Dépression, congé longue maladie (CLM) dans la fonction publique

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takako
Messages : 2
Enregistré le : lundi 02 février 2009 21:47

Dépression, congé longue maladie (CLM) dans la fonction publique

Message par takako »

Bonjour,

Voilà, j'ai 25ans, je travaille dans la fonction publique (éducation nationale) et depuis mi-novembre 2008 je suis arrêtée pour dépression.
Cette dépression est dû a plusieurs choses, tout d'abord ma vie a beaucoup changé en un an, je me suis séparée en mai et à la suite de ça j'ai connu quelques petites difficultés financières..puis j'ai également un problème de peau(acné) depuis que j'ai arrêté ma pilule pour avoir un bébé en octobre08, et je sais que c'est ce problème qui me démoralise le plus. Je suis constamment en contact avec le public dans mon travail et il m'est totalement impossible de faire face à l'heure actuelle.
Fin décembre mon dermatologue m'a proposé un traitement très fort pour éradiquer cette maladie de peau, il fallait simplement que je reprenne une contaception car il ne faut surtout pas tomber enceinte pendant le traitement.
J'étais d'accord et me réjouissais de voir enfin le bout de cette maladie, seulement on a découvert que j'étais enceinte d'un peu plus d'une semaine à ce moment là, donc impossible de prendre ce traitement, e actuellement les traitements auxquels j'ai droit ne fonctionne pas.
Je ne vois pas de psy, j'ai l'impression que ça ne me servirait à rien, car la seule chose qui ferait que j'aille mieux, serait de ne plus avoir cette maladie.
Mon administration m'a proposé de faire une demande de congé longue maladie, j'ai expliqué a mon médecin traitant comment cela fonctionnait, qu'il fallait faire cette demande pour une durée de 3 ou 6 mois (sachant que je suis déjà rendu a trois mois d'arrêt), elle m'a dit que non elle ferait pas la demande pour 6 mois: elle m'a ait une lettre pour une demande de clm de 1 mois(ce qui ne sert a rien on est bien d'accord??).
J'ai donc malgré tout envoyé ce " justificatif " a mon administration ainsi que ma demande, à ce jour je n'ai aucune réponse hors je dois repondre le travail prochainement.
Je sors de chez moi lorsque ça va a peu près, mais il y a des jours ou cela m'est impossible, où je ne cesse de pleurer, avec des moments ou j'essaie de me booster mais c'est trop dur, je me dis que je devrais aller voir un psy car mon médecin traitant comprend pas mon mal être, enfin elle comprend mais n'a aucune solution a me proposer..
Je suis parfois complètement perdue, comme ce soir, je en sais vers qui me tourner.
Biensur au niveau de ma paie je ne vais être payée qu'a 50%, heureusement je suis a la mgen, j'ai donc fais il y a 15 jours environ une demande pour le complément de salaire..
Que puis-je faire concernant ma demande de clm?
Merci a tous pour vos réponses!
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bennou
Membre d'honneur
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Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Localisation : Lorraine

Message par bennou »

Bonjour takako,

il faudrait que tu prennes contact avec un psychiatre, d'une part pour aider à surmonter tes angoisses et d'autre part pour te faire un certificat qui pourra t'aider à obtenir un CLM.
takako
Messages : 2
Enregistré le : lundi 02 février 2009 21:47

Message par takako »

Tu as raison, peut-être que ça m'aiderait. Il faut que j'en trouve un bon alors.

Quand je vois mon medecin traitant, j'ai vraiment l'impression d'être incomprise. L'autre jour elle m'a dit quelque chose dans le genre qu'avec un arrêt longue maladie j'allais creuser le trou de la sécu

Comme si elle refusait de voir que j'allais mal.

Merci à toi bennou, je vais consulter un psy, peut-être que je me sentirais comprise et qu'il pourra m'aider.
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Bonjour takako,

Sois la bienvenue sur le forum

Je laisse à Bennou, notre "spécialiste" le soin de te donner les conseils liés à tes problèmes professionnels.

En ce qui concerne tes problèmes cutanés, j'ai vécu la même chose, à l'âge de 33 ans, suite à de grosses angoisses liées au travail et je peux imaginer ce que tu passes . Je n'ai pas trouvé, à l'époque, de solution miracle, à part l'attitude logique à adopter (soins de peau, produits adaptés et surtout ne pas toucher ses boutons).
Alberte
Messages : 8
Enregistré le : lundi 11 février 2013 14:57

Message par Alberte »

Bonjour à tous,

Je suis en arrêt maladie ininterrompu depuis le 21 aout 2012. En fait depuis le 15 juin, mais j'ai posé des congés en août.
Je travaille depuis 5 ans pour une petite mairie, titulaire depuis 7 ans. Mes problèmes datent de mon entrée dans ce poste, les relations avec le Maire sont toujours tendues. On peut parler de harcèlement (injonctions contradictoires, retrait de dossiers à l'annonce de ma grossesse en 2008, phrases vexatoires, ordres incompréhensibles/pas d'ordre du tout, refus de mes initiatives puis reproches sur mon manque d'initiative etc... Bref assez classique mais tout a été dit/fait dans un bureau sans témoin ou par téléphone donc il n'est pas question de porter plainte...)

J'ai déjà eu un épisode dépressif identifié de novembre 2009 à juillet 2010, mais sans arrêt de travail (j'étais locataire de la Mairie, à la vue de tous mes collègues, donc je ne voulais pas être arrêtée. Nous avons acheté une maison et déménagé depuis 2 ans pour m'éloigner). Avec le temps, je pense que lors mon dernier congé maternité, de juin 2008 à février 2009, j'ai également traversé un épisode dépressif mais je ne voulais pas l'entendre de la part de mon médecin, donc l'arrêt de travail avant le congé maternité était pour grossesse pathologique. Mais j'ai passé mon congé maternité, je le réalise depuis peu, à pleurer, avoir des pensées obsessionnelles pour ne pas passer devant la mairie pour amener et aller chercher les grands à l'école, etc. C'est à ce moment-là que j'ai entamé une psychothérapie auprès d'une psychologue en CMP.

A mon retour au boulot, j'ai tenté différentes approches pour supporter les sautes d'humeur de cette personne... Ne faire que ce qu'on me demandait (mauvais calcul pour quelqu'un qui a un travail créatif), faire tout ce qu'on me demandait, ne rien faire et essayer de n'en avoir rien à faire (loupé).
J'ai bien entendu cherché ailleurs mais vu la région où nous habitons, mon parcours professionnel un peu bizarroide et surtout mes domaines professionnels qui sont les premiers à "sauter" lors de restrictions budgétaires, il n'y a qu'une offre ou deux par an, donc rien n'a abouti. Et puis je ne veux plus jamais travailler en Mairie.

Bref. Lors de ces 6 derniers mois j'ai bien plongé, mes enfants et mon mari ont subi mes sautes d'humeurs, mes pétages de plomb, mes pleurs...
Je suis traitée au Minalcipran depuis mon arrêt (2x50mg), et j'ai arrêté les anxiolithiques depuis 3 mois.
Au mois de juillet, j'ai trouvé, malgré mon état brumeux, une porte de sortie : je vais passer un CAPES pour devenir prof, je m'y suis inscrite (au moisn dans l'EN quand ç_a ne va pas avec un chef on peut demander une mutation tous les ans). J'ai décidé de ne jamais retourner dans cette mairie : disponibilité, contrats précaires de l'EN je m'en fiche, mais je veux prendre le temps de guérir et de me reconstruire. Ma mère est très dépressive depuis 40 ans et je ne veux surtout pas être comme elle.

Depuis 2 ans, j'ai fait de nombreuses crises d'angoisses, des actes manqués évidents (dont un qui m'a valu 2 points de suture sur le crâne), des crises de panique obsessionnelles, qui se calment bien depuis que j'ai des plans A, B, C... pour ne jamais y retourner.

En octobre dernier j'ai demandé avec l'appui de ma généraliste un CLM. Les délais étant ce qu'ils sont, je suis convoquée devant un généraliste agréé par le Comité médical le 26 février. Mais je vais mieux maintenant, je vois ma psy une fois par semaine, j'ai vu un thérapeuthe EMDR en juillet, j'ai résolu une partie de mes problèmes d'enfance, j'ai repris des activités sportives (dont l'équitation qui est à la fois un plaisir et un challenge!), je ne fais presque plus de crises d'angoisse (forcément, je suis éloignée de la source!) ou en tous cas je sais les identifier et les gérer (par de la sophro, de la cohérence cardiaque, et une journée durant laquelle je sais que je ne serai bonne à rien)...

Au sujet des crises d'angoisse, je pense qu'elles ont été remplacées par d'autres manifestations : moi qui ai une bonne santé physique, en janvier, dans les trois semaines précédant le concours, j'ai enchainé une paralysie faciale a frigore (sans trace de virus déclencheur), puis gastro, grippe, et gros rhume... Et après le concours, cépahlées pendant plusieurs jours, règles hyper douloureuses et maintenant hémorroides... (désolée pour les détails !) Je pense que mon corps a réagi autrement que par crises d'angoisses. Je dois ajouter que, si je n'ai pas de pensée de passage à l'acte suicidaire (ma mère étant dépressive et ayant été suicidaire de nombreuses années, je ne veux pas faire subir cela à mes enfants, ça m'a traumatisée de le vivre !), dès que je suis dans une phase descendante j'ai des pensées morbides : par exemple, lors de mon hospitalisation pour la paralysie faciale, j'ai eu droit à de nombreux examens pour être sûre qu'il n'y avait ni tumeur au cerveau ni AVC... Et bien j'étais super déçue en apprenant que ce n'était pas grave, j'en ai beaucoup pleuré, car au moins une maladie léthale m'aurait fait voir le bout du tunnel et du mal être ! Mais dès le lendemain, ça allait, je prenais la paralysie à la rigolade ! Puis la grippe, j'espérais la grippe espagnole (fini en 3-4 jours, net, sans bavures et sans traumatisme pour mes enfants...)

MES QUESTIONS SONT DONC :
- Que faire avec le généraliste qui va faire l'expertise ? J'ai peur qu'il ne déclare une dépression réactionnelle (comme je l'ai vu sur d'autres topics), puisque je vais mieux ! Je joue franc jeu ? J'arrête mon traitement une semaine avant pour être bien mal le jour où je le vois ? Il faut vraiment qu'il me l'accorde, à demi traitement depuis novembre on commence vraiment à avoir des difficultés financières, et il faut tenir jusqu'au mois de septembre (date à laquelle, normalement, je devrais pouvoir faire des remplacements dans l'EN, puisque je vais demander une disponibilté pour convenances personnelles en juin). Et je sais que les problèmes financiers ne vont pas aider du tout (quand y'a pas de sous, y'a pas de sorties, peu de loisirs, surtout pas de vacances pour aller voir ma famille etc... Je n'aime pas être au foyer, je sature et je ne peux pas partir même quelques jours dans la famille faute de sous. Et je sais que mon mari commence vraiment à s'inquiéter pour notre avenir financier, même s'il ne veut pas me le dire pour que je ne panique pas)
- Je dis au médecin que j'ai une porte de sortie qui me fait aller mieux ?
- Comment fait on pour sortir du CLM ? Si je veux en être sortie à temps pour bosser ailleurs en septembre ? Ma généraliste trouve que je peux reprendre le boulot... surtout pas celui-là mais dans un autre pas de problème. Elle me dit qu'il ne faut pas s'inquiéter, que le mois de septembre c'est demain...Oui mais en attendant ce demain, il faut qu'on paye la maison et qu'on mange, et ça ne pourra pas le faire à demi traitement !

Je peux avoir certaines réponses par la collègue qui gère les payes, mais je ne lui fais pas vraiment confiance, elle est l'oreille du Maire... Moi je voudrais juste avoir le CLM jusque fin août, 1 an en tout, pour pouvoir prendre vraiment le temps de guérir et de me refaire des bases solides, avoir l'énergie de concrétiser ce nouveau projet professionnel (ça ne se fera pas sans bataille!), ne pas retomber pour des problèmes financiers, continuer à aller voir ma psy tranquillement...

Bref...
Merci d'avoir lu mon pavé...

--edit--

Je remets juste un petit message pour avoir les notifications de réponse (sinon, je me connais, je vais passer ma soirée à actualiser la page et attendre une réponse va devenir obsessionnel...)
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cocorosie
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Enregistré le : dimanche 21 octobre 2007 23:06

Message par cocorosie »

Bonjour Alberte,
Je me permets de te répondre car je suis dans la fonction publique aussi et j'ai fait une demande de clm pour laquelle j'ai passé l'expertise il y a peu.
Une question : est ce que tu es suivie par un psychiatre ? Dans ce cas le mieux aurait été de lui faire faire la demande de CLM, comme ca tu aurait été reçu par un psychiatre pour la visite d'expertise. Je pense que tu sais qu'il faut un certificat medical détaillé, il a toute son importance dans la décision de donner le clm (définition de la gravité de la dépression, historique, liste de tous les médocs pris depuis les débuts de la maladie, description des symptomes et des incapacités engendrées...) Tu peux toujours demander au psy qui te suit d'en fournir un que tu ameneras a la visite.


Concernant la visite avec l'expert, ne surtout pas dire que tu ne veux plus retourner dans ton ancien poste (même si c'est vrai). Pourquoi ? Parce que l'administration ne financera pas ta reconversion, si tu n'es plus bonne à travailler pour eux, ils s'en foutent et l'expert recommandera surement le maintien en maladie ordinaire. Je ne pense pas qu'arreter ton traitement juste une semaine avant soit une bonne idée, ne serais ce que pour ta santé ! Simplement dire que tu es stabilisée depuis peu et que tu envisages la reprise mais à plus long terme, que tu n'as pas reglé tous tes pbs et parler de tes manifestations somatiques.

j'espère t'avoir aidé un peu.
Alberte
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Enregistré le : lundi 11 février 2013 14:57

Message par Alberte »

Bonjour Cocorosie,

J'ai lu ta réponse hier soir tard, ça m'a fichu un coup au moral ! Je me suis retenue pour ne pas prendre d'anxiolithique...
Ca m'énerve de ne pas pouvoir dire la vérité au médecin expert, parce que c'est vrai, rien qu'à l'idée de retourner dans ce boulot je replonge ! Seul le but que je me suis fixé me permet de sortir la tête de l'eau. Et là je sens que les idées obsessionnelles reprennent, et les angoisses avec. Je recommence à avoir du mal à dormir, et je n'ai aucune énergie, je ne pense qu'à ce problème.

Pour le psychiatre, je n'en ai jamais vu, j'ai toujours été suivie par une psychologue et ma généraliste. C'est ma généraliste qui m'a prescrit les antidépresseurs et les arrêts de travail. C'est elle qui a fait la demande de CLM, elle m'a fait une lettre disant que j'ai "un état dépressif important avec attaques de panique, pleurs incessants, agitation et incapacité à assurer son travail depuis mi juin 2012. Plusieurs épisodes identiques sont survenus antérieurement mais à un degré moindre, notamment depuis son dernier accouchement fin 2009 (là elle s'est trompée de date), ayant justifié un arrêt de travail et la prise d'antidépresseurs".

Je vois ma psychologue au CMP vendredi, pense-tu que je doive lui demander à voir le psychiatre du CMP (que je n'ai jamais rencontré) pour avoir un rdv en urgence et une lettre de sa part, quite à ce qu'il se rapproche de ma généraliste pour pouvoir établir une lettre ? Mon rdv avec l'expert est dans 2 semaines, j'espère que ça ne sera pas trop juste...

Merci pour tes (vos) conseils...
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cocorosie
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Message par cocorosie »

Coucou,
Désolée je ne voulais surtout pas t'angoisser ! Tu peux toujours essayer d'avoir RV en urgence avec un psychiatre du CMP. Mais ne t'en fait pas si tu n'en obtiens pas, en fait tout dépend de l'expert généraliste que tu verras, s'il est compétent en matière psy. De toute facon il y a toujours possibilité de faire des recours si le CLM est refusé, ce que je ne te souhaite pas bien sur.
Plus j'écris plus j'ai l'impression que je vais t'alarmer davantage, c'est que je suis aussi dans cette situation alors peut etre que mes angoisses transparaissent dans mes messages.

Enfin il reste important de ne pas dire la vérité à l'expert concernant ta volonté de te reconvertir. C'est l'erreur que j'ai faite, car moi je veux quitter l'EN et le métier de prof documentaliste. Or le médecin du travail que j'ai vu à la suite de l'expertise m'a confirmé que l'on ne m'attribuerait pas de CLM si je souhaitais quitter mes fonctions à terme. C'est une question financière et plus sanitaire pour eux, ils ne vont pas investir pour quelqu'un qui s'apprète à les quitter. Cette logique ne tient pas compte de l'humain... Donc n'aies aucun a priori à déguiser la vérité ou à taire tes projets réels.

J'espère ne pas t'avoir réangoissée et te souhaite plein de courage.
Alberte
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Enregistré le : lundi 11 février 2013 14:57

Message par Alberte »

Oh c'est rigolo (peut etre pas pour toi, desolee!) c'est justement le capes de documentaliste que je passe!

Sinon merci, mais mes angoisses n'ont pas besoin de grand chose pour revenir, donc tu n'y es pour rien!

Et je comprends la logique du truc. Il va falloir que je prépare l'entretien sérieusement, parce que j'ai plutôt tendance à dire ce que je ressens sur le moment, surtout quand je suis angoissée! Bon je ne vais pas mentir, mais trouver un angle de vue qui ne parle pas de mes difficultés au travail... Difficile mais jouable.
En même temps c'est vrai, j'adorais ce boulot, et il me manque (et mes collègues aussi!) mais quand j'y suis allée début janvier, juste pour dire bonjour, en prenant toutes les précautions pour ne croiser aucune personne indésirable, ça a été terriblement angoissant, j'ai passé ma journée sous la couette après...

J'ai deux semaines pour me préparer...

--edit--

Et je ne pense pas que le médecin que je vais voir pour l'expertise soit soecialisé en psy, c'est le généraliste du bout de ma rue (et je ne le connais pas)
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cocorosie
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Message par cocorosie »

Bon courage pour le CAPES aussi alors ! Je ne te donne pas mon avis sur le métier au risque de te décourager !
Alberte
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Message par Alberte »

Non s'il te plaît ne me décourage pas c'est mon plan d'évasion !!!
Et toi, donc, tu as réussi à avoir le CLM ou tu as fait un recours ou tu attends ou...???
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cocorosie
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Message par cocorosie »

Et bien j'attends la tenue de la commission prochainement pour savoir si le CLM sera accepté. Mais l'expert m'a dit qu'il recommandait le maintien en CMO et la mise en invalidité partielle, alors je me fais pas trop d'illusions. Mais je pense que je ferais un recours en cas de refus.
Et c'est loonnnnnnnnngggggg d'attendre !!!!
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bennou
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Message par bennou »

Bonjour Alberte et cocorosie,

Alberte : si tu as un enfant de moins de huit ans, fait une demande de disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans. Car cette disponibilité sera acceptée. Une disponibilité pour convenances personnelles peut être refusée pour "raison de service". En somme, si ton employeur veut t'ennuyer il refusera la disponibilité pour convenances personnelles. En revanche il ne peut refuser la disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans. Et durant cette disponibilité tu peux travailler.

Seule chose à savoir concernant les disponibilités, on ne cotise plus pour la retraite, et en cas de survenue de problèmes de santé durant cette période, ils ne seront pas pris en compte si jamais une retraite pour invalidité était demandée, car hors période ouvrant droit à retraite.

cocorosie : personnellement, je pense qu'il faut dire la vérité à l'expert. Car il est médecin avant tout et comprend mieux le "harcèlement" ou les conditions de travail que si l'on ne dit rien à ce sujet. Pour lui, il pense que le maintien en C.M.O. suffira le temps de te refaire une santé et de pouvoir reprendre dans de bonnes conditions. L'employeur n'a pas à connaître les raisons médicales justifiant un C.L.M.. Donc il ne peut pas refuser un C.L.M. sur des "suposées" intentions de l'agent.
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cocorosie
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Message par cocorosie »

Bonjour Bennou,
Moi aussi je pensais qu'il fallait dire la vérité à l'expert. Et c'est ce que j'ai fait. Quand ensuite j'ai rencontré le médecin de l'inspection académique (notre médecin du travail dans l'EN), il m'a affirmé qu'en disant clairement que je voulais me reconvertir, j'avais gâché mes chances d'avoir un CLM, car on n'allait pas financer ma reconversion.
Il a aussi dit que les médecins ne sont pas des assistantes sociales, et que la dépression, névrotique, n'est pas une maladie mentale et que donc pas de CLM...

L'expert recommande mon maintien en CMO et une retraite partielle pour invalidité. Que je ne suis plus apte à mon poste actuel mais que je peux faire autre chose. Pour accélérer mon reclassement. Mais c'est méconnaître l'EN et ses lourdeurs, le reclassement n s'obtient pas en un claquement de doigt ; les inscriptions pour un poste adapté sont closes ; et mon jeune âge n'est pas un avantage pour la mise en retraite. Meme si on me verse une pension de misère, cela serait à vie, donc une certaine somme à débourser tout de même.
A moins que le fait qu'elle soit partielle implique aucun versement, je ne sais pas , si tu peux m'éclairer sur ce sujet ?

Enfin j'en viens à penser qu'il faut un peu modifier la vérité, pas les symptômes, ni le contexte de travail, mais ne pas parler de ses projets si le but est de quitter définitivement le poste ou la catégorie d'emploi qu'on occupe.

Qu'en penses-tu ?
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bennou
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Message par bennou »

Personnellement, je n'ai jamais entendu parler d'invalidité partielle dans la fonction publique. Je sais que cela existe pour le privé.

Je vais tâcher de me renseigner. Mais dans la fonction publique, en principe, c'est soit invalidité ou non, mais rien de partiel.
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cocorosie
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Message par cocorosie »

Je crois que c'est dans le sens " je suis invalide pour être documentaliste mais pas pour un autre emploi dans l'en,type administratif"
du coup, pas de pension reversée, enfin je pense
A suivre !
Alberte
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Message par Alberte »

Bonjour Bennou et Cocorosie et merci pour vos réponses !

Pour la disponibilité, j'ai effectivement un enfant de moins de 8 ans (même 2 encore pour quelques mois...) mais j'avais lu que l'employeur pouvait le vérifier et le contester s'il s'apercevait qu'on travaillait au lieu de s'occuper de son enfant.
Celle pour convenance personnelle me paraît mieux, parce qu'au bout d'un an d'absence (non remplacée) il serait difficile de contester cette disponibilité pour raisons de service, non ? Certes elle peut me poser des problèmes, mais j'ai des échos de là bas disant qu'il ne vaut mieux pas que je revienne. Echos bien intentionnés ou non je n'en sais rien.

Sinon pendant ma disponibilité j'ai l'intention de demander des postes de contractuel de l'EN, donc nouvelles cotisations (et nouveaux droits). Au pire je démissionne, mais ça m'embêterait de perdre mon concours. Mais ça c'est si je n'ai pas le capes que j'ai passé en janvier (on peut rêver, non ?), parce que dans ce cas je ne sais plus quelle est la procédure mais en gros je change d'administration donc c'est une sorte de mutation.

Pour le rdv avec l'expert, je pense lui dire la vérité au sujet du harcèlement, et de la dépression qui ne veut pas partir dès que je pense à ce boulot. Je vais laisser entendre que j'espère y retourner (les élections sont dans 1 an, seulement...) et au pire chercher ailleurs dans la ftp. Dire aussi que j'ai pensé à l'option prof mais je ne vais pas lui dire que j'ai passé le concours. De toute manière la perspective de ce rdv me met tellement mal que je suis en train de replonger comme en septembre, avec le cortège de pensées morbides, de crises de larmes, de fonctionnement obsessionnel, les insomnies, l'irritabilité permanente... Plus qu'une semaine à tenir, j'espère ! (Bon je sais déjà que même s'il est positif, ce rendez-vous, je vais mettre une semaine ou deux à remonter... Je commence à avoir l'habitude...)

Ma psychologue va me donner une attestation disant que je vais la voir depuis plus de 4 ans toutes les semaines, ça fera une pièce de plus au dossier.

Voilà, en vrac...

Bonne journée !
zouzounel
Messages : 2
Enregistré le : mardi 19 février 2013 15:36

Message par zouzounel »

Bonjour bennou,
je suis nouvelle, j'ai parcouru vos messages qui sont trés intéressants, je suis actuellement en clm et cela jusqu'au 10 mai 2013 (trois ans) il parle de me mettre en retraite invalidité c''est mon médecin qui en a fait la demande mais je ne connais pas les autres pôssibilités, de plus je me suis fait opérée pour la deuxième fois du dos arthrodèse depuis le 03décembre 2012 je suis un peu perdu dans tous cela et trés fatiguée de tout cela et seule et ne me sens pas capable de reprendre mon travail

merci de votre conseil et à bientôt
poilagratter

Message par poilagratter »

Bonjour,

l'invalidité temporaire dans la fonction publique, je pense que ça doit être quand on perçoit l'AIT (allocation d'invalidité temporaraire) pendant une disponibilité d'office.
zouzounel
Messages : 2
Enregistré le : mardi 19 février 2013 15:36

Message par zouzounel »

zouzounel a écrit :
Bonjour bennou,
je suis nouvelle, j'ai parcouru vos messages qui sont trés intéressants, je suis actuellement en clm et cela jusqu'au 10 mai 2013 (trois ans) il parle de me mettre en retraite invalidité c''est mon médecin qui en a fait la demande mais je ne connais pas les autres pôssibilités, de plus je me suis fait opérée pour la deuxième fois du dos arthrodèse depuis le 03décembre 2012 je suis un peu perdu dans tous cela et trés fatiguée de tout cela et seule et ne me sens pas capable de reprendre mon travail

merci de votre conseil et à bientôt
bonjour serait-il possible d'avoir une réponse, je suis en fin de droit en mai 2013 et je ne sais pas comment cela va se passer le chirurgien dit de reprendre et moi je ne sens pas capable physiquement merci par avance
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