Textes sur mon mal être

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solitude95
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Textes sur mon mal être

Message par solitude95 »

je reste seule

Maman j'ai mal,Maman je souffre
Je ne sais vers qui me tourner
Pour m'aider à sortir du gouffre
Dans lequel la vie m'a jeté
Maman j'ai peur,Maman je brûle
Hier le ciel m'était offert
Aujourd'hui le monde bascule
Je vis tous les feux de l'enfer
Je reste seule

Quand tout s'effondre autour de moi
Je reste seule
Quant tout me file entre les doigts
Je reste seule
En perdant mes rêves et ma foi
Je reste seule
Sans lui,sans joie

Je reste seule
Avec mes doutes et mes peurs
Je reste seule
Quand tout me trahit et tout meurt
Je reste seule
Sur les débris de mon bonheur
Je reste seule
Toute seule

Maman je suis à l'agonie
Que vont être mes nuits,mes jours
Pourrais-je supporter la vie
Sans la chaleur de notre amour
Maman je suis face à moi-même
Ridicule cherchant mes mots
Avec des milliers de << je t'aime >>
Noyés de larmes et de sanglots
Je reste seule

Quand tout s'effondre autour de moi
Je reste seule
Quant tout me file entre les doigts
Je reste seule
En perdant mes rêves et ma foi
Je reste seule
Sans lui,sans joie
Je reste seule
Avec mes doutes et mes peurs
Je reste seule
Quand tout me trahit et tout meurt
Je reste seule
Sur les débris de mon bonheur
Je reste seule
Maman regarde-moi
Je reste toute seule
Sans joie.
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Mon cœur saigne, mes yeux pleurent
Pourtant je vois le visage de mon ange
Pourquoi cette souffrance ?
Je le sais au fond de moi de moi
Parce qu’elle va devoir partir
Et qu'elle souffre par ma faute une fois de plus de me voir ainsi
Elle s'éloigne les yeux plain de larme je la distingue à peine
La porte se ferme et l'obscurité m’envahit

Une voix raisonne et m’appelle
Machinalement je me lève et je la suis
Ou suis je que fais je ici je ne sais pas
Et quel importance après tout
Un couloir devant moi et des ombres
Qui sont elles ? Ou vont elles ?
Je les suis elle me montrent le chemin
La une voix me parle doucement
Je dois dois l'écouter elle me tend quelque chose
Alors je l'écoute et je bois
Les ombres qui m'entourent semblent manger
Ce doit être ce qu'il y a à faire !
Alors je fais de même sans réfléchir

Suis je éveillé ? Suis je entrain de rêver ?
Quelle importance ! Les ombres se mettent en marche je les suis
Morphée m'appelle alors je le suis aussi
Me blottir dans ces bras peut être serais je en sécurité
Plongé dans cette obscurité qui pour une fois me rassure

Une fois de plus cette voix m'appelle j'ouvre les yeux
Je quitte Morphée je ne suis donc pas entrain de rêver
Quel est cet endroit que je ne reconnais ?
Quel importance ! Machinalement je vais me laver
Je ne reconnais rien mais tel une machine je me lave
Je me sens sale dans sur mon corps dans mon âme
Mais cette eau qui coule sur moi semble m'éviter
Je me sens toujours si sale j'ouvre la porte
De nouveau ces silhouettes mais ce ne sont plus des ombres
Elles ont toutes un visage des yeux qui me fixent
Mais de nouveau je les suis tel un animal qui suis le troupeau

Et l'histoire ce répète de nouveau cette douce voix que j'écoute
Et de nouveau je bois, de nouveau j'imite ces silhouettes et je mange
Le troupeau quitte les tables je les suis et la je me retrouve dehors
Mais que ce passe t' il ? Cette cour est entourée de grilles
Suis je en prison ? Aurais je commis un crime ?
Des voix me parlent je ne les comprend pas
Que veulent ils ? Qui sont ils ? Tant de questions m'assaillent
Mais pourtant étrangement je n'ai plus peur
Mais pourquoi je ne ressens rien ? Pourquoi me sens je si vide ?
Telle une coquille vide je découvre ses visages qui m'entourent
Ils sont si nombreux, que dois je faire ? Oui fumer comme eux
c'est cela que l'on attends de moi j'allume machinalement une cigarette
Tout d'un coups des mains m'assaillent des voix raisonnent
Que va t' il se passer ? Que veulent ils ?
Oui des cigarettes et là je comprends des murs, la course pour les cigarettes
Des visages inconnues, suivre tel des animaux du bétail
Je suis enfermé et je découvre avec effroi ma prison
La prison de mon esprit à désormais des murs bien réels
Et de nouvelles règles, de nouvelles voix, de nouveaux visages

Les minutes s'égrainent tel des heures
Le temps semble s'être figé
Est ce l'enfer de mon esprit auquel désormais je suis condamné
Pour tous mes pêchers passés ?
Et de nouveau une voix le troupeau se mets en marche
Alors tel un mouton je suis et l'histoire ce répète
Suis je entrain de vivre une journée sans fin
Suis je condamné tel Sisyphe à une éternité de souffrance

Et là tout d'un coup son visage apparaît, elle est là devant moi
Ma raison d'être, de vivre d’espérer, d'aimer
Vite je dois la protéger de tous ces démons qui m'entourent
Et non je ne suis pas mort mon cœur bat encore
Il bat pour elle et je le sens débordant d'amour

Sa présence me rassure, mais m'attriste aussi
Car je vois la douleur dans ses yeux
Douleur que je ressens sachant qu'elle devra partir
Car je sais que sa place n'est pas ici dans cette prison, cet enfer
De nouveau je la vois s’éloigner mais cette fois distinctement
Car mes yeux ne pleurent plus pourquoi ?
Alors que je suis si triste, là je comprends c'est ma punition

Je me sens si seul pourtant entouré de cette multitude
Mes idées deviennent plus clair je comprends
Je suis ici pour expier mes pêchers je suis prisonnier de mon esprit de mon corps
Mes aussi désormais prisonnier de ces couloirs et de ses murs
Je découvre ces visages qui m'entourent je découvre les mots qui s'échappent
De leurs bouche car non je ne le les entends pas dans ma tête ils sont bien là

Je les écoute ils ont des noms des visages ils sont réel
Et je comprends avec effroi qui ils sont
Mes démons intérieur sont désormais devant ils m'entourent
Ils sont tous là, la colère, la tristesse, la souffrance, la violence, la folie,
L’obsession, l’agressivité......
Ils sont tous là bien et réel et je n'ai plus le choix je je dois les affronter
Même les démons de mon passé ont un visage
Certain m'effraient moins car ils me sont devenu plus familiers
Au fil des années, d'autres me glacent le sang

Mais je comprends mon épreuve affronter mes démons
Pour les vaincre et ne pas perdre la raison et peut être retrouver
Retrouver une liberté hors de ses murs
Et je sais pourquoi, la retrouver elle ma seule lumière dans cette obscurité
Celui qui m'effraie le plus est celui qui ne me quitte pas
Je connais son nom, je le comprends alors que personne ne le peu
Pourquoi ? Parce que je comprends sa folie et j'ai peur
Oui peur car il est celui que je pourrais devenir si mon ange
Ne m'avait pas sauvé une fois de plus

Alors jours après jour je vais l'affronter sans cesse lui plus que tout autre
Mais les autres aussi ne me quittent pas et un à un je vais les vaincre
Pour moi, pour elle, et si elle me le permet pour nous
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Ma folie



L'erreur est humaine et le pardon divin dit on
Quelle erreur que de se croire l'égal de dieu
Se croire fort invincible puis un jour
L'amour apparaît et là notre faiblesse d'homme nous rattrape
Cet amour cette force en laquelle je ne croyais plus
Est devenue revers de la médaille ma plus grande faiblesse
Moi qui me croyais prêt à tout me suis rendu compte que non
Je n'étais pas prêt à aimer et être aimer
Ce par simple ignorance de ce qu'était le véritable amour
Celui qui vous empli vous inonde vous submerge
Toutes ces nouvelles sensations je n'y étais pas préparé
Je me pensais fort je me suis découvert faible et me suis noyé
Dans cette source de ma nouvelle force qui c'est avérée ma véritable faiblesse
J'ai ouvert mon cœur mon âme à l'amour
mais sans savoir que ce n'était pas la seul porte que j'avais ouverte
La boite de Pandore si soigneusement enfouie pendant toutes ces années
Avait elle aussi été ouverte et laissait échapper tous mes anciens démons
Qui sournoisement me dévoraient, le corps, l’âme, le cœur et l'esprit
je me croyais de nouveau de taille à affronter toutes mes nouvelles difficultés
Mais cela sans tenir compte de ma faiblesse, et ma nouvelle force aussi
Cette porte que je ne pouvais plus refermer ouverte sur mon cœur
Qui me remplissait de bonheur, de joie, de plénitude et d'amour
Je me suis perdu à affronter tous cela seul comme toujours
N'ayant toujours connu que cela, être toujours seul même parmi une multitude
De ce combat j'en ai perdu l’appétit, le sommeil, la raison et mon âme
Je me suis perdu moi même égaré dans les méandres de ce combat
Mais pire que tout j'en ai perdu mon honneur et mon amour
Oui car le prix de cette guerre à été cela mon amour qui était est et sera toujours
Ma seule et unique raison d'être, d'exister, de vivre
A été le lourd tribu à payer à ce combat que j'ai perdu
Perdu par mon égarement, mes mensonges, mon silence
car ma raison ne me guidait plus je me débattais sans savoir ou aller que faire que dire
De mes cris au secours ne résonnait que le silence de mon ignorance
Mon ignorance de l'amour de savoir dire les choses car je ne sais parler de tout cela
Et aujourd'hui je me retrouve seul face à cette hombre de moi même
Cet homme que je ne connais pas qui est dans mon corps
Mais qui n'est plus le reflet de mon âme
j'ai été dupé par cette trop grande confiance en moi
Qui fait de moi à ce jour le plus faible des hommes
ET oui je l'admet aujourd'hui je ne suis qu'un homme
Moi qui ai toujours pensé être plus que cela
Un homme face à sa déchéance, sa peine d'avoir trahi son amour
Alors qu'elle compte plus que ma propre vie, elle est toujours passé avant tout
Et que malgré toutes mes erreurs je ne pensais que faire ce qui était bien
Il me reste malgré tout un petit espoir car un petit rayon de lumière
Brille encore comme tel une petite flamme une lueur d’espoir
Que peut être mon amour me reviendra
Et que je serais cette fois moi l'homme digne d'elle
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Ma solitude

Je ne sais vers qui me tourner
Je n 'ai personne à qui parler
Je ne sais à qui confier ma peine
Mes doutes, ma douleur, ma souffrance
Je ne me suis jamais senti aussi seul
Si incompris, abandonné seul face à moi même

Pourquoi personne n'entends mes cris
Personne ne comprends ma douleur
Mes doutes et mes peines
Je pensais ne pas être seul face à mon mal être
Mais je me suis trompé je suis seul et incompris

Comment sortir de ce gouffre plus profond que je n'en ai jamais connu
Je croyais avoir de l'aide de l'écoute mais je me suis trompé
Et de nouveau je dois faire face seul comme toujours
On me demande de me livrer de m'ouvrir aux autres

Mais chaque fois que je le fais je me bute à cette incapacité de me comprendre
De m'écouter ou de vouloir simplement essayer de m'aider
Pourquoi suis je ainsi, livré à cette douleur, cette solitude
Ce sentir seul parmi des millier quel enfer

Sera ce toujours cela ma vie
Être seul et incompris
Est ce mon destin de ne ne jamais être aimé comme moi je peux aimer
Être incompris et pas écouté tout le contraire de ce que je fais pour les autres

Si tel est mon destin que de détruire tous ce que je touche
De vivre dans cette solitude même quand je ne le suis pas
Quel est ma raison d'exister alors !
Serait ce de souffrir éternellement pour un quelconque pécher que je ne connais même pas

Je ne trouve aucune raison ni aucune explication
A ce tourment qui me hante
Ce sentiment de solitude d'incompréhension de rejet

Pourquoi alors que moi je ne cherche qu'à donner aimer offrir mon cœur
Aimer être aimer est ce trop demander à la vie
Ou si je n'en suis pas digne que l'on m'en donne la raison
Que je puisse me racheter et essayer de trouver le bonheur
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Mon passé


Comment as tu osé au toi sombre inconnu
Me voler ma raison d'être, de vivre
Ce bonheur, cet amour, ma raison d'être
Pour laquelle j'ai vécu
Qui es tu ? Que veux tu ?
Me faire mal, me faire souffrir
tu y es parvenu malgré tous mes efforts
Mais que t'ai je dont fait pour mériter cela
Pourquoi me livrer un tel combat toi que je ne connais pas
Et je me regarde dans la glace et ce que je vois
Non ce n'est pas moi pourtant tu me ressembles
Mais que faire hormis de te supplier
Oh toi démon de quitter ce corps qui ne t'appartient pas
Et de goûter au bonheur auquel j'ai droit
Oui car je sais que j'y ai droit je ne suis pas comme toi
J'ai des valeurs, du courage et tellement d'amour a donner
Alors va démon part je t'en supplie
Ou alors fini ton ouvrage vite
Et met fin à mon agonie délivres moi
Emmènes moi dans cette obscurité si froide
Mais mets fin à cette torture que tu m'infliges
Mais plus que tout que tu infliges à ma raison d'être
A ma lumière dans ce monde à ma bien aimée
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chrystelle
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mon mal être

Message par chrystelle »

bienvenue solitude 95
:bye:
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Seul


Quel que soit notre vie
Quel que soit notre passé
Quel que soient nos joies
Quelles que soient nos peines
Quels que soient nos choix

Quel que soit le bien que l'on ai fait
Quel que soit le mal que l'on ai donné
Quel que soit l'amour que l'on ai donné
Quel que soit la haine que l'on ai eut

Une chose demeure certaine
A la fin l'on se retrouve toujours seul
Seul face à soit même
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

chrystelle a écrit :
bienvenue solitude 95
:bye:
Merci à vous
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Mon amour



Si par mes mots je pouvais soulager ta peine
Je les écrirais sur les murs du monde
Si par mes larmes je pouvais soulager ta peine
J'en remplirait les océans
Si par ma douleur je pouvais soulager ta peine
J'endurerais l'éternité des enfers
Si par mon silence je pouvais soulager ta peine
Je ne dirais plus un mot à tout jamais
Si par ma mort je pouvais soulager ta peine
Je disparaîtrais sans un bruit

Mais rien ne saurait effacer cette peine
Hormis peut être la foi en l'amour
Mais face à cela je n'ai aucune arme
Hormis t'offrir mon amour
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Ma révélation


Hier j'ai été écouté j'avais peur mais j'ai été aidé
J'ai appris que je ne suis pas fou, ni schizophrène
Oui je suis tombé malade mais c'était inévitable
Par ma façon d'être de donner au détriment de ma propre vie
Et même si je dois en payer le prix je ne peux me le reprocher
Car on ne peux reprocher à un Alzheimer ou un Parkinsonien
D'être malade ou ce qu'il fait ce n'est pas de sa faute il n'y peu rien

Ce qui m'a sauvé c'est ma volonté ma force de caractère
Ce besoin de me dépasser, sinon j'aurais pu en mourir
Ou sombrer dans la folie à tout jamais
Car ma façon d'être me consume me détruit à petit feu
Elle me dévore et me ronge tel un mal invisible
Un mal qui porte un nom, mais un mal sans visage
Un mal que l'on ne reconnais pas et ne comprend pas
Puisque il ne peut être vue il est à l'intérieur de moi
Voilà pourquoi je suis incompris parce que personne ne le voit

Pendant des années je me suis senti si seul, si différent
Comme lorsque l'on fait ce cauchemar
Ou l'on crie pour demander de l'aide mais personne n'entend
On crie au secours mais aucun son ne sort
Et l'on se sent toujours si seul, incompris

Hier j'ai parlé, j'ai été écouté et enfin j'ai compris
Compris pourquoi je me sens toujours si seul
C'est vrai je suis différent, mais pas comme le pensais
Je suis seul parce que je suis incompris
Parce que les gens ne sont pas comme moi
Et non parce que je suis mauvais, un monstre, ou nul
Car non je ne suis rien de tout cela bien au contraire

Je me sens seul parce que je ne pense pas comme les autres
Parce que je suis plein de compassion, d'amour, d'écoute....
Et les gens ne sont pas comme cela par nature
Ils sont égoïstes, impatient, dur, et parfois méchant

Hier j'ai appris que l'on ne peux donner que ce que l'on a
Et jamais au détriment de sois même, de sa propre vie, sa santé
Je suis seul parce que je donne au delà de toute raison
Les autres ne comprennent pas cela, cela leur semble suspect impossible
Cela les effraie et ils me fuient ou ne me comprennent pas

Les gens s'habituent à mon besoin d'aider de plaire de protéger
Mais il y a un revers de la médaille la nature humaine est ainsi
Égoïste, dur et exigeante ne pardonnant pas la faiblesse
Et lorsque je failli jamais l'on ne me pardonne
J'étais persuader de ne pas savoir aimer mais c'est faut
C'est que les autres ne comprennent pas ma façon d'aimer
Car je donne de moi plus que de raison
Et cela me détruit à chaque fois, d’où ma solitude
Car je reste incompris et seul face à moi même

Je pensais avoir trouvé celle qui me comprendrait
Mais voilà je n'ai su lui parler je n'ai su lui faire comprendre
Et de nouveau je suis seul face à moi même
Hier l'on m'a dit il faut arrêter de mourir pour les autres
Me sacrifier pour eux car personne ne le fera jamais pour moi
Les autres pensent à eux avant tout ils ne pensent pas comme moi

Mais comment croire que les gens soient si égoïstes, je ne comprends pas cela
Mais visiblement les gens sont ainsi, car il est difficile de donner, de faire des efforts
La facilité est plus attirante, plus douce à vivre plus simple
Et donner à l'autre autant qu'il donne surtout comme moi je donne de moi
Est une chose impossible pour ceux qui m’entourent donc je reste seul

Donc hier j'ai appris que comme toujours je devrais m'en sortir seul
Me relever seul et faire comme je l'ai toujours fait me protéger des autres
Jusqu’à ce que j'apprenne à devenir un peu égoïste et aussi penser à moi
Et ne plus faire passer le bien des autres avant le mien
C'est une leçon très dur, je n'ai qu'un seul regret pourtant
C'est de ne pas l'avoir apprise à temps pour sauver mon amour

J'ai compris que j'étais épuisé à bout de force et de nerf
Mais que je pourrais me relever seul comme je l'ai toujours fait
Je ne suis pas mauvais, mais juste trop bon pour que l'on me comprenne
Et même si cela fait très mal je n'ai pas le choix c'est ainsi que sera ma vie
Incompris et seul temps que je ne saurais penser à moi aussi
Et que je n'ai aucun démon de mon passé qui me poursuivi

Simplement comme toute douleur elle ne disparaît jamais
On apprend à vivre avec et dans les moment ou l'on souffre
Ces moments ou l'on est faible, tous ce qui nous à fait du mal resurgit
C'est normal, c'est ainsi qu'est faite la nature humaine
J'ai donc compris que je suis aussi humain, je ne suis pas une machine infaillible
Et je n'ai pas à m'en vouloir de ne pas être parfait car personne ne l'est

Mais je ne suis pas un homme comme tous les autres voilà tout
Un homme avec ses forces et ces faiblesses il faut que je l'accepte
J'ai ma place dans ce monde, il me faut juste me relever encore
Et apprendre à mieux contrôler mes émotions pour les exprimer
Les délivrer au compte goutte pour ne pas qu'elles me submergent

A trop donner de moi je me suis perdu, ce qui à eut pour conséquence comme toujours
Que je perde ce qui compte le plus à mes yeux,plus que ma propre vie
Car pour moi « plus important que ma vie ne sont pas de simples mots »
Mais une réalité, une réalité que je dois changer pour ne pas finir
Finir par vraiment que se mal me détruise, ou même en mourir de douleur

Car le seul mal dont je souffre c'est d'avoir tant d'amour à donner
Et ce besoin de recevoir aussi tellement d'amour
Comme toute personne j'ai ce besoin d'être aimé, écouté, compris...
D'être heureux comme chaque être humain peux l’espérer dans la vie
Et c'est cette recherche du bonheur qui me détruit et m'a rendu malade
Mais c'est une maladie qui se guérit malgré tout
Mais malheureusement c'est une maladie qui laissera à tous jamais sa trace
Pour mon plu grand malheur la trace de cet échec, cette solitude

Il me faudra trouver la personne qui aura la volonté de me comprendre
Et de ne pas s’arrêter sur la surface de ce qu'elle voit de moi
Et comprendre ce besoin que j'ai d'aimer et d'être aimer
Mais ce n'est pas simple car cela demande un effort
Un effort de la part de celle à qui j'offre mon amour
Mon âme à nue, car je me livre sans retenu j'offre mon cœur et mon amour

Ma douleur, ma souffrance demeure donc incomprise et n'est pas celle que l'on croit
Ma souffrance, ma douleur, ma folie viennent ce besoin d'aimer et d’être aimé
Mais je reste malgré tout face à ma solitude et ma peine
Avec tout cette amour mais toujours seul

Un nouveau fardeau que je devrais porter, un de plus
Que je devrais porter seul comme toujours
Mais je devrais en avoir la force, ou sinon...
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Elle attend

Elle attend que le monde change
Elle attend que change les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend

Elle attend que l'horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement, elle attend

Elle attend que la grande roue tourne
Tournent les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement, elle attend

Et elle regarde des images
Et lit des histoires d'avant
D'honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc
Et elle s'invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D'eau de rose et de passion sage
Aussi purs que ces vieux romans
Aussi grands que celui qu'elle attend

Elle attend...
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

J'ai besoin de parler

Tu rentres du bureau
Tu te sers un whisky
Parce que t'en as plein l'dos
De t'battre avec la vie
Tu me prends dans tes bras
Mais tu m'demandes même pas
Comment ça va
Tu t'assois dans ton coin
Tu ne me dis jamais rien
Tu penses à tes affaires
C'est ton seul univers
Tellement qu'j'me dis parfois
Que si j'n'étais pas là
Tu t'en apercevrais même pas
Tu t'en apercevrais même pas

(Refrain)
J'ai besoin de parler
De parler à quelqu'un
À quelqu'un qui voudrait
Simplement m'écouter
J'ai besoin moi aussi
De parler de ma vie
Si ce n'est pas à toi
Dis-moi à qui ?
J'ai besoin de parler
Besoin de te parler
Pour savoir où j'en suis
De ma vie avec toi
J'en suis même arrivée
Jusqu'à me demander
Est-ce que je t'aime
Autant qu'avant ?

Tu te lèves toujours tôt
Tu dévores tes journaux
Tout s'qui s'passe entre nous
On dirait que tu t'en fous
Mais s'qui s'passe
En Iran ou en Afghanistan
Ça, ça te passionne

Et quand tu n'téléphones
Au milieu d'la journée
C'est pour me demander
C'que j'ai fait pour dîner
Mais qu'est c'que tu dirais
Si un soir tu rentrais
Et tu ne trouvais plus personne
Non, tu ne trouvais plus personne
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

La vie par procuration

Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision

Levée sans réveil
Avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse
La journée se passe
Repasser, poussière
Y'a toujours à faire
Repas solitaires
En points de repère

La maison si nette
Qu'elle en est suspecte
Comme tous ces endroits
Où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédé
Perdu la bagarre
Les choses ont gagné
C'est leur territoire

Le temps qui nous casse
Ne la change pas
Les vivants se fanent
Mais les ombres, pas
Tout va, tout fonctionne
Sans but, sans pourquoi
D'hiver en automne
Ni fièvre, ni froid

Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale

Mais finalement, de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons

Des crèmes et des bains
Qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin
Que personne ne la touche
Des mois, des années
Sans personne à aimer
Et jour après jour
L'oubli de l'amour

Ses rêves et désirs
Si sages et possibles
Sans cri, sans délire
Sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages
De photos banales
Bilan sans mystère
D'années sans lumière
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

L'enfer c'est pour les enfants

Ils pleurent dans l'ombre, alors tu ne peux pas voir leurs larmes
Ils se cachent dans la lumière, alors tu ne peux pas voir leurs peurs
Pardonne et oublie, tous les moments
L'amour et la douleur ne font qu'un et sont pareils
Dans les yeux d'un enfant blessé

Parce que l'enfer
L'enfer c'est pour les enfants
Et tu sais que leur petites ives peut devenir un tel désordre
L'enfer
L'enfer c'est pour les enfants

Et tu ne devrais pas avoir à payer pour l'amour avec tes os et avec ta chair
Tout est tellement confus, cet abus brutal
Ils noircissent tes yeux, et puis s'excusent
Sois la gentille fille à papa, ne dis rien à ta maman
Sois un gentil petit garçon, et tu auras un nouveau jouet
Dis à ta grand-mère que tu es tombé de la balançoire

Parce que l'enfer
L'enfer c'est pour les enfants
Et tu sais que leur petites ives peut devenir un tel désordre
L'enfer
L'enfer c'est pour les enfants

Et tu ne devrais pas avoir à payer pour l'amour avec tes os et avec ta chair
Non, l'enfer c'est pour les enfants
L'enfer
L'enfer c'est pour, l'enfer
L'enfer c'est pour, l'enfer
L'enfer c'est pour les enfants
L'enfer
L'enfer c'est pour, l'enfer
L'enfer c'est pour, l'enfer
L'enfer c'est pour les enfants
L'enfer
L'enfer c'est pour, l'enfer
L'enfer c'est pour, l'enfer
L'enfer c'est pour les enfants
L'enfer c'est pour les enfants
L'enfer c'est pour les enfants
solitude95
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mon mal être

Message par solitude95 »

Parler d'ma vie

J'voulais t'parler d'ma vie, c'est rare quand ça m'arrive
Un moment suffira, y a pas grand chose à dire
Passé trente ans et je sais, au moins j'imagine
Je n'aurai jamais mon nom dans les magazines

Vois-tu je suis de ceux que la foule rassure
On ne peut être rien que parmis des milliers
"Has been" avant d'avoir été, c'est un peu dur
Ma vie, tout l'monde aurait si bien pu s'en passer

Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur
Je te dis pas ces moments si froids et si pâles
Et son visage qui justifiait mes heures

Je suis le cours des choses, je vais où l'on m'entraîne
Je suis de ces gens là qui ne choisissent pas
Tu peux bien penser que ces vies sont des vies vaines
Mais le hasard invente et colorie parfois
Quand je pense à tout ça, ça m'colle la migraine
Pourquoi vendre toujours quand y a tant à donner
T'as beau m'expliquer qu'ça fait partie d'un système
Il me faut bien des pilules pour l'avaler

Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur
Je te dis pas ces moments si froids et si pâles
Et son visage qui justifiait mes heures
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