Syndrome du je sais pas ce que j'ai

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Burnout
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Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir à tous,

En premier lieu merci pour ce forum.
Vous vous doutez bien que si je viens ici, c'est que je viens me rajouter à la liste des personnes en mal de vivre et que bien évidemment si je viens poster sur un forum à d'illustres inconnus c'est que sincèrement y a un malaise.

Je ne vais pas raconter ma vie publiquement vous en comprendrez naturellement les raisons.
Néanmoins je vais en venir au fait, je suis depuis 4 mois dans une passade très difficile...
Malgré tout je poursuit mon activité professionnelle, je fais du sport, je vois mes amis et j'essaye de faire bonne figure tout en accompagnant mes efforts par un soutien psychologique 1 fois par semaine.

Tout à commencé à la suite d'un malaise vagal, d'un surmenage professionnel et de nombreux problèmes personnels.
A la suite de ce malaise qui m'a profondément choqué, j'ai subit des crises de spasmophilies et des angoisses.
(Certains estimes que ce sont des mal être différents pour moi c'est du pareil au même mais je fais une distinction pour ne brusquer personne...)

Symptômes de ces "crises" :

- Sensation d'être saoul
- Vertiges et/ou étourdissement
- Sueurs
- Maux de ventre
- Peur
- Sensation de devenir fou
- Sensation de mort imminente
- Insomnie
- Angoisse
- Questions existentielles


Sans que personne ne remarque mon état (pas de visage blême etc...).

Ces "crises" étaient fondées, j'avais peur d'avoir quelque chose suite à mon malaise, j'ai donc réalisé tous les examens nécessaires et je vous le donne en mille, je vais bien, même super bien d'après les médecins. Mise à part quelques médicaments pseudo-efficace comme Euphytose, Cardiocalm ou la miraculeuse "cure de magnésium" la médecine traditionnelle ne peut rien pour moi.

On m'a donc conseillé d’aller voir un psychologue car mes "crises" sont psychosomatique.
Et bien, soit! Allons voir un psychologue...

D'après mon psy et le psychiatre que je suis allez voir pour confirmer ses dires, je ne suis pas dépressif, ni fou, ni rien de tout ça.
Je suis simplement "anxieux" (avec ces crises au moins 1 fois par jours et un mal être 24h/24)

Bref, je suis anxieux! Ha quelle bonne nouvelle!... (Attention je ne parle pas de TAG)
Une question reste en suspend :
"je l'ai toujours été et j'en connais beaucoup qui le sont et qui n'ont pas tous ces symptômes et qui ne se posent pas toutes ces questions..."

Alors on essaye de se soigner autrement, acupuncture (ça ne marche pas...), séance d'EMDR (ça ne marche pas...), régulation des repas (ça ne marche pas...), augmentation du sport (ça ne marche pas...), des sorties (ça ne marche pas...) et j'en passe !

Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est le temps, si c'est grâce à ma psychologue, à cause de ma lassitude, grâce mes efforts mais je n'ai plus ces malaises.
Bonne nouvelle vous allez me dire ? Oui si on veux...

Je suis tout de même anxieux comme avant, pas plus, pas moins et j'ai toujours mon mal être...
Comment expliquer qu'en étant toujours aussi anxieux je n'ai plus de "crises" ?? Bonne question !
Comment expliquer que j'ai fait un malaise ? Si je fais un malaise, c'est bien qu'il y a un malaise non ? (Je suis jeune < 25 ans)

Toujours est-il que mon mal être est présent comme si il y avais un problème que je n'arrive pas à résoudre, comme si quelque chose en moi m'empêché de vivre ma vie, comme si ma vie ne me convenais pas, comme si ce quelque chose m'oblige à me remettre en question, comme si j'avais perdu le sens de ma vie, comme si mon conscient et mon inconscient étaient en désaccord au point de me faire perdre le goût des choses simples, des plaisirs et de me provoquer des angoisses existentielles et irrationnelles.

Je ne suis pas ici pour me plaindre, ni pour dramatiser mon cas, j'imagine que certains sont dans une situation bien pire.
Sachez que mon histoire est résumée et que je ne rentre pas dans les détails volontairement.

Je précise que je ne prend aucun médicament pour allez mieux et que je souhaite véritablement "guérir" en combattant mentalement mon mal être.
Je pense que le pire dans ma situation et ce mal être constant provoqué par cette perte de goût des choses simples, des plaisirs.

Ce que je souhaite savoir c'est votre avis sur ma situation par rapport à vos expérience car j’avoue être un peu perdu.

Merci d'avoir pris le temps de lire mon post.
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ness05
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Message par ness05 »

pareil que toi :

1er malaise vagal ou j'ai eu une peur bleue

2eme examen et tout va bien

Retour chez le docteur qui me dit tres grosse angoisse donc TAG et traitement

Mon corps fait le meme cinema que le tiens et ca m'angoisse encore plus.

As tu eu lors de ta premiere crise un decllencheur ? Cherche bien.

Y a 'til eu recement un changement dans ta vie ?
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Burnout
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Message par Burnout »

Bonjour,

Merci pour ta réponse, je me sent moins seul ! Je suis désolé de ce qui t'arrive, je ne le souhaite à personne !
En fait j'ai eu mon malaise à table (le midi) et depuis tous les midis au minimum c'est crise d'angoisse...

De plus, je ne supporte plus aucun stress (surtout au travail)...mais on ne m'a rien diagnostiqué...

Lors de ma première crise, le déclencheur et bien...
J'étais à table (en vacance), on m'a demandé de faire quelque chose sur un ordinateur pendant que je mangé, donc stress en mangeant parce qu’il fallait finir vite...
Pas plus ni moins.

Au niveau des changements dans ma vie, beaucoup de problèmes mais rien qui ne me touche directement... (Problème familiaux, professionnel...)

Mise à part un surmenage... Je ne vois pas d'autre déclencheur, on a bien cherché mes problèmes avec ma psy et j'ai affronté et réglé tous mes soucis.
Malheureusement pas de grosses évolution...
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ness05
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Message par ness05 »

Tu sais moi c'est pareil juste a cause d'un déménagement alors le stress provoque un malaise lorsqu'il est trop fort ou repetitif.

et tu sais quoi moi j'ai fais un malaise en voiture un jeudi du coup j'ai faisait un tout les jeudi et je ne peux plus prendre le volant
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Burnout
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Message par Burnout »

@ness05
Est ce que tu fais tjrs ce malaise le jeudi en conduisant ou c est terminé car moi tous les jours depuis 4 Moïs à table ça commence à faire long !

La j ai un nouveau truc en ce moment c est les cauchemars...
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ness05
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Message par ness05 »

Non ca y est c'est fini par contre je ne peux plus conduire !!!!

Des que je conduits ou que je suis en voiture c'est le malaise assuré

As tu essaye de changer ton quotidien le midi ?

Je pense que le medicament m'a aidé aussi
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Die O'Gêne
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Message par Die O'Gêne »

Bonjour Burnout,
C'est tout à fait compréhensible que tu ne rentres pas dans les détails, la protection de la vie privée c'est important, surtout sur internet, mais du coup on est un peu obligés de faire confiance à notre propre perspicacité et intuition pour chercher une idée de ce qui peut causer tout ce mal-être chez toi.
Surtout que (enfin il me semble, d'après la fameuse "intuition" justement, enfin disons la lecture entre les lignes pour être plus juste) tu as l'air très pudique par rapport à ça, je veux dire, non seulement que tu ne confies pas facilement la teneur des problèmes que tu rencontres ou éprouves, mais tu prends l'air détaché pour en parler, certainement parce que tu as horreur de faire pitié ou peine dans la vie, et que ton sens de l'humour est protecteur. Et ton apparent détachement.

Selon mon avis personnel, les problèmes de tes malaises physiques et de ton mal-être général doivent être séparés, même si le premier est sûrement dû au second. D'abord pour le moment et pourvu que ça dure, tu sembles échapper aux malaises (tombais-tu dans les pommes dans ces cas-là? car dans ta description tu décris surtout les sensations psychologiques), et ce n'est pas obligatoirement "grave"! Moi-même j'ai été sujette à une bonne vingtaine de malaises avec évanouissement dans ma vie et si c'est impressionnant, j'arrive maintenant à les voir venir et à y échapper pratiquement toujours, juste en m'allongeant et en faisant de la relaxation (je sais, selon où ça arrive, c'est pas évident).
Ton mal-être général effectivement ressemble à de la dépression, je comprends que tu ne veuilles pas prendre de médicaments, mais sache quand même que parfois l'angoisse et les crises de panique ou d'anxiété provoquent un état qui n'est pas pas particulièrement un état "naturel" ! ça nous transforme et certains médicaments, quand on finit par tomber sur le bon, donné par le bon psychiatre, font l'effet contraire : lors de mes dépressions, j'étais bien plus "moi-même" sous prozac que lorsque je n'en prenais pas. L'angoisse agit sur des tas de neurotransmetteurs, et maintenant je résiste aux critiques de nombre de personnes qui critiquent de prendre "une drogue pour se sentir mieux" qu'ils opposent à l'état naturel. J'ai fini par l'assumer, pour moi, l'angoisse n'EST PAS un état naturel !
Enfin je ne prône pas le médicament avant tout, évidemment un traitement médicamenteux ne suffit jamais seul à résoudre le fond du problème.
Pour le reste, tu as décidé d'aller mieux et de t'en sortir, et si tu peux trouver de la motivation et du soutien ici (et bien entendu aussi et surtout dans la "vie réelle"), ça ne peut être qu'une aide à continuer vers le haut (même quand le haut a des hauts et des bas).
Amicalement,
Diogène
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Burnout
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Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir, merci d'avoir lu mon post et merci pour ta réponse,

En ce qui concerne ton "intuition", je doit dire qu'elle est vrai pour certains éléments.
Je ne supporte pas faire de la peine aux autres, je n'aime pas faire souffrir et surtout ne pas être celui qui semble "faible".
Cependant mon état étant assez difficile à vivre je suis bien obligé de "lâcher du lest" donc j'en parle... parfois à mes amis, parfois à ma famille, parfois à mes collègues de bureau... mais là ou tu as raison c'est que je suis toujours détaché du problème pour ne pas montrer ma réelle souffrance... Je fait celui qui encaisse mais c'est réellement dur! Je ne dramatise pas pour autant mais je me demande comment on peu vivre "pire"...

En ce qui concerne mes malaises, effectivement ils sont uniquement psychologique (vertiges, sueurs, mal de tête, mal aux yeux, jambes molles, sensation de perdre de connaissance...) Pour l'instant je touche du bois mais je n'ai pas perdu connaissance...

En ce qui concerne mon mal être général, c'est une grande lassitude, une perte d'intérêt pour les choses simples, j'en arrive même a me demander comment les gens peuvent prendre du plaisir à certaines choses et comment moi-même je prenais plaisir à ces choses là lorsque j'allais mieux...
Cet état s'apparente à une dépression d'après ma psychologue mais nullement à une véritable dépression (je ne sais pas vraiment si elle a raison...)

Pour elle, je suis en période de stress post-traumatique, j'ai tellement eu peur pendant mon premier malaise (ou première crise d'angoisse... je ne sais plus trop finalement...) que je ne m'en suis pas remis.

La cause de ce malaise résulte de mon passé lourd, de cette année difficile et d'un surmenage professionnel... Le tout cumulé a provoqué chez moi une réaction de malaise qui, par la suite créé en moi une peur de la maladie, de la mort, des questions existentielles, des questions sur la réalité des choses à cause de la déréalisation importante que j'ai eu pendant plus de 3 mois et qui apparait dans mes phases anxieuse aujourd'hui...

Aujourd'hui il y a des hauts et des bas, mais parfois je me demande quand je vais pouvoir me "reposer"!
Au début je dormais, mais j'avais une anxiété importante...
Ensuite je ne dormais plus et j'avais toujours cette anxiété...
Maintenant je dors mais je fais des cauchemars et je suis toujours anxieux

Le pire dans mon état, c'est que j'ai toujours quelque chose en moi (une boule au ventre), un mal être qui reste et ne s’atténue pas, au pire s'amplifie...
Je ne prend aucun médicament comme je l'ai dit dans mon post. plus haut, pas parce que je me dis que je vais en être dépendant mais parce que aujourd'hui j'estime pouvoir faire sans.

Je continu mon activité professionnelle, je sort, je vois mes amis, j'essaye de m'intéresser aux discussions, je fais du sport en plein air, je pratique la sophrologie, la pensée positive le plus souvent possible etc...

Je lutte car c'est un petit peu comme faire quelque chose que l'on a pas envie, comme si vivre était devenu "lassant"...
C'est très particulier comme sensation (non je n'ai pas d'idée suicidaire).

Le truc, c'est que depuis mon malaise et ces 5 mois très difficile je suis persuadé que mon anxiété et mes angoisses provoquent en moi une sorte de "voile" qui occulte mes plaisirs, me fait perdre la "légèreté" et l’insouciance qu'il est nécessaire d'avoir pour vivre heureux!
Quelqu'un qui pense souvent à la mort, se pose des questions inimaginables ne peut pas apprécier de vivre il y a comme un paradoxe qui provoque un conflit de l'inconscient et du conscient.

La mort représente l'angoisse ultime, car elle remet en questions nos fondements...
Je suis quelqu'un de "fanfaron", avec une très forte estime de moi même.
Le fait d'avoir fait un malaise, m'a mis en face de ma propre mortalité.
Lorsqu'on se rend compte que l'on est mortel et surtout que l'on peu mourir a tout instant, qu'on est pas au dessus des autres et que la nature ne fait pas de distinction entre les individus il y a comme un sentiment d'insécurité inévitable qui se manifeste.

La perte d'un proche, une agression sont des choses atroces mais elles permettent de mettre le doigt sur la cause d'un mal être...
J'ai été victime d'une agression étant jeune et le mal être actuel je l'ai déjà ressenti (bien que je ne m'en souvienne plus vraiment parce que ce sont des choses dont on ne veux pas se rappeler ...).

Dans mon cas actuel, mon mal être est définit par quelque chose d'irrationnel et cela fait une grande différence!

L'idée peux ce synthétiser par quelque chose de simple :
" A quoi bon faire son lit le matin, puisque le soir nous allons le redéfaire pour se rendormir... "

Mon anxiété trouve ses fondements dans la perte de "sens" et du "moi" a cause de la gifle que j'ai prise lorsque je me suis rendu compte de ne pas être "hors normes", on arrive facilement à se dire que c'est son voisin qui est mortel mais de se le dire pour soi même c'est un peu plus dur...

Ce que je sais, c'est que le repos et le sommeil sont très important...
Mais comme vous le savez difficile de dormir lorsque l'on est anxieux.

Le plus marrant, c'est lorsque l'on parle a des amis ou des proches qui disent "prend sur toi" alors qu'ils s’inquiètent pour des choses vraiment futiles (la cuisson du poulet par exemple... ^^). Cela permet d'être plus philosophe dans la vie et j'espère que cette expérience va me permettre de grandir car je sent déjà que je suis différent d'avant.

La nature est bien faîtes et il ne nous est jamais donné d'épreuve que l'on ne peux surmonter, il faut donner son maximum !
J'espère avoir éclairci un peu plus mon "mal être".

Aujourd'hui une question reste en suspend dans mon esprit !?
Est-ce que mon premier malaise est vagal, ou est-ce ma première crise d'angoisse ?

Dans le cas d'un malaise vagal, on va admettre le choc émotionnel.
Dans le cas d'une crise d'angoisse (la première qui parait-il fait très peur) c'est qu'il y a quelque-chose de plus profond.
Je vais laisser faire le temps, encore un petit mois (ça fera donc 6mois...), si rien ne s'améliore je rencontrerais un psychiatre pour commencer un traitement médical.

Qu'en pensez-vous ?
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ness05
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Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par ness05 »

Ecoute je ne peux te dire qu'une chose lis mon salon

Je vis mot pour mot les memes choses

Et ca me rassure

je me pose des questions sur la vie qui m'empeche moi de vivre dans le genre pourquoi s'acheter tant de choses alors qu'au bout du compte on meurt

et j'en passe mais tu vois le genre

Et je suis desolé mais tu as un trouble anxieux c'est sur

je prends du seroplex 5 mg c'est vraiment pas fort mais ca m'aide un minimum

vas voir ton medecin et dis lui tout surtout
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Burnout
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Message par Burnout »

Bonjour Ness05,

J'ai déjà lu ton salon et oui je sais que nos symptômes sont proches.
Cependant, je suis allez voir des médecins (4 généralistes, 1 neurologue, 2 cardiologues, 1 psychiatre et 1 psychologue ) mis à part la cure de magnésium... on ne m'a rien donné.

La psychologue, désigne un stress post-traumatique qui me fait souffrir de troubles anxieux.
Le psychiatre m'a donné Xanax a dose minimale (la moitié de 0.25 le matin, le midi et 0.25 le soir ==> soit 0.50/jours)... J'ai pris ça pendant 1 semaine...
Mais j'arrive à faire sans, lorsque je le prend cela ne me lève pas les pensées, ça me lève les symptômes... Ça ne guérit rien du tout!
Ce sont les pensées qu'il faut traiter non ? ^^
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ness05
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Message par ness05 »

Tout a fait ! Arreter que la pensée prenne le dessus c'est le plus dur quand tu viens de passer quelques mois avec des pensées automatiques

J ai deja penser au stress post traumatique :pense:

as tu essayé le calcium ?
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Burnout
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Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

J'ai toujours été d'un naturel anxieux, mais avant c'était pour des choses "rationnelle" je suis un peu trop perfectionniste !

Je gère mes pensées mais parfois il y a des "pics", c'est pour ça que je me refuse à prendre des médicaments car je ne suis pas véritablement "handicapé" par tout ça, je suis comment dire "énormément gêné" parce que ça devient difficile d’apprécier les choses, on est jamais "tranquille".

Moi tous mes symptômes s'apparente au stress post-traumatique, la psy affirme qu'avec le temps et les efforts je vais allez mieux !
Donc j'écoute, elle m'a également dit que je n'ai pas besoin de prendre des médicaments, alors je suis ma thérapie.

Je n'ai pas essayé le calcium, j'ai essayé euphytose mais je fais des cauchemars avec ce médicament.
La j'essaye "cardiocalm", c'est à l'aubépine... l'autre euphytose c'est à la valériane (les plantes des sorcières ^^).

Après ce que je me suis rendu compte, c'est que l'anxiété c'est un tempérament, si on est perfectionniste on est forcément anxieux.
Lorsque c'est dans un état "rationnel" cela ne pose pas véritablement de problèmes.

Lorsque, ce tempérament est attaché au "mal être" suite à un évènement traumatisant alors là il y a problème.
Comme je disais dans mon post précédent, j'ai vécu un traumatisme à cause d'une agression étant jeune et là tout refait surface.
Suite à cette agression, j'ai toujours vécu dans l'insécurité lorsque je me retrouvai seul dans la rue, en déplacement ou lorsqu'un j'entendais un scooter...

Cette anxiété ne m'a jamais quitté, à faible dose mais elle était toujours là.
Aujourd'hui le choc émotionnel provoqué par mon malaise, refait monté à la surface toute cette anxiété et ce mal être sauf qu'avant je n'étais pas anxieux à la maison, je me sentais en sécurité.
Là, un malaise peux arrivé partout... Donc je suis anxieux partout ^^ (Encore plus parce que le malaise je l'ai fait à la maison, suivi de symptômes de malaise au travail, en vacances etc... !!)

Après mon agression, j'ai toujours lutté, je suis retourné sur le lieux de mon agression.
J'ai toujours lutté pour ne pas sombrer dans un état de peur incontrôlable car c'était vraiment traumatisant.
Petit à petit, j'ai réussi à me sentir "bien" et à m'en détacher mais j'ai toujours perdu la confiance en moi nécessaire pour vivre sereinement...

La solitude ressentit lorsque je me déplace seul est celle ressentit aujourd'hui après mon malaise parce que c'est ma santé et non celle des autres qui est en jeux.
Je suis donc en insécurité constante...

Je vais essayer le calcium, mais comme je l'explique ici, je pense que celui qui lutte contre ses peurs est un héros !
C'est impossible de lutter contre ses peurs, on apprivoise pour s'en détacher mais elle ne nous quittent jamais...

Toi qui est maman, je pense que tu comprends ce que je veux dire, si un de tes enfants oubli de t’appeler pour te dire qu'il est bien arrivé par exemple, tu vas te poser des questions terribles, paniquer jusqu’à ce que finalement il décroche son téléphone et que tu soit totalement rassuré !
Il est impossible de lutter contre ça, même pour les mères vivant sans troubles anxieux, parce que c'est l'amour qui provoque cet état...

On aime sa vie, on ne veux pas la perdre !
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Message par ness05 »

Je te rejoins totalement

Mon malaise m'a rendu encore plus fragile

J'ai toujours ete anxieuse moi aussi mais la ca bats des reccords

Je comprends ce que tu veux dire quand a lutter contre ces peurs c'est le plus dur

J'ai mon pere qui me dis qu'il faut que je me sorte les doigts du c.l

Imagine ce que ca fait

Mais je pense aussi qu'il faut arreter ce cercle vicieux dans nos tetes chose difficile
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Burnout
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Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonjour,

Me revoilà sur le forum avec pas trop de bonnes nouvelles dans le sens ou je ne vais toujours pas mieux.
Puisqu'il faut toujours rechercher du positif alors je vais dire que le bon coté c'est que je n'ai plus d'angoisses (ou beaucoup moins...)

Par contre j'ai un mal être diffus un truc de malade, un mal au ventre comme si j'avais de la peine tout le temps.
Cette semaine je suis en arrêt de travail pour me reposer car la lutte est dure !

J'ai plusieurs questions à vous poser :
Est-ce que vous avez un mal être important sans raison (envie de pleurer...) ?
Est-ce que vous vous demandez si vous êtes normaux, vous vous renfermez un peu sur vous même en étant finalement plus dans l'action un peu comme si vous vous analysiez sans cesse (comme si vous vous voyez faire l'action au lieu de la vivre ... ) ?
Est-ce que vous avez une perte d'intérêt et une grande lassitude pour la vie de tous les jours ?

Merci pour vos réponses
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Die O'Gêne
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Message par Die O'Gêne »

Hello Burnout, je suis très malheureuse pour toi que tu n'ailles pas mieux... même si c'est au moins plus "confortable" d'avoir moins de grosses crises d'angoisse!
Tout ce que tu décris ressemble vraiment point pour point à un gros accès dépressif...
Burnout a écrit :
questions :
Est-ce que vous avez un mal être important sans raison (envie de pleurer...) ?
Moi ça ne m'arrive pas en ce moment, mais à certains moments de la dépression où j'ai l'impression de ne plus rien comprendre à ce que j'ai : oui.
Est-ce que vous vous demandez si vous êtes normaux
qui est normal? réponse bateau, mais être en dépression ce n'est pas être dans son propre état normal, c'est ça qui compte (et non par rapport aux autres, les "gens dits normaux") c'est ça que tu veux dire?
vous vous renfermez un peu sur vous-même en étant finalement plus dans l'action un peu comme si vous vous analysiez sans cesse (comme si vous vous voyez faire l'action au lieu de la vivre... ) ?
là, ça ressemble effectivement beaucoup aux effets du stress, de la fatigue (du manque de sommeil? ou de bon sommeil réparateur?) --> d'où ton pseudo burnout je suppose...
Est-ce que vous avez une perte d'intérêt et une grande lassitude pour la vie de tous les jours ?
oui, dans mon cas très souvent : signe très parlant de l'état dépressif...
-----------
mes débarras à neurones (où j'habite quoi).
Invité

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Invité »

Bonjour Burnout :smile:

Je viens de lire ton vécu, et je ne te donnerai pas de conseils à proprement parler.
Mais j'ai envie de te poser une question : as-tu déjà pensé faire une psychanalyse ?
Pourquoi est-ce que je te pose cette question :
Le mal-être intérieur provient et du mental et du physique. Les deux sont liés. La dépression s'observe scientifiquement par une baisse totale de l'activité des neurotransmetteurs notamment.
Or, tu nous dis que tu arrives à tenir pour l'instant sans médicaments. Ce qui est très courageux. Et surtout, ce qui est positif pour effectuer un travail psychologique. Non pas que les médicaments empêchent une analyse, mais sans, c'est encore mieux. Ensuite, une psychanalyse est accessible aux personnes capables de verbaliser au minima. Et à te lire, il est clair que tu sais parfaitement exprimer tes pensées. Enfin, tu travailles. Or l'indépendance financière est indispensable en psychanalyse, car il faut payer, et l'on n'est pas remboursé.
Attention, loin de moi l'idée de faire l'apologie de la psychanalyse. D'abord, il faut trouver le ou la bonne psychanalyste, et ensuite, l'on peut se retrouver embringué dans une histoire qui ne nous convient pas du tout.
Je pose donc juste la question : as-tu déjà pensé faire une psychanalyse ?

:smile:
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Burnout
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Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir et merci à tous les deux.

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
En ce qui concerne, la psychanalyse je ne sais pas réellement ce que c'est.
Je vais voir un psychologue 1 fois par semaine afin de mettre les choses à plat et surtout pour me rassurer sur mes angoisses.
Ce n'est pas que ça me fait du bien... mais ça ne me fait pas de mal, après je ne sais pas ce qu'elle me fait si c'est une psychanalyse un psychothérapie, pendant la séance je parle, elle m'écoute et inversement...

Mon véritable problème c'est que depuis mon malaise je me pose des questions sur tout et rien (des questions surtout déstabilisantes...).
Curieusement aujourd'hui j'ai éprouvé du plaisir en étant seul, des choses que depuis 5 mois je n'avais plus ressentit alors que je n'étais pas au meilleur de ma forme en me levant ce matin, comme ce soir d'ailleurs...

Une chose m'interpelle dans ton post "Le mal-être intérieur provient et du mental et du physique".
On m'a diagnostiqué une hernie discale L5/S1 et j'ai une douleur depuis environ 2 ans ...
A l'annonce de cette hernie j'ai eu comme un electrochoc quelque chose qui m'a fait comprendre que j'étais "handicapé" par ce problème et ça m'a énormément touché dans ma fierté personnelle...

Je ne sais pas si cela peu avoir un rapport... j'ai déjà évoqué cet évènement à ma psy mais rien...

--edit--


@Die O'Gêne
Je ne suis donc peut être pas dépressif, mais je souffre certainement d'un état dépressif consécutif à mes angoisses...
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Moinou
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Message par Moinou »

Burnout a écrit :
Par contre j'ai un mal être diffus un truc de malade, un mal au ventre comme si j'avais de la peine tout le temps.
Cette semaine je suis en arrêt de travail pour me reposer car la lutte est dure !

J'ai plusieurs questions à vous poser :
Est-ce que vous avez un mal être important sans raison (envie de pleurer...) ?
Est-ce que vous vous demandez si vous êtes normaux, vous vous renfermez un peu sur vous même en étant finalement plus dans l'action un peu comme si vous vous analysiez sans cesse (comme si vous vous voyez faire l'action au lieu de la vivre ... ) ?
Est-ce que vous avez une perte d'intérêt et une grande lassitude pour la vie de tous les jours ?
Bonsoir :fleur:
Ce que tu décris là (enfin les questions que tu poses) ressemble fort aux symptômes de la dépression.
Dépression ou état anxio-dépressif, pour moi cela est pareil.
Ça se soigne à l'aide d'une psychothérapie (ce que tu fais) et pour t'aider davantage, vu que tu es quand-même en arrêt maladie, ce n'est pas rien, j'ajouterais qu'un antidépresseur, agissant (comme la plupart des antidépresseurs) à la fois sur les symptômes de la dépression et sur l'anxiété, pourrait t'aider à remonter la pente plus rapidement.
Avec un antidépresseur qui te conviendrait (il faut parfois en essayer plusieurs), tu verrais tes angoisses diminuer (voire disparaitre), ton enfermement dans les pensées également, ta perte d'intérêt aussi, ton sommeil pourrait s'améliorer ...
As-tu des difficultés de concentration ? L'impression que la vie est compliquée ? Des difficultés à accomplir des choses de la vie de tous les jours qui avant ne te posaient pas de problème ?

Bonne nuit ! :bisouss:
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Burnout
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Enregistré le : mardi 16 octobre 2012 18:48

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Burnout »

Bonsoir,

En ce qui concerne les antidepresseurs, la psy affirme que j'en ai pas besoin que je suis capable de faire sans ...
Alors je suis ma thérapie ... Parfois je pense qu'il m'en faudrais, d'autre fois je me dit que je peux faire sans...

Pour tes questions :
Difficulté de concentration => J'ai connu mais je n'ai plus.
La vie est compliquée => Non, que le temps passe vite par contre oui
Des difficultés à accomplir des choses de la vie de tous les jours qui avant ne te posaient pas de problème => Oui par rapport à cette lassitude, comme si je n'avais plus envie de le faire mais j'arrive toujours a effectuer les tâches sans problèmes mais je suis blasé d'effectuer la tâche...
Invité

Syndrome du je sais pas ce que j'ai

Message par Invité »

Bonjour,

Je vais tenter de répondre en t'apportant les quelques connaissances que j'ai :

Concernant les médicaments : Les deux grandes familles de psychotropes utilisées en majorité (pour ne pas parler des neuroleptiques) sont les anxiolytiques et les antidépresseurs.
Les premiers servent à calmer les angoisses, les paniques ou plus simplement le stress.
Les seconds servent généralement à réactiver le système neuro-végétatif en agissant sur les neurotransmetteurs. Ils sont censés donner la "pêche". Mais certains d'entre eux (ceux empêchant la recapture de la sérotonine (ISRS)) sont connus et utilisés pour calmer les grandes angoisses et crises de panique.

Concernant la psychanalyse :
Il existe de nombreux types de thérapie : psychothérapie de soutien, psychothérapie cognitivo-comportementaliste, psychothérapie à consonance analytique, et, ce qui n'est pas obligatoirement considéré comme une thérapie : la psychanalyse.
La psychanalyse se fait dans un cadre strict, strict car les techniques sont plus pointues qu'on ne l'imagine.
L'analysant (car l'on ne parle plus de patient, mais d'analysant (du moins chez les analystes lacaniens)) s'allonge (généralement au bout de 2 ou 3 séances d'introduction) sur un divan, canapé...
L'analyste lui, est assis, la plupart du temps derrière l'analysant, afin de pouvoir écouter ce dernier, observer ses réactions, et ne pas l'influencer en montrant ses éventuelles réactions.
L'analyste ne dort pas contrairement à ce que l'on peut parfois penser (ce qui n'empêche pas le cas de certains mauvais psychothérapeutes s'endormant mais il ne faut pas confondre) : il se place en "écoute flottante". C'est un système assez complexe où les deux inconscients se mélangent presque, où les mots de l'analysant percutent l'inconscient de l'analyste et font sens.
L'analyste parle peu, mais ceci dépend en fait de ce dernier, car même si l'on retrouve quelques similitudes dans les différentes écoles (freudienne, lacanienne, kleinienne, etc...) il existe autant de psychanalyses que de psychanalystes.
Ensuite, beaucoup de choses arrivent : interprétation des rêves, interprétation des lapsus, des actes manqués, des paroles, acting-out parfois, et bien entendu le célèbre transfert, qui est indissociable de l'analyse, parce qu'il fait partie du travail analytique, et doit avoir lieu, qu'il s'agisse d'un transfert positif, mais aussi d'un transfert négatif (aimer son ou sa psychanalyste, l'apprécier, ou lui en vouloir, ne pas l'aimer, tout ceci est bénéfique et doit être raconté sur le divan, car cela a du sens, et ce sens, l'analysant doit le comprendre).
La psychanalyse n'est pas remboursée. Il faut payer de sa poche. Cela peut être vu comme un frein. Cela peut être un frein réel d'ailleurs.
En fait, l'analyste doit s'adapter aux rentrées d'argent de l'analysant, et lui proposer un tarif en rapport avec ses revenus.
Mais il est crucial de ne pas être remboursé. D'ailleurs les psychanalystes demandent aux enfants de leur amener un tout petit quelque-chose, un caillou, un bonbon.
J'ai pu personnellement voir que l'on ne s'implique pas de la même manière lorsque l'on paye, et lorsque l'on ne paye pas (remboursé). Dans ce deuxième cas, l'on aura la faiblesse de décommander un rendez-vous parce que l'on ne se sent pas bien. Alors que lorsque l'on paye, puisque toute séance ratée est due, et bien l'on s'implique à 120%. Et si l'on a un véritable empêchement, le psychanalyste, prévenu en temps et en heure ne posera aucun problème.
Maintenant, l'analyse est-elle bonne pour tout le monde ?
Je ne le pense pas.
Solutionne t-elle tout ?
Non.
Correspond-elle à tout le monde ?
Indéniablement non.

Je dirais qu'il faut essayer pour savoir.

Qu'est ce que l'analyse m'a apporté ?

Des centaines de fois je suis arrivé en me demandant ce que j'allais raconter. A peine allongé, et après quelques secondes de vide, les mots sortaient. Les mots et les maux. Des angoisses, des histoires, des souvenirs, des blocages. Et je ressortais en ayant décortiqué une pelote de laine qui m'étouffait, et je ressentais une légèreté qui m'apportait une certaine euphorie.

Mais ceci est mon expérience, et chacun doit vivre la sienne.

:smile:
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