En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Bonjour,


En bout de course, souffrant depuis quelques temps de divers maux, j'angoisse énormément. je suis très mal.
Disons que ça a commencé en fin décembre 2010, ou je ressent comme si j'été grippé, courbaturé au réveil, un pharyngite à priori (selon le médecin). 4
Mais pas que, cela accompagne une douleur au bout de la langue (dit glossodynie) qui durera quelques mois et reviendra par la suite épisodiquement. Associé à cela une aphtose (les aphtes se sont multipliés en quelques jours pour parvenir environ à 40 au total dans toute la bouche, donc douloureux).
Après ça calme plat, en 2011 dans l'ensemble pas grand chose à signaler. Ah oui, j'ai fait un passage en HP début 2011 pour 3 semaines car mon médecin traitant vois que je devenais agressif car peur de mourir, d'avoir une maladie grave (recherches sur le web et douleurs, les recoupements ont parlés et m'ont affolés).
En 2012, début d'année, douleurs thoracique très forte, puis deux mois après nausées, fatigue. Un peu plus tard pleins d’ampoules sous les pieds, une plaie qui se surinfecte au niveau du gros orteil. Puis rhinite (nez qui coule en permanence) à partir de mai. Ensuite, une semaine d’absence d’appétit et des rougeurs et tâches sur le corps. Après diarrhée, douleur osseuses, hémorroïdes, etc. Faut dire qu'en mars j'ai déménagé, je logeais chez mes parents 6 mois à cheval sur 2011 et 2012.
En couple des soucis, des choix de vie qui me mutilent, d'autres épreuves.

Je précise j'ai 27 ans je n'ai jamais fumé et bois rarement (de l'alcool).

Pour récapituler, voici que je dresse la liste (non exhaustive) de mes troubles :
depuis deux/trois ans :
- pieds qui démangent intensément,
- amaigrissement soudain,

depuis plus d'un an (juin 2012) :
- diarrhée chronique
- douleur thoracique diverses
- fourmillements bras gauche/pouce gauche
- fracture osseuses (dec 2012 - mai 2013)
- fatigue irrégulière mais intense parfois
- aphtes buccal récurrents
- douleurs buccales diverse, gêne sous le frein de la langue parfois,
- infection à des levures (mycoses inguinales très douloureuses, brulent) récurrentes + scrotum brulant aussi et suintant,
- RGO reflux-gastro-œsophagien très gênant

depuis un mois à deux :
- douleur à la tête en point, comme des veines qui se dilatent, douleur parfois vive, lancinante
- douleur à la nuque (jugulaires il semblerait)
- diarrhée nocturne très abondante et malodorante
- mini malaise, sensation de choc toxique

depuis deux semaines :
- deux fois vers minuit sensation d'oppression et d'étouffer, de chercher la respiration pendant un quart d'heure, comme si les poumons étaient pleins (2/08 et 7/08),
- diarrhée très liquide,
- goût de sang dans la bouche sans plaie (et crachat de sang mêlé à de la salive, en filament),
- douleurs tête (veines qui se dilatent on dirait) le soir surtout, la nuit,
- sensation d'inconfort (douleurs lourdes au niveau du ventre)
- douleurs très forte vers le cœur, aussi vive au foie le lendemain, sensation de malaise, de tomber par terre (les 31/07 et 1/08). J'ai cru faire une syncope le 2/08. S'en suit ces sensations de manquer d'air. Coup de poignard comme au cœur à l'inspiration. Bref, rien ne passe et la peur au ventre, je vis.

J’ai des douleurs parfois flash mais inquiétantes au niveau du cœur, côté gauche (souvent) moins du côté droit, parfois un gout de sang dans la bouche ou des filets dans la salive (non issue d'une plaie de la bouche).

Parfois des infections pulmonaires avec toux persistante parfois, un RGO et un manque d’air (février 2013).

Présence de verrues et molluscums sur le corps en nombre important et ce depuis quelques années (qui saignent parfois).

Autres troubles plus épisodiques : -
- odynophagie, (quelques jours, surtout en juin/juillet 2012, parfois au réveil ou débute la nuit)
- panaris nombreux,
- fatigue qui me pousse à la sieste (de nov 2012 à juillet 2013, irrégulier, n'importe quand, surtout en soirée, parfois tout un WE, mai dernier),
- Sinusites,
- Sifflement respiration par le nez,
- Plus ou moins de sang sur le mouchoir (quand je me mouche), surtout le matin
- Pieds qui démangent (entre et sur les orteils, les côtés, la plante)

pour les bilans :

- bilan intestinal Ok (mai 2013, gastroscopie et entero IRM ; pas de maladie cœliaque ni Behçet à priori)
- bilan cardiaque Ok (sept 2013)
- bilan rhumatologique Ok (aout 2013)
- coloscopie Ok (oct 2012)
- IRM dorso lombaire (sept 2013) Ok
- IRM cerebral (sept 2013) Ok
résultat gastroscopie : antro bulbite erosive et RGO,

anémie ferriptive (sept 2013),
carence en vit D ; début aout 2013, 16,94 ng/ml (norme 30 minimum),
LH (hormone) élevée depuis 2009 et FSH parfois, TSH rarement,
Bicarbonates et réserves alcalines légèrement au dessus de la norme.
Sinon Phosphatases alcalines élevées en 2005 (229 UI/l), plaquettes au dessus de la norme en 2006, et hématies élevées, hypercholestérolémie en 2011.
MNI TEST : VIRUS EPSTEIN BARR trace d'une infection ancienne retrouvée en août 2013,
sinon NFS, ELECTROPHORESE DES PROTEINES SERIQUES Ok quand elles sont réalisées.
Thyroïde et bilan hépatique Ok en général, bilan lipidique Ok aussi ; CRP dans les normes sauf en 2008 (7), VS légèrement élevée ou dans la limite (oscille entre 6 et 10 depuis un an).
Aussi, pas d’hépatite ni de VIH dans le sang (anticorps analysés).
Pas de maladie de Lyme non plus.

antécédent :
Opérations chirurgicale (1-12 ans) :
- strabisme
- retrait d’un testicule atrophié
- hernie étranglée
- amygdales
- appendicite
- nez cassé

à noter en 2008, j'ai perdu beaucoup de poids rapidement, et rien. Pas repris.
J'ai eu une médication lourde de neuroleptiques et anxio etc. de janv 2011 à oct 2011.
J'ai pris 20 kg, en ai reperdu 10 kg et aujourd'hui j'ai repris les 10 kg je suis à 75 contre 55 fin 2010 avant la médication.
Aussi à la même époque, une gêne buccale dans l’intra maxillaire, une boule de chair non douloureuse qui restera là, 4 ans, et qui fera mal pendant quelques jours avant de disparaître en mai 2012.

Alors bon, je me questionne. J'allais bien en 2007 j'ai descendu une pente, et très douloureuse.
Je dirais aussi, qu'en parallèle j'ai noté que j'ai perdu des cheveux (calvitie naissante).
Oui je mange pas mal et ne fait pas assez d'exercice pour éliminer. Alors bon, certes le surpoids s'installe.
Et les médicaments ont accentués ce phénomène.
À noter, je suis un homme non fumeur, ne boit pas non plus, 27 ans.

Je ne sors pas de cette spirale. Sensation d’inconfort. Bizarrement, rien ne ressort. Je pense au pire, toutes ces douleurs vécu, m’angoisse et je m’attends au pire (la fin de l’existence étant conscient avant).
Alors aussi, je prends de l’homéopathie (Calmodren et Ignata Amara) depuis un mois à peu près, rien non plus, les douleurs sont toujours là).
Je multiplie les rdv avec le généraliste, mais rien, il me renvoie chez moi avec ordonnance pour anxiolytique, etc. Ils me pensent psychotique ou anxieux et pensent que je n’ai rien pour la plupart, souvent sans avoir passé d’examen. Alors cela fait mal. Aussi, je me rends aux urgences ils en ont marre, ils m’ont fait un ECG, bilan sanguin, mais bon, ils ne s’en inquiètent guère. Selon eux ça va.
Marre de souffrir, en journée comme en soirée, d’être isolé, ma petite amie s’occupe de sa sœur et de sa vie (la plupart de son temps), et ma famille est loin et je suis un peu brouillée avec.
Je me sens incompris, et m’isole et souffre et j’ai peur de mourir, alors je n’ai pas les idées claires, ces douleurs sont là et m’empêchent d’entreprendre et m’entravent. J’ai travaille pendant un an de juin 2012 à 2013. Ce fût difficile par moments. Ayant changé de médecin traitant, difficile de se faire suivre comme il faut, et pris pour quelqu’un qui somatise car il est mal dans sa vie.
Je ne sais plus quoi faire pour aller mieux, désorganisé, dans l’errance réelle, tournant en rond, et vu souvent comme un énergumène, endoloris, pas comme tout le monde (ou la plupart).
Je ne sors presque plus, me sent trop mal (à l’intérieur), et je n’en peux plus. Peur d’y passer, l’inconfort et les peurs m’empêchent de vivre, d’entreprendre normalement (comme quelqu’un de valide).
Intoxication alimentaire (périmé) ? Ou sois je suis gravement malade soit je me crée tout ça contre ma volonté, bien sur je cherche sur le web et je me fait peur.
Oui j'angoisse énormement, j'ai peur de mourir depuis longtemps, mais ça augmente en proportion des troubles vécus.
Oui j'ai vu un psychanalyste, mais je n'ai pas pu poursuivre, j'allais trop mal, et ça tourne en rond et puis le coût pour la durée. Enfin un ensemble de raisons agglomérées.


A quoi pensez-vous ? Que me conseilleriez-vous ?


Merci par avance
vachette

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par vachette »

Myolis

perso, à première vue, déjà je ne te donnerai pas de diagnostic car je ne suis pas médecin mais je te conseillerai d'aller voir un psyCHIATRE et pas un psychaNALISTE . Il pourrait t'écouter, te conseiller, te donner des médocs etc...car si tout vient de l'angoisse de mourir ou d'être malade, il faut traiter.

Ne serais tu pas un peu hypocondriaque aussi? ce n'est pas méchant hein, c'est juste une question? peur de mourir --> peur d'être malade --> voir la maladie partout??
enfin ce n'est qu'une idée, encore une fois, aucun jugement.

voilà pour mes idées
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

@vachette
Oui. Je ne vous contredirez pas. Toutefois, je sais que c'est de pire en pire et pour cause, le nombre de maux croissant et de mini-syncopes à de quoi inquiéter. Surtout quand vous vous retrouvez seul. En contact, les autres ne cernent pas votre mal profond.
vachette

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par vachette »

myolis a écrit :
En contact, les autres ne cernent pas votre mal profond.
c'est sur! peut être avertir vos proches? car des mini-syncopes, cela devient inquiétant non?
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

je l'ai fait mais ils sont loin et dès que je vais aux urgences ils m'envoient au CAC48 les urgentistes. Enfin, ils ne me prennent pas au sérieux et mettent ça sur le compte de l'angoisse. J'ai eu beau décrire la liste de mes maux mais rien. Personne ne bouge, ne me prend en charge. Mon généraliste me renvoi sans cesse et prescrit anxio qui ne change rien. Je suis à bout, seul et sans avoir la force de faire ce qu'il faut. Enfin, je me demande.
Sinon ma mère me dit "tout est dans ta tête", etc.
Donc rien de bien bon. Enfin marre de souffrir et de voir les autres tranquilles fût-ce certains proches me parler de futilité, et faire leur vie en me laissant comme ça. Enfin, ça me retourne le coeur, et je ne sais pas comment sortir de là. J'ai des projets mais ma vie est au plus mal et je m'enfonce seul dans ma spirale qui me détruit aussi. Je ne crois pas au psychisme, qu'il puisse autant me faire souffrir et me provoquer tant de maux semblables à des maladies graves. Enfin, appeler SOS medecin ne sert à rien du tout, aller aux urgences qui sont à 500 m de là ou je vis non plus attendre 2 heures pour qu'ils se moquent de moi (je les ai entendus du bloc ou ils m'ont mis, pas discret...), non plus. Ils en ont assez de me voir et me prennent pour fou limite sinon.

donc bon, je veux dire, juin/juillet/août ont étés affreux, pire que la salve de l'année dernière. Je m'endors très tard presque en fin de nuit. Alors j'ingurgite des anti-douleurs. toute l'année à été difficile et j'ai peiné, endoloris presque tous les jours soumis à des symptômes contraignants et cela se répercute sur ma façon de vivre, personne ne peut me cerner sauf ceux qui ont à peu près mon age et qui souffrent comme moi esseulés, sans trop savoir et continue malgré tout.
Mais rien n'y fait.
Marre rien ne va, insécurité permanente et angoisse de mort imminente. Ras le bol !

Je ne sais pas si aller dans un centre anti douleur ou me faire prendre en charge par un hôpital pour un check up qui peut être ne me rassura pas mais me donnera des réponse et je saurais au moins ce qu'il se passe. Mais pour les démarches, je ne sais que faire.

En fait, c'est paradoxal, mais rien, on ne cherche pas à comprendre, je me crois réellement foutu à mon âge. Que voulez-vous. Je n'ai pas la preuve du contraire, mon corps, les manifestations cliniques témoignent du contraire alors que voulez-vous. Comment se détendre alors que des douleurs vous assaillent à tout moment et des mini syncopes. Enfin bon.
Modifié en dernier par myolis le samedi 14 septembre 2013 21:19, modifié 1 fois.
Avatar du membre
Moinou
Messages : 2214
Enregistré le : samedi 28 mai 2011 12:24
Localisation : Ile de France

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Moinou »

Bonsoir Myolis !
Angoisses, somatisation, hypocondrie.
Ça ressemble à tout ça ce que tu nous décrit.
Mais comme dit Vachette, c'est un psychiatre qui serait à même de faire un bon diagnostique et de te prescrire probablement un antidépresseur qui comme son nom ne l'indique pas, soulage aussi les angoisses.
Je suis étonnée que ton généraliste ne te prescrive que des anxiolytiques.
Allez fonce chez un psychiatre. Ne reste pas comme ça. Tu souffres énormément.
Courage.
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Bonsoir,

Je t'ai lu jusqu'au bout.
Je peux te donner un avis personnel ( étant moi même une grande angoissée souffrant de douleurs variées...) ? C'est certes très difficile à entendre, mais il me semble ( je dis, il me semble) que oui, tout ça c'est de l'angoisse somatisée... Ne jette pas ton ordinateur, s'il te plait. Quand je te dis ça, je ne nie absolument AUCUNE de tes douleurs et de tes souffrances (d'autant qu'il est tout à fait possible que certaines aient une réelle origine organique ! On peut être anxieux ET atteint d'une affection X).
Et surtout, je compatis profondément. J'imagine la douleur morale derrière.

Je n'ai pas un parcours aussi complexe que le tien, mais ça fait deux ans et demi que je me débats contre des douleurs diverses. Surtout centrées sur le dos.
Comme toi, j'ai fait à peu près tous les examens possibles.
RAS.
Pendant deux ans, je n'ai pas cru mon médecin... ça s'est terminée par une dépression. Et au bout de six mois de suivi, je commence seulement à laisser la possibilité que peut-être, sans doute, une grosse partie de mes soucis de santé est de nature anxieuse.
Parce que si j'y réfléchis, ces dix dernières années, j'ai eu
- des douleurs abdominales atroces, au point d'en faire un malaise (ses sont envolées d'un coup à la fin de mes études! ;) )
- Six mois avec une toux sans explication ( disparue un mois après le début d'une formation qui a représenté un an de parcours du combattant... )
- Des cystites toutes les trois semaines, la dernière année de travail (envolées miraculeusement à la fin du cdd,sauf une récidive durant mon déménagement....)
- Des aphtes (je compatis : 40 ! le martyr que tu as du subir ! ) A chaque évènement un peu stressant : rdv professionnel, etc, j'y ai droit ! Ca ne loupe jamais !
Je passe sur les palpitations occasionnelles, les douleurs lombaires et sciatalgies rebelles depuis deux ans donc. Les sensations de courant électrique dans le bras gauche ou la jambe droite...

Voilà... pour te dire que je connais un tout petit peu ce que tu vis. Et que... depuis à peu près six mois que j'ai accepté que ça n'allait franchement pas bien dans ma tête et que ça pouvait avoir des répercussions physiques, je ne suis pas guérie, mais je vis mieux ces douleurs et je crois que ça s'améliore un peu.

Le nomadisme médical est même considéré comme un symptôme de ce genre de choses, tu sais... et l'hypocondrie est une réelle manifestation des angoisses d'une personne qui se fixent sur son corps. Ce n'est pas être le malade imaginaire parce que les souffrances, elles sont bien là ! Il ne faut donc pas y voir une négation de tes douleurs, même si certains médecins sont franchement stupides sur ce point. Par contre, il te faut trouver une aide médicale et humaine certaine en qui tu puisses avoir confiance. Moi, j'ai eu la chance d'avoir un médecin traitant qui me suivait deja depuis quelques temps et me connaissait donc. Et qui a été.... patiente !
Je ne crois pas que la psychanalyse t'aidera, non. Mais peut-être une thérapie ( il en existe de différentes sortes, tous les psys ne sont pas froids et lointains en te laissant mariner dans ton jus durant des années...) peut-être ceux spécialisés en TCC... peut-être que tu as des choses mal vécues que tu n'exprimes pas, mais qui se manifestent physiquement (dixit ma kiné, tu vois ! ) Le corps et le mental sont très liés. Plus qu'on ne le croie

Bon, je ne suis pas là pour te faire un cours ;). Je n'ai rien à t'imposer. Je sais que ça en peut venir que de soi cette prise de conscience. Tu as donc ton parcours qu'on se doit de respecter, et surtout ta propre expérience à faire. Mais ce que j'ai envie de te dire, c'est de tester cette hypothèse avec un soignant en qui tu aurais confiance.
Pour info, certaines molécules d'anti dépresseurs aident à supporter les douleurs chroniques ( j'en prends moi-même : faut pas en avoir peur, ça peut vraiment aider à passer un mauvais cap). Ceci dit, je ne sais pas ce que tu as eu comme medocs quand tu parles de neuroleptiques....
Et puis, des medocs sans thérapie, ça n'aide pas vraiment, je crois dans ce genre de cas... Dans le meilleur des cas, ça masque les symptomes qui reprennent de plus belle une fois le traitement arrêté.

je te souhaite d'aller mieux et de trouver l'aide dont tu as besoin.
Modifié en dernier par Et badaboum le samedi 14 septembre 2013 21:27, modifié 1 fois.
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

@Moinou
Oui merci.

Cela dit un psychiatre va me prescrire des anxio etc. Or, ça ne risque pas de faire effet, si je souffre réellement, rien ne peut m'apaiser. Sinon des examens ciblés négatif. Je veux dire que là, je suis à bout, et j'aimerai juste que ma petite amie vive avec moi (or elle s'occupe de soeur de 19 ans, chez elle,alors elle passe une nuit sur 10 et encore, seulement quand sa soeur ne dors pas seule), que je puisse reprendre ce qui me tient à coeur, et faire table rase de beaucoup de chose. Pour l'heure je n'y parviens pas, et ça me bouffe, alors que j'aimerai vivre et donner un autre visage. Empêtré seul dans ma détresse, me sentant partir parfois ou à tout moment (tel cela peut me prendre comme ça parfois, une douleur vive ou continue moins vive, ou modérée mais toujours ciblé quelque part).

Les choses vont mal, je n'aime pas me plaindre mais je ne suis pas bien du tout et personne de mon entourage m'a cerné, de fait ma douleur est plus grande chaque fois, je sent qu'ils sont même toxique tellement leur jugement à l'emporte pièce me sidère. En fait, cela me bouffe et je ne sors pas de cette spirale.

en fait je préfèrerai un bon traitement homéopatique mais celui que j'ai essayé ne me va pas. Je souffre toujours, ou je vais un peu mieux, un poil mais après 20 jours de prise.

merci quand même
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Nop Miolys, tous les psychiatres ne sont pas des distributeurs de petites pilules ! ;)
Le mien par exemple ! ( c'est mon médecin traitant qui s'occupe de ça ! ) ou celui d'une amie.

Je crois que tua s fait à peu près le tour de tous les examens possibles, non ?
Peut-être qu'explorer ce chemin, de la somatisation, reste à faire ?

Crois-moi, pour le vivre, pour avoir vu mon père souffrir d'horribles douleurs intestinales durant des mois avant de se rendre compte qu'il réagissait ainsi au deuil de son père, la somatisation est une chose réelle qui peut affreusement faire souffrir...

Et ah, y'a riend e pire pour aller mal que de faire des recherches médicales sur le net ! ;) Et c'est vrai pour tout le monde. Tu obtiens toutes les hypothèses sans aucune gradation et donc forcement tu focalises sur le pire. Alors que le médecin lui va penser d'abord au plus commun, avant d'envisager des causes plus rares si échec. Il est intéressant de comprendre cette méthode scientifique et d'éviter de changer donc tous les trois mois de médecin car sinon tu reprends toujours le problème au même point, tu n'avances pas.
Avatar du membre
Moinou
Messages : 2214
Enregistré le : samedi 28 mai 2011 12:24
Localisation : Ile de France

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Moinou »

myolis a écrit :
Cela dit un psychiatre va me prescrire des anxio etc. Or, ça ne risque pas de faire effet, si je souffre réellement, rien ne peut m'apaiser.
Antidépresseurs et anxiolytiques ce n'est pas la même chose.
Tu souffres réellement mais tes douleurs sont causées par ton cerveau.
Si ton cerveau est soigné (modification de son dysfonctionnement chimique), tes douleurs peuvent disparaitre.
En parallèle de ce traitement, je dirais comme Badaboum qu'une psychothérapie pour essayer de comprendre d'où viennent ces angoisses et les évacuer par la parole pourrait être une bonne chose.
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Merci beaucoup pour tes interventions (cela me réconforte). J'ai recoupé ton message de sorte à ce que je puisse répondre point par point.
Et badaboum a écrit :
Bonsoir,

Je t'ai lu jusqu'au bout.
Je peux te donner un avis personnel ( étant moi même une grande angoissée souffrant de douleurs variées...) ? C'est certes très difficile à entendre, mais il me semble ( je dis, il me semble) que oui, tout ça c'est de l'angoisse somatisée... Ne jette pas ton ordinateur, s'il te plait. Quand je te dis ça, je ne nie absolument AUCUNE de tes douleurs et de tes souffrances (d'autant qu'il est tout à fait possible que certaines aient une réelle origine organique ! On peut être anxieux ET atteint d'une affection X).
Peut être, j'aimerais mieux cette option, cette possibilité oui. J'aimerai juste vivre normalement en continuant de vivre plutôt sainement.
Et badaboum a écrit :
Et surtout, je compatis profondément. J'imagine la douleur morale derrière.

Je n'ai pas un parcours aussi complexe que le tien, mais ça fait deux ans et demi que je me débats contre des douleurs diverses. Surtout centrées sur le dos.
Comme toi, j'ai fait à peu près tous les examens possibles.
RAS.
Pendant deux ans, je n'ai pas cru mon médecin... ça s'est terminée par une dépression. Et au bout de six mois de suivi, je commence seulement à laisser la possibilité que peut-être, sans doute, une grosse partie de mes soucis de santé est de nature anxieuse.
Parce que si j'y réfléchis, ces dix dernières années, j'ai eu
- des douleurs abdominales atroces, au point d'en faire un malaise (ses sont envolées d'un coup à la fin de mes études! ;) )
- Six mois avec une toux sans explication ( disparue un mois après le début d'une formation qui a représenté un an de parcours du combattant... )
- Des cystites toutes les trois semaines, la dernière année de travail (envolées miraculeusement à la fin du cdd,sauf une récidive durant mon déménagement....)
- Des aphtes (je compatis : 40 ! le martyr que tu as du subir ! ) A chaque évènement un peu stressant : rdv professionnel, etc, j'y ai droit ! Ca ne loupe jamais !
Je passe sur les palpitations occasionnelles, les douleurs lombaires et sciatalgies rebelles depuis deux ans donc. Les sensations de courant électrique dans le bras gauche ou la jambe droite...

Voilà... pour te dire que je connais un tout petit peu ce que tu vis. Et que... depuis à peu près six mois que j'ai accepté que ça n'allait franchement pas bien dans ma tête et que ça pouvait avoir des répercussions physiques, je ne suis pas guérie, mais je vis mieux ces douleurs et je crois que ça s'améliore un peu.

Le nomadisme médical est même considéré comme un symptôme de ce genre de choses, tu sais... et l'hypocondrie est une réelle manifestation des angoisses d'une personne qui se fixent sur son corps. Ce n'est pas être le malade imaginaire parce que les souffrances, elles sont bien là ! Il ne faut donc pas y voir une négation de tes douleurs, même si certains médecins sont franchement stupides sur ce point. Par contre, il te faut trouver une aide médicale et humaine certaine en qui tu puisses avoir confiance. Moi, j'ai eu la chance d'avoir un médecin traitant qui me suivait deja depuis quelques temps et me connaissait donc. Et qui a été.... patiente !
Je ne crois pas que la psychanalyse t'aidera, non. Mais peut-être une thérapie ( il en existe de différentes sortes, tous les psys ne sont pas froids et lointains en te laissant mariner dans ton jus durant des années...) peut-être ceux spécialisés en TCC... peut-être que tu as des choses mal vécues que tu n'exprimes pas, mais qui se manifestent physiquement (dixit ma kiné, tu vois ! ) Le corps et le mental sont très liés. Plus qu'on ne le croie

Bon, je ne suis pas là pour te faire un cours ;). Je n'ai rien à t'imposer. Je sais que ça en peut venir que de soi cette prise de conscience. Tu as donc ton parcours qu'on se doit de respecter, et surtout ta propre expérience à faire. Mais ce que j'ai envie de te dire, c'est de tester cette hypothèse avec un soignant en qui tu aurais confiance.
Oui, ils parlent de fibromyalgie mais je n'y crois pas. Après oui, peut être que les femmes sont plus sujets à ce genre de pathologie comme vous le décrivé si bien ici. Que le corps traduit une souffrance psychique.
Et badaboum a écrit :
Pour info, certaines molécules d'anti dépresseurs aident à supporter les douleurs chroniques ( j'en prends moi-même : faut pas en avoir peur, ça peut vraiment aider à passer un mauvais cap). Ceci dit, je ne sais pas ce que tu as eu comme medocs quand tu parles de neuroleptiques....
Et puis, des medocs sans thérapie, ça n'aide pas vraiment, je crois dans ce genre de cas... Dans le meilleur des cas, ça masque les symptomes qui reprennent de plus belle une fois le traitement arrêté.

je te souhaite d'aller mieux et de trouver l'aide dont tu as besoin.
C'est très gentil de ta part.
Eh bien j'ai eu droit à du Zyprexa 5 mg (au début 20 mg), puis Seroplex 10 mg (de mémoire), puis Tercian (3 mois), et Xanax (je ne sais plus les doses pour ces derniers). Le tout de janvier 2011 à octobre 2011. Un psychiatre qui ne parlais pas non, se contenter de me renouveller la prescription de ces médicaments qui ont sans doute endommager mon foi (élévations des marqueurs en février 2011).

Tiens, depuis quelques minutes (21h30) j'ai comme une barre oblique dans la poitrine au milieu remontant vers le coeur. Sensation gênante. Je ne sais pas si lire ça, réveille chez moi quelque chose qui me dérange, des blocages, non dits. Je crois que vous avez entièrement raison. toutefois je ne reste pas convaincu, j'aimerai croire que tout est psychique et volera dès lors que j'aurai travailler ce qui cloche en moi.

--edit--
Et badaboum a écrit :
Nop Miolys, tous les psychiatres ne sont pas des distributeurs de petites pilules ! ;)
Le mien par exemple ! ( c'est mon médecin traitant qui s'occupe de ça ! ) ou celui d'une amie.

Je crois que tua s fait à peu près le tour de tous les examens possibles, non ?
Peut-être qu'explorer ce chemin, de la somatisation, reste à faire ?
Crois-moi, pour le vivre, pour avoir vu mon père souffrir d'horribles douleurs intestinales durant des mois avant de se rendre compte qu'il réagissait ainsi au deuil de son père, la somatisation est une chose réelle qui peut affreusement faire souffrir...

Et ah, y'a riend e pire pour aller mal que de faire des recherches médicales sur le net ! ;) Et c'est vrai pour tout le monde. Tu obtiens toutes les hypothèses sans aucune gradation et donc forcement tu focalises sur le pire. Alors que le médecin lui va penser d'abord au plus commun, avant d'envisager des causes plus rares si échec. Il est intéressant de comprendre cette méthode scientifique et d'éviter de changer donc tous les trois mois de médecin car sinon tu reprends toujours le problème au même point, tu n'avances pas.
Non, je pense qu'il serait bon d'explorer mieux les poumons cette toux et ce sang récurrent dans la salive m'angoissent aussi en parallèle.
Aussi, d'autres examens osseux.

Oui je dois voir le psychisme, mais après tout je sent que j'agonise seul. Et cela reste insouttenable par moment, désorganiser je vais à la dérive et ma vie devient terne sans trop de moments à retenir.

C'est vrai mais c'est plus fort que moi, j'aime me documenter, me renseigner, c'est vrai qu'après cela peut causer des diagnostics faussées, je l'ai vécu.

---

Un médecin de confiance Ok, par contre je ne trouve pas. Il faut de la chance ou perséverer.
Là, j'en suis à un point ou je ne sais plus vers qui aller me disant que quoiqu'il advienne c'est terminé pour moi. Qu'il n'y a plus rien à faire pour que je puisse vivre. Et l'idée de partir m'est insupportable.



Merci beaucoup encore pour vos interventions. :smile:

--edit--
Moinou a écrit :
myolis a écrit :
Cela dit un psychiatre va me prescrire des anxio etc. Or, ça ne risque pas de faire effet, si je souffre réellement, rien ne peut m'apaiser.
Antidépresseurs et anxiolytiques ce n'est pas la même chose.
Tu souffres réellement mais tes douleurs sont causées par ton cerveau.
Si ton cerveau est soigné (modification de son dysfonctionnement chimique), tes douleurs peuvent disparaitre.
En parallèle de ce traitement, je dirais comme Badaboum qu'une psychothérapie pour essayer de comprendre d'où viennent ces angoisses et les évacuer par la parole pourrait être une bonne chose.


Merci à vous.
J'aimerais que vous ayez raison. Seulement je n'en suis pas convaincu. Je pense à une pathologie organique sévère qui progresse et touche à son terme, enfin grignotte mon corps, ses fonctions principales.(mon scénario sans affirmer qu'il soit valide il se peut que je sois trompé par je ne sais trop quoi, serais-je si masochiste ? :pense: ).
Ok, j'aimerai tester mais si ça marche, dois-je être tributaire à vie de ces mollécules ?
le soucis c'est que je peine à croire que ça provient de là. Je pourrais y arriver autrement ? Suis-je simplement un grand névrosé irrécupérable ?
je n'en sais rien, le diagnostic du psychanalyste fut que je fait une "névrose d'angoisse". Et que je suis plus névrosé que la moyenne sans être psychotique (fou). Que l'hospitalisation psychiatrique est une erreur pour mon cas.

voilà l'avenir pour moi, pour l'heure, un mur inévitable
(saisi de craintes morbide en permanence et en dépression sans doute, voilée derrière car j'entreprend bien moins qu'auparavant)
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Névrose d'angoisse c'est le grand mot pour dire que tu es angoissé.
Moi, au vu que tu as eu juste des anxios ( et un neuroleptique mais sur une courte période donc impossible d'en tirer des conclusions) et un psychanalyste qui ne t'a pas du tout aidé, je crois que ces onze mois de "suivi psychologique" n'ont pas franchement été sérieux et utiles. Y'a d'autres choses à essayer... certains anti dépresseurs, un vrai suivi thérapeutique qui t'aide à comprendre, à verbaliser.

Pour la toux, je t'ai dit, j'en ai eu durant six mois et vraiment handicapante et pénible. Le sang peut venir juste d'une irritation des voies supérieures. Tu as sans doute fait des radios ? Si rien à l'image,c 'est que ça va ;).

Et oui, tu as la solution : persévérer. Fais toi conseiller un médecin. Ca aide pour donner sa confiance. Et puis, on le sent ça dès les premiers rdv en général. Certains médecins me mettent en confiance, pas d'autres... Je te dis pas la différence entre le médecin du sport qui m'explique sa démarche, ce qu'on va faire dans les six mois à venir et la gynéco qui me fait son examen sans rien dire, à qui je dois arracher les infos par monosyllabes !!!!

Tes propos sont vraiment signes de dépression tu sais... ce qui est tout à fait compréhensible vu ton parcours.
Si on savait ta région, p'tre que quelqu'un pourrait t'indiquer un psychiatre ?

Y'a jamais rien d'irrécupérable ! ;)
Tu as une petite amie, c'est déjà une belle chose non ? Même si tu ne te satisfais pas de la situation. Et puis, tu as eu le courage de venir ici, demander de l'aider.
Tu es très angoissé. Ca se fixe sur ton corps et donc oui, tu penses au pire. Tu as un schéma dans la tete qui se répète encore et encore. C'est un cercle vicieux dans lequel tu es enfermé.
Mais ça peut aller mieux. Bon, tu ne seras sans doute jamais aussi zen que le dalai lama, hein ? ;) Mais tru sauras te dire, : non, ça, je sais que ça vient de mon anxiété. Et ça sera un premier pas. Après, y'a sans doute des causes à cet état sur lesquels travailler.
Faut se sentir prêt aussi.
Y'a deux ans ( je commençais juste à souffrir du dos), j'ai essayé de voir un médecin. Pas pu évoquer certaines choses. C'était bloqué. Je refusais... Et lui aussi me disait "mais avec tout ce que vous me racontez sur vous, ça vous étonne d'avoir mal au dos ?" Benoui, j'entendais bien cet argument, mais il a fallu que je l'expérimente oi même pour que je commence à l'accepter. Alors ne baisse pas les bras. Mais au lieud e répéter le même schéma : douleurs angoisses consultations rien à l'examen, frustration re angoisses, essaie de prendre le problème par l'autre bout. ;)
Juste pour voir !
Déjà c'est bien de reconnaitre que sans doute la dépression est là. Maintenant, il faut peut-être songer à prendre ça en charge ? On s'en fiche qui de l'oeuf ou de la poule est arrivé le premier ( c'est que je me suis dit pour accepter le traitement) c'est là, faut faire quelque chose ;).
Non ? En parlant bien de ton parcours, de tes idées noires...

Allez, courage !
Tu a sl'air très émotif et très sensible pour réagir à ce que tu lis. C'est aussi une grande qualité humaine ! :)
Avatar du membre
Moinou
Messages : 2214
Enregistré le : samedi 28 mai 2011 12:24
Localisation : Ile de France

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Moinou »

myolis a écrit :
Ok, j'aimerai tester mais si ça marche, dois-je être tributaire à vie de ces mollécules ?
Et alors ? Qu'est-ce-que ça peut faire ? Si tu ne souffres plus c'est l'essentiel.
Je prends des antidépresseurs depuis plus de 3 ans. J'ai essayé 2 fois d'arrêter et je suis retombée.
Maintenant j'ai admis que j'en avais besoin et puis c'est tout.
En ce moment, mon traitement me convient très bien et je bénis mon psychiatre de m'avoir proposé cette molécule.
J'ai arrêté de survivre. Je vis !
Et j'ai les pétoches d'être obligée d'arrêter ce traitement peut-être dans quelques mois car mon médicament est en arrêt de fabrication et que j'ai du mal à trouver des pharmacies qui en ont encore en stock.
myolis a écrit :
Je pense à une pathologie organique sévère qui progresse et touche à son terme, enfin grignotte mon corps, ses fonctions principales.
Les médecins sauraient te le dire si vraiment tu étais si proche de la fin, tu sais.
On est plus au moyen age.
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Et badaboum a écrit :
Névrose d'angoisse c'est le grand mot pour dire que tu es angoissé.
Moi, au vu que tu as eu juste des anxios ( et un neuroleptique mais sur une courte période donc impossible d'en tirer des conclusions) et un psychanalyste qui ne t'a pas du tout aidé, je crois que ces onze mois de "suivi psychologique" n'ont pas franchement été sérieux et utiles. Y'a d'autres choses à essayer... certains anti dépresseurs, un vrai suivi thérapeutique qui t'aide à comprendre, à verbaliser.
Oui. Seulement le psychiatre de janvier à juillet 2011, je le voyais toutes les 3 semaines il me semble de mémoire voire moins encore. Et on parlait très peu, « comment ça va ? », etc. Or, en janvier 2013, j’ai commencé une psychanalyse dans le privé, mais ça coûte, j’ai cessé début mars puis repris de juin à juillet. Puis j’ai cessé de moi-même. Par contre, je m’asseyais, ou allongeais sur un divan sans regarder le thérapeute et il « me fit parler ». Je prenais des notes sur un bout de papier ou un calepin et je lisais les mots clés et développais derrière. Il a même essayé une méthode pour me relaxer, il me sentait trop tendu en début de séance.

Et badaboum a écrit :
Pour la toux, je t'ai dit, j'en ai eu durant six mois et vraiment handicapante et pénible. Le sang peut venir juste d'une irritation des voies supérieures. Tu as sans doute fait des radios ? Si rien à l'image,c 'est que ça va .
Oui peut être, mais bon pour mi-février 2013 (grosse toux et le matin malade comme un chien, j’expulsais des filets de sang lié à la salive –une peur effroyable accompagna mon état déjà fébrile–, cette hémoptysie me fit si peur –les recherches sur le web n’y sont pas pour rien–, je me disais que la prochaine peut m’être fatale et de quantité très importante). C’est déjà venu sans effort de toux, ce qui inquiète, à n’importe quel moment de la journée parfois –même si c’est plus souvent présent au réveil–, enfin pas en filet, mais mélangé à la salive, ce qui donne un aspect rosé, saumoné. Radio réalisée en février dernier, août et même début de ce mois, RAS d’après ceux qui les ont regardés. En même temps, elles furent express sans le produit froid (aux urgences), en conservant le t-shirt, je ne sais pas si le résultat est le même que quand on en passe une sérieusement dans un centre spécial de radiologie (comme je le fis en février 2012 ; cela fût accompagné d’un rapport, mais mon médecin de l’époque me la fît passer pour douleurs thoraciques pas pour l’hémoptysie qui ne s’étais jamais produit à l’époque).

Et badaboum a écrit :
Et oui, tu as la solution : persévérer. Fais toi conseiller un médecin. Ca aide pour donner sa confiance. Et puis, on le sent ça dès les premiers rdv en général. Certains médecins me mettent en confiance, pas d'autres... Je te dis pas la différence entre le médecin du sport qui m'explique sa démarche, ce qu'on va faire dans les six mois à venir et la gynéco qui me fait son examen sans rien dire, à qui je dois arracher les infos par monosyllabes !!!!
Tes propos sont vraiment signes de dépression tu sais... ce qui est tout à fait compréhensible vu ton parcours.
Si on savait ta région, p'tre que quelqu'un pourrait t'indiquer un psychiatre ?
Eh bien on m’a déjà proposé un médecin, le truc c’est qu’il ne prend plus de patient en tant que traitant, alors bon ça limite les choix. Pour le reste rien, je n’ai pas trop de connaissances.
Ma région : Languedoc Roussillon. Le département : les Pyrénées Orientales.

Et badaboum a écrit :
Y'a jamais rien d'irrécupérable !
Tu as une petite amie, c'est déjà une belle chose non ? Même si tu ne te satisfais pas de la situation. Et puis, tu as eu le courage de venir ici, demander de l'aider.
Tu es très angoissé. Ca se fixe sur ton corps et donc oui, tu penses au pire. Tu as un schéma dans la tete qui se répète encore et encore. C'est un cercle vicieux dans lequel tu es enfermé.
Mais ça peut aller mieux. Bon, tu ne seras sans doute jamais aussi zen que le dalai lama, hein ? Mais tru sauras te dire, : non, ça, je sais que ça vient de mon anxiété. Et ça sera un premier pas. Après, y'a sans doute des causes à cet état sur lesquels travailler.
Faut se sentir prêt aussi.
Bien oui et non. Des avantages et des inconvénients. La frustration de ne pas être souvent avec elle, de souffrir seul et de la voir bosser et passer tant d’heures loin de moi me peine. J’ai peur de ne pas avoir assez de temps plus tard et parfois songe à ce qu’elle séduise ou se laisse séduire (problème de confiance oui). Puis des différends, non-dits, manque de temps, ou le peu de temps les conditions n’y sont pas, bloquées dans les douleurs et parfois ailleurs dans un nuage. Sinon, conception souvent différente sur certaines choses qui me paraissent cruciales, ça fait mal parfois. Ne me sent pas écouté parfois. :baille1:
Les causes, j’ai une idée de leur origine, mais délicat d’y travailler là, j’ai l’impression de m’être embourbé dans quelque chose d’inextricable, et de ne pouvoir renverser la situation et sortir « gagnant » (vaincre mes « mauvais choix » en les délaissant complètement et en sachant m’affirmer, être ferme pour ce qui compte et ne pas laisser mon manque d’amour passé, d’attention, ce besoin prendre le pas, et me faire céder bêtement en héritant par la suite du goût amer qui naissent de ses fragilités).

Et badaboum a écrit :
Y'a deux ans ( je commençais juste à souffrir du dos), j'ai essayé de voir un médecin. Pas pu évoquer certaines choses. C'était bloqué. Je refusais... Et lui aussi me disait "mais avec tout ce que vous me racontez sur vous, ça vous étonne d'avoir mal au dos ?" Benoui, j'entendais bien cet argument, mais il a fallu que je l'expérimente oi même pour que je commence à l'accepter. Alors ne baisse pas les bras. Mais au lieud e répéter le même schéma : douleurs angoisses consultations rien à l'examen, frustration re angoisses, essaie de prendre le problème par l'autre bout.
Juste pour voir !

Déjà c'est bien de reconnaitre que sans doute la dépression est là. Maintenant, il faut peut-être songer à prendre ça en charge ? On s'en fiche qui de l'oeuf ou de la poule est arrivé le premier ( c'est que je me suis dit pour accepter le traitement) c'est là, faut faire quelque chose .
Non ? En parlant bien de ton parcours, de tes idées noires...
Allez, courage !

Tu a sl'air très émotif et très sensible pour réagir à ce que tu lis. C'est aussi une grande qualité humaine !
Merci encore c’est gentil. Oui, en fait, je consulte, je finis par obtenir des RDV, l’attente me parait souvent interminable, et dès que je vois qu’il n’y a rien je peine à y croire ou je me dis qu’on a cherché au mauvais endroit. Et puis je me dis, je n’ai rien là, mais dans quelque temps ça peut évoluer défavorablement et je me vois mal faire 20 IRM par an. Alors bon, ces douleurs m’accablent. Alors, non, je reste avec un diagnostic certes peut-être erronée, en même temps rien ne m’a confirmé l’inverse pour le moment totalement. :hs:

Qu’est-ce que je fais encore pour fuir mon mal-être, cette réalité qui me paraît sombre, et cet isolement ? Rien. Je tourne en rond, vais sur les forums comme ici, chercher un appui, des conseils, des témoignages. Je lis des livres ou regarde la TV, ou encore écoute de la musique que j’aime. Je voulais me mettre à la guitare, mais pareil, sans les bases, je n’avance pas. Enfin, je vais dehors seul, oppresser, et je ne fréquente quasiment personne, du coup les autres me cernent mal. En fait, déçu par beaucoup je me replie de peur de sentir du mépris, du jugement négatif, faussé, etc. Alors, pour ne pas ennuyer les autres, je fais une espèce de monologue, ou je me livre, soit en écrivant, soit en m’enregistrant à l’aide d’un dictaphone.
Aussi faut dire que je recherche, et que sur « Doctissimo » je vois des personnes qui il y a quelques années étaient à l’errance, et assez jeune (tout juste la vingtaine), et qui avait un nombre conséquent de symptômes semblables aux miens et puis qui ne revienne pas depuis un certain temps ; Donc, on a pas de signe de vie sur le forum de la part de ces personnes et ça inquiète de voir que du jour au lendemain ils ne donnent pas de nouvelles. Alors bon, j’aimerai juste savoir ce qu’ils deviennent et ce qu’il s’est passé pour leur cas.

Vous avez absolument raison, je suis à 100% d’accord avec vous. J’ai besoin de quelqu’un qui me soit proche, comme un « mentor » qui pourrait m’épauler, me conseiller. Comme en sept 2009, ou j’ai pu connaître ça. Ça m’a réellement été bénéfique. :smile2: Toutefois la personne a perdu la vie dans un accident en octobre 2011.
Faut dire qu’enfant, j’ai mal vécu certaines choses, et je n’ai pas encore cerné mes parents qui furent assez paradoxaux et non démonstratifs de l’amour (pas d’embrassade, je ne sais pas ce que c’est d’être serré dans les bras, d’être encouragé, etc. quand ça m’arrive je suis étonné et ça un effet étrange).
Ils furent bien au contraire assez rabaissants, dévalorisants (traitant de raté, de bon à rien, qui finirais prostitué ou par se suicider). Enfin, ils étaient, je pense, un poil « obtus », maladroit et parfois violent, repoussant toute erreur, faute sur nous. Et cela a continué à l’adolescence et quand je fus jeune adulte même jusqu’à l’an dernier. Sans compter qu’enfant, le village se moqué de mois parce que je louchais (j’avais un cache à l’œil et l’autre qui partais en « live » car je louchais à cause de mon strabisme de naissance).

J’ai remarqué qu’en mai 2012, le 1er je suis rentré dans une rage monstre (à noter que je me sentais un peu fébrile depuis un mois, avec des nausées, etc.) et j’ai fait des bêtises que je regrette amèrement. Enfin, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, mais je me suis sentis humilié, pas écouté et pris pour un enfant, pour un immature et j’ai très mal réagi, j’ai commis des erreurs que je nomme accidents. Je ne sais pas s’il y a un lien, mais le mois de mai fut très difficile à terminer, avec toutes sortes de maux (problèmes de peau comme verrues plantaires, éruptions cutanées, tâche, et autres douleurs, perte d’appétit une semaine, la dernière semaine de mai).Ce que je me dis de toutes ces peurs de mourir, de maladie grave que je traîne depuis 2005/2006, qui s’est estompée de 2007 à 2008 pour revenir plus fort fin 2010, c’est que soit l’esprit est très intelligent et qu’il sent que son organisme est menacé et nous alerte, soit qu’on est trompée par nos sens et/où je ne sais trop quoi d’autres peut être (aussi).

Maintenant, ça fait du bien de se livrer un peu, d’écrire ici. Une sorte de thérapie ponctuelle.

--edit--
Moinou a écrit :
myolis a écrit :
Ok, j'aimerai tester mais si ça marche, dois-je être tributaire à vie de ces mollécules ?
Et alors ? Qu'est-ce-que ça peut faire ? Si tu ne souffres plus c'est l'essentiel.
Je prends des antidépresseurs depuis plus de 3 ans. J'ai essayé 2 fois d'arrêter et je suis retombée.
Maintenant j'ai admis que j'en avais besoin et puis c'est tout.
En ce moment, mon traitement me convient très bien et je bénis mon psychiatre de m'avoir proposé cette molécule.
J'ai arrêté de survivre. Je vis !
Et j'ai les pétoches d'être obligée d'arrêter ce traitement peut-être dans quelques mois car mon médicament est en arrêt de fabrication et que j'ai du mal à trouver des pharmacies qui en ont encore en stock.
myolis a écrit :
Je pense à une pathologie organique sévère qui progresse et touche à son terme, enfin grignotte mon corps, ses fonctions principales.
Les médecins sauraient te le dire si vraiment tu étais si proche de la fin, tu sais.
On est plus au moyen age.
Non je suis d'accord maintenant c'est plus sain pour le corps de ne prendre rien de chimique de façon régulière (quotiennement sur le long terme, des études sont menées).
Et certes, mais parfois il est des maladies sournoise au départ, qu'on ne décèle pas comme ça. Qui sont difficile à diagnostiquer. Et il se trouve que le plus fatal, c'est qu'on le sait au dernier instant (car les symptômes sont souvent tardif, nombreux et handicapants) voire après, c'est-à-dire trop tard. Je n'affirme pas être dans ce cas (je ne peut pas avoir cette prétention), c'est ce que je crois en fonction de ce que j'ai vécu (troubles nombreux) et cela me tracasse voire me térrasse.


Merci beaucoup encore à vous.
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

myolis a écrit :
Oui. Seulement le psychiatre de janvier à juillet 2011, je le voyais toutes les 3 semaines il me semble de mémoire voire moins encore. Et on parlait très peu, « comment ça va ? », etc. :hs: Or, en janvier 2013, j’ai commencé une psychanalyse dans le privé, mais ça coûte, j’ai cessé début mars puis repris de juin à juillet. Puis j’ai cessé de moi-même. Par contre, je m’asseyais, ou allongeais sur un divan sans regarder le thérapeute et il « me fit parler ». Je prenais des notes sur un bout de papier ou un calepin et je lisais les mots clés et développais derrière. Il a même essayé une méthode pour me relaxer, il me sentait trop tendu en début de séance.
Ca reste de la psychanalyse, reconnue relativement inefficace pour ce dont tut souffres... la relaxation par contre, t'aurais tout intérêt à essayer.

Oui peut être, mais bon pour mi-février 2013 (grosse toux et le matin malade comme un chien, j’expulsais des filets de sang lié à la salive –une peur effroyable accompagna mon état déjà fébrile–, cette hémoptysie me fit si peur –les recherches sur le web n’y sont pas pour rien–, je me disais que la prochaine peut m’être fatale et de quantité très importante). C’est déjà venu sans effort de toux, ce qui inquiète, à n’importe quel moment de la journée parfois –même si c’est plus souvent présent au réveil–, enfin pas en filet, mais mélangé à la salive, ce qui donne un aspect rosé, saumoné. Radio réalisée en février dernier, août et même début de ce mois, RAS d’après ceux qui les ont regardés. En même temps, elles furent express sans le produit froid (aux urgences), en conservant le t-shirt, je ne sais pas si le résultat est le même que quand on en passe une sérieusement dans un centre spécial de radiologie (comme je le fis en février 2012 ; cela fût accompagné d’un rapport, mais mon médecin de l’époque me la fît passer pour douleurs thoraciques pas pour l’hémoptysie qui ne s’étais jamais produit à l’époque). :sue:
Rien que les termes que tu emploies indiquent que tu n'es plus dans la simple angoisse, normale, d'une personne présentant tel ou tel symptome...
Et une radio c'est fait en quarante secondes (je sais, j'en ai eu, des radios pulmonaires... en cabinet, comme en consult de pneumologie). Le t shirt ne se voit pas aux rayons x et ne gene en rien. Tes "excuses" pour continuer à t'inquiéter n'ont absolument rien de rationnel, ;) J'ai craché du sang après des accès de toux dus une bronchite asthmatiforme... A force de tousser, surtout une toux sèche tu irrites tout sur le passage. Les bronches, et les bronchioles sont faites de tout petits vaisseaux sanguins qui peuvent éclater facilement. Mais tu vas me dire "oui mais..." je sais ;) Une radio des poumons, c'est une radio des poumons ;). Et un peu de sang ne change rien. Ce n'est pas une hémorragie, quoi ! ;) La tuberculose donne souvent ça (à force de tousser, encore une fois) mais ca se voix avec une simple radio...
Tu te montes un cinéma catastrophe. Excuse moi d ele dire de façon directe. Mais entretenir ton angoisse en te disant oui, tu as raison, ne t'aidera pas...

Eh bien on m’a déjà proposé un médecin, le truc c’est qu’il ne prend plus de patient en tant que traitant, alors bon ça limite les choix. Pour le reste rien, je n’ai pas trop de connaissances.
Ma région : Languedoc Roussillon. Le département : les Pyrénées Orientales. :smile:
Ne me dis pas que dans cette région il n'y a que deux ou trois médecins ;).


Bien oui et non. Des avantages et des inconvénients. La frustration de ne pas être souvent avec elle, de souffrir seul et de la voir bosser et passer tant d’heures loin de moi me peine. J’ai peur de ne pas avoir assez de temps plus tard et parfois songe à ce qu’elle séduise ou se laisse séduire (problème de confiance oui). Puis des différends, non-dits, manque de temps, ou le peu de temps les conditions n’y sont pas, bloquées dans les douleurs et parfois ailleurs dans un nuage. Sinon, conception souvent différente sur certaines choses qui me paraissent cruciales, ça fait mal parfois. Ne me sent pas écouté parfois. :baille1:
Les causes, j’ai une idée de leur origine, mais délicat d’y travailler là, j’ai l’impression de m’être embourbé dans quelque chose d’inextricable, et de ne pouvoir renverser la situation et sortir « gagnant » (vaincre mes « mauvais choix » en les délaissant complètement et en sachant m’affirmer, être ferme pour ce qui compte et ne pas laisser mon manque d’amour passé, d’attention, ce besoin prendre le pas, et me faire céder bêtement en héritant par la suite du goût amer qui naissent de ses fragilités). :ohnon:
C'est certainement ça qu'il faut que tu oses bosser avec un psychiatre digne de ce nom...
Qu’est-ce que je fais encore pour fuir mon mal-être, cette réalité qui me paraît sombre, et cet isolement ? Rien. Je tourne en rond, vais sur les forums comme ici, chercher un appui, des conseils, des témoignages. Je lis des livres ou regarde la TV, ou encore écoute de la musique que j’aime. Je voulais me mettre à la guitare, mais pareil, sans les bases, je n’avance pas. Enfin, je vais dehors seul, oppresser, et je ne fréquente quasiment personne, du coup les autres me cernent mal. En fait, déçu par beaucoup je me replie de peur de sentir du mépris, du jugement négatif, faussé, etc. Alors, pour ne pas ennuyer les autres, je fais une espèce de monologue, ou je me livre, soit en écrivant, soit en m’enregistrant à l’aide d’un dictaphone. :enrond:
Et _ça aussi, y'a quelque chose à creuser... y'a quand même pas mal de choses que tu vis mal en dehors de ta santé, si je ne me trompe ?
Aussi faut dire que je recherche, et que sur « Doctissimo » je vois des personnes qui il y a quelques années étaient à l’errance, et assez jeune (tout juste la vingtaine), et qui avait un nombre conséquent de symptômes semblables aux miens et puis qui ne revienne pas depuis un certain temps ; Donc, on a pas de signe de vie sur le forum de la part de ces personnes et ça inquiète de voir que du jour au lendemain ils ne donnent pas de nouvelles. Alors bon, j’aimerai juste savoir ce qu’ils deviennent et ce qu’il s’est passé pour leur cas. :pense:
Ou p'tre qu'elles ont trouvé un équilibre, et ne ressentent plus le besoin de venir s'exprimer sur un forum. Tu sais, sur le net, ceux qui viennent s'exprimer sont ceux qui ont eu ou ont des soucis, principalement. Je me souviens d'une recherche que j'avais faite car je devais me faire arracher deux dents. Les horreurs que j'ai lues ! De quoi te foutre la pétoche ! Alors, non seulement, l'opération s'est très bien passée, sans difficultés, je n'ai rien senti, pas eu mal du tout après, pas eu d'infection, d'hémorragie, de caillots de sang, tout ce qu'on me prédisait à longueur de forums ! ;) Et je ne suis pas allée témoigner que ça s'était passé comme une lettre à la poste ! :)
Vous avez absolument raison, je suis à 100% d’accord avec vous. J’ai besoin de quelqu’un qui me soit proche, comme un « mentor » qui pourrait m’épauler, me conseiller. Comme en sept 2009, ou j’ai pu connaître ça. Ça m’a réellement été bénéfique. :smile2: Toutefois la personne a perdu la vie dans un accident en octobre 2011. :sad:
Faut dire qu’enfant, j’ai mal vécu certaines choses, et je n’ai pas encore cerné mes parents qui furent assez paradoxaux et non démonstratifs de l’amour (pas d’embrassade, je ne sais pas ce que c’est d’être serré dans les bras, d’être encouragé, etc. quand ça m’arrive je suis étonné et ça un effet étrange).
Ils furent bien au contraire assez rabaissants, dévalorisants (traitant de raté, de bon à rien, qui finirais prostitué ou par se suicider). Enfin, ils étaient, je pense, un poil « obtus », maladroit et parfois violent, repoussant toute erreur, faute sur nous. Et cela a continué à l’adolescence et quand je fus jeune adulte même jusqu’à l’an dernier. Sans compter qu’enfant, le village se moqué de mois parce que je louchais (j’avais un cache à l’œil et l’autre qui partais en « live » car je louchais à cause de mon strabisme de naissance). :sad:
Ca aussi, c'est un souci que tu traines : une mauvaise image de toi même à cause de l'attitude de tes parents ou proches... Ca fait très très mal ce genre de choses et ça laisse de graves séquelles proches de ce qu'on peut appeler un stress post traumatique. Je t'en parle car je viens de le découvrir justement avec mon psy, après lui avoir parlé de ce même genre d'expérience, sur l'apparence physique, que j'ai vécu... Ca crée des angoisses à l'age adulte...
J’ai remarqué qu’en mai 2012, le 1er je suis rentré dans une rage monstre (à noter que je me sentais un peu fébrile depuis un mois, avec des nausées, etc.) et j’ai fait des bêtises que je regrette amèrement. Enfin, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, mais je me suis sentis humilié, pas écouté et pris pour un enfant, pour un immature et j’ai très mal réagi, j’ai commis des erreurs que je nomme accidents. Je ne sais pas s’il y a un lien, mais le mois de mai fut très difficile à terminer, avec toutes sortes de maux (problèmes de peau comme verrues plantaires, éruptions cutanées, tâche, et autres douleurs, perte d’appétit une semaine, la dernière semaine de mai).
Ben si, là tu fais toi même le lien ;). Et ça me semble évident qu'il y a un rapport...
Ce que je me dis de toutes ces peurs de mourir, de maladie grave que je traîne depuis 2005/2006, qui s’est estompée de 2007 à 2008 pour revenir plus fort fin 2010, c’est que soit l’esprit est très intelligent et qu’il sent que son organisme est menacé et nous alerte, soit qu’on est trompée par nos sens et/où je ne sais trop quoi d’autres peut être (aussi).
J'vais terminer par une petite phrase qui n'est pas de moi :

Il existe une maladie terrible, douloureuse, avec des symptômes terribles, et malheureusement mortelle à 100 % : ça s'appelle la vie. Et ça peut être génial ! ;)
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Et badaboum a écrit :
Ca reste de la psychanalyse, reconnue relativement inefficace pour ce dont tut souffres... la relaxation par contre, t'aurais tout intérêt à essayer.
Ok, seulement la relaxation ne sera que temporaire et je préfère réfléchir, échanger, sentir un soutien plutôt que me détendre, d’ailleurs je n’y parviens pas et je n’y parviendrai jamais sinon quelques secondes tant que je ne serais pas rassuré sur mon état. Après je me dit quelles sont les priorités ? (rdv pneumo, urologue, ou hospitaliser pour check-up sérieux en interne). Si on écarte toute pathologie organique grave où à défaut on soigne la pathologie soignable qui ne met pas ma vie en péril (si tel est le cas), eh bien dans ce dernier cas, je pourrais m’attaquer à mes soucis d’ordre psychique. Là je prendrai plaisir à travailler avec un pro s’il y met du sien et ne pense pas qu’a l’argent ou je ne sais quoi.

Et badaboum a écrit :
Rien que les termes que tu emploies indiquent que tu n'es plus dans la simple angoisse, normale, d'une personne présentant tel ou tel symptome...
Et une radio c'est fait en quarante secondes (je sais, j'en ai eu, des radios pulmonaires... en cabinet, comme en consult de pneumologie). Le t shirt ne se voit pas aux rayons x et ne gene en rien. Tes "excuses" pour continuer à t'inquiéter n'ont absolument rien de rationnel, ;) J'ai craché du sang après des accès de toux dus une bronchite asthmatiforme... A force de tousser, surtout une toux sèche tu irrites tout sur le passage. Les bronches, et les bronchioles sont faites de tout petits vaisseaux sanguins qui peuvent éclater facilement. Mais tu vas me dire "oui mais..." je sais ;) Une radio des poumons, c'est une radio des poumons ;). Et un peu de sang ne change rien. Ce n'est pas une hémorragie, quoi ! ;) La tuberculose donne souvent ça (à force de tousser, encore une fois) mais ca se voix avec une simple radio...
Tu te montes un cinéma catastrophe. Excuse moi d ele dire de façon directe. Mais entretenir ton angoisse en te disant oui, tu as raison, ne t'aidera pas...
Ok peut-être j’ai eu comme toi (je me souviens oui avoir manqué d’air, faire de l’apnée comme du sommeil mais éveillé les mois/jours précédents). Je n’ai pas eu toutefois de diagnostic intelligent posé (mon traitant, ni aux urgences de mémoire). On me parlait de grippe. Ça me paraissait bien plus, car j’avais une sinusite en plus pour couronner le tout et une toux émettant beaucoup de mucus de couleur verdâtre (signe d’une infection sans doute pulmonaire). En même temps j’avais un boulot à côté, et le temps de rentrer en bus de l’autre bout de la ville le médecin avait fermé, et je devais veiller à ne pas manquer (la direction !). Enfin, bref, tout ça pour dire que bon, ok il m’a arrêté 2 jours pour ça mais bon, ça m’a pesé pas mal, j’étais très mal, je me souviens m’être réveillé dans la nuit sans force mal partout (os, gorge, très fébrile). Enfin, le nez pris, la toux, associé affreux c’étais. La toux à duré une ou deux semaines.
Et badaboum a écrit :
Ne me dis pas que dans cette région il n'y a que deux ou trois médecins .
Non je suis d’accord, mais j’en ai déjà fait pas mal de généraliste. Et puis le psychanalyste je l’ai choisi grâce au web. Qui m’a bien guidé. Enfin, sans voiture, je touche le fond, ces douleurs atroces par moments, enfin, j’angoisse et me laisse aller. Peu de motivation, des réticences pour plein de choses, sur les psychiatres aussi que je vois comme distributeur de cachetons…
Et puis en attendant je suis seul à souffrir et à traverser un calvaire avant de m’endormir en ayant la crainte de ne pas se réveiller ou de souffrir et mourir après.

Et badaboum a écrit :

C'est certainement ça qu'il faut que tu oses bosser avec un psychiatre digne de ce nom...
Pourquoi pas mais d’abord je préfère écarter un problème, car s’il est là, tout est foutu. Je suis déçu du peu d’expérience que j’ai eu aussi.

Et badaboum a écrit :

Et _ça aussi, y'a quelque chose à creuser... y'a quand même pas mal de choses que tu vis mal en dehors de ta santé, si je ne me trompe ?
Oui c’est certain. Le souci, je n’ose pas contrecarrer mes vieux schémas nocifs. Je n’arrive pas à aller vers les autres (pour 1001 craintes ou raisons). Je me dévalorise et m’aliène bêtement à ceux dont je crois qu’ils m’aiment. En fait c’est bête. Je me sens foutu, sans force, avoir été découvert, mis à nu, et humilié, vu mes failles. En fait je n’assume pas tout, et des choses me pèsent, ne sont pas digérés. Je sombre peu à peu seul et suis déçu par l’entourage (après je n’attends plus grand-chose, ça peine juste). Je n’arrive pas à être propre, à faire le ménage, je casse les choses des nerfs, bref, dans l’errance. Je ne sais même pas faire une machine comme il faut. Je réside dans une résidence sociale car j’ai eu du mal en 2012 à trouver un logement sans avoir de boulot. Alors voilà. Dans un 20 m² au troisième sans balcon, sans véhicule, dans la chaleur du sud l’été, affreux quoi. Impossible de faire machine arrière, je m’empêtre dans mes douleurs physiologiques et surtout même si elles sont moins intenses et moins nombreuses parfois, le souvenir des « minis-syncopes » et de tout ça me fait paniquer et envisager une fin proche qui me tourmente aussi. Et puis, mes proches loin ou pas, me disent dans ta tête ou hypocondriaque qui déprime et sans doute est bon à rien, du genre dépressif fragile. Or, je n’en peux plus d’être jugé et incompris comme ça. Je ne leur souhaite pas mes maux, par contre ils ne cerneront jamais ce que c’est pour s’abstenir d’ouvrir leur bouche. Comme si ça m’amuser de me plaindre et de rester là ou de ne pouvoir faire mes activités normalement sans être mal dans ma peau, endoloris, etc. L’isolement n’est pas forcement meilleur. Je le reconnais.
Et badaboum a écrit :

Ou p'tre qu'elles ont trouvé un équilibre, et ne ressentent plus le besoin de venir s'exprimer sur un forum. Tu sais, sur le net, ceux qui viennent s'exprimer sont ceux qui ont eu ou ont des soucis, principalement. Je me souviens d'une recherche que j'avais faite car je devais me faire arracher deux dents. Les horreurs que j'ai lues ! De quoi te foutre la pétoche ! Alors, non seulement, l'opération s'est très bien passée, sans difficultés, je n'ai rien senti, pas eu mal du tout après, pas eu d'infection, d'hémorragie, de caillots de sang, tout ce qu'on me prédisait à longueur de forums ! ;) Et je ne suis pas allée témoigner que ça s'était passé comme une lettre à la poste !
Oui possible, toutefois ça semble étrange que des personnes si actives sur le forum, s’en aille comme ça progressivement pour ne plus venir, c’est tout. Surtout si jeune. Il se peut aussi que ce soit grave. Ma soif de savoir est là. Or, je ne peux pas savoir car anonymat oblige, à partir d’un pseudo on n’a pas grand-chose. Oui, j’aimerais juste savoir comment ils vont aujourd’hui (s’ils vivent). Enfin, avoir un diagnostic. Je me retrouve dans certains cas. Et le pire c’est de ne pas avoir l’issue. Pis, pas de nouvelle.

Et badaboum a écrit :

Ca aussi, c'est un souci que tu traines : une mauvaise image de toi même à cause de l'attitude de tes parents ou proches... Ca fait très très mal ce genre de choses et ça laisse de graves séquelles proches de ce qu'on peut appeler un stress post traumatique. Je t'en parle car je viens de le découvrir justement avec mon psy, après lui avoir parlé de ce même genre d'expérience, sur l'apparence physique, que j'ai vécu... Ca crée des angoisses à l'age adulte...
Oui c’est fort possible que ça joue maintenant. Sans parler du nombre conséquent de fois ou j’ai frôlé la mort (pas loin de la noyade, accident de travail saisonnier qui m’a ouvert le front, 7 points de suture et limite malaise vagal, grosse hémorragie, le fait que mon père m’est menacé arme à la main –en joue avec un fusil–, pour ne citer que ceux-ci). Oui, en 2005 j’ai cru avoir contracté le SIDA. Maintenant avec le recul, je réalise que c’étais irrationnel. Aujourd’hui, je n’ai pas ce même recul, et ne suis plus de cet avis.

Et badaboum a écrit :
Ben si, là tu fais toi même le lien ;). Et ça me semble évident qu'il y a un rapport...
Moi aussi. Mais j’ai peur que ce soit organique et grave de surcroit. Je ne vis plus là. Seul dans mes angoisses, douleurs et culpabilité, je me sens incapable de réagir, et quand on n’a pas la santé, on ne peut plus grand-chose. Enfin, sans comprendre pourquoi je suis seul et souffre alors que ‘aimerai faire ce que j’aime. Or, je me souci trop de l’avis des autres même s’il ne m’est pas bienveillant et favorable. Souvent l’autre pense à lui et selon sa vision qui peut étriquer ou faussée sur certains sujets et veulent vous dissuader de faire ce qui est juste. J’ai connu ça, et ça m’a bouffé, et c’est toujours là on dirait. J’ai troqué de l’or pour du bronze ou de l’argent. Enfin, de l’or, du diamant. Je me soucis trop de l’avis de l’autre (fut-ce pas si proche). Je ne parviens pas à m’affranchir de ça pour être mieux dans ma vie, épanoui. J’ai réussi par le passé mais ce fut ponctuel. Je suis retombé bien bas.

Et badaboum a écrit :
J'vais terminer par une petite phrase qui n'est pas de moi :
Il existe une maladie terrible, douloureuse, avec des symptômes terribles, et malheureusement mortelle à 100 % : ça s'appelle la vie. Et ça peut être génial !
Oui c’est un peu comme un des médecins que j’ai pu voir qui me dit « tant que tu as mal c’est que tu es en vie ».

A l’heure actuelle cette situation est invivable et j’ai peur de ne pas en sortir sain et sauf. Et si le cas échéant se produit, j’ai quand même peur de rester enlisé dans des schémas de vie destructeur et peu constructif, qui ne me réjouissent pas tant que ça.
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Ecoute... je vais être franche.
Même si tu faisais tous les examens possibles, tu ne serais pas rassuré... tu aurais toujours peur que l'opérateur radiologue se soit trompé, que sais-je...
C'est sans fin, ton truc... tu dis "oui..." et puis aussitot " Mais..."... Tu t'es construit un scénario catastrophe et aucun argument rationnel ne peut env enir à bout. Pas parce que tu es idiot, mais parce que t'es enfermé là dedans, dans cette croyance que quelque chose ne va pas chez toi et que c'est forcement organique et grave.
Si je te dis que c'est normal de cracher vert, que c'est juste signe d'une infection locale banale, tu ne vas pas me croire... et pourtant une infection pulmonaire non soignée, tu serais mort depuis longtemps. Je te dis ça mais je suis certaine que tu vas me répondre "oui... mmais".
C'est ça ton probleme, pas les soucis de santé que tu peux avoir réellement (ok, la grippe) ou pense avoir ( infection pulmonaire...)

Faut vraiment que tu prennes le mal à la racine et que tu consultes un psychiatre (pas un psychanalyste, lis moi bien ! Ce n'est pas la même chose ! ) capable de t'aider à faire face à ça. Les thérapies comportementales et cognitives me semblent plus efficaces pour ce genre de choses, pour démonter le genre de schéma que tu as.
Car ce n'est pas en t'enfermant dans des labos, chambres d'hopital, cabinet de médecins, que tu vivras mieux ta vie...

Alors oui, t'es sans doute hypocondriaque. Ton discours y fait sérieusement penser. Mais c'est pas pour ça que t'es un bon à rien...
Y'en a qui ont une peur panique des araignées, moi j'ai peur du regard, du jugement des autres... et aucun discours rationnel ne peut en venir à bout. Je ne suis pas idiote... je sais réfléchir, raisonner et pourtant dans certaines situations, pof, y'a plus personne ! Pareil pour toi, je pense...
T'as pas le choix : soit tu passes ta vie à courir après les médecins et les examens sans jamais être rassuré ( et tu vois bien que c'est pas génial quand même...) car y'aura toujours un truc à t'inquiéter. Soit tu prends ça en main et tu te fais aider par quelqu'un de compétent ( quitte à en essayer plusieurs, hein ? Moi le premier médecin que je suis allée voir n'a pas été le bon... Ce n'est pas une catastrophe, un échec... t'auras quand même avancé. ).

Je ne moque absolument pas de toi, tu sais, ni ne prends tes angoisses à la légère parce que je sors le mot hypocondriaque. J'ai connu ça après la mort violente d'une camarade de lycée... Je regardais mes grains de beauté, persuadée d'avoir un mélanome ! J'étais vraiment pas bien. On m'a enlevé quelques grains de beauté qui tous se sont avérés normaux... J'aurais très bien pu être comme toi. Jusqu'au jour où j'ai montré une tache ridicule sur ma main et où la dermato m'a signifié clairement que d'accord il fallait que je surveille ma peau, mais que bon là je psychotais pour rien. Ca c'est porté sur autre chose dans mon cas.

Enfin ne reste pas comme ça, quoi... Tu souffres. C'est évident. Tu as un passé difficile qui est encore là dans ta tête, avec des traumatismes.
Si les thérapies comportementales et cognitives t'intéressent, y'a un site très bien : l'AFTCCqui regroupent leurs membres. En sachant que bien souvent, les psychiatres, psychologues indiqués, ne font pas que de la TCC... donc je ne fais que de la pub pour ça ;)
Mais surtout, sache bien une chose : pour tenter d'aller mieux, y'a que toi à le décider... soit tu considères que ta vie actuelle te convient soit tu décides que tu ne veux plus subir ça.
Personne d'autre ne peut agir à ta place. Alors je ne dis pas que c'est facile, qu'il suffit de claquer des doigts. Non. J'ai mis des années pour trouver le courage. Y'a eu des tentatives avortées. J'ai fait l'autruche. Et puis le jour où enfin, j'ai eu ce premier rdv, je tremblais dans la salle d 'attente, je ne rêvais que d'une chose : courir, loin... Et une fois dans le bureau du médecin, une fois qu'il m'a demandé pourquoi je venais le voir, un torrent de larmes...
Et aujourd'hui encore je sors toute tremblante, trempée de sueur des séances...
C'est un chemin difficile. Mais... on avance !
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Et badaboum a écrit :
Ecoute... je vais être franche.
Même si tu faisais tous les examens possibles, tu ne serais pas rassuré... tu aurais toujours peur que l'opérateur radiologue se soit trompé, que sais-je...
C'est sans fin, ton truc... tu dis "oui..." et puis aussitot " Mais..."... Tu t'es construit un scénario catastrophe et aucun argument rationnel ne peut env enir à bout. Pas parce que tu es idiot, mais parce que t'es enfermé là dedans, dans cette croyance que quelque chose ne va pas chez toi et que c'est forcement organique et grave.
Ce n'est sans doute pas faux. Le fait que je conteste le diagnostic négatif d'un examinateur spécialiste. Il est vrai que je préfèrerai moi-même me former afin de vérifier le résultat donné. Car de nos jours, en qui peut on faire confiance ? Difficile à dire, beaucoup de machination, de fomentation, de manipulation, de fausseté, de préjugés, discriminations, de jalousie, d'inintelligence, etc. Et puis mon passé aussi joue ; aussi j’ai remarqué dans les faits que peu de personnes sont fiables et sincères. Du coup, je suis sur mes gardes, et me dit que ce monde est misérable, notre condition avec cette propension à faire le mal plus que le bien (penchant « acquis » ou hérité dès la naissance), à s’enfermer et sortir loin des sentiers de la droiture, autrement dit on a tôt fait de se pervertir, de tomber dans une routine qui reste d’une inutilité telle que j’en ai du dégoût d’y songer ; autrement, je garde espoir et sait, que peu œuvrent dans le bon sens, et font comme ils peuvent, surtout ceux qui sont fragilisés ou possèdent peu et n’ont parfois pas le nécessaire. Ils ont du mérite et à mon sens sont plus agréable, humain que ces riches et matérialistes qui s’enfoncent avec leur dédain et vanité...
Je vais vous dire une chose, j’ai horreur qu’on me prenne pour un co*. Toutefois, étant diminué, j’ai perdu de ma superbe, et j’ai dû mal à rectifier la vérité, à me défendre ou démontrer à l’autre que je ne suis pas dupe et qu’il fait mal de tenter de m’attaquer, de me porter atteinte, et du coup, je suis une proie plus facile à abattre pour certaines personnes. Triste à dire. Je parle par expérience.
Et badaboum a écrit :
Si je te dis que c'est normal de cracher vert, que c'est juste signe d'une infection locale banale, tu ne vas pas me croire... et pourtant une infection pulmonaire non soignée, tu serais mort depuis longtemps. Je te dis ça, mais je suis certaine que tu vas me répondre "oui... mmais".
C'est ça ton probleme, pas les soucis de santé que tu peux avoir réellement (ok, la grippe) ou pense avoir ( infection pulmonaire...)
Bien, écoute je n’ai que rarement été malade avant et là, depuis quelques années, c’est de plus en plus fréquent. Ok, tu me répondras, tu vieillis c’est normal. Etc. On me l’a déjà faite celle-là et je prends ce facteur en compte, seulement faut pas pousser, à 27 ans on a pas normalement tant de soucis et de répétition de maladies comme ça (grippe ou bronchite ou je ne sais quoi, 3 fois de décembre 2012 à février 2013 plus tout le reste).
Ce sont souvent ceux dont le système immunitaire est affaibli (et par quoi sinon le plus souvent une maladie grave) qui connaissent ce genre de mésaventure en terme de santé. Oui, en effet, l’affaiblissement du système immunitaire ouvre la porte à des infections ou maladies opportunistes, et de fait ces personnes fragiles ont plus de chance d’en contracter souvent. Et c’est mon cas, oui.
Et badaboum a écrit :
Faut vraiment que tu prennes le mal à la racine et que tu consultes un psychiatre (pas un psychanalyste, lis moi bien ! Ce n'est pas la même chose ! ) capable de t'aider à faire face à ça. Les thérapies comportementales et cognitives me semblent plus efficaces pour ce genre de choses, pour démonter le genre de schéma que tu as.
Car ce n'est pas en t'enfermant dans des labos, chambres d'hopital, cabinet de médecins, que tu vivras mieux ta vie...
Justement j’ai vu un psychiatre hier. Il a pris des notes sur ce que je racontais brièvement en vrac. Et puis bon, il commence à me dire qu’il faut que j’apprenne à cuisiner (comme si c’était ma priorité), enfin bon, ça m’énerve de ne pas être cerné. On contrôle les vitamines dans le sang (B12 et folates) pour le moment. On verra par la suite (si tant est qu’elle soit un jour).
Merci de me rassurer sur ma valeur. J’en viens à en douter affaiblis par tous ces maux et évènements derniers assez traumatiques* qui me dénature et aux yeux d’humains imparfaits qui ne cernent pas tout et parfois ne vous aident pas, au contraire… on passera (on ne se cassera pas la tête à chercher de comprendre les autres qui peuvent être pris aussi dans leur spirale et objectifs premiers, bref) :pense:
* sans compté cet isolement qui n’arrange rien (=cercle vicieux créé) dont je ne parviens pas à sortir qui me rend plus sauvage peut être et cette vision négative des autres (bien que bon faut appeler un chat un chat…)
Et badaboum a écrit :
Alors oui, t'es sans doute hypocondriaque. Ton discours y fait sérieusement penser. Mais c'est pas pour ça que t'es un bon à rien...
Y'en a qui ont une peur panique des araignées, moi j'ai peur du regard, du jugement des autres... et aucun discours rationnel ne peut en venir à bout. Je ne suis pas idiote... je sais réfléchir, raisonner et pourtant dans certaines situations, pof, y'a plus personne ! Pareil pour toi, je pense...
T'as pas le choix : soit tu passes ta vie à courir après les médecins et les examens sans jamais être rassuré ( et tu vois bien que c'est pas génial quand même...) car y'aura toujours un truc à t'inquiéter. Soit tu prends ça en main et tu te fais aider par quelqu'un de compétent ( quitte à en essayer plusieurs, hein ? Moi le premier médecin que je suis allée voir n'a pas été le bon... Ce n'est pas une catastrophe, un échec... t'auras quand même avancé. ).
Vous savez je sais qu’il y a beaucoup à changer. Toutefois quelqu’un qui souffre comme ça est un peu beaucoup (je parle pour mon cas précis) désorienté, dans un doute monstre, comme avec une épée de Damoclès au dessus de la tête sans savoir quand le couperet tombera, c’est-à-dire quand aura lieu la prochaine salve de douleur et quelle sera sa forme, son intensité et si elle sera fatale ou pas ni si un jour il recouvrera la santé (du moins une vie sans frayeur aussi importante soient-elles qui l’a connu et qui lui font penser que sa survie est menacée sérieusement à tort ou raison, nous humains nous ne trancherons pas seul l’avenir donnera des réponses aux vivants…).
Après on ne pas comparer tout et n’importe quoi. En effet chaque cas est unique et on ne peut pas juger un tel comme tel autre sans savoir réellement ce qu’il se passe. On ne sait pas tout et on ne peut apprécier le cas globalement et profondément, donc poser le préjugé est simple, mais c’est le meilleur de se planter ; si on commencé par se juger soi et seulement soi, on progresserai chacun et on éviterai de faire mal et de perdre du temps.
Oui cela a une origine et il ferait bon de la déraciner, la comprendre, afin de déjouer enfin ces peurs irrationnelles (quand c’est bien le cas).
Et badaboum a écrit :
Je ne moque absolument pas de toi, tu sais, ni ne prends tes angoisses à la légère parce que je sors le mot hypocondriaque. J'ai connu ça après la mort violente d'une camarade de lycée... Je regardais mes grains de beauté, persuadée d'avoir un mélanome ! J'étais vraiment pas bien. On m'a enlevé quelques grains de beauté qui tous se sont avérés normaux... J'aurais très bien pu être comme toi. Jusqu'au jour où j'ai montré une tache ridicule sur ma main et où la dermato m'a signifié clairement que d'accord il fallait que je surveille ma peau, mais que bon là je psychotais pour rien. Ca c'est porté sur autre chose dans mon cas.
Je comprends, d’ailleurs vous manquez d’éléments pour avoir un avis tranché et juste. Bien sur, aucun humain n’est capable de ça. On peut juste s’y rapprocher ou s’en éloigner, c’est selon.
Et badaboum a écrit :
Enfin ne reste pas comme ça, quoi... Tu souffres. C'est évident. Tu as un passé difficile qui est encore là dans ta tête, avec des traumatismes.
Si les thérapies comportementales et cognitives t'intéressent, y'a un site très bien : l'AFTCCqui regroupent leurs membres. En sachant que bien souvent, les psychiatres, psychologues indiqués, ne font pas que de la TCC... donc je ne fais que de la pub pour ça ;)
Mais surtout, sache bien une chose : pour tenter d'aller mieux, y'a que toi à le décider... soit tu considères que ta vie actuelle te convient soit tu décides que tu ne veux plus subir ça.
Personne d'autre ne peut agir à ta place. Alors je ne dis pas que c'est facile, qu'il suffit de claquer des doigts. Non. J'ai mis des années pour trouver le courage. Y'a eu des tentatives avortées. J'ai fait l'autruche. Et puis le jour où enfin, j'ai eu ce premier rdv, je tremblais dans la salle d 'attente, je ne rêvais que d'une chose : courir, loin... Et une fois dans le bureau du médecin, une fois qu'il m'a demandé pourquoi je venais le voir, un torrent de larmes...
Et aujourd'hui encore je sors toute tremblante, trempée de sueur des séances...
C'est un chemin difficile. Mais... on avance !
Sans hésiter je choisis la seconde option. Encore une fois ce n’est pas si simple quand on sors de ce que j’ai vécu et qu’on l’a vécu seul, car chacun rester chez soi ou le peu ne m’étaient pas d’une aide, mais tenter de contrôler ma vie ou de me dire qu’il savait tout et ça, ça me repousse, j’ai besoin de quelqu’un qui écoute et respecte et sache ne pas m’enfoncer donc. Malheureusement, difficile dans ce contexte, chacun voit midi à sa porte, et quand on sort de la « normalité », on peut rentrer dans le pathologique, et par conséquent, on dérange. Comme ceux qui parlent de sujet tabou, ou sortetn des sentiers battus et savent bien faire, porte la lumière, la vérité en eux dérangent ceux qui n’y marche pas, car leur limite, leur corruption est dévoilée, et ils sont trop orgueilleux pour le reconnaître et en sortir. La facilité, toujours. Ceux qui dérangent sont expulsés et/où mis en quarantaine par ceux qui vont dans une direction (et ce n’est pas, je pense, la bonne bien souvent). Enfin, après ce serait un long débat. Vous savez j’ai idée de ce qui peut me sortir de tout ça. Vous êtes gentille de m’apporter votre point de vue et conseil.

Après chacun à la sienne et ne peut l’imposer. Justement, on peut suggérer. Ça, c’est bien.
Votre cas, vos émotions, etc. vous sont propres. C’est votre issue, solution ou début de solution, vous avez investi beaucoup. Eh bien oui, une écoute peut être bénéfique. Cela dit comme vous le dites on est seul à pouvoir s’en sortir. Bien sur des béquilles ne sont pas à refuser, pour un temps ; Nous avons tous besoin des autres, d’apprendre d’autrui et de partager. L’erreur est d’attendre des autres. Et, je crois, mon problème se situe là, je suis tributaire de l’avis des autres et les autres me renvoient une image déplorable de moi-même (bien sûr influencé par l’image réservée, mal que je dégage et après leurs préconçues qui les regardent…).
PS : j'aimerai aussi me tourner vers des homéopathes, chiropraticien, ostéopathe, graphologue voire même pratiquer l'acupuncture ou les massages ou encore cure thermale ; mais est-ce que ce sera vraiment utile ? Ou tout cela ne constitue-t-il pas un écran de fumée destinée à masquer la réalité trop insoutenable qui m'attend ? Et n'y a-t-il pas mieux à faire ? Nous manquons de temps.


bonne journée
Et badaboum

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par Et badaboum »

Bonjour,
Merci de ta longue réponse. Tu m'excuseras si je ne te réponds pas point par point. Je vais essayer d'être synthétique.
D'abord, moi quand je te lis, je lis pas quelqu'un qui me semble malade ou fou ou idiot. Je lis quelqu'un qui s'exprime bien, a du vocabulaire, sait argumenter et me semble donc out à fit intelligent. Donc, non, je ne me dis pas, tiens il a des symptômes d’hypocondrie, c'est qu'il doit être bete et stupide. ;)
Même si c'est vrai que j'imagine les préjugés stupides auxquels tu dois faire face. ( je ne veux pas sans cesse comparer, mais j'en ai eu ma part aussi parce que je ne sais pas supporter les mariages, grandes fêtes; que j'y suis très mal à l'aise, et que ça se voit.)

Pour la santé. Non, je ne vais pas te sortir l'argument de la vieillesse avançant. D'ailleurs, je n'ai pas tilté sur ton age. là, sans te relire, je me dis que tu as dans la trentaine ? C'est jeune et tu as raison, normalement on n'est pas sans cesse chez le médecin à cet âge là !
Tu as raison aussi sur le système immunitaire amoindri qui ouvre la porte à toutes sortes d'infections opportunistes.
Mais... sais-tu que le stress, l'angoisse contribuent fortement à diminuer les forces de ce système immunitaire ? ;)

Bon, je vais encore prendre mon cas ( désolée, c'est celui que je connais le mieux !)
Jusqu'à mes trente deux ans environ, je voyais mon médecin une fois par an en moyenne. Et encore, j'ai même été quelques années sans médecin référent tant je m'en passais ! Grosso modo je souffrais d'un bon rhume et ou d'une gastro par an.
Je deviens alors journaliste. Métier oh combien passionnant mais aussi, et je l'ignorais, super stressant ! Pendant deux ans je tiens le coup et paf, d'un coup, je commence à avoir des cystites à répétition, sans raison. J'étais très fatiguée et au sommet de l'angoisse niveau boulot. Ca s'est calmé une fois au chômage. Sauf que j'ai commencé à avoir de gros soucis de dos en même temps que l'arrivée d'un voisin qui transformait notre immeuble en lieu de rdv pour tous les cas sociaux de la ville... Je pourrais développer, mais voilà un exemple de ce que peut produire de fortes angoisses... de un rdv par an, j'en suis à trois quatre rdv médicaux, paramédicaux par semaine très régulièrement... :tourne: Et j'ai eu beaucoup de mal à entendre ce que me disaient les médecins aussi... ila fallu que je l'expérimente moi-même pour m'en convaincre. Donc, je comprends (au moins en partie) ton point de vue. Si j'essaie de te faire voir les choses sous un autre angle, c'est aussi peut-être pour t'éviter de perdre du temps ou plutot pour t'en faire gagner... car la vie passe, en effet. Je sais que je ne vais pas te convaincre, d'un claquement de doigt, aujourd'hui. Mais si ça peut t'amener à des pistes de réflexion différentes de celles que tu uses d'ordinaire.

Pour le psychiatre, y'a un travail préparatoire ( de plusieurs séances) souvent à la thérapie. Et puis, peut-être veut-il vérifier que tout ça n'a pas une cause autre que psychique. Bien manger fait partie aussi du processus de défense immunitaire. Donc, il t'écoute à mon avis, ce médecin... En tout cas, ça prend du temps et ça peut être frustrant par moment, oui.
Quant aux autres... vaste sujet ! On en a besoin ( nous sommes un animal grégaire quoi qu'on dise et des études on montré que le cerveau d'une personne gardée à l'isolement, se détériore, perd certaines capacités ... ) mais il ne faut pas non plus leur accorder trop de pouvoir (être libre d'être soi) ni trop de méchanceté à notre égard. Je l'ai longtemps cru... mon métier m'a démontré le contraire : à 90 % les gens sont sympas. Pas forcement très très intéressants. Je passerais pas ma vie avec tous ceux que j'ai rencontrés ! Mais foncièrement, ils ne sont pas agressifs. Par contre, il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des jugements par défaut d'éléments entrant dans leur monde. Comment faire comprendre à une personne extravertie que l'on a peur des autres ? Si tu ne dis rien, y'a peu de chances qu'il saisisse la raison de ton attitude et va donc te prendre peut-être pour quelqu'un de froid, hautain... si tu expliques, t'as plus de chances, déjà (mais tu peux tomber sur un représentant des 10 % d'imbéciles qu'il reste malgré tout ! )

Et puis, si tu te sens attiré par d'autres méthodes ( du moment que tu n'adhères pas une secte ! ;) ) et bien vas-y, tente ! Tu n'as rien à perdre ! Tout cve qui peut soulager, même momentanément est bon à prendre. Tu rencontreras d'autres personnes, ça t'ouvrira d'autres possibilités, tu feras ton bout de chemin, ton expérience. Et p'tre que tu trouveras là ce qui te conviendra... l'important c'est de trouver quelqu'un à l'écoute. Ma kiné est géniale pour ça Elle n'est pas psy pourtant ! Ma soeur a eu des soucis y'a quelques années, elle a trouvé sa façon à elle de surmonter ça grace à un naturopathe qui l'a aidée à évacuer des émotions jamais dites... Une amie a vu un magnétiseur et ça lui a fait du bien, de la même façon. Deux autres amies ont vu un psychiatre et ça les a aidées... Moi j'aurais pu aller voir un psychologue, mais je préférais un médecin car aller voir quelqu'un qui a le même niveau que moi et dont j'ai vu les pairs aller en cours en amphi quand j'étais étudiante, ne me donne pas confiance. J'ai sans doute tort. Car au fond, c'est la relation humaine, de confiance, qui est primordiale. Mais je commence tout juste à m'en rendre compte... :dry:

J'irai lire ton blog plus tard . :)
Avatar du membre
myolis
Messages : 150
Enregistré le : vendredi 04 janvier 2013 21:00
Localisation : Pyrénées Orientales

En bout de course, esseulé, usé, apeuré par ce vécu troublé et l'anticipation impensable

Message par myolis »

Bonjour. :smile:
Et badaboum a écrit :
Bonjour,
Merci de ta longue réponse. Tu m'excuseras si je ne te réponds pas point par point. Je vais essayer d'être synthétique.
D'abord, moi quand je te lis, je lis pas quelqu'un qui me semble malade ou fou ou idiot. Je lis quelqu'un qui s'exprime bien, a du vocabulaire, sait argumenter et me semble donc out à fit intelligent. Donc, non, je ne me dis pas, tiens il a des symptômes d’hypocondrie, c'est qu'il doit être bete et stupide.
Même si c'est vrai que j'imagine les préjugés stupides auxquels tu dois faire face. ( je ne veux pas sans cesse comparer, mais j'en ai eu ma part aussi parce que je ne sais pas supporter les mariages, grandes fêtes; que j'y suis très mal à l'aise, et que ça se voit.)
Avec plaisir. Ça me soulage dans une certaine mesure de m’exprimer ici et d’avoir des retours.
Et badaboum a écrit :
Pour la santé. Non, je ne vais pas te sortir l'argument de la vieillesse avançant. D'ailleurs, je n'ai pas tilté sur ton age. là, sans te relire, je me dis que tu as dans la trentaine ? C'est jeune et tu as raison, normalement on n'est pas sans cesse chez le médecin à cet âge là !
Tu as raison aussi sur le système immunitaire amoindri qui ouvre la porte à toutes sortes d'infections opportunistes.
Mais... sais-tu que le stress, l'angoisse contribuent fortement à diminuer les forces de ce système immunitaire ?
Oui je sais que l’angoisse et le stress intense peuvent accentuer le processur d’affaiblissement du système immunitaire. Toutefois, je ne me sens pas si stressé que ça. Enfin, quand même un peu parfois voire beaucoup quBonjour.
Et badaboum a écrit :
Bonjour,
Merci de ta longue réponse. Tu m'excuseras si je ne te réponds pas point par point. Je vais essayer d'être synthétique.
D'abord, moi quand je te lis, je lis pas quelqu'un qui me semble malade ou fou ou idiot. Je lis quelqu'un qui s'exprime bien, a du vocabulaire, sait argumenter et me semble donc out à fit intelligent. Donc, non, je ne me dis pas, tiens il a des symptômes d’hypocondrie, c'est qu'il doit être bete et stupide.
Même si c'est vrai que j'imagine les préjugés stupides auxquels tu dois faire face. ( je ne veux pas sans cesse comparer, mais j'en ai eu ma part aussi parce que je ne sais pas supporter les mariages, grandes fêtes; que j'y suis très mal à l'aise, et que ça se voit.)
Avec plaisir. Ça me soulage dans une certaine mesure de m’exprimer ici et d’avoir des retours.
Et badaboum a écrit :
Pour la santé. Non, je ne vais pas te sortir l'argument de la vieillesse avançant. D'ailleurs, je n'ai pas tilté sur ton age. là, sans te relire, je me dis que tu as dans la trentaine ? C'est jeune et tu as raison, normalement on n'est pas sans cesse chez le médecin à cet âge là !
Tu as raison aussi sur le système immunitaire amoindri qui ouvre la porte à toutes sortes d'infections opportunistes.
Mais... sais-tu que le stress, l'angoisse contribuent fortement à diminuer les forces de ce système immunitaire ?
Oui je sais que l’angoisse et le stress intense peuvent accentuer le processur d’affaiblissement du système immunitaire. Toutefois, je ne me sens pas si stressé que ça. Enfin, quand même un peu parfois voire beaucoup quand la douleur est là et que je repense à ce que j’ai vécu (« mini-syncopes » ou je me sens littéralement partir du fait que je deviens froid au niveau des membres et j’ai l’impression que le cœur et le cerveau s’arrêtent un instant). Sensation de poitrine pleine, de gêne thoracique importante, comme si ça aller exploser couplé de rots et/ou hoquets. Ou d’autre fois, sensation de poumons plaines, de respiration plus courte, de manquer d’air, pareil d’étouffer. Génial ! Enfin, ce n’est pas H24 mais quand même. Comme les répits sont rare, je peine à me détendre. J’ai l’impression aussi de perdre de la mémoire. D’avoir cet handicap, d’être inférieur, pas valide comme les autres. Mais ce n’est pas marqué sur mon front mes gênes, de fait les autres vous regardent parfois comme un bête de foire ou plutôt de manière désagréable (vous jugent, oui).
Niveau social, 0. Moi aussi je peine à me confronter aux regards, me sent foutu, faible, et je n’ai plus d’entrain, inquiet de mon avenir à court et moyen terme (je ne parle pas du long, il est hors de portée).
Pourtant, pour aller mieux j’essai de mieux manger, de prendre des compléments (cure Oligosol, Gélée Royale, Ginseng, Vit C pépins de pamplemousse, Immunostim). Mais rien n’y fait, alors je me questionne. Ok, je manque d’activité sportive, m’enfin.
Et badaboum a écrit :
Bon, je vais encore prendre mon cas ( désolée, c'est celui que je connais le mieux !)
Jusqu'à mes trente deux ans environ, je voyais mon médecin une fois par an en moyenne. Et encore, j'ai même été quelques années sans médecin référent tant je m'en passais ! Grosso modo je souffrais d'un bon rhume et ou d'une gastro par an.
Je deviens alors journaliste. Métier oh combien passionnant mais aussi, et je l'ignorais, super stressant ! Pendant deux ans je tiens le coup et paf, d'un coup, je commence à avoir des cystites à répétition, sans raison. J'étais très fatiguée et au sommet de l'angoisse niveau boulot. Ca s'est calmé une fois au chômage. Sauf que j'ai commencé à avoir de gros soucis de dos en même temps que l'arrivée d'un voisin qui transformait notre immeuble en lieu de rdv pour tous les cas sociaux de la ville... Je pourrais développer, mais voilà un exemple de ce que peut produire de fortes angoisses... de un rdv par an, j'en suis à trois quatre rdv médicaux, paramédicaux par semaine très régulièrement... Et j'ai eu beaucoup de mal à entendre ce que me disaient les médecins aussi... ila fallu que je l'expérimente moi-même pour m'en convaincre. Donc, je comprends (au moins en partie) ton point de vue. Si j'essaie de te faire voir les choses sous un autre angle, c'est aussi peut-être pour t'éviter de perdre du temps ou plutot pour t'en faire gagner... car la vie passe, en effet. Je sais que je ne vais pas te convaincre, d'un claquement de doigt, aujourd'hui. Mais si ça peut t'amener à des pistes de réflexion différentes de celles que tu uses d'ordinaire.
Merci, néanmoins dans les faits, mon cas est complexe, comme vous l’aurez discerné à me lire. Partant, je doute que votre technique/méthode soit adaptable, applicable à mon cas. J’aimerai en finir avec tout cet enfer de douleurs et de schéma de vie (je n’ai plus l’impression de vivre, limite vidé, sans force à errer sans avoir d’objectifs long terme sur terre –car je crois ma survie est menacée à court terme à cause de ses signaux que sont les douleurs et autres signes cliniques, chronique–).
Et badaboum a écrit :
Pour le psychiatre, y'a un travail préparatoire ( de plusieurs séances) souvent à la thérapie. Et puis, peut-être veut-il vérifier que tout ça n'a pas une cause autre que psychique. Bien manger fait partie aussi du processus de défense immunitaire. Donc, il t'écoute à mon avis, ce médecin... En tout cas, ça prend du temps et ça peut être frustrant par moment, oui.
Les vitamines ont étés dosées (B12 et folates). Elles sont dans les normes.
Aujourd’hui sale journée. J’ai revu ma petite amie. Ça c’est très mal passé (elle me reproche certaines choses et c’est comme si ça devait se terminer m’a-t-elle fait comprendre notre histoire. Faut dire je n’ai plus trop de motivation pour pas grand-chose pris dans cette spirale et ces angoisses, et la voir si peu me mine). Le 17 au soir, douleurs flash au niveau du thorax intense, rapide lors de la respiration et moins forte après. Hier, avant l’avoir vu, douleur localisée en point vers le milieu du thorax, du haut (niveau cœur) plus ou moins supportable. Puis, aussi, une douleur localisée à droite pareil en point, puis l’intensité augmentée de temps à autre puis diminué. Alors, ensuite, dès qu’elle est partie, ça c’est mal passé donc, la douleur à terriblement augmentée et est devenu très invalidante et plus étendue, avec en plus une douleur verticale le long de la colonne par moment dans le dos. Le soir, ça s’est un peu calmée, j’ai peiné à m’endormir. Ces douleurs ont du débuté vers 16h30 et atteindre un pic à 19h pour décroître jusqu'à 21h30. Alors, bon, il se trouve que j’ai arrêter le Calmodren (homéopathie), y’a deux/trois jours. Sont-ce les effets de l’arrêt et du à l’anxiété et/ou une maladie que je crois grave (je ne vais pas me répéter tout ces maux depuis plus d’un an maintenant). Je m’interroge réellement.
Et badaboum a écrit :
Quant aux autres... vaste sujet ! On en a besoin ( nous sommes un animal grégaire quoi qu'on dise et des études on montré que le cerveau d'une personne gardée à l'isolement, se détériore, perd certaines capacités ... ) mais il ne faut pas non plus leur accorder trop de pouvoir (être libre d'être soi) ni trop de méchanceté à notre égard. Je l'ai longtemps cru... mon métier m'a démontré le contraire : à 90 % les gens sont sympas. Pas forcement très très intéressants. Je passerais pas ma vie avec tous ceux que j'ai rencontrés ! Mais foncièrement, ils ne sont pas agressifs. Par contre, il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des jugements par défaut d'éléments entrant dans leur monde. Comment faire comprendre à une personne extravertie que l'on a peur des autres ? Si tu ne dis rien, y'a peu de chances qu'il saisisse la raison de ton attitude et va donc te prendre peut-être pour quelqu'un de froid, hautain... si tu expliques, t'as plus de chances, déjà (mais tu peux tomber sur un représentant des 10 % d'imbéciles qu'il reste malgré tout ! )
Oui je le sais nous sommes des êtres sociaux. Les contacts peuvent nous faire du bien quand ils ont lieu dans le respect sans avidité aucune ni d’intérêts cachés derrière (or ceux d’apprendre, etc.). Non vicié dirons-nous…
Seulement parfois, c’est dur quand on se démarque du reste. Ou que l’on a un handicap, qu’on sors des clous pour une raison ou une autre. Je ne pense pas que nous soyons si animal que ça (dans le sens ou nous avons une conscience et des capacités bien supérieures aux animaux or être humain, nous pouvons faire des projets, ressentir des sentiments. Cela est bien supérieur à l’espèce animale qu’on distingue de nous). Je persiste à croire qu’il existe des méchants (je veux dire des êtres dénués d’empathie et prenant plaisir à voir souffrir les autres, à les duper…). Après c’est plus complexe et il y a d’autres cas d’individus mauvais, à éviter, fuir. Au-delà de ça, il y en a qui œuvre pour le bien, pour s’améliorer et luter contre leur tendance naturelle à faire le mal (nous sommes tous imparfaits).
Et badaboum a écrit :
Et puis, si tu te sens attiré par d'autres méthodes ( du moment que tu n'adhères pas une secte ! ) et bien vas-y, tente ! Tu n'as rien à perdre ! Tout cve qui peut soulager, même momentanément est bon à prendre. Tu rencontreras d'autres personnes, ça t'ouvrira d'autres possibilités, tu feras ton bout de chemin, ton expérience. Et p'tre que tu trouveras là ce qui te conviendra... l'important c'est de trouver quelqu'un à l'écoute. Ma kiné est géniale pour ça Elle n'est pas psy pourtant ! Ma soeur a eu des soucis y'a quelques années, elle a trouvé sa façon à elle de surmonter ça grace à un naturopathe qui l'a aidée à évacuer des émotions jamais dites... Une amie a vu un magnétiseur et ça lui a fait du bien, de la même façon. Deux autres amies ont vu un psychiatre et ça les a aidées... Moi j'aurais pu aller voir un psychologue, mais je préférais un médecin car aller voir quelqu'un qui a le même niveau que moi et dont j'ai vu les pairs aller en cours en amphi quand j'étais étudiante, ne me donne pas confiance. J'ai sans doute tort. Car au fond, c'est la relation humaine, de confiance, qui est primordiale. Mais je commence tout juste à m'en rendre compte... =
J'irai lire ton blog plus tard .
A noter que je déménage bientôt sans ami sur qui m’appuyer, une famille loin qui vendange et est fragile (beaucoup de soucis), puis pas en excellent terme avec moi.
Bonne fin de journée.
and la douleur est là et que je repense à ce que j’ai vécu (« mini-syncopes » ou je me sens littéralement partir du fait que je deviens froid au niveau des membres et j’ai l’impression que le cœur et le cerveau s’arrêtent un instant). Sensation de poitrine pleine, de gêne thoracique importante, comme si ça aller exploser couplé de rots et/ou hoquets. Ou d’autre fois, sensation de poumons pleins d'eau ou je ne sais quoi, de respiration plus courte, de manquer d’air, pareil d’étouffer (ça dure 15 à 30 minutes en général). Génial ! Enfin, ce n’est pas H24 mais quand même. Comme les répits sont rare, je peine à me détendre. J’ai l’impression aussi de perdre de la mémoire. D’avoir cet handicap, d’être inférieur, pas valide comme les autres. Mais ce n’est pas marqué sur mon front mes gênes, de fait les autres vous regardent parfois comme un bête de foire ou plutôt de manière désagréable (vous jugent, oui).
Niveau social, 0. Moi aussi je peine à me confronter aux regards, me sent foutu, faible, et je n’ai plus d’entrain, inquiet de mon avenir à court et moyen terme (je ne parle pas du long, il est hors de portée).
Pourtant, pour aller mieux j’essai de mieux manger, de prendre des compléments (cure Oligosol, Gélée Royale, Ginseng, Vit C pépins de pamplemousse, Immunostim). Mais rien n’y fait, alors je me questionne. Ok, je manque d’activité sportive, m’enfin.
Et badaboum a écrit :
Bon, je vais encore prendre mon cas ( désolée, c'est celui que je connais le mieux !)
Jusqu'à mes trente deux ans environ, je voyais mon médecin une fois par an en moyenne. Et encore, j'ai même été quelques années sans médecin référent tant je m'en passais ! Grosso modo je souffrais d'un bon rhume et ou d'une gastro par an.
Je deviens alors journaliste. Métier oh combien passionnant mais aussi, et je l'ignorais, super stressant ! Pendant deux ans je tiens le coup et paf, d'un coup, je commence à avoir des cystites à répétition, sans raison. J'étais très fatiguée et au sommet de l'angoisse niveau boulot. Ca s'est calmé une fois au chômage. Sauf que j'ai commencé à avoir de gros soucis de dos en même temps que l'arrivée d'un voisin qui transformait notre immeuble en lieu de rdv pour tous les cas sociaux de la ville... Je pourrais développer, mais voilà un exemple de ce que peut produire de fortes angoisses... de un rdv par an, j'en suis à trois quatre rdv médicaux, paramédicaux par semaine très régulièrement... Et j'ai eu beaucoup de mal à entendre ce que me disaient les médecins aussi... ila fallu que je l'expérimente moi-même pour m'en convaincre. Donc, je comprends (au moins en partie) ton point de vue. Si j'essaie de te faire voir les choses sous un autre angle, c'est aussi peut-être pour t'éviter de perdre du temps ou plutot pour t'en faire gagner... car la vie passe, en effet. Je sais que je ne vais pas te convaincre, d'un claquement de doigt, aujourd'hui. Mais si ça peut t'amener à des pistes de réflexion différentes de celles que tu uses d'ordinaire.
Merci, néanmoins dans les faits, mon cas est complexe, comme vous l’aurez discerné à me lire. Partant, je doute que votre technique/méthode soit adaptable, applicable à mon cas. J’aimerai en finir avec tout cet enfer de douleurs et de schéma de vie (je n’ai plus l’impression de vivre, limite vidé, sans force à errer sans avoir d’objectifs long terme sur terre –car je crois ma survie est menacée à court terme à cause de ses signaux que sont les douleurs et autres signes cliniques, chronique–).
Et badaboum a écrit :
Pour le psychiatre, y'a un travail préparatoire ( de plusieurs séances) souvent à la thérapie. Et puis, peut-être veut-il vérifier que tout ça n'a pas une cause autre que psychique. Bien manger fait partie aussi du processus de défense immunitaire. Donc, il t'écoute à mon avis, ce médecin... En tout cas, ça prend du temps et ça peut être frustrant par moment, oui.
Les vitamines ont étés dosées (B12 et folates). Elles sont dans les normes.
Aujourd’hui sale journée. J’ai revu ma petite amie. Ça c’est très mal passé (elle me reproche certaines choses et c’est comme si ça devait se terminer m’a-t-elle fait comprendre notre histoire. Faut dire je n’ai plus trop de motivation pour pas grand-chose pris dans cette spirale et ces angoisses, et la voir si peu me mine). Le 17 au soir, douleurs flash au niveau du thorax intense, rapide lors de la respiration et moins forte après. Hier, avant l’avoir vu, douleur localisée en point vers le milieu du thorax, du haut (niveau cœur) plus ou moins supportable. Puis, aussi, une douleur localisée à droite pareil en point, puis l’intensité augmentée de temps à autre puis diminué. Alors, ensuite, dès qu’elle est partie, ça c’est mal passé donc, la douleur à terriblement augmentée et est devenu très invalidante et plus étendue, avec en plus une douleur verticale le long de la colonne par moment dans le dos. Le soir, ça s’est un peu calmée, j’ai peiné à m’endormir. Alors, bon, il se trouve que j’ai arrêter le Calmodren (homéopathie), y’a deux/trois jours. Sont-ce les effets de l’arrêt et du à l’anxiété et/ou une maladie que je crois grave (je ne vais pas me répéter tout ces maux depuis plus d’un an maintenant). Je m’interroge réellement.
Et badaboum a écrit :
Quant aux autres... vaste sujet ! On en a besoin ( nous sommes un animal grégaire quoi qu'on dise et des études on montré que le cerveau d'une personne gardée à l'isolement, se détériore, perd certaines capacités ... ) mais il ne faut pas non plus leur accorder trop de pouvoir (être libre d'être soi) ni trop de méchanceté à notre égard. Je l'ai longtemps cru... mon métier m'a démontré le contraire : à 90 % les gens sont sympas. Pas forcement très très intéressants. Je passerais pas ma vie avec tous ceux que j'ai rencontrés ! Mais foncièrement, ils ne sont pas agressifs. Par contre, il peut y avoir des malentendus, des incompréhensions, des jugements par défaut d'éléments entrant dans leur monde. Comment faire comprendre à une personne extravertie que l'on a peur des autres ? Si tu ne dis rien, y'a peu de chances qu'il saisisse la raison de ton attitude et va donc te prendre peut-être pour quelqu'un de froid, hautain... si tu expliques, t'as plus de chances, déjà (mais tu peux tomber sur un représentant des 10 % d'imbéciles qu'il reste malgré tout ! )
Oui je le sais nous sommes des êtres sociaux. Les contacts peuvent nous faire du bien quand ils ont lieu dans le respect sans avidité aucune ni d’intérêts cachés derrière (or ceux d’apprendre, etc.). Non vicié dirons-nous…
Seulement parfois, c’est dur quand on se démarque du reste. Ou que l’on a un handicap, qu’on sors des clous pour une raison ou une autre. Je ne pense pas que nous soyons si animal que ça (dans le sens ou nous avons une conscience et des capacités bien supérieures aux animaux or être humain, nous pouvons faire des projets, ressentir des sentiments. Cela est bien supérieur à l’espèce animale qu’on distingue de nous). Je persiste à croire qu’il existe des méchants (je veux dire des êtres dénués d’empathie et prenant plaisir à voir souffrir les autres, à les duper…). Après c’est plus complexe et il y a d’autres cas d’individus mauvais, à éviter, fuir. Au-delà de ça, il y en a qui œuvre pour le bien, pour s’améliorer et luter contre leur tendance naturelle à faire le mal (nous sommes tous imparfaits).
Et badaboum a écrit :
Et puis, si tu te sens attiré par d'autres méthodes ( du moment que tu n'adhères pas une secte ! ) et bien vas-y, tente ! Tu n'as rien à perdre ! Tout cve qui peut soulager, même momentanément est bon à prendre. Tu rencontreras d'autres personnes, ça t'ouvrira d'autres possibilités, tu feras ton bout de chemin, ton expérience. Et p'tre que tu trouveras là ce qui te conviendra... l'important c'est de trouver quelqu'un à l'écoute. Ma kiné est géniale pour ça Elle n'est pas psy pourtant ! Ma soeur a eu des soucis y'a quelques années, elle a trouvé sa façon à elle de surmonter ça grace à un naturopathe qui l'a aidée à évacuer des émotions jamais dites... Une amie a vu un magnétiseur et ça lui a fait du bien, de la même façon. Deux autres amies ont vu un psychiatre et ça les a aidées... Moi j'aurais pu aller voir un psychologue, mais je préférais un médecin car aller voir quelqu'un qui a le même niveau que moi et dont j'ai vu les pairs aller en cours en amphi quand j'étais étudiante, ne me donne pas confiance. J'ai sans doute tort. Car au fond, c'est la relation humaine, de confiance, qui est primordiale. Mais je commence tout juste à m'en rendre compte... =
J'irai lire ton blog plus tard .
A noter que je déménage bientôt sans ami sur qui m’appuyer, une famille loin qui vendange et est fragile (beaucoup de soucis), puis pas en excellent terme avec moi.

Bonne fin de journée.
Répondre