avec 40 degrés de fièvre, etc, etc...ajoutons que sa grand-mère qu’elle adorait paraît-il plus que tout, avait du se passer de TOUT contact téléphonique avec sa « tendre » petite fille durant les 14 séparant la fois ou nous l’avions rencontré en vacances et la date de sa mort.

Pour résumé, Sur nos quatre dernières années de notre vie commune l’attitude de Gwen peut être exprimé ainsi :

- Sexualité nulle ou presque, quand la première année qui suivit notre rencontre était marquée par la ferveur avec laquelle elle voulait faire l’amour.

- Aucune marque d’affection en toutes circonstances. Deuil, maladie, vie de tous les jours, elle se montrait incapable de vous prendre la main, vous faire un bisou, montrer de la compassion , un minimum de tendresse, que la victime de manipulation attend le coeur serré en pure perte. Une froideur camouflée derrière une générosité indiscutable, que d’ailleurs je ne réclamais pas.

- Impossibilité d’aborder avec elle nos problèmes de couple. Elle entrait alors dans une phase hystérique en hurlant que « je me casse ». Chacune de ces scènes était prétexte à me balancer la fameuse histoire de la grand-mère, qui me rendait responsable de tous les péchés du monde. Hurler n’est-ce pas une façon bien pratique de noyer le poisson ?

Sur les 6 derniers mois, Gwen m’a quitté 3 fois. Deux fois elle est revenue, et comme un imbécile j’ai cédé. Très vite à la gentillesse des retrouvailles, succédait la mégère que je connaissais si bien. La troisième remonte au début de l’année, et si l’envie de me manipuler à nouveau la reprend, elle connaîtra l’échec. Prendre conscience de ce que j’ai vécu, c’est aussi comprendre que ce qui me fait « souffrir » aujourd’hui, ce n’est pas tant l’absence de Gwen, que la trahison dont j’ai été victime durant des années. Tout ce temps ou tous deux avec nos enfances chaotiques nous ne faisions qu'un pour affronter un monde pas toujours facile à aborder, c'est avéré être une illusion. Je me montrais solidaire d’elle, d’une grande tendresse, attentif à ses soucis divers et variés, alors que j’étais de fait manipulé comme un imbécile, et que je n'avais pas plus d'importance dans sa vie que sa première paire de chaussettes.Pour être honnête jusqu’au bout, j’ajouterai que Gwen s’est sans doute lassée de son jouet, et qu’elle envisage sans doute l’avenir sous d’autres cieux. Gare à la prochaine victime….

Manipulatrice perverse, je ne sais pas, à vous de me le dire ? Ajoutons pour finir que je suis hyper sensible, angoissé, et que malgré 12 ans de psychanalyse dans ma jeunesse, je suis sous Effexor. Cependant cette thérapie m'a permis de vivre aujourd'hui un quotidien "acceptable" délivré de ces terribles pics émotionnels.

Plus de deux mois aprés cette rupture je vais globalement "bien". Sans doute le fait de lui avoir écrit qu'une femme qui pendant des années prend plus de plaisir à faire souffrir l'autre, plutôt que de satisfaire le besoin légitime de connaître avec son conjoint une vie harmonieuse, est une personne malade qui ne se nourrit que de tromperies. On ne peut revenir sur son passé, la seule leçon à tirer de cette triste aventure, c'est que ce sont toujours les personnes les plus fragiles qui se retrouvent victimes de ces prédateurs. C'est donc le changement subit de votre partenaire, son mépris soudain qui doit vous alerter, avant de glisser dans une relation de souffrances ou le désir de retrouver "celle d'avant" nous omnibule à tel point, que nous sommes incapable de penser lucidement.
la vie est belle

Le Pervers narcissique

Message par la vie est belle »

Je ne suis pas fan de ce terme, qui à tendance à être un terme fourre tout. Mais néanmoins il y a des paternes que l'on observe chez certaine personne et ce sont des paternes qui reviennent régulièrement.

Mon père à des traits " pervers narcissiques " mais si vous le voulez bien je vais simplement utiliser le terme de narcissisme. D'ailleurs aux États unis, par-exemple, le terme de pervers narcissique n'existe pas, ils utilisent simplement le terme de personnalité narcissique

En matière de parentalité ça donne ça (selon Wikipédia, tout n'est pas à prendre au pied de la lettre) et je retrouve ici en parties les agissements de mon père.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parent_narcissique

Sans surprise
Un parent narcissique est un parent affecté d'un fort narcissisme ou d'un trouble de la personnalité narcissique
ils peuvent être particulièrement envieux, et se sentir menacés par leur indépendance croissante. Il peut en résulter un type d'attachement narcissique, dans lequel l'enfant n'existe que pour répondre aux souhaits et aux besoins des parents


C'est exact pour le coup, mon père ne donne pas l’impression de s'intéresser sincèrement à ses enfants, c'est une relation utilitaire.
le parent narcissique nuira à l'enfant dans les champs du raisonnement, de l'émotionnel, de l'éthique et des comportements sociaux et des attitudes à mesure qu'il vieillira
Je suis également d'accord avec ce point, lorsqu'on est très jeune on ne se rend pas forcément compte du potentiel destructeur du parent, les agissements sont souvent trop subtils pour qu'un jeune enfant puisse en prendre la mesure, c'est à l’adolescence je dirais que pour ma part j'ai compris que quelque chose clochait chez mon père.
Les personnes narcissiques avec une faible estime d'eux-mêmes ressentent le besoin de contrôler le regard que les autres portent sur eux à cause de la crainte d'être blâmées ou rejetées et que leurs insuffisances personnelles soient exposées. Elles sont égocentriques, et parfois mégalomanes. Elles se préoccupent de leur image, et elles ont tendance à être inflexibles et à manquer d'empathie dans l'éducation des enfants
Je suis relativement d'accord avec ça, après ça dépend du parent, de son histoire etc., ne faisons pas de généralité ;), ça dépend de plein de facteur, et il n'y a pas que les narcissiques vulnérables qui existent.
Pour maintenir leur estime de soi, et cacher leur vulnérabilité, les parents narcissiques ont besoin de contrôler le comportement des autres, particulièrement ceux de leurs enfants, considérés comme des extensions d'eux-mêmes
pour ce coup-là aussi je suis d’accord et lorsqu'on est enfant (en mesure de comprendre) et où ados ce n'est pas évident à vivre.
En conséquence, les enfants de narcissiques apprennent à « jouer leur rôle » et à « remplir leur compétence particulière », surtout en public ou face aux autres ; généralement ils ne gardent pas beaucoup de souvenirs sur la sensation d'avoir été aimé ou apprécié pour eux-mêmes, mais plutôt qu'ils dépendaient de leur conformité aux exigences du parent narcissique
Je suis une fois encore d'accord avec ce qui est écrit, on joue un rôle en présence du parent toxique. On ne peut pas vraiment être soi-même, Je ne sais pas comment vous décrire ça précisément... je dirais que l'on est une version inhibée de sa propre personne. Pas à son plein potentiel, on est en quelque sorte au service du parent narcissique.

Tout tourne autour du parent narcissique, ce genre de parent est contrôlant, il demande beaucoup d'attention, il prend énormément d'espace. Étant donné qu'ils peuvent être immatures (émotionnellement parlant), ça demande beaucoup d'énergie pour les suivre.
Les parents narcissiques destructeurs ont un pattern de comportements récurrents : être le centre de l'attention, exagérer, être à la recherche de compliments et humilier leurs enfants. La punition sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité peuvent être utilisées pour assurer la conformité avec les souhaits des parents et leurs besoins en approvisionnements narcissiques
Pour le coup j'ai eu droit à au total, le maxi best of, culpabilité, chantage affectif, critique (souvent détourner),les désidératas du parent doivent être exaucés dans l'heure. Mais Dieu merci je n'ai pas eu droit à des violences physiques, ma mère y a eu droit.
Les conséquences les plus courantes de la parentalité narcissique sont d'éprouver une sensation de vide, d'insécurité dans les relations amoureuses, avoir des peurs injustifiées, de la méfiance vis-à-vis des autres, des conflits d'identité et l'incapacité à avoir une existence unique, indépendante de celle du parent
C'est ce que je vis encore aujourd'hui
Les enfants sensibles, culpabilisés, apprennent à répondre aux besoins de leurs parents par la satisfaction et essayent d'obtenir leur amour en s’accommodant aux caprices et aux désirs du parent. Les sentiments de l'enfant sont ignorés, déniés, et éventuellement réprimés dans le but de gagner "l'amour" des parents. Culpabilité et honte sont enfouies chez l'enfant
Comme indiqué au dessus, j'ai la sensation que c'est toujours le cas aujourd’hui
La parentalité narcissique conduit souvent à des enfants victimisés ou qui se moquent d'eux-mêmes, à une hypersexualité (entraînée par les médias), à avoir une mauvaise image de leur corps (ou une vision déformée de celui-ci), à avoir tendance à utiliser et/ou abuser de drogues ou d'alcool, à réaliser des modifications corporelles telles que des piercings ou tatouages, ou à agir (de manière potentiellement nuisible) pour attirer l'attention
Allez savoir comment mais j'ai eu de la chance, sur ce plan là je suis passer à travers les mailles du filet.

Je ne le souhaite à personne de grandir dans un tel foyer, ça laisse des séquelles à vie (peut-être résorbable via une thérapie qui est en cours de route pour ma part^^)

Voici en vidéo ci dessous un exemple extrême de parent narcissique.

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