En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Et badaboum a écrit :
Ca reste de la psychanalyse, reconnue relativement inefficace pour ce dont tut souffres... la relaxation par contre, t'aurais tout intérêt à essayer.
Ok, seulement la relaxation ne sera que temporaire et je préfère réfléchir, échanger, sentir un soutien plutôt que me détendre, d’ailleurs je n’y parviens pas et je n’y parviendrai jamais sinon quelques secondes tant que je ne serais pas rassuré sur mon état. Après je me dit quelles sont les priorités ? (rdv pneumo, urologue, ou hospitaliser pour check-up sérieux en interne). Si on écarte toute pathologie organique grave où à défaut on soigne la pathologie soignable qui ne met pas ma vie en péril (si tel est le cas), eh bien dans ce dernier cas, je pourrais m’attaquer à mes soucis d’ordre psychique. Là je prendrai plaisir à travailler avec un pro s’il y met du sien et ne pense pas qu’a l’argent ou je ne sais quoi.

Et badaboum a écrit :
Rien que les termes que tu emploies indiquent que tu n'es plus dans la simple angoisse, normale, d'une personne présentant tel ou tel symptome...
Et une radio c'est fait en quarante secondes (je sais, j'en ai eu, des radios pulmonaires... en cabinet, comme en consult de pneumologie). Le t shirt ne se voit pas aux rayons x et ne gene en rien. Tes "excuses" pour continuer à t'inquiéter n'ont absolument rien de rationnel, ;) J'ai craché du sang après des accès de toux dus une bronchite asthmatiforme... A force de tousser, surtout une toux sèche tu irrites tout sur le passage. Les bronches, et les bronchioles sont faites de tout petits vaisseaux sanguins qui peuvent éclater facilement. Mais tu vas me dire "oui mais..." je sais ;) Une radio des poumons, c'est une radio des poumons ;). Et un peu de sang ne change rien. Ce n'est pas une hémorragie, quoi ! ;) La tuberculose donne souvent ça (à force de tousser, encore une fois) mais ca se voix avec une simple radio...
Tu te montes un cinéma catastrophe. Excuse moi d ele dire de façon directe. Mais entretenir ton angoisse en te disant oui, tu as raison, ne t'aidera pas...
Ok peut-être j’ai eu comme toi (je me souviens oui avoir manqué d’air, faire de l’apnée comme du sommeil mais éveillé les mois/jours précédents). Je n’ai pas eu toutefois de diagnostic intelligent posé (mon traitant, ni aux urgences de mémoire). On me parlait de grippe. Ça me paraissait bien plus, car j’avais une sinusite en plus pour couronner le tout et une toux émettant beaucoup de mucus de couleur verdâtre (signe d’une infection sans doute pulmonaire). En même temps j’avais un boulot à côté, et le temps de rentrer en bus de l’autre bout de la ville le médecin avait fermé, et je devais veiller à ne pas manquer (la direction !). Enfin, bref, tout ça pour dire que bon, ok il m’a arrêté 2 jours pour ça mais bon, ça m’a pesé pas mal, j’étais très mal, je me souviens m’être réveillé dans la nuit sans force mal partout (os, gorge, très fébrile). Enfin, le nez pris, la toux, associé affreux c’étais. La toux à duré une ou deux semaines.
Et badaboum a écrit :
Ne me dis pas que dans cette région il n'y a que deux ou trois médecins .
Non je suis d’accord, mais j’en ai déjà fait pas mal de généraliste. Et puis le psychanalyste je l’ai choisi grâce au web. Qui m’a bien guidé. Enfin, sans voiture, je touche le fond, ces douleurs atroces par moments, enfin, j’angoisse et me laisse aller. Peu de motivation, des réticences pour plein de choses, sur les psychiatres aussi que je vois comme distributeur de cachetons…
Et puis en attendant je suis seul à souffrir et à traverser un calvaire avant de m’endormir en ayant la crainte de ne pas se réveiller ou de souffrir et mourir après.

Et badaboum a écrit :

C'est certainement ça qu'il faut que tu oses bosser avec un psychiatre digne de ce nom...
Pourquoi pas mais d’abord je préfère écarter un problème, car s’il est là, tout est foutu. Je suis déçu du peu d’expérience que j’ai eu aussi.

Et badaboum a écrit :

Et _ça aussi, y'a quelque chose à creuser... y'a quand même pas mal de choses que tu vis mal en dehors de ta santé, si je ne me trompe ?
Oui c’est certain. Le souci, je n’ose pas contrecarrer mes vieux schémas nocifs. Je n’arrive pas à aller vers les autres (pour 1001 craintes ou raisons). Je me dévalorise et m’aliène bêtement à ceux dont je crois qu’ils m’aiment. En fait c’est bête. Je me sens foutu, sans force, avoir été découvert, mis à nu, et humilié, vu mes failles. En fait je n’assume pas tout, et des choses me pèsent, ne sont pas digérés. Je sombre peu à peu seul et suis déçu par l’entourage (après je n’attends plus grand-chose, ça peine juste). Je n’arrive pas à être propre, à faire le ménage, je casse les choses des nerfs, bref, dans l’errance. Je ne sais même pas faire une machine comme il faut. Je réside dans une résidence sociale car j’ai eu du mal en 2012 à trouver un logement sans avoir de boulot. Alors voilà. Dans un 20 m² au troisième sans balcon, sans véhicule, dans la chaleur du sud l’été, affreux quoi. Impossible de faire machine arrière, je m’empêtre dans mes douleurs physiologiques et surtout même si elles sont moins intenses et moins nombreuses parfois, le souvenir des « minis-syncopes » et de tout ça me fait paniquer et envisager une fin proche qui me tourmente aussi. Et puis, mes proches loin ou pas, me disent dans ta tête ou hypocondriaque qui déprime et sans doute est bon à rien, du genre dépressif fragile. Or, je n’en peux plus d’être jugé et incompris comme ça. Je ne leur souhaite pas mes maux, par contre ils ne cerneront jamais ce que c’est pour s’abstenir d’ouvrir leur bouche. Comme si ça m’amuser de me plaindre et de rester là ou de ne pouvoir faire mes activités normalement sans être mal dans ma peau, endoloris, etc. L’isolement n’est pas forcement meilleur. Je le reconnais.
Et badaboum a écrit :

Ou p'tre qu'elles ont trouvé un équilibre, et ne ressentent plus le besoin de venir s'exprimer sur un forum. Tu sais, sur le net, ceux qui viennent s'exprimer sont ceux qui ont eu ou ont des soucis, principalement. Je me souviens d'une recherche que j'avais faite car je devais me faire arracher deux dents. Les horreurs que j'ai lues ! De quoi te foutre la pétoche ! Alors, non seulement, l'opération s'est très bien passée, sans difficultés, je n'ai rien senti, pas eu mal du tout après, pas eu d'infection, d'hémorragie, de caillots de sang, tout ce qu'on me prédisait à longueur de forums ! ;) Et je ne suis pas allée témoigner que ça s'était passé comme une lettre à la poste !
Oui possible, toutefois ça semble étrange que des personnes si actives sur le forum, s’en aille comme ça progressivement pour ne plus venir, c’est tout. Surtout si jeune. Il se peut aussi que ce soit grave. Ma soif de savoir est là. Or, je ne peux pas savoir car anonymat oblige, à partir d’un pseudo on n’a pas grand-chose. Oui, j’aimerais juste savoir comment ils vont aujourd’hui (s’ils vivent). Enfin, avoir un diagnostic. Je me retrouve dans certains cas. Et le pire c’est de ne pas avoir l’issue. Pis, pas de nouvelle.

Et badaboum a écrit :

Ca aussi, c'est un souci que tu traines : une mauvaise image de toi même à cause de l'attitude de tes parents ou proches... Ca fait très très mal ce genre de choses et ça laisse de graves séquelles proches de ce qu'on peut appeler un stress post traumatique. Je t'en parle car je viens de le découvrir justement avec mon psy, après lui avoir parlé de ce même genre d'expérience, sur l'apparence physique, que j'ai vécu... Ca crée des angoisses à l'age adulte...
Oui c’est fort possible que ça joue maintenant. Sans parler du nombre conséquent de fois ou j’ai frôlé la mort (pas loin de la noyade, accident de travail saisonnier qui m’a ouvert le front, 7 points de suture et limite malaise vagal, grosse hémorragie, le fait que mon père m’est menacé arme à la main –en joue avec un fusil–, pour ne citer que ceux-ci). Oui, en 2005 j’ai cru avoir contracté le SIDA. Maintenant avec le recul, je réalise que c’étais irrationnel. Aujourd’hui, je n’ai pas ce même recul, et ne suis plus de cet avis.

Et badaboum a écrit :
Ben si, là tu fais toi même le lien ;). Et ça me semble évident qu'il y a un rapport...
Moi aussi. Mais j’ai peur que ce soit organique et grave de surcroit. Je ne vis plus là. Seul dans mes angoisses, douleurs et culpabilité, je me sens incapable de réagir, et quand on n’a pas la santé, on ne peut plus grand-chose. Enfin, sans comprendre pourquoi je suis seul et souffre alors que ‘aimerai faire ce que j’aime. Or, je me souci trop de l’avis des autres même s’il ne m’est pas bienveillant et favorable. Souvent l’autre pense à lui et selon sa vision qui peut étriquer ou faussée sur certains sujets et veulent vous dissuader de faire ce qui est juste. J’ai connu ça, et ça m’a bouffé, et c’est toujours là on dirait. J’ai troqué de l’or pour du bronze ou de l’argent. Enfin, de l’or, du diamant. Je me soucis trop de l’avis de l’autre (fut-ce pas si proche). Je ne parviens pas à m’affranchir de ça pour être mieux dans ma vie, épanoui. J’ai réussi par le passé mais ce fut ponctuel. Je suis retombé bien bas.

Et badaboum a écrit :
J'vais terminer par une petite phrase qui n'est pas de moi :
Il existe une maladie terrible, douloureuse, avec des symptômes terribles, et malheureusement mortelle à 100 % : ça s'appelle la vie. Et ça peut être génial !
Oui c’est un peu comme un des médecins que j’ai pu voir qui me dit « tant que tu as mal c’est que tu es en vie ».

A l’heure actuelle cette situation est invivable et j’ai peur de ne pas en sortir sain et sauf. Et si le cas échéant se produit, j’ai quand même peur de rester enlisé dans des schémas de vie destructeur et peu constructif, qui ne me réjouissent pas tant que ça.
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Ecoute... je vais être franche.
Même si tu faisais tous les examens possibles, tu ne serais pas rassuré... tu aurais toujours peur que l'opérateur radiologue se soit trompé, que sais-je...
C'est sans fin, ton truc... tu dis "oui..." et puis aussitot " Mais..."... Tu t'es construit un scénario catastrophe et aucun argument rationnel ne peut env enir à bout. Pas parce que tu es idiot, mais parce que t'es enfermé là dedans, dans cette croyance que quelque chose ne va pas chez toi et que c'est forcement organique et grave.
Si je te dis que c'est normal de cracher vert, que c'est juste signe d'une infection locale banale, tu ne vas pas me croire... et pourtant une infection pulmonaire non soignée, tu serais mort depuis longtemps. Je te dis ça mais je suis certaine que tu vas me répondre "oui... mmais".
C'est ça ton probleme, pas les soucis de santé que tu peux avoir réellement (ok, la grippe) ou pense avoir ( infection pulmonaire...)

Faut vraiment que tu prennes le mal à la racine et que tu consultes un psychiatre (pas un psychanalyste, lis moi bien ! Ce n'est pas la même chose ! ) capable de t'aider à faire face à ça. Les thérapies comportementales et cognitives me semblent plus efficaces pour ce genre de choses, pour démonter le genre de schéma que tu as.
Car ce n'est pas en t'enfermant dans des labos, chambres d'hopital, cabinet de médecins, que tu vivras mieux ta vie...

Alors oui, t'es sans doute hypocondriaque. Ton discours y fait sérieusement penser. Mais c'est pas pour ça que t'es un bon à rien...
Y'en a qui ont une peur panique des araignées, moi j'ai peur du regard, du jugement des autres... et aucun discours rationnel ne peut en venir à bout. Je ne suis pas idiote... je sais réfléchir, raisonner et pourtant dans certaines situations, pof, y'a plus personne ! Pareil pour toi, je pense...
T'as pas le choix : soit tu passes ta vie à courir après les médecins et les examens sans jamais être rassuré ( et tu vois bien que c'est pas génial quand même...) car y'aura toujours un truc à t'inquiéter. Soit tu prends ça en main et tu te fais aider par quelqu'un de compétent ( quitte à en essayer plusieurs, hein ? Moi le premier médecin que je suis allée voir n'a pas été le bon... Ce n'est pas une catastrophe, un échec... t'auras quand même avancé. ).

Je ne moque absolument pas de toi, tu sais, ni ne prends tes angoisses à la légère parce que je sors le mot hypocondriaque. J'ai connu ça après la mort violente d'une camarade de lycée... Je regardais mes grains de beauté, persuadée d'avoir un mélanome ! J'étais vraiment pas bien. On m'a enlevé quelques grains de beauté qui tous se sont avérés normaux... J'aurais très bien pu être comme toi. Jusqu'au jour où j'ai montré une tache ridicule sur ma main et où la dermato m'a signifié clairement que d'accord il fallait que je surveille ma peau, mais que bon là je psychotais pour rien. Ca c'est porté sur autre chose dans mon cas.

Enfin ne reste pas comme ça, quoi... Tu souffres. C'est évident. Tu as un passé difficile qui est encore là dans ta tête, avec des traumatismes.
Si les thérapies comportementales et cognitives t'intéressent, y'a un site très bien : l'AFTCCqui regroupent leurs membres. En sachant que bien souvent, les psychiatres, psychologues indiqués, ne font pas que de la TCC... donc je ne fais que de la pub pour ça ;)
Mais surtout, sache bien une chose : pour tenter d'aller mieux, y'a que toi à le décider... soit tu considères que ta vie actuelle te convient soit tu décides que tu ne veux plus subir ça.
Personne d'autre ne peut agir à ta place. Alors je ne dis pas que c'est facile, qu'il suffit de claquer des doigts. Non. J'ai mis des années pour trouver le courage. Y'a eu des tentatives avortées. J'ai fait l'autruche. Et puis le jour où enfin, j'ai eu ce premier rdv, je tremblais dans la salle d 'attente, je ne rêvais que d'une chose : courir, loin... Et une fois dans le bureau du médecin, une fois qu'il m'a demandé pourquoi je venais le voir, un torrent de larmes...
Et aujourd'hui encore je sors toute tremblante, trempée de sueur des séances...
C'est un chemin difficile. Mais... on avance !
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Et badaboum a écrit :
Ecoute... je vais être franche.
Même si tu faisais tous les examens possibles, tu ne serais pas rassuré... tu aurais toujours peur que l'opérateur radiologue se soit trompé, que sais-je...
C'est sans fin, ton truc... tu dis "oui..." et puis aussitot " Mais..."... Tu t'es construit un scénario catastrophe et aucun argument rationnel ne peut env enir à bout. Pas parce que tu es idiot, mais parce que t'es enfermé là dedans, dans cette croyance que quelque chose ne va pas chez toi et que c'est forcement organique et grave.
Ce n'est sans doute pas faux. Le fait que je conteste le diagnostic négatif d'un examinateur spécialiste. Il est vrai que je préfèrerai moi-même me former afin de vérifier le résultat donné. Car de nos jours, en qui peut on faire confiance ? Difficile à dire, beaucoup de machination, de fomentation, de manipulation, de fausseté, de préjugés, discriminations, de jalousie, d'inintelligence, etc. Et puis mon passé aussi joue ; aussi j’ai remarqué dans les faits que peu de personnes sont fiables et sincères. Du coup, je suis sur mes gardes, et me dit que ce monde est misérable, notre condition avec cette propension à faire le mal plus que le bien (penchant « acquis » ou hérité dès la naissance), à s’enfermer et sortir loin des sentiers de la droiture, autrement dit on a tôt fait de se pervertir, de tomber dans une routine qui reste d’une inutilité telle que j’en ai du dégoût d’y songer ; autrement, je garde espoir et sait, que peu œuvrent dans le bon sens, et font comme ils peuvent, surtout ceux qui sont fragilisés ou possèdent peu et n’ont parfois pas le nécessaire. Ils ont du mérite et à mon sens sont plus agréable, humain que ces riches et matérialistes qui s’enfoncent avec leur dédain et vanité...
Je vais vous dire une chose, j’ai horreur qu’on me prenne pour un co*. Toutefois, étant diminué, j’ai perdu de ma superbe, et j’ai dû mal à rectifier la vérité, à me défendre ou démontrer à l’autre que je ne suis pas dupe et qu’il fait mal de tenter de m’attaquer, de me porter atteinte, et du coup, je suis une proie plus facile à abattre pour certaines personnes. Triste à dire. Je parle par expérience.
Et badaboum a écrit :
Si je te dis que c'est normal de cracher vert, que c'est juste signe d'une infection locale banale, tu ne vas pas me croire... et pourtant une infection pulmonaire non soignée, tu serais mort depuis longtemps. Je te dis ça, mais je suis certaine que tu vas me répondre "oui... mmais".
C'est ça ton probleme, pas les soucis de santé que tu peux avoir réellement (ok, la grippe) ou pense avoir ( infection pulmonaire...)
Bien, écoute je n’ai que rarement été malade avant et là, depuis quelques années, c’est de plus en plus fréquent. Ok, tu me répondras, tu vieillis c’est normal. Etc. On me l’a déjà faite celle-là et je prends ce facteur en compte, seulement faut pas pousser, à 27 ans on a pas normalement tant de soucis et de répétition de maladies comme ça (grippe ou bronchite ou je ne sais quoi, 3 fois de décembre 2012 à février 2013 plus tout le reste).
Ce sont souvent ceux dont le système immunitaire est affaibli (et par quoi sinon le plus souvent une maladie grave) qui connaissent ce genre de mésaventure en terme de santé. Oui, en effet, l’affaiblissement du système immunitaire ouvre la porte à des infections ou maladies opportunistes, et de fait ces personnes fragiles ont plus de chance d’en contracter souvent. Et c’est mon cas, oui.
Et badaboum a écrit :
Faut vraiment que tu prennes le mal à la racine et que tu consultes un psychiatre (pas un psychanalyste, lis moi bien ! Ce n'est pas la même chose ! ) capable de t'aider à faire face à ça. Les thérapies comportementales et cognitives me semblent plus efficaces pour ce genre de choses, pour démonter le genre de schéma que tu as.
Car ce n'est pas en t'enfermant dans des labos, chambres d'hopital, cabinet de médecins, que tu vivras mieux ta vie...
Justement j’ai vu un psychiatre hier. Il a pris des notes sur ce que je racontais brièvement en vrac. Et puis bon, il commence à me dire qu’il faut que j’apprenne à cuisiner (comme si c’était ma priorité), enfin bon, ça m’énerve de ne pas être cerné. On contrôle les vitamines dans le sang (B12 et folates) pour le moment. On verra par la suite (si tant est qu’elle soit un jour).
Merci de me rassurer sur ma valeur. J’en viens à en douter affaiblis par tous ces maux et évènements derniers assez traumatiques* qui me dénature et aux yeux d’humains imparfaits qui ne cernent pas tout et parfois ne vous aident pas, au contraire… on passera (on ne se cassera pas la tête à chercher de comprendre les autres qui peuvent être pris aussi dans leur spirale et objectifs premiers, bref) :pense:
* sans compté cet isolement qui n’arrange rien (=cercle vicieux créé) dont je ne parviens pas à sortir qui me rend plus sauvage peut être et cette vision négative des autres (bien que bon faut appeler un chat un chat…)
Et badaboum a écrit :
Alors oui, t'es sans doute hypocondriaque. Ton discours y fait sérieusement penser. Mais c'est pas pour ça que t'es un bon à rien...
Y'en a qui ont une peur panique des araignées, moi j'ai peur du regard, du jugement des autres... et aucun discours rationnel ne peut en venir à bout. Je ne suis pas idiote... je sais réfléchir, raisonner et pourtant dans certaines situations, pof, y'a plus personne ! Pareil pour toi, je pense...
T'as pas le choix : soit tu passes ta vie à courir après les médecins et les examens sans jamais être rassuré ( et tu vois bien que c'est pas génial quand même...) car y'aura toujours un truc à t'inquiéter. Soit tu prends ça en main et tu te fais aider par quelqu'un de compétent ( quitte à en essayer plusieurs, hein ? Moi le premier médecin que je suis allée voir n'a pas été le bon... Ce n'est pas une catastrophe, un échec... t'auras quand même avancé. ).
Vous savez je sais qu’il y a beaucoup à changer. Toutefois quelqu’un qui souffre comme ça est un peu beaucoup (je parle pour mon cas précis) désorienté, dans un doute monstre, comme avec une épée de Damoclès au dessus de la tête sans savoir quand le couperet tombera, c’est-à-dire quand aura lieu la prochaine salve de douleur et quelle sera sa forme, son intensité et si elle sera fatale ou pas ni si un jour il recouvrera la santé (du moins une vie sans frayeur aussi importante soient-elles qui l’a connu et qui lui font penser que sa survie est menacée sérieusement à tort ou raison, nous humains nous ne trancherons pas seul l’avenir donnera des réponses aux vivants…).
Après on ne pas comparer tout et n’importe quoi. En effet chaque cas est unique et on ne peut pas juger un tel comme tel autre sans savoir réellement ce qu’il se passe. On ne sait pas tout et on ne peut apprécier le cas globalement et profondément, donc poser le préjugé est simple, mais c’est le meilleur de se planter ; si on commencé par se juger soi et seulement soi, on progresserai chacun et on éviterai de faire mal et de perdre du temps.
Oui cela a une origine et il ferait bon de la déraciner, la comprendre, afin de déjouer enfin ces peurs irrationnelles (quand c’est bien le cas).
Et badaboum a écrit :
Je ne moque absolument pas de toi, tu sais, ni ne prends tes angoisses à la légère parce que je sors le mot hypocondriaque. J'ai connu ça après la mort violente d'une camarade de lycée... Je regardais mes grains de beauté, persuadée d'avoir un mélanome ! J'étais vraiment pas bien. On m'a enlevé quelques grains de beauté qui tous se sont avérés normaux... J'aurais très bien pu être comme toi. Jusqu'au jour où j'ai montré une tache ridicule sur ma main et où la dermato m'a signifié clairement que d'accord il fallait que je surveille ma peau, mais que bon là je psychotais pour rien. Ca c'est porté sur autre chose dans mon cas.
Je comprends, d’ailleurs vous manquez d’éléments pour avoir un avis tranché et juste. Bien sur, aucun humain n’est capable de ça. On peut juste s’y rapprocher ou s’en éloigner, c’est selon.
Et badaboum a écrit :
Enfin ne reste pas comme ça, quoi... Tu souffres. C'est évident. Tu as un passé difficile qui est encore là dans ta tête, avec des traumatismes.
Si les thérapies comportementales et cognitives t'intéressent, y'a un site très bien : l'AFTCCqui regroupent leurs membres. En sachant que bien souvent, les psychiatres, psychologues indiqués, ne font pas que de la TCC... donc je ne fais que de la pub pour ça ;)
Mais surtout, sache bien une chose : pour tenter d'aller mieux, y'a que toi à le décider... soit tu considères que ta vie actuelle te convient soit tu décides que tu ne veux plus subir ça.
Personne d'autre ne peut agir à ta place. Alors je ne dis pas que c'est facile, qu'il suffit de claquer des doigts. Non. J'ai mis des années pour trouver le courage. Y'a eu des tentatives avortées. J'ai fait l'autruche. Et puis le jour où enfin, j'ai eu ce premier rdv, je tremblais dans la salle d 'attente, je ne rêvais que d'une chose : courir, loin... Et une fois dans le bureau du médecin, une fois qu'il m'a demandé pourquoi je venais le voir, un torrent de larmes...
Et aujourd'hui encore je sors toute tremblante, trempée de sueur des séances...
C'est un chemin difficile. Mais... on avance !
Sans hésiter je choisis la seconde option. Encore une fois ce n’est pas si simple quand on sors de ce que j’ai vécu et qu’on l’a vécu seul, car chacun rester chez soi ou le peu ne m’étaient pas d’une aide, mais tenter de contrôler ma vie ou de me dire qu’il savait tout et ça, ça me repousse, j’ai besoin de quelqu’un qui écoute et respecte et sache ne pas m’enfoncer donc. Malheureusement, difficile dans ce contexte, chacun voit midi à sa porte, et quand on sort de la « normalité », on peut rentrer dans le pathologique, et par conséquent, on dérange. Comme ceux qui parlent de sujet tabou, ou sortetn des sentiers battus et savent bien faire, porte la lumière, la vérité en eux dérangent ceux qui n’y marche pas, car leur limite, leur corruption est dévoilée, et ils sont trop orgueilleux pour le reconnaître et en sortir. La facilité, toujours. Ceux qui dérangent sont expulsés et/où mis en quarantaine par ceux qui vont dans une direction (et ce n’est pas, je pense, la bonne bien souvent). Enfin, après ce serait un long débat. Vous savez j’ai idée de ce qui peut me sortir de tout ça. Vous êtes gentille de m’apporter votre point de vue et conseil.

Après chacun à la sienne et ne peut l’imposer. Justement, on peut suggérer. Ça, c’est bien.
Votre cas, vos émotions, etc. vous sont propres. C’est votre issue, solution ou début de solution, vous avez investi beaucoup. Eh bien oui, une écoute peut être bénéfique. Cela dit comme vous le dites on est seul à pouvoir s’en sortir. Bien sur des béquilles ne sont pas à refuser, pour un temps ; Nous avons tous besoin des autres, d’apprendre d’autrui et de partager. L’erreur est d’attendre des autres. Et, je crois, mon problème se situe là, je suis tributaire de l’avis des autres et les autres me renvoient une image déplorable de moi-même (bien sûr influencé par l’image réservée, mal que je dégage et après leurs préconçues qui les regardent…).
PS : j'aimerai aussi me tourner vers des homéopathes, chiropraticien, ostéopathe, graphologue voire même pratiquer l'acupuncture ou les massages ou encore cure thermale ; mais est-ce que ce sera vraiment utile ? Ou tout cela ne constitue-t-il pas un écran de fumée destinée à masquer la réalité trop insoutenable qui m'attend ? Et n'y a-t-il pas mieux à faire ? Nous manquons de temps.


bonne journée
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Bonjour,
Merci de ta longue réponse. Tu m'excuseras si je ne te réponds pas point par point. Je vais essayer d'être synthétique.
D'abord, moi quand je te lis, je lis pas quelqu'un qui me semble malade ou fou ou idiot. Je lis quelqu'un qui s'exprime bien, a du vocabulaire, sait argumenter et me semble donc out à fit intelligent. Donc, non, je ne me dis pas, tiens il a des symptômes d’hypocondrie, c'est qu'il doit être bete et stupide. ;)
Même si c'est vrai que j'imagine les préjugés stupides auxquels tu dois faire face. ( je ne veux pas sans cesse comparer, mais j'en ai eu ma part aussi parce que je ne sais pas supporter les mariages, grandes fêtes; que j'y suis très mal à l'aise, et que ça se voit.)

Pour la santé. Non, je ne vais pas te sortir l'argument de la vieillesse avançant. D'ailleurs, je n'ai pas tilté sur ton age. là, sans te relire, je me dis que tu as dans la trentaine ? C'est jeune et tu as raison, normalement on n'est pas sans cesse chez le médecin à cet âge là !
Tu as raison aussi sur le système immunitaire amoindri qui ouvre la porte à toutes sortes d'infections opportunistes.
Mais... sais-tu que le stress, l'angoisse contribuent fortement à diminuer les forces de ce système immunitaire ? ;)

Bon, je vais encore prendre mon cas ( désolée, c'est celui que je connais le mieux !)
Jusqu'à mes trente deux ans environ, je voyais mon médecin une fois par an en moyenne. Et encore, j'ai même été quelques années sans médecin référent tant je m'en passais ! Grosso modo je souffrais d'un bon rhume et ou d'une gastro par an.
Je deviens alors journaliste. Métier oh combien passionnant mais aussi, et je l'ignorais, super stressant ! Pendant deux ans je tiens le coup et paf, d'un coup, je commence à avoir des cystites à répétition, sans raison. J'étais très fatiguée et au sommet de l'angoisse niveau boulot. Ca s'est calmé une fois au chômage. Sauf que j'ai commencé à avoir de gros soucis de dos en même temps que l'arrivée d'un voisin qui transformait notre immeuble en lieu de rdv pour tous les cas sociaux de la ville... Je pourrais développer, mais voilà un exemple de ce que peut produire de fortes angoisses... de un rdv par an, j'en suis à trois quatre rdv médicaux, paramédicaux par semaine très régulièrement... :tourne: Et j'ai eu beaucoup de mal à entendre ce que me disaient les médecins aussi... ila fallu que je l'expérimente moi-même pour m'en convaincre. Donc, je comprends (au moins en partie) ton point de vue. Si j'essaie de te faire voir les choses sous un autre angle, c'est aussi peut-être pour t'éviter de perdre du temps ou plutot pour t'en faire gagner... car la vie passe, en effet. Je sais que je ne vais pas te convaincre, d'un claquement de doigt, aujourd'hui. Mais si ça peut t'amener à des pistes de réflexion différentes de celles que tu uses d'ordinaire.

Pour le psychiatre, y'a un travail préparatoire ( de plusieurs séances) souvent à la thérapie. Et puis, peut-être veut-il vérifier que tout ça n'a pas une cause autre que psychique. Bien manger fait partie aussi du processus de défense immunitaire. Donc, il t'écoute à mon avis, ce médecin... En tout cas, ça prend du temps et ça peut être frustrant par moment, oui.
Quant aux autres... vaste sujet ! On en a besoin ( nous sommes un animal grégaire quoi qu'on dise et des études on montré que le cerveau d'une personne gardée à l'isolement, se détériore, perd certaines capacités ... ) mais il ne faut pas non plus leur accorder trop de pouvoir (être libre d'être soi) ni trop de méchanceté à notre égard. Je l'ai longtemps cru... mon métier m'a démontré le contraire : à 90 % les gens sont sympas. Pas forcement très très intéressants. Je passerais pas ma vie avec tous ceux que j'ai rencontrés ! Mais foncièrement, ils ne sont pas agressifs. Par contre, il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des jugements par défaut d'éléments entrant dans leur monde. Comment faire comprendre à une personne extravertie que l'on a peur des autres ? Si tu ne dis rien, y'a peu de chances qu'il saisisse la raison de ton attitude et va donc te prendre peut-être pour quelqu'un de froid, hautain... si tu expliques, t'as plus de chances, déjà (mais tu peux tomber sur un représentant des 10 % d'imbéciles qu'il reste malgré tout ! )

Et puis, si tu te sens attiré par d'autres méthodes ( du moment que tu n'adhères pas une secte ! ;) ) et bien vas-y, tente ! Tu n'as rien à perdre ! Tout cve qui peut soulager, même momentanément est bon à prendre. Tu rencontreras d'autres personnes, ça t'ouvrira d'autres possibilités, tu feras ton bout de chemin, ton expérience. Et p'tre que tu trouveras là ce qui te conviendra... l'important c'est de trouver quelqu'un à l'écoute. Ma kiné est géniale pour ça Elle n'est pas psy pourtant ! Ma soeur a eu des soucis y'a quelques années, elle a trouvé sa façon à elle de surmonter ça grace à un naturopathe qui l'a aidée à évacuer des émotions jamais dites... Une amie a vu un magnétiseur et ça lui a fait du bien, de la même façon. Deux autres amies ont vu un psychiatre et ça les a aidées... Moi j'aurais pu aller voir un psychologue, mais je préférais un médecin car aller voir quelqu'un qui a le même niveau que moi et dont j'ai vu les pairs aller en cours en amphi quand j'étais étudiante, ne me donne pas confiance. J'ai sans doute tort. Car au fond, c'est la relation humaine, de confiance, qui est primordiale. Mais je commence tout juste à m'en rendre compte... :dry:

J'irai lire ton blog plus tard . :)
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Bonjour. :smile:
Et badaboum a écrit :
Bonjour,
Merci de ta longue réponse. Tu m'excuseras si je ne te réponds pas point par point. Je vais essayer d'être synthétique.
D'abord, moi quand je te lis, je lis pas quelqu'un qui me semble malade ou fou ou idiot. Je lis quelqu'un qui s'exprime bien, a du vocabulaire, sait argumenter et me semble donc out à fit intelligent. Donc, non, je ne me dis pas, tiens il a des symptômes d’hypocondrie, c'est qu'il doit être bete et stupide.
Même si c'est vrai que j'imagine les préjugés stupides auxquels tu dois faire face. ( je ne veux pas sans cesse comparer, mais j'en ai eu ma part aussi parce que je ne sais pas supporter les mariages, grandes fêtes; que j'y suis très mal à l'aise, et que ça se voit.)
Avec plaisir. Ça me soulage dans une certaine mesure de m’exprimer ici et d’avoir des retours.
Et badaboum a écrit :
Pour la santé. Non, je ne vais pas te sortir l'argument de la vieillesse avançant. D'ailleurs, je n'ai pas tilté sur ton age. là, sans te relire, je me dis que tu as dans la trentaine ? C'est jeune et tu as raison, normalement on n'est pas sans cesse chez le médecin à cet âge là !
Tu as raison aussi sur le système immunitaire amoindri qui ouvre la porte à toutes sortes d'infections opportunistes.
Mais... sais-tu que le stress, l'angoisse contribuent fortement à diminuer les forces de ce système immunitaire ?
Oui je sais que l’angoisse et le stress intense peuvent accentuer le processur d’affaiblissement du système immunitaire. Toutefois, je ne me sens pas si stressé que ça. Enfin, quand même un peu parfois voire beaucoup quBonjour.
Et badaboum a écrit :
Bonjour,
Merci de ta longue réponse. Tu m'excuseras si je ne te réponds pas point par point. Je vais essayer d'être synthétique.
D'abord, moi quand je te lis, je lis pas quelqu'un qui me semble malade ou fou ou idiot. Je lis quelqu'un qui s'exprime bien, a du vocabulaire, sait argumenter et me semble donc out à fit intelligent. Donc, non, je ne me dis pas, tiens il a des symptômes d’hypocondrie, c'est qu'il doit être bete et stupide.
Même si c'est vrai que j'imagine les préjugés stupides auxquels tu dois faire face. ( je ne veux pas sans cesse comparer, mais j'en ai eu ma part aussi parce que je ne sais pas supporter les mariages, grandes fêtes; que j'y suis très mal à l'aise, et que ça se voit.)
Avec plaisir. Ça me soulage dans une certaine mesure de m’exprimer ici et d’avoir des retours.
Et badaboum a écrit :
Pour la santé. Non, je ne vais pas te sortir l'argument de la vieillesse avançant. D'ailleurs, je n'ai pas tilté sur ton age. là, sans te relire, je me dis que tu as dans la trentaine ? C'est jeune et tu as raison, normalement on n'est pas sans cesse chez le médecin à cet âge là !
Tu as raison aussi sur le système immunitaire amoindri qui ouvre la porte à toutes sortes d'infections opportunistes.
Mais... sais-tu que le stress, l'angoisse contribuent fortement à diminuer les forces de ce système immunitaire ?
Oui je sais que l’angoisse et le stress intense peuvent accentuer le processur d’affaiblissement du système immunitaire. Toutefois, je ne me sens pas si stressé que ça. Enfin, quand même un peu parfois voire beaucoup quand la douleur est là et que je repense à ce que j’ai vécu (« mini-syncopes » ou je me sens littéralement partir du fait que je deviens froid au niveau des membres et j’ai l’impression que le cœur et le cerveau s’arrêtent un instant). Sensation de poitrine pleine, de gêne thoracique importante, comme si ça aller exploser couplé de rots et/ou hoquets. Ou d’autre fois, sensation de poumons plaines, de respiration plus courte, de manquer d’air, pareil d’étouffer. Génial ! Enfin, ce n’est pas H24 mais quand même. Comme les répits sont rare, je peine à me détendre. J’ai l’impression aussi de perdre de la mémoire. D’avoir cet handicap, d’être inférieur, pas valide comme les autres. Mais ce n’est pas marqué sur mon front mes gênes, de fait les autres vous regardent parfois comme un bête de foire ou plutôt de manière désagréable (vous jugent, oui).
Niveau social, 0. Moi aussi je peine à me confronter aux regards, me sent foutu, faible, et je n’ai plus d’entrain, inquiet de mon avenir à court et moyen terme (je ne parle pas du long, il est hors de portée).
Pourtant, pour aller mieux j’essai de mieux manger, de prendre des compléments (cure Oligosol, Gélée Royale, Ginseng, Vit C pépins de pamplemousse, Immunostim). Mais rien n’y fait, alors je me questionne. Ok, je manque d’activité sportive, m’enfin.
Et badaboum a écrit :
Bon, je vais encore prendre mon cas ( désolée, c'est celui que je connais le mieux !)
Jusqu'à mes trente deux ans environ, je voyais mon médecin une fois par an en moyenne. Et encore, j'ai même été quelques années sans médecin référent tant je m'en passais ! Grosso modo je souffrais d'un bon rhume et ou d'une gastro par an.
Je deviens alors journaliste. Métier oh combien passionnant mais aussi, et je l'ignorais, super stressant ! Pendant deux ans je tiens le coup et paf, d'un coup, je commence à avoir des cystites à répétition, sans raison. J'étais très fatiguée et au sommet de l'angoisse niveau boulot. Ca s'est calmé une fois au chômage. Sauf que j'ai commencé à avoir de gros soucis de dos en même temps que l'arrivée d'un voisin qui transformait notre immeuble en lieu de rdv pour tous les cas sociaux de la ville... Je pourrais développer, mais voilà un exemple de ce que peut produire de fortes angoisses... de un rdv par an, j'en suis à trois quatre rdv médicaux, paramédicaux par semaine très régulièrement... Et j'ai eu beaucoup de mal à entendre ce que me disaient les médecins aussi... ila fallu que je l'expérimente moi-même pour m'en convaincre. Donc, je comprends (au moins en partie) ton point de vue. Si j'essaie de te faire voir les choses sous un autre angle, c'est aussi peut-être pour t'éviter de perdre du temps ou plutot pour t'en faire gagner... car la vie passe, en effet. Je sais que je ne vais pas te convaincre, d'un claquement de doigt, aujourd'hui. Mais si ça peut t'amener à des pistes de réflexion différentes de celles que tu uses d'ordinaire.
Merci, néanmoins dans les faits, mon cas est complexe, comme vous l’aurez discerné à me lire. Partant, je doute que votre technique/méthode soit adaptable, applicable à mon cas. J’aimerai en finir avec tout cet enfer de douleurs et de schéma de vie (je n’ai plus l’impression de vivre, limite vidé, sans force à errer sans avoir d’objectifs long terme sur terre –car je crois ma survie est menacée à court terme à cause de ses signaux que sont les douleurs et autres signes cliniques, chronique–).
Et badaboum a écrit :
Pour le psychiatre, y'a un travail préparatoire ( de plusieurs séances) souvent à la thérapie. Et puis, peut-être veut-il vérifier que tout ça n'a pas une cause autre que psychique. Bien manger fait partie aussi du processus de défense immunitaire. Donc, il t'écoute à mon avis, ce médecin... En tout cas, ça prend du temps et ça peut être frustrant par moment, oui.
Les vitamines ont étés dosées (B12 et folates). Elles sont dans les normes.
Aujourd’hui sale journée. J’ai revu ma petite amie. Ça c’est très mal passé (elle me reproche certaines choses et c’est comme si ça devait se terminer m’a-t-elle fait comprendre notre histoire. Faut dire je n’ai plus trop de motivation pour pas grand-chose pris dans cette spirale et ces angoisses, et la voir si peu me mine). Le 17 au soir, douleurs flash au niveau du thorax intense, rapide lors de la respiration et moins forte après. Hier, avant l’avoir vu, douleur localisée en point vers le milieu du thorax, du haut (niveau cœur) plus ou moins supportable. Puis, aussi, une douleur localisée à droite pareil en point, puis l’intensité augmentée de temps à autre puis diminué. Alors, ensuite, dès qu’elle est partie, ça c’est mal passé donc, la douleur à terriblement augmentée et est devenu très invalidante et plus étendue, avec en plus une douleur verticale le long de la colonne par moment dans le dos. Le soir, ça s’est un peu calmée, j’ai peiné à m’endormir. Ces douleurs ont du débuté vers 16h30 et atteindre un pic à 19h pour décroître jusqu'à 21h30. Alors, bon, il se trouve que j’ai arrêter le Calmodren (homéopathie), y’a deux/trois jours. Sont-ce les effets de l’arrêt et du à l’anxiété et/ou une maladie que je crois grave (je ne vais pas me répéter tout ces maux depuis plus d’un an maintenant). Je m’interroge réellement.
Et badaboum a écrit :
Quant aux autres... vaste sujet ! On en a besoin ( nous sommes un animal grégaire quoi qu'on dise et des études on montré que le cerveau d'une personne gardée à l'isolement, se détériore, perd certaines capacités ... ) mais il ne faut pas non plus leur accorder trop de pouvoir (être libre d'être soi) ni trop de méchanceté à notre égard. Je l'ai longtemps cru... mon métier m'a démontré le contraire : à 90 % les gens sont sympas. Pas forcement très très intéressants. Je passerais pas ma vie avec tous ceux que j'ai rencontrés ! Mais foncièrement, ils ne sont pas agressifs. Par contre, il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des jugements par défaut d'éléments entrant dans leur monde. Comment faire comprendre à une personne extravertie que l'on a peur des autres ? Si tu ne dis rien, y'a peu de chances qu'il saisisse la raison de ton attitude et va donc te prendre peut-être pour quelqu'un de froid, hautain... si tu expliques, t'as plus de chances, déjà (mais tu peux tomber sur un représentant des 10 % d'imbéciles qu'il reste malgré tout ! )
Oui je le sais nous sommes des êtres sociaux. Les contacts peuvent nous faire du bien quand ils ont lieu dans le respect sans avidité aucune ni d’intérêts cachés derrière (or ceux d’apprendre, etc.). Non vicié dirons-nous…
Seulement parfois, c’est dur quand on se démarque du reste. Ou que l’on a un handicap, qu’on sors des clous pour une raison ou une autre. Je ne pense pas que nous soyons si animal que ça (dans le sens ou nous avons une conscience et des capacités bien supérieures aux animaux or être humain, nous pouvons faire des projets, ressentir des sentiments. Cela est bien supérieur à l’espèce animale qu’on distingue de nous). Je persiste à croire qu’il existe des méchants (je veux dire des êtres dénués d’empathie et prenant plaisir à voir souffrir les autres, à les duper…). Après c’est plus complexe et il y a d’autres cas d’individus mauvais, à éviter, fuir. Au-delà de ça, il y en a qui œuvre pour le bien, pour s’améliorer et luter contre leur tendance naturelle à faire le mal (nous sommes tous imparfaits).
Et badaboum a écrit :
Et puis, si tu te sens attiré par d'autres méthodes ( du moment que tu n'adhères pas une secte ! ) et bien vas-y, tente ! Tu n'as rien à perdre ! Tout cve qui peut soulager, même momentanément est bon à prendre. Tu rencontreras d'autres personnes, ça t'ouvrira d'autres possibilités, tu feras ton bout de chemin, ton expérience. Et p'tre que tu trouveras là ce qui te conviendra... l'important c'est de trouver quelqu'un à l'écoute. Ma kiné est géniale pour ça Elle n'est pas psy pourtant ! Ma soeur a eu des soucis y'a quelques années, elle a trouvé sa façon à elle de surmonter ça grace à un naturopathe qui l'a aidée à évacuer des émotions jamais dites... Une amie a vu un magnétiseur et ça lui a fait du bien, de la même façon. Deux autres amies ont vu un psychiatre et ça les a aidées... Moi j'aurais pu aller voir un psychologue, mais je préférais un médecin car aller voir quelqu'un qui a le même niveau que moi et dont j'ai vu les pairs aller en cours en amphi quand j'étais étudiante, ne me donne pas confiance. J'ai sans doute tort. Car au fond, c'est la relation humaine, de confiance, qui est primordiale. Mais je commence tout juste à m'en rendre compte... =
J'irai lire ton blog plus tard .
A noter que je déménage bientôt sans ami sur qui m’appuyer, une famille loin qui vendange et est fragile (beaucoup de soucis), puis pas en excellent terme avec moi.
Bonne fin de journée.
and la douleur est là et que je repense à ce que j’ai vécu (« mini-syncopes » ou je me sens littéralement partir du fait que je deviens froid au niveau des membres et j’ai l’impression que le cœur et le cerveau s’arrêtent un instant). Sensation de poitrine pleine, de gêne thoracique importante, comme si ça aller exploser couplé de rots et/ou hoquets. Ou d’autre fois, sensation de poumons pleins d'eau ou je ne sais quoi, de respiration plus courte, de manquer d’air, pareil d’étouffer (ça dure 15 à 30 minutes en général). Génial ! Enfin, ce n’est pas H24 mais quand même. Comme les répits sont rare, je peine à me détendre. J’ai l’impression aussi de perdre de la mémoire. D’avoir cet handicap, d’être inférieur, pas valide comme les autres. Mais ce n’est pas marqué sur mon front mes gênes, de fait les autres vous regardent parfois comme un bête de foire ou plutôt de manière désagréable (vous jugent, oui).
Niveau social, 0. Moi aussi je peine à me confronter aux regards, me sent foutu, faible, et je n’ai plus d’entrain, inquiet de mon avenir à court et moyen terme (je ne parle pas du long, il est hors de portée).
Pourtant, pour aller mieux j’essai de mieux manger, de prendre des compléments (cure Oligosol, Gélée Royale, Ginseng, Vit C pépins de pamplemousse, Immunostim). Mais rien n’y fait, alors je me questionne. Ok, je manque d’activité sportive, m’enfin.
Et badaboum a écrit :
Bon, je vais encore prendre mon cas ( désolée, c'est celui que je connais le mieux !)
Jusqu'à mes trente deux ans environ, je voyais mon médecin une fois par an en moyenne. Et encore, j'ai même été quelques années sans médecin référent tant je m'en passais ! Grosso modo je souffrais d'un bon rhume et ou d'une gastro par an.
Je deviens alors journaliste. Métier oh combien passionnant mais aussi, et je l'ignorais, super stressant ! Pendant deux ans je tiens le coup et paf, d'un coup, je commence à avoir des cystites à répétition, sans raison. J'étais très fatiguée et au sommet de l'angoisse niveau boulot. Ca s'est calmé une fois au chômage. Sauf que j'ai commencé à avoir de gros soucis de dos en même temps que l'arrivée d'un voisin qui transformait notre immeuble en lieu de rdv pour tous les cas sociaux de la ville... Je pourrais développer, mais voilà un exemple de ce que peut produire de fortes angoisses... de un rdv par an, j'en suis à trois quatre rdv médicaux, paramédicaux par semaine très régulièrement... Et j'ai eu beaucoup de mal à entendre ce que me disaient les médecins aussi... ila fallu que je l'expérimente moi-même pour m'en convaincre. Donc, je comprends (au moins en partie) ton point de vue. Si j'essaie de te faire voir les choses sous un autre angle, c'est aussi peut-être pour t'éviter de perdre du temps ou plutot pour t'en faire gagner... car la vie passe, en effet. Je sais que je ne vais pas te convaincre, d'un claquement de doigt, aujourd'hui. Mais si ça peut t'amener à des pistes de réflexion différentes de celles que tu uses d'ordinaire.
Merci, néanmoins dans les faits, mon cas est complexe, comme vous l’aurez discerné à me lire. Partant, je doute que votre technique/méthode soit adaptable, applicable à mon cas. J’aimerai en finir avec tout cet enfer de douleurs et de schéma de vie (je n’ai plus l’impression de vivre, limite vidé, sans force à errer sans avoir d’objectifs long terme sur terre –car je crois ma survie est menacée à court terme à cause de ses signaux que sont les douleurs et autres signes cliniques, chronique–).
Et badaboum a écrit :
Pour le psychiatre, y'a un travail préparatoire ( de plusieurs séances) souvent à la thérapie. Et puis, peut-être veut-il vérifier que tout ça n'a pas une cause autre que psychique. Bien manger fait partie aussi du processus de défense immunitaire. Donc, il t'écoute à mon avis, ce médecin... En tout cas, ça prend du temps et ça peut être frustrant par moment, oui.
Les vitamines ont étés dosées (B12 et folates). Elles sont dans les normes.
Aujourd’hui sale journée. J’ai revu ma petite amie. Ça c’est très mal passé (elle me reproche certaines choses et c’est comme si ça devait se terminer m’a-t-elle fait comprendre notre histoire. Faut dire je n’ai plus trop de motivation pour pas grand-chose pris dans cette spirale et ces angoisses, et la voir si peu me mine). Le 17 au soir, douleurs flash au niveau du thorax intense, rapide lors de la respiration et moins forte après. Hier, avant l’avoir vu, douleur localisée en point vers le milieu du thorax, du haut (niveau cœur) plus ou moins supportable. Puis, aussi, une douleur localisée à droite pareil en point, puis l’intensité augmentée de temps à autre puis diminué. Alors, ensuite, dès qu’elle est partie, ça c’est mal passé donc, la douleur à terriblement augmentée et est devenu très invalidante et plus étendue, avec en plus une douleur verticale le long de la colonne par moment dans le dos. Le soir, ça s’est un peu calmée, j’ai peiné à m’endormir. Alors, bon, il se trouve que j’ai arrêter le Calmodren (homéopathie), y’a deux/trois jours. Sont-ce les effets de l’arrêt et du à l’anxiété et/ou une maladie que je crois grave (je ne vais pas me répéter tout ces maux depuis plus d’un an maintenant). Je m’interroge réellement.
Et badaboum a écrit :
Quant aux autres... vaste sujet ! On en a besoin ( nous sommes un animal grégaire quoi qu'on dise et des études on montré que le cerveau d'une personne gardée à l'isolement, se détériore, perd certaines capacités ... ) mais il ne faut pas non plus leur accorder trop de pouvoir (être libre d'être soi) ni trop de méchanceté à notre égard. Je l'ai longtemps cru... mon métier m'a démontré le contraire : à 90 % les gens sont sympas. Pas forcement très très intéressants. Je passerais pas ma vie avec tous ceux que j'ai rencontrés ! Mais foncièrement, ils ne sont pas agressifs. Par contre, il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des jugements par défaut d'éléments entrant dans leur monde. Comment faire comprendre à une personne extravertie que l'on a peur des autres ? Si tu ne dis rien, y'a peu de chances qu'il saisisse la raison de ton attitude et va donc te prendre peut-être pour quelqu'un de froid, hautain... si tu expliques, t'as plus de chances, déjà (mais tu peux tomber sur un représentant des 10 % d'imbéciles qu'il reste malgré tout ! )
Oui je le sais nous sommes des êtres sociaux. Les contacts peuvent nous faire du bien quand ils ont lieu dans le respect sans avidité aucune ni d’intérêts cachés derrière (or ceux d’apprendre, etc.). Non vicié dirons-nous…
Seulement parfois, c’est dur quand on se démarque du reste. Ou que l’on a un handicap, qu’on sors des clous pour une raison ou une autre. Je ne pense pas que nous soyons si animal que ça (dans le sens ou nous avons une conscience et des capacités bien supérieures aux animaux or être humain, nous pouvons faire des projets, ressentir des sentiments. Cela est bien supérieur à l’espèce animale qu’on distingue de nous). Je persiste à croire qu’il existe des méchants (je veux dire des êtres dénués d’empathie et prenant plaisir à voir souffrir les autres, à les duper…). Après c’est plus complexe et il y a d’autres cas d’individus mauvais, à éviter, fuir. Au-delà de ça, il y en a qui œuvre pour le bien, pour s’améliorer et luter contre leur tendance naturelle à faire le mal (nous sommes tous imparfaits).
Et badaboum a écrit :
Et puis, si tu te sens attiré par d'autres méthodes ( du moment que tu n'adhères pas une secte ! ) et bien vas-y, tente ! Tu n'as rien à perdre ! Tout cve qui peut soulager, même momentanément est bon à prendre. Tu rencontreras d'autres personnes, ça t'ouvrira d'autres possibilités, tu feras ton bout de chemin, ton expérience. Et p'tre que tu trouveras là ce qui te conviendra... l'important c'est de trouver quelqu'un à l'écoute. Ma kiné est géniale pour ça Elle n'est pas psy pourtant ! Ma soeur a eu des soucis y'a quelques années, elle a trouvé sa façon à elle de surmonter ça grace à un naturopathe qui l'a aidée à évacuer des émotions jamais dites... Une amie a vu un magnétiseur et ça lui a fait du bien, de la même façon. Deux autres amies ont vu un psychiatre et ça les a aidées... Moi j'aurais pu aller voir un psychologue, mais je préférais un médecin car aller voir quelqu'un qui a le même niveau que moi et dont j'ai vu les pairs aller en cours en amphi quand j'étais étudiante, ne me donne pas confiance. J'ai sans doute tort. Car au fond, c'est la relation humaine, de confiance, qui est primordiale. Mais je commence tout juste à m'en rendre compte... =
J'irai lire ton blog plus tard .
A noter que je déménage bientôt sans ami sur qui m’appuyer, une famille loin qui vendange et est fragile (beaucoup de soucis), puis pas en excellent terme avec moi.

Bonne fin de journée.
Avatar du membre
Panda
Messages : 76
Enregistré le : jeudi 01 septembre 2011 2:12

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Panda »

Coucou, bon je n'ai pas lu toutes les réponses, désolé c'est long je suis un peu flemmarde ce soir, mais je me reconnais totalement dans ton histoire!
Je souffre moi aussi depuis presque 2 ans de diverses douleurs, divers symptômes, tous très inquiétants, j'ai consulté plusieurs médecins, fais des examens mais qui ne donnent jamais rien, évidemment je remet toujours tout en cause, me dit que le médecin doit se tromper, passer à coté de quelque chose de grave, que je vais mourir à cause des médecins qui ne se soucient pas de moi etc, j'ai également fini plusieurs fois aux urgences à cause de mes douleurs et de mes angoisses, la dernière fois on m'a laissé patienter 2 heures, la femme médecin ne m'a même pas examiné elle m'a juste envoyé un pauvre infirmier pour jouer le psy avec moi!! De toute façon aux urgences si tu n'arrives pas en pissant le sang ils en ont rien à foutre! c'est malheureux mais vrai..

Le soucis c'est que mes douleurs empirent et que de nouveaux symptômes apparaissent de + en +..
Alors j'ai beau essayer de me dire que c'est juste de l'angoisse etc je n'y arrive pas, je suis hypocondriaque, je le sais mais ce n'est pas parce qu'on est hypocondriaques qu'on ne peut pas être malade pour autant!

Du coup je passe du "c'est rien tout ça, juste le corps qui réagit au stress" à "je vais mourir, je suis en phase terminale et je n'ai plus que quelques mois à vivre" Donc du coup je ne vis plus, je suis totalement effondrée, focalisée sur mes symptômes, ma "maladie", le temps qu'il me reste à vivre etc c'est juste horrible..

Il est effectivement possible que pour toi comme pour moi ce sois juste lié à la dépression, et à l'angoisse!
l'esprit et le corps sont liés!
D'ailleurs as tu déjà entendu parler de la spasmophilie?
parce que j'ai découvert le nom de cette maladie il y'a quelques mois alors que ça fait des années que j'en souffre et que je ne savais pas comment ça s'appelait!
La spasmophilie peut s'accompagner de symptômes physiques permanents et extrêmement variés dont le fait d'avoir les intestins déréglés (diarrhée etc) de ne plus pouvoir respirer, d'avoir le cœur compressé et la sensation de faire une crise cardiaque, la tête qui tourne, les membres tout crispés, des nausées, la sensation de mort imminente etc etc!
C'est hyper impressionnant quand on vit ça, on croit qu'on est en train de mourir et j'ai l'impression que vu ce que tu dis tu dois faire de la spasmo aussi (je ne suis pas médecin attention hein) C'est évidemment quelque chose sans gravité, juste extrêmement galère à vivre!
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Salut,

merci d'avoir participé.
Panda a écrit :
Coucou, bon je n'ai pas lu toutes les réponses, désolé c'est long je suis un peu flemmarde ce soir, mais je me reconnais totalement dans ton histoire!
Je souffre moi aussi depuis presque 2 ans de diverses douleurs, divers symptômes, tous très inquiétants, j'ai consulté plusieurs médecins, fais des examens mais qui ne donnent jamais rien, évidemment je remet toujours tout en cause, me dit que le médecin doit se tromper, passer à coté de quelque chose de grave, que je vais mourir à cause des médecins qui ne se soucient pas de moi etc, j'ai également fini plusieurs fois aux urgences à cause de mes douleurs et de mes angoisses, la dernière fois on m'a laissé patienter 2 heures, la femme médecin ne m'a même pas examiné elle m'a juste envoyé un pauvre infirmier pour jouer le psy avec moi!! De toute façon aux urgences si tu n'arrives pas en pissant le sang ils en ont rien à foutre! c'est malheureux mais vrai..
J'approuve 100% ce que vous écrivez. Je revis un peu ce que j'ai vécu (le passage aux urgences et l'infirmier qui joue les psy :rire2: ).
C'est dingue, ça fait plaisir, on se sent moins seul, on se dit d'autres vivent les affres comme nous.
Je veux dire dans une certaine mesure. On a un parcours semblable, empêtrés dans nos maux, incompris du corps médical, etc.
Panda a écrit :
Le soucis c'est que mes douleurs empirent et que de nouveaux symptômes apparaissent de + en +..
Alors j'ai beau essayer de me dire que c'est juste de l'angoisse etc je n'y arrive pas, je suis hypocondriaque, je le sais mais ce n'est pas parce qu'on est hypocondriaques qu'on ne peut pas être malade pour autant!

Du coup je passe du "c'est rien tout ça, juste le corps qui réagit au stress" à "je vais mourir, je suis en phase terminale et je n'ai plus que quelques mois à vivre" Donc du coup je ne vis plus, je suis totalement effondrée, focalisée sur mes symptômes, ma "maladie", le temps qu'il me reste à vivre etc c'est juste horrible..
Oui, l'un n'empêche pas l'autre. Je le reconnaîs aussi dans une certaine mesure. On peut penser se tromper sur le diagnostic (n'étant pas médecin on va penser à beaucoup de pathologie pour justifier nos douleurs, etc. On veux un diagnostic, alors on donnera ceux qui s'y rapprochent, même si parfois on est loin).
ça ne veux pas dire qu'on ne soit pas mal, c'est sur. Si on s'inquiète on a des raisons, les signaux d'alertes de notre corps, qui nous fait mal, qui nous dit : "je ne vais pas bien et tu dois le ressentir, désolé". tiens prends ces coups, encaisse mon grand.
Panda a écrit :
Il est effectivement possible que pour toi comme pour moi ce sois juste lié à la dépression, et à l'angoisse!
l'esprit et le corps sont liés!
D'ailleurs as tu déjà entendu parler de la spasmophilie?
parce que j'ai découvert le nom de cette maladie il y'a quelques mois alors que ça fait des années que j'en souffre et que je ne savais pas comment ça s'appelait!
La spasmophilie peut s'accompagner de symptômes physiques permanents et extrêmement variés dont le fait d'avoir les intestins déréglés (diarrhée etc) de ne plus pouvoir respirer, d'avoir le cœur compressé et la sensation de faire une crise cardiaque, la tête qui tourne, les membres tout crispés, des nausées, la sensation de mort imminente etc etc!
C'est hyper impressionnant quand on vit ça, on croit qu'on est en train de mourir et j'ai l'impression que vu ce que tu dis tu dois faire de la spasmo aussi (je ne suis pas médecin attention hein) C'est évidemment quelque chose sans gravité, juste extrêmement galère à vivre!
Oui, j'ai, lu me suis renseigné l'an passé à cette époque déjà sur la spasmo. Je doute l'être. C'est vrai, mon médecin me l'avais aussi suggéré plus tard je crois...
Enfin, je ne sais plus trop quoi penser. Je fait IRM, scanner, fibro, colo, gastroscopie, etc. On verra bien. En attendant on tente d'être le plus zen possible.

S'angoisser, se laisser aller, n'arrangeras rien, alors à quoi bon, autant, faire du mieux, de s'organiser comme on peut.
La solitude n'arrange rien de mon côté. Je n'arrive pas à supporter la compagnie pour d'autres raisons (on me dit quoi faire, je me sent n'être rien à ses yeux).

On ne sais jamais. Je pense toujours au pire dans un coin de ma tête les douleurs contionuent de mon côté aussi (odynophagie, douleur à la jambe droite sans raison depuis plus de deux semaines quand je la plis, douleur thoraciques, et saignements spontanés par moment de ma bouche, enfin j'en passe).

courage à vous

à+

vendredi 04 octobre 2013 22:34
bonsoir à tous,


eh bien là c'est de pire en pire.
hier soir, douleur qui irradie le thorax (progressive), avec sensation d'inconfort à la respiration, de limite malaise par moment, sensation d'être mal.
je décides de me rendre urgences à pieds (200 m de là ou je vis environ). Pas de véhicule ni personne pour m'y amener (je vis seul), appeler le SAMU ne mènera à rien (je l'ai déjà expérimenté).

Du coup, une fois là bas, attente d'une heure et demi environ, et puis deux infirmières (dont une qui à l'habitude de me voir) qui me font l'ECG vite fait.
Je sent qu'il y a de la froideur dans l'air, enfin, difficile. Le médecin arrivera un peu plus tard ne fera aucun autre examen, me dira que tout va bien en m'ayant juste ausculté.

J'avais en plus une douleur irradiant toute la jambe gauche.
Cette journée aussi aura été difficile avec une sensation d'oppression et quelques douleurs par moments (coup de poignards dans le coeur rapide).


enfin je suis à bout, j'angoisse énormement à cause de cette sensation d'incofort, de corps malade qui peine à luter.

samedi 12 octobre 2013 14:29
bonjour,


Sinon que dire si ce n'est que ça va de mal en pis, dans l'attente du résultat de la fibroscopie bronchique, l'angoisse est ++++ et les douleurs et autres sensation de tomber raide mort (réelle, je les vis un court instant) d'un arrêt cardio circulatoire aussi au rendez-vous. Rien de bien joli.

si vous avez des réactions, au plaisir de vous lire.

lundi 11 novembre 2013 11:35
bonjour,


je reviens pour dire que depuis, les choses ont grandement bougés.
en effet, j'ai été interné en hopital psychiatrique à la demande d'un tiers, savoir ma mère (HDT).

le traitement de zyprexa 5 mg et deroxat 20 mg m'a été prescrit. je prends en outre le pariet pour les RGO.

je m'endort plus tot et me lève plus tot (entre 21 h et 22 h).
je suis rentré vers le milieu du mois d'octobre et sorti début du mois de novembre. Pour un séjour d'à peu près 3 semaines.

j'ai toujours des troubles (symptômes) mais qui se sont estompés pour presque disparaître après 2 semaines de traitement (coup de poignards, gêne thoracique, douleur au poignet gauche, gêne buccale, saignement de la bouche, crachat sanglant la nuit et le matin, verdatre, sensation de mort, odynophagie et mycose inguinale unilatérale, migraines).

le résultat de la fibroscopie n'a rien mis en évidence.
ma mère m'a fait interné.

j'ai eu une sortie le week end de la semaine précédent ma sortie.
passé en couple. les douleurs sont revenues le vendredi soir lors de ma sortie autorisée.

à ma sortie, ma petite amie m'a conduit chez mes parents et n'a pas voulu rester pour plusieurs raisons (bien que par avance elle m'avait avertit même si ce fût un peu tard). Et elle repartira le lendemain seule en milieu d'après midi.

elle sera dure par sms et m'harcelera pendant un jour, je la rappellerais pour rien du tout, car ce sera difficile au téléphone et on regrettera d'avoir repris contact.
Ma mère dit qu'elle est un problème. Je ne suis pas à fond concerné ni d'accord.
il est vrai que ma petite amie n'est pas toujours honnête avec moi et je le sent. elle me craint, craint mes réactions et me ment.
ensuite elle est avec sa petite soeur et étudie, et elle reste chez elle et me vois peu. Me reproche dêtre sur l'ordi alors qu'elle m'ignore quand je m'inquiète pour elle parfois.

j'ai connu du monde, mon état s'est largement amélioré au bout de deux semaines de traitements, je suis chez mes parents pour un petit temps.
ma mère cherche à m'aider, je ne suis pas à 100% rassuré et compte passer des examens encore afin de vérifier qu'il n'y ai rien de grave.

mes symptômes sont ceux du cancer buccal à un stade à priori très avancé, j'ai 27 ans et très peur de mourir.


à bientôt.
Avatar du membre
lodiz
Captain Kirk
Messages : 8349
Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
Localisation : dans la royaucité du GROLAND

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par lodiz »

Donc , si je comprends bien tu dis avoir de symptômes de cancer buccal mais les médecins ne décèlent rien...

Mon (humble) avis: probabilité que tu aies ce cancer buccal 0,0001%, que tu souffres de graves troubles psychiques 99,9999%.

Mourir est inéluctable, mais la peur est bien pire que la mort parfois. Tu me sembles toutefois mieux qu'au début de tes messages... Continue dans la voie de la gestion de tes angoisses...

Lodiz, phobique divers qui sait que la peur est chez nous pire que ce dont on a peur...

Bon courage
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Bonjour,


merci lodiz, c'est gentil de vouloir me rassurer. Oui c'est sans doute beaucoup de ça.

Je vais beaucoup mieux depuis que je prends la paroxétine couplé au zyprexa. 20 et 5 mg respectivement.
j'ai été deux semaines chez mes parents, je vais y retourner.
Je vis seul, sans emploi, je recherche.
et je me cherche encore. un peu dépressif car isolé, et toujours un peu des pensées me concernant un peu triste.
j'ai du mal à penser positivement.
Pour ne rien arranger, en couple, très difficile, là aussi je reste souvent seul, le peu de temps ensemble, des caprices, des pseudos menaces qui me sont destinés, comme si j'étais un gamin de 5 ans. ça commence à bien faire.
elle a perdu sa mère ok, elle a été gâté, longtemps par sa maman, et n'a pas su grandir, ok aussi. Mais ce n'est pas à moi à récolter tout ça, ses blessures, manques.
j'en ai marre de devoir tout supporter, et de me retrouver seul, dans l'angoisse légère et un mal être.
du coup, je ne sais plus trop ou donner de la tête. je devrais me reposer, j'en ai grandement besoin.

je veux bien venir en aide à ma soeur, qui connaît des difficultés.
si mon (ex) petite amie à oublié des choses et est malade actuellement je n'y peut rien.
si elle n'en a pas besoin urgemment, pourquoi me reproche-t-elle de ne pas lui rendre tout de suite. faudra-t-il passer par les embouteillages et consommer de l'essence pour ça ! je veux dire, j'ai décaler à jeudi car aujourd'hui je ne peut pas ou veux pas, je préfèrerai jeudi, mais non, ça y est, les reproches fusent alors que je l'ai gentimment rappelée hier pour lui dire qu'elle avait oublié sa carte d'identité. je rêve !

enfin tout ça pour dire, que j'en ai assez et j'aimerais sortir de ses shémas et relations qui me sont toxiques.

j'ai vu un ORL.
je dois me faire opéré des dents, on m'en enleverra 2 normalement en janvier 2014.

à+


vendredi 05 décembre 2014 16:44
Bonjour,

Je viens aux nouvelles, je vais récapituler et apporter les nouvelles difficultés auxquelles je fait face.

Je me sent mal, sans emploi, esseulé, en contact avec mon ex... Bref, rien ne va, j'ai acheté un VTT (Commençal El Camino 27,5" pour les connaisseurs), j'ai un chaton malade, je dois me rendre chez mes parents prochainement, j'attends un coup de fil du conseil général... pour un bon alimentaire car en attente du rSa.
Des cheveux qui poussent avec des épis, et une calvitie bien naissante... Enfin, je me sent mal, je prends des médicaments, je suis suivi par un psychiatre, je dois prendre de l'Olanzapine 5 mg, de la Paroxetine 20 mg et du Pariet pour le RGO.
J'ai eu une période douloureuse, avec des symptômes inquiétants.

Là j'ai revendu un PC, enfin je me le suis fait escroqué, par quelqu'un à distance qui passe par un faux Paypal... Bref, il a voulu que je me rende dans un tabac pour acheter 400 e de coupons MasterCard, j'ai refusé de me faire escroqué davantage ! j'avais acheté un PC sur un coup de tête... ça a un coût quand même. Enfin, je ne sais plus ou j'en suis. mon chaton c'est une charge, la litière à changer, s'en occuper... je vis au 4ème je suis locataire; Je compte faire des rando VTT dans mon département, alors bon le chat... Et puis, j'ai un voisin et proprio sympas, par contre la voisine ne veux même pas que je monte le VTT...

J'avais acheté une guitare l'an passé, en juillet. Si j'ai pu m'acheter un PC, une guitare, un VTT c'est que j'ai bossé un an de 2012 à 2013 et j'avais peu de charges de loyer étant locataire d'une résidence pour jeunes en difficulté, "habitat jeune" (un vingt mètres carrés d'une pièce pour les 18-29 ans).

j'ai manqué de caractère pour le chat, ma mère m'a contraint à le prendre car j'avais formulé le choix. Mais une fois là bas, je ne le voulais plus, mais bon, je l'ai pris quand même. Sinon, j'ai travaillé un an, ça a été conflictuel avec la hiérarchie. Et là, en juil 2014 j'ai fait un mois à mi-temps, 8-13h du lu au ve. Et j'ai pris un coup sur l'estime de soi qd elle m'a dit qu'à l'issue de la période d'essai, c’était non. J'étais censé faire un an. Enfin, voilà, la je recherche un emploi quand même, mais rien... :(
heureusement je m'entends bien avec ma sœur, avec mes parents ça va mieux. J'ai 2 frères plus jeunes, un travaille, content pour lui. L'autre chez les parents. mes croyances dérangent, je le sais. Mais bon, après tout au boulot je m'ennuyais au second de juillet, pas au premier. Et là, je tourne en rond, je garde des liens avec mon ex, on est sorti ensemble depuis janv 2007. Un sacré bout de chemin, des liens restent. Enfin, côté moral, je ne vais pas trop bien, le traitement m'aide pas mal... ;)
j'ai peu d'amis pour ne pas dire aucun. Alors j'ai beaucoup de livres aussi que j'ai achetés, et j'ai pour projet de faire donc de la rando VTT. J'ai été blessé au front en août 2009, ça m'a laissé une cicatrice. Et là, je vis sur mes économies qui amenuisent avec le temps. J'attends le rSa, et le conseil général ne m'appelle pas. L'assurance à augmenté sans que je sache pourquoi. :enrond: Ah oui j'ai acheté une Mazda 323 F BG 1.6 16 valve 1993 première main en oct 2013. Là, je tourne en rond, si vous avez des conseils je suis preneur. Les jours passent et je ne sais pas ce que me réserve le lendemain, si une crise va me prendre ou pas. Je dois aller faire les courses pour me nourir, nourir le chat, changer la litière, etc. Bref, j'occupe essentiellement mes journées en écoutant la musique depuis le PC, à poser des questions sur Yahoo QR, à répondre... En outre je dors beaucoup trop. Je m'endors vers 21h30 pour me lever à 9 h du matin. Je ne sais pas d'où ça vient, même si je met le réveil je ne l'entends pas. Donc super ! je me demande comment je ferais si je suis embauché. Alors bon, je ne sais pas si me débarrasser du chat m'aidera, si me re-mettre en couple avec la personne ac laquelle j'étais depuis longtemps (ça ne marchais pas vraiment). Voilà, j’attends vos réactions, vos conseils avisées, votre réaction suite à la lecture de ma question et de son contenu. Désolé d'avoir été si long.
Avatar du membre
lodiz
Captain Kirk
Messages : 8349
Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
Localisation : dans la royaucité du GROLAND

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par lodiz »

MOn conseil, prendre tes question uen à la fois, tranquillement... Ensemble c'est ingérable mais divisé en petites difficultés çà devient plus simple. tu vosi toujours un psy, si non c'est le moment d'en recontacter un je crois...
Avatar du membre
Zooey
Messages : 701
Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Localisation : à l'ouest du Pecos

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Zooey »

Coucou Myolis et bonne année 2015 !

Je pense que le conseil de Lodiz est très bon, mais je pense également que tu sembles assez confus et que cela serait bien que tu ne restes pas seul pendant quelque temps.
As-tu de la famille, des amis, quelqu'un qui puisse squatter avec toi ou chez qui tu puisses squatter un temps? Sinon je suggèrerais de voir avec ton psy pour des activités en hôpital de jour histoire de voir du monde et des soignants plusieurs fois par semaine.
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Bonjour,

Je pense que je suis atteint de la maladie de Behçet.
A explorer...

vendredi 20 janvier 2017 0:26
Bonjour à tout ceux qui suivent mon sujet...


je laisse tomber Behçet..., en fait j'ai compris avec le recul mieux vaut tard que jamais.

C'est- l'arrêt des drogues psychiatriques qui ont induit tous ces symptômes de 2012 à 2013... post-sevrage quoi... mon organisme sys nerveux à souffert le temps de faire les nouvelles connexions et se désacoutumer de ces substances toxiques... bref...

donc pas de panique. j'ai arrêté par moi-même en nov 2011.. par là je sais plus bien peut être octobre...

bref çan'a pas d'improtance aujourd'hui je vais bien mais je me sevre de mon second traitement... voir
mes sujets plus récents pour ça...


à+
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Bon je viens aux nouvelles, en fin de compte, je crois que ces symptômes c'est assez complexe de savoir ce qu'il y a derrière...

Mais bon, je vais bien mieux, je suis sous Abilify 300 mg seulement aujourd'hui depuis août dernier...

Je n'ai plus envie de retomber, j'ai une vie qui a du sens même si encore il faut que je lutte pour aller mieux...
Max31
Messages : 2
Enregistré le : lundi 16 octobre 2023 7:00

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Max31 »

Salut, j’ai besoin de vider mon sac et c’est ici que je trouve le plus de facilité à le faire car je vis la même chose.Tout à commencé par des vertiges impressionnant, tout tournait autour de moi je me suis effondré. Depuis ce jour les symptômes s’enchaînent et malheureusement l’hypocondrie s’est emparé de moi. Maux de tête, douleurs musculaires, spasmes, sensation de courant électrique au poignet et au coude, l’impression d’avoir de la fièvre systématiquement(sans en avoir réellement).
Tout allait bien et sans raison apparente le monde s’est écroulé autour de moi. Bien évidemment j’ai réalisé plusieurs examens (prise de sang, scanner cérébral et irm,neurologue et RAS)
Tout comme toi myolis je m’imagine le pire des scénarios, je suis dépourvu de raison et j’ai une sensation oppressante de mort imminente.
Ma famille ne me supporte plus me dit que tout ça « c’est dans ma tête ». J’ai 21 ans ces symptômes sont apparus il y a 2 mois et c’est impossible pour moi de retourner à l’école ou faire une chose quelle qu’elle soit).
J’ai l’impression que cette situation me bouffe la totalité de mon énergie.J’ai également eu une enfance compliquée bien qu’il y ait toujours pire. En effet, mes parents ont divorcé lorsque j’avais 5 ans et depuis je n’ai plus jamais revu mon père.
J’ai l’impression que ma mère en garde une grosse frustration.
Et je me sens très redevable envers elle a tel point que pour moi « reussir » ma vie passerait par le fait de la satisfaire elle avant moi.J’ai donc grandi avec cette pression supplémentaire, cependant j’ai toujours été un bon élève et ait obtenu mon bac sans trop de difficulté. Cependant la pandémie ainsi qu’une déception amoureuse m’ont plongé dans une forte dépression de 2020 à 2022 où j’ai échoué a 2 reprise une licence de gestion( à vrai dire je n’assistais pas aux cours trop épuisé mentalement.)
En 2023 j’ai décidé que tout allait radicalement changé, je suis revenu chez ma mère et j’ai travaillé de janvier à juin.Je suis ensuite parti en vacances et à mon retour tout cela a débuté.
Je ne sais pas si tout ces symptômes sont des conséquences de tout ce stress accumulé ces dernières années mais ils deviennent très invalidants.
J’ai conscience de perdre mon temps cependant j’ai toujours une petite voix qui me chuchote « et si j’avais réellement quelque chose.
Mes proches n’en peuvent plus, ma mère ne cesse de me comparer à mes anciens amis et pense de moi des choses blessantes.
Merci si quelqu’un me lit et merci d’avoir abordé ce sujet.
En tout cas j’ai pu voir que pour toi ça va mieux, j’en suis très content.
Max31
Messages : 2
Enregistré le : lundi 16 octobre 2023 7:00

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Max31 »

J’ajoute qu’à chaque symptômes où sensation je cherche les recherche sur internet.
J’ai tout comme toi cette impression qu’on passe à côté de quelque chose de grave, que mon corps capitulera dans pas longtemps. Pourtant les examens sont tous normaux mais rien y fait.
J’ai pensé au cancer, à une maladie neurologique (Sep). Je pense toujours au pire. Et comme je n’arrive pas à mettre de mots sur mes maux, à chaque fois qu’une hypothèse est écarté j’en trouve une autre.
Répondre