Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

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Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Ecila51 »

Oui, tu l'aimes mais tu dois t'occuper de toi. La psychiatrie n'est ni le refuge des fous ou des tocards ni l'ultime remède.

Le psychiatre va t'aider à gérer ces idées obsédantes et ces questionnements, il va peut être te prescrire des anti-dépresseurs qui diminuent la fréquence et l'intensité des tocs. Je te conseilles de te rendre au CMP (centre médico psychologique) lié à la zone où tu résides. Les consultations du CMP sont gratuites alors qu'un psychiatre en ville te prends facilement 50 euros par heure. Si tu as de la chance, tu pourras aussi y trouver un psychologue qui pratique les TCC (thérapie comportementale et cognitive). La meilleure alliance contre les tocs : psychiatre + tcc + activités (travail, loisirs...).

Beaucoup de gens ont des "a priori sur les médicaments, notamment les anti-dépresseurs. Ils s'imaginent qu'ils briser leur énergie et les réduire à l'état de loque humaine, ils pensent que c'est la béquille des lâches qui n'osent pas affronter leurs problèmes. Le toqueur va avoir peur de se rendre compte qu'il n'aime plus son copain (ine) quand il ira mieux grâce au traitement etc. Bref, mille réticences irrationnelles mais bien ancrées dans notre cerveau par Madame je sait tout, la société.

J'évoque mon expérience. Je prends du Zoloft (anti-dépresseur" depuis six ans et je mène une vie sociale et professionnelle satisfaisante, parfois je subis l'assaut des tocs plus ou moins intenses. Cela ne m'a pas empêché de passer l'agrégation de philosophie et d'enseigner au lycée, de recevoir les compliments de mes élèves après m'avoir reproché mon exigence et mes corrections sévères. Parfois, je faisais cours avec le toc mais il était contraint de se faire plus discret car je n'avais pas le temps de lui consacrer du temps. Même chose pour la correction de la centaine de copies du bac chaque année, j'avais l'impression que je ne pourrais toucher aucune copie, trop envahie par le toc, puis finalement, au fil de la correction, le toc prenait la porte. Les tocs cycliques ne m'ont pas empêché de vivre des bons moments avec mon copain ni de fréquenter mes amies, de peindre, d'écrire, de lire, de monter à cheval, bref, de me livrer à mes passions. Je suis passée par des moments où j'étais convaincue de la fin de mon couple, des semaines de pessimisme, de dégoût de la vie, des mois où je pensais me mentir comme toi. Mais le suivi attentif du psychiatre m'a aidé à affronter cela. Les anti-dépresseurs affaiblissent les tocs et le travail sur soi est un exercice obligatoire. Par exemple, éviter de tomber dans des pièges bien connus du toc : "si tu prends des traitements, tu iras mieux et tu verras que tu n'aimes plus ton copain" "tiens, les idées obsédantes te font moins mal ou te laissent indifférent, c'est un preuve que tu n'aimes plus ton copain". Ces pensées sont des stratégies du toc qui a perdu de sa superbe et qui te fait interpréter l'indifférence aux idées pénibles comme un signe de désamour alors qu'en fait, c'est la preuve d'un mieux être, d'une prise de distance par rapport aux obsessions. D'où l'idée que les anti-dépresseurs aident mais ne font pas tout, un travail sur soi (que les tcc enseigne) doit s'effectuer en permanence jusqu'à ce qu'un jour, les tocs disparaissent. Vient ensuite la crainte qu'il reviennent un jour puis l'oubli de cela et le bonheur retrouvé, qui nous tend un miroir sur le passé, reflétant le malheur inutile que l'on s'est infligé à cause des tocs.

Courage à toi, surtout n'hésites pas à consulter, ce n'est ni une honte ni une preuve de déchéance, tout ce qui pourrait te soulager est bon à prendre :)
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Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Cassandra1824 »

Mon psychiatre me prend 80€ ...

Moi quand je rigole avec mes potes je pense a lui mais quand a pense a lui sans avoir une discussion ça me déprime comme ci bah je déprimais des que je pensais a lui puis si je pense a lui et qu'on me dérange je vais envoyer boulet .

Si c'est vraiment le toc tant mieux mais bon. Il m'a prescrit du Deroxat pour me calmer, pour moi stresser, angoisse. J'angoisse moins mais voilà, je pense parce que voilà avant la dépression etc j'étais bien et peut-être que ce qui m'a mît en dépression c'est la peur de ne plus l'aimer et ça m'a rendu comme ça.
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Ecila51
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Message par Ecila51 »

80 euros? C'est très cher, j'imagine que du coup, tu ne le vois pas beaucoup... Si tu choisissais un psychiatre au CMP les consultations seraient gratuites et pourraient être plus fréquentes. a une époque, pendant une semaine, j'ai vu mon psy tous les jours.

Il faut en effet beaucoup de séances pour progresser et les médicaments seuls n'agissent pas. Ton psy t'a t-il parlé des tocs et de leur fonctionnement? Des manières de diminuer les tocs, des livres sur le sujet etc? Ou bien se contente t-il de te filer des cachetons pour apaiser ton angoisse sans discuter?
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Cassandra1824
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Message par Cassandra1824 »

Il me pose des questions genre " tu pense être mieux sans lui etc
Mais la tu vois il parle a une fille mais J’arrive pas a lui dire fais pas ça ou être jalouse alors qu'il pourrait me tromper mais je réagis pas c'est que y a plus rien non ?
Ou que il peu m'attirer physiquement mais sans avoir de l'amour ou bien il m'a déjà dit " mais si vous vous entendez bien est ce que ça vaut vraiment de se poser la question je l'aime ; je l'aime pas "
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Cassandra1824
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Message par Cassandra1824 »

Tu vois j'ai besoin de sentir que je dois plaire a mon copain , savoir que je l'aime , savoir que je tiens à lui, sentir que sans lui je suis perdu, savoir que c'est lui et pas un autre, sentir la jalousie et la c'est vraiment comme ci y avait plus tout ça comme y a plus tout ça je me dis que quand je ressentirais tout ça je vais finir par partir et donc c'est que y a plus d'amour non ? C'est un risque que je tombe amoureuse de quelqu'un d'autre non?
Fin c'est comme ci il devait me reconquérir . Vous avez eu cette phase la ou c'est que c'est vraiment fini pour moi?
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Ecila51
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Message par Ecila51 »

Cassandra,

Accorde-toi une pause dans tes ruminations... Téléphone au psy et parle-le de tout ça. Tu te tortures, arrête le massacre, ce n'est pas en tordant tes pensées dans tous les sens que tu iras mieux.

Repose-toi. TU AS LE DROIT DE NE PAS RUMINER SANS TE SENTIR COUPABLE.

Si j'étais en ta compagnie, je t'emmènerais de force au cinéma ou chez une esthéticienne pour un massage ;)
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Cassandra1824
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Message par Cassandra1824 »

Je me repose pas parce que pour moi ne plus avoir de sentiments comme certains disent j'y crois pas genre " c'est possible que du jour au lendemain t'aime plus ton copain/mari" dans ma tête ça existe pas avant toute cette M.... j'étais heureuse avec lui j'ai attendu un mec comme lui depuis longtemps malgré mon jeune âge et paf soit disant j'ai plus de sentiments c'est que l'amour c'est vraiment de la M.... !

Je fais des sorties avec des amis et mon copain puis comme j'ai eu 18 ans y a peu de temps je comptais faire quelque chose :wink2:
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Ecila51
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Message par Ecila51 »

Bon,

Là, dit stop aux ruminations, au moins pour ce soir. Parole de vieille toquée ;) Fermeture d'esprit obligatoire pour un repos bien mérité.

En septembre, tu vas entrer à l'université ou dans une école?

--edit--

(euh l'université fait sa rentrée mi-octobre lol, j'avais oublié)
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Cassandra1824
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Message par Cassandra1824 »

Je suis calme là , je parle à mon copain :newblush:

En septembre je rentre en Terminale Commerce mais bon je sais pas vers quoi me diriger par la suite parce que le
Commerce c'est pas ce qui me correspond fin au niveau du travail, des horaires et tout. Y a deux choses qui me plairait surtout une mais c'est beaucoup d'études
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Ecila51
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Message par Ecila51 »

Je suis heureuse de constater que tu discute calmement avec ton copain et que tu formes des projets pour ton avenir. Quelles sont ces études longues qui t'attirent?
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Cassandra1824
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Message par Cassandra1824 »

Je me dis que mes sentiments ont pas pu partir ou peut-être que c'est la musique qui me fait imaginer des choses avec lui lol

J'aurais bien aimé faire du droit bon dit comme c'est c'est vague mais être dans cette branche là parce que j'aime la justice et j'ai un fort caractère fin je sais pas je me vois bien dans ça.
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Ecila51
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Message par Ecila51 »

Les études de droit sont assez généralistes jusqu'à la licence, tu auras le temps de te spécialiser par la suite. Avec de la volonté et du travail, il n'y a pas de raison que tu ne réussisses pas dans cette voie. Nombre de mes élèves n'avaient pas formé de projet professionnel précis en fin de terminale. C'est normal, les conseillers d'éducation sont déconnectés du monde du travail et les élèves peu informés sur les métiers.

Je pense que en première et en terminale, chaque mois par exemple, une conférence obligatoire devrait être organisée sur un corps de travail particulier. Par exemple, au mois de septembre, les professionnels de santé feraient découvrir aux élèves les métiers médicaux et paramédicaux. En octobre, les travailleurs du domaine du droit (juriste, notaire, clerc de notaire, avocat etc.) expliqueraient aux élèves leurs métiers... Ces conférences seraient obligatoires car parfois, on a des a priori sur un métier qui tombent lorsqu'on apprend à le connaître. Parfois, on ignore même l'existence de certains métier. Puis, qui mieux que les professionnels peuvent présenter leurs métiers? Personne. Une documentation de CIO ou un conseiller d'éducation enfermé dans son bureau toute l'année ne peut pas vraiment renseigner les élèves. Les élèves doivent rencontrer des hommes de terrain.

Malheureusement, mon idée n'a jamais été mise en place, cela coûtait peut-être trop cher? A la place, on préfère emmerder les élèves avec des heures inutiles comme la vie de classe ou les TPE (vaste bêtise, exposés qui se prennent pour des mini-mémoires ou mini-thèses et qui sont toujours surnotés, à ce titre j'ai toujours refusé de diriger des TPE ou d'en être le jury). Enfin, je ne vais pas commencer à critique l'Education Nationale, j'en aurais pour toute la nuit lol.
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Cassandra1824
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Message par Cassandra1824 »

Oui voilà tu a raison. Moi j'ai jamais étais voir la conseillère d'éducation pour moi c'est inutile, elle va me parler en me parlant sûrement de détermination, motivation et tout ce qui s'en suit lol

J'avais même penser à être dans la police voir l'armée c'est beaucoup plus dangereux mais j'aurais pas refuser de faire des stages la bas.

Ça a vraiment rien à voir avec mes études de commerce mdr
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Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Ecila51 »

Cela n'a rien à voir et alors?

J'ai une amie qui après un master de philosophie a fait un master d'éthique médicale et qui maintenant se retrouve en quatrième année de fac de médecine, elle a 29 ans soit un an de plus que moi.

Dans le domaine des parcours excentriques, je ne suis pas mal non plus lol. Après mon bac L je suis allée en hypokhâgne car je ne savais pas vers quoi m'orienter.

Puis, par goût et amour de la polyvalence j'ai choisi de m'inscrire en fac de philo (la philosophie est à la fois une discipline littéraire et scientifique qui s'intéresse à tout : l'art, les sciences, l'histoire etc.). A l'université, l'envie d'entrer dans la professorat m'a conquise peu à peu. Après un master I de Philosophie Ethique et Politique (qui n'est pas le plus recommandé pour passer les concours de l'éducation nationale, ce master offre des équivalences à Science Po et forme une porte d'entrée pour l'ENA, l'une de mes camarades de promo travaille aujourd'hui à l'Assemblée Nationale comme collaboratrice parlementaire à l'UMP), j'ai passé l'agrégation et je suis devenue prof.

Trois ans d'exercice, le temps d'être déçue par le système de l'Education nationale, les inspecteurs et leur pédagogie à deux euros, les esprits rigides de la Direction, le laxisme obligatoire, les parents processifs, la glorification des études longues, le mépris des formations courtes, du travail manuel (Souvenir d'un excellent élève qui voulait être cuisinier et à qui nombre de mes collègues indignés exclamèrent leur révolte "Mais non, tu te gâcherais, avec tes capacités tu peux intégrer une grande prépa. et une école de commerce prestigieuse. Aucun d'entre eux n'a pensé au bonheur de l'élève ni à ses perspectives professionnelles. En cuisine il ne connaîtra pas le chômage, dans le commerce il risque bien davantage de pointer à Pôle Emploi) . Rien à reprocher aux élèves, premières victimes de ce système éducatif qui s'obstine à vouloir créer des chômeurs sur-diplômés.

Bref, du coup, j'ai quitté l'Education Nationale pour devenir infirmière, un métier où je pourrais aider l'autre, atténuer sa souffrance et aussi évoluer car le métier de professeur n'offre comme perspectives de carrière que la fonction d'inspecteur ou de chef d’établissement. Infirmière, j'aurais les mains dans le caca et l'odeur fétides des escarres à supporter, la souffrance physique et psychique des malades à affronter mais aussi la satisfaction d'être vraiment utile, de me consacrer à des choses vitales et essentielles. J'ai été reçue dans plusieurs écoles et j'ai sélectionné l'école d'infirmière de Bichat. Nouveau départ, expérience inédite riche d'enseignement. La prof qui redevient élève et qui aura dans sa promotion des individus de tous horizons : personnes en reconversion professionnelles comme moi, étudiants ayant déserté la fac, anciens aide-soignants et même des anciens lycéens de 18 ans, fraîchement bachelier à qui j'enseignais il y a peu. Sacrée épreuve d'humilité, il va falloir dompter mon orgueil et m'ouvrir à une autre vie. Une nouvelle aventure ;)
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super-regis
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par super-regis »

Salut.
Est ce que vous vous avez aussi des pb de sommeils?
Moi j ai peur de pas arriver a dormir et du coup de cogiter. ou souvent j ai peur aussi de me reveiller et de me mettre a ruminer et dc de pas me rendormir.
Comme ce matin reveil 6h30 et je m enerve de pas me rendormir et de voir mon epouse dormir du coup je rumine je la regarde et paf la pensee je l aime plus.
Du coup je prends un quart de lexomil le soir et je culpabilise srtt j ai peur d en etre dependant. et apres le matin je me sens crever.
Et je rumine encore plus sur comment je vais faire pr le boulot ds 6jours.
Ca m enerve parce que l an dernier ca a commencer pareil par la peur de pas dormir et ca a fini 3mois plus tard par la peur de plus l aimer...
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Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Cassandra1824 »

C'est vrai que ça a rien à voir lol
A mon avis le seul point positif que tu a dans l'enseignement ce sont les vacances :smile2:
Le soucis c'est que je ne travail pas assez voir pas du tout quand je n'en est pas envie en plus cette année c'est le bac ça veut dire des oraux de 20 minutes et j'aime vraiment pas ça malgré que je m'exprime très bien.

En septembre tu est donc en cours ou tu a déjà passé tes examens ?

@super-régis : moi aussi j'ai également du mal à dormir , je pense à mon chéri mais je me torture "moins" sauf que quand tu n'est pas fatigué tu pense et quand tu pense le sommeil vient encore moins , c'est le toc qui parle, il cherche à t'embêter . Comme ta peur est de ne plus aimer ton épouse et que tu est avec le toc ce fera plaisir en te montrant sa présence
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Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Cassandra1824 »

Bonjour .

J'aurais une question à vous poser quand vous ressentez que vous l'aimez est ce que c'est un réel sentiment ou bien c'est seulement quand on pense positif ou le toc qui nous fait croire ça ? Ce matin et même hier ça m'a fait ça mais ça n'a duré que 5 minutes puis après je me dis que je l'aime peut-être pas assez ou même pas du tout ou que je ne veux plus l'aimer . En tout cas quelque chose me gêne pour aller vers lui
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Pitchoune54
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Pitchoune54 »

Tout d'abord bonjour !

Je suis encore une femme parmi tant d'autres auquel ce problème dit de "tocs" lui mène la vie dure. Cela fait maintenant plus d'une semaine environ que j'ai commencé à lire ce topic et j'ai enfin pris mon courage à deux mains pour y poster un commentaire.

Bien évidement, je me retrouve dans beaucoup de toutes les situations que j'ai pu lire et il est vrai que l'on ressent un certain "soulagement", si je puis dire, de trouver enfin quelqu'un qui ressent la même chose que vous.

Pour ma part le problème est apparu il y a 1 mois maintenant, du jour au lendemain, j'étais en vacances (l'endroit ou justement on devrait se sentir le mieux et projet tant attendu après une année d'étude assez rude). J'ai été pris d'une vague de questionnements sur "Est-ce que je l'aime vraiment ?", "Serais-tu en train de perdre tes sentiments ?", etc. Et là mon corps s'est complètement braqué, prête à suffoquer... c'est la que j'ai pété un câble et pleurer toutes les larmes de mon corps devant mon compagnon.

Suite à cet épisode je lui ai bien fait comprendre que je ne voulais pas le quitter, j'avais tellement mal sans pour autant pouvoir lui avouer mes sentiments et de répondre à la question si je l'aimais... Bref un anéantissement.

Je suis rentrée de vacances et s'en ai suivi une semaine de pause entre nous pour que je puisse faire le point. Je ne m'alimentais plus pendant plus d'une semaine, suivi de crises d'angoisses et de larmes tout les jours et toute la journée. C'était l'épuisement total. Après j'ai pris du courage pour le revoir et j'ai bien senti que je ne voulais pas m'arrêter là et que je l'aimais encore. Seulement après une semaine à peu près calme, sans oppressions dans la poitrine, mes crises m'ont reprises avec tout les questionnements qui s'en suivent.

J'ai l'impression de rechuter... cela fait un mois maintenant que je suis dans ce gouffre qui à l'air de m'aspirer de l'intérieur sans pouvoir quoi faire. C'est comme si je luttais constamment contre les pensées de mon propre corps. Ca fait si mal d'être frappée par une chose pareil alors que justement mon couple était la seule chose de solide dans ma vie. Mais est-ce possible que l’enchaînement d'événements extérieur auraient pu se répercuter sur la dernière chose de stable qu'il me restait ? Aurais-je peur de l'engagement dans un tournant de ma vie ? (fin des études et insertion dans la vie active).

Une chose est sûre c'est que j'ai pris la décision de me faire aider par mon médecin. Il m'a prescrit un anxiolytique. Et je pense même prendre la décision de prendre rdv chez un psychologue qui semble être ma dernière porte de sortie.

Je voulais vous dire en tout cas que ce poste me permet de tenir le coup dans mes moments les plus noirs. J'aimerai tellement sortir la tête de l'eau et retrouver cette complicité que j'avais avec mon compagnon et être sûre de mes sentiments sans me poser de questions.
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Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Ecila51 »

Pitchoune,

Bienvenue dans le monde des toqués.

Les événements que tu décris s'apparentent effectivement aux tocs. Je ne sais pas si tu as parcouru un peu les dix dernières pages du forum mais moi aussi j'ai fait des crises d'angoisses et j'ai quitté mon copain sous le coup d'une peur foudroyante. J'ai versé toutes les larmes de mon corps, je ne mangeais plus, je ne dormais plus jusqu'à ce que mon psy diagnostique une rechute de tocs.

Cela fait six ans que je souffre de ce trouble, connaissant des périodes de paix parfois très longues et des crises plus ou moins aiguës.

J'ai eu exactement la même pensée que toi concernant le changement de vie (ancienne prof de philo, je vais commencer des études d'infirmière dans une semaine) : "je choisis une nouvelle vie, ton copain appartient à ton passé, il faut désormais passer à autre chose et ne pas vouloir prolonger une relation anachronique en t'agrippant à tes souvenirs". Evidemment, cette pensée créer de la souffrance.

Je te conseille d'aller voir un psychiatre car le médecin généraliste n'est pas assez pointu pour te soigner sur cette maladie, surtout sur le toc du couple qui est assez méconnu contrairement aux tocs de propreté qui vont régulièrement l'objet d'émissions télévisées à grand spectacle. Tu peux aller au CMP (centre médico-psychologique) près de chez toi, les consultations chez les psychiatres et psychologues y sont gratuites. Pour le psychologue, je te recommande un psychologue spécialiste des Thérapies comportementales et cognitives (tcc). Le mieux, c'est de se faire suivre par un psychiatre et un psychologue spécialiste de la tcc. Ces derniers sont difficiles à trouver, surtout si tu désires des séances gratuites et non facturées de 50 à 100 euros la séance.

Tu prends quoi comme anxiolytique? A quelle dose?

--edit--

Super-régis,

Je souffre aussi de troubles du sommeil depuis au moins trois semaines.

Le psy m'a prescrit un demi Lexomil pour favoriser le sommeil mais cela ne me fait plus rien. Je reste éveillée jusque vers 6h à 8h du matin et je dors jusqu'à 13h ce qui me vaut les foudres de ma mère et qui me rend toute honteuse.

Depuis deux semaine, le psy m'a également donné du Stilnox (un somnifère) que je ne dois prendre qu'en cas de nécessité. Malheureusement, les cas de nécessité commencent à se multiplier. J'ai pris un demi Stilnox en plus de mon demi Lexomil au moins une dizaines de fois. Cette nuit, même avec cela, insomnie. Je désespère, j'ai l'impression que je me mens, que je n'aime plus mon copain et que je persiste à le nier, que c'est cette vérité que je ne veux pas admettre qui me prive de sommeil.

Je vois mon psychiatre dans une heure, j'ai peur qu'il me dise que je n'aime plus mon copain et que je ne peux pas placer tout mon malheur sur le dos des tocs.
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Pitchoune54
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2

Message par Pitchoune54 »

J'ai commencé avec du Stresame la semaine dernière (matin, midi et soir) mais mes symptômes ont empirés alors j'y suis retournée ce matin et il m'a prescrit du Alprazolam Zentiva (1/2 comprimé matin, midi et soir), je peux passer à un comprimé entier si je vois que ce n'est pas suffisant.

Le problème c'est que je n'ai toujours pas l'envi de manger... les aliments passent un peu maintenant contrairement au début ou je refusais tout (même l'eau, c'est pour dire que je me laissais dépérir) mais je ne ressens toujours pas la faim. Je fais souvent des cauchemars aussi et je suis H24 stressée avec la pression dans la poitrine et la totalité du corps contracté, autant dire que je me sens épuisée ! Je dois aussi passer faire des test au cardiologue pour voir si je n'ai effectivement rien au coeur mais je sais pertinemment que le problème vient de mon angoisse. Le hic c'est que j'ai l'impression de m'avoir traumatisé la première fois que les événements se sont produis et j'ai tellement peur que ca ne redevienne pas comme avant sur mes sentiments. J'ai vraiment eu une semaine ou je sentais que je reprenais le dessus et la ca retombe, c'est super frustrant et décourageant.

Mon médecin m'a effectivement dirigé vers le CMP (centre médico-psychologique) de ma ville. Il m'a dit que j'aurai d'abord un rendez-vous avec un psychiatre pour évaluer avec quel psychologue je devrais consulter. On verra bien même si j'appréhende un peu ses conclusions, mais je pense que c'est la dernière solution que je vois de possible pour aller mieux.

J'aimerai m'arracher le cerveau ou encore de tomber dans un sommeil profond ! :rire2:
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