Conseils / Entraide pour sortir du chômage

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skullandbones
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Message par skullandbones »

Tout est dans le titre :wink2:
Etant moi-même en recherche d'emploi depuis 3 mois et plus sous traitement AD, je sais que le chômage peut nous faire replonger ou alimenter la dépression.
Reprendre une activité professionnelle est nous le savons tous un des moyens pour être occupé, de se re-socialiser et de combattre la dépression.

J'ai donc pensé créer un sujet concernant les conseils que nous pourrions nous échanger sur la recherche d'emploi et nous entraider. :up2:
En effet, nous sommes des millions de chômeurs en France mais paradoxalement souvent nous sommes les seuls dans notre entourage à être dans cette situation. :orage:
Et je commence à en avoir marre de certains "amis" qui me disent "c'est quand même triste avec tous tes diplômes, tu vois moi ça fait déjà 8 ans que je travaille et que je cotise pour ma retraite."
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Suricat
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Message par Suricat »

Dans ma signature tu vas trouver un lien vers le coin des chercheurs d'or (= de boulot). Même s'il est déserté depuis quelques temps tu pourrais aller y présenter ta recherche.

Pour ma part j'ai commencé mon nouveau boulot il y a 2 mois, et je confirme que ça fait du bien, quand on en est capable : ça permet de recaler un rythme de vie, de voir du monde, d'avoir l'impression de servir à quelque chose...
Mon terrier.
Le coin des chercheurs d'or : emploi, LM, CV, formations
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skullandbones
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Enregistré le : mardi 21 avril 2015 17:26

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Message par skullandbones »

Suricat a écrit :
Dans ma signature tu vas trouver un lien vers le coin des chercheurs d'or (= de boulot). Même s'il est déserté depuis quelques temps tu pourrais aller y présenter ta recherche.

Pour ma part j'ai commencé mon nouveau boulot il y a 2 mois, et je confirme que ça fait du bien, quand on en est capable : ça permet de recaler un rythme de vie, de voir du monde, d'avoir l'impression de servir à quelque chose...

Nickel !
Merci pour le lien :rire1:

Effectivement je confirme que de retrouver un emploi + sport (combo idéal) permet de combattre la dépression.
Félicitations pour ton travail, j'espère qu'il correspond à ta recherche et que la dépression est derrière toi :victory:
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Le problème dans mon cas, c'est que :
- J'ai peur de travailler suite au harcèlement scolaire que j'ai vécu par peur de revivre la même chose, sous une autre forme, au travail. Une conseillère en insertion pense que j'ai des blocages conscients et aussi inconscients qui transparaissent aux yeux des employeurs (en faisant actuellement une prestation "Mobilisation vers l'emploi").
- Ensuite, je ne sais même plus à la fois ce que je veux véritablement faire, ni ce qui me va, ni ce qui est le mieux sur le marché (en 13 ans de recherche d'emploi qui n'a jamais abouti, les 2 bilans de compétences que j'ai passés avec le système "RIASEC" n'ont jamais dégagé de véritable tendance)
- Je n'ai pas de motivation constante ni de patience (pauses et reprises de mes recherches en fonction de cela, souvent maladroites et dispersées)
- J'ai autour de moi divers rapports au travail, à la carrière et à l'ambition variés, souvent démesurés aux extrémités, qui faussent le mien (idem avec l'argent, car l'un ne va pas sans l'autre)
- Je suis également prise avec l'urgence de la situation qui tombe en pleine crise économique et chômage (un salaire pour 2 et maison à payer) et en même temps, ma quasi-inexpérience me désavantage et je n'ai jamais pu réussir à surmonter mes traumatismes passés et leurs conséquences, ces fameux blocages et peurs, n'étant jamais tombée sur des psychiatres et psychologues vraiment efficaces et qui changeaient souvent (retraites, mutations, mon déménagement de région, parfois mon propre choix aussi)
- Faire une formation : laquelle ? prise en charge totale ou partielle du coût ? + frais de transport/hébergement/nourriture si c'est loin de chez moi ? Et même par le CNED il faut payer sa part ! Comment réussir si on doit payer pour ça alors que justement on n'a pas un rond ?
- Ma conseillère en insertion actuelle commence à me sortir la méthode "coup de pied au c.. pour faire bouger les gens" or chez moi ça entraîne l'effet contraire, ça m'enfonce ! Elle prétend que je "m'écoute trop" et que c'est à moi de me bouger, pas aux psys, car elle prétend qu'il ne feront rien de + pour moi... Et ce à quoi je pensais moins, c'est que c'est une personne elle-même RQTH (accident de voiture), mais peu compréhensive, qui fonctionne à l'argument "Moi aussi j'en ai reçu des coups, mais moi au moins je me suis battue et je m'en suis sortie". Comment reprendre confiance en soi, ce dont on a le + besoin, quand on nous condamne d'avance au lieu de chercher à comprendre ?
- Un cafouillage dans mon CMP fait que la MDPH n'a toujours reçu aucun document rempli de mon psychiatre pour faire passer mon dossier en commission pour m'attribuer enfin ce renouvellement de RQTH (dossier envoyé il y a 9 mois ! J'en parle dans un autre post). Et j'ai du saisir l'ARS puis la CRU de l'hôpital dont dépend mon CMP pour dénoncer leur organisation mal définie au détriment des patients et l'attitude de mon infirmière psy
- Etre suivie par des psychiatres/psychologues/coachs/spécialistes de développement personnel enfin efficaces et hors CMP, j'en aurai bien besoin, quoi qu'en dise cette conseillère, pour dénouer tous les vieux blocages qui me pourrissent la vie et m'empêchent d'évoluer réellement (très mauvais mélange entre mon éducation, mes traumatismes > tentative de viol + harcèlement scolaire à l'adolescence, et mon caractère/personnalité).
- Mais mes blocages sont un véritable cercle vicieux : pas les moyens de me payer ces aides (pas remboursés par la Sécu, pas toujours par les mutuelles, et crainte des dépassements d'honoraires de psychiatres) et peur de conduire dans la circulation des grandes villes que je ne connais pas très bien (La Roche-sur-Yon mais surtout Nantes), sans oublier que par économie d'essence, je limite et regroupe mes déplacements et pas au delà d'une 15aine de km de chez moi.
- Et mon mari, bien que très gentil, n'adhère pas à ce genre d'aides psycho/socio/professionnelles (enfin, surtout l'aspect psycho) car il est très catho et pour lui, seul Dieu compte et résout tout (en soi il ne m'interdirait pas de le faire, mais il n'y est pas très favorable et ne m'y encouragerait pas)... Je suis croyante aussi, mais + ouverte d'esprit !
Bref : C'EST PAS GAGNE !!!... :tourne: :tourne: :tourne:
Chouette hibou
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Zooey
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Message par Zooey »

Aragatz,

Tu sembles atteinte de la même "névrose d'échec" que moi.

J'ai aussi subi du harcèlement à l'école (primaire & collège) dont je ne me suis jamais totalement remise.
Bien que ce soit nettement moins à vif aujourd'hui, ça reste quelque chose de sensible, pourtant c'était il y a 25 ans !!!
J'ai finis par devenir totalement nulle en classe. J'ai été "sauvée" en changeant de pays et donc de pédagogie. Mais ces années, si elles m'ont permis de me reconstruire partiellement, de renouer un peu avec le développement de compétences, elles n'ont pas non plus effacé les années difficiles et surtout, j'étais trop occupée à raccommoder mes blessures et mes lacunes pour réfléchir correctement à mon orientation.

S'en sont suivies des tas de différents boulots, certains très sympas franchement, mais en général je me casse la gueule au bout d'un moment (moins d'1 ans, à moins que ce soit un boulot en indépendante où j'ai des missions de quelques semaines à quelques mois - mais là aussi, au bout d'un moment j'y arrive plus et me déprime)

J'ai identifié que :

- Dès que j'approche du but, je me décourage soudainement et je me mets à avoir des pensées négatives sur mon propre compte et à comparer ce que j'ai produit à d'autres productions.

- Réaction typique à l'adversité : je me dis d'un coup que je n'arriverais à rien, que le destin est décidément contre moi et l'adversité en est la preuve, je me mets à douter de mes motivations, du bien-fondé de ma démarches. Bref, je me recroqueville angoissée sur mon lit en ruminant des pensées sombres et je veux plus rien faire.

-> Ces temps-ci, j'apprends à utiliser cette énergie négative, cette espèce de violence contre moi, pour m'astreindre à la tâche que j'ai à accomplir (inscription, écriture de cv, etc...)

Cela demande un effort psychologique, un peu comme un enfant pris dans un caprice ou une mauvaise humeur. C'est pas fastoche fastoche, mais c'est possible.
Seulement il faut avoir conscience que c'est de l'auto-agressivité, de l'auto-sabotage et que ça n'a rien à voir avec une lucidité sur soi.

Personnellement, au RSA, je suis suivie dans une association vers laquelle j'ai été orientée par ma référente de l'espace insertion en raison de mes soucis psychologiques.
J'y vois une travailleuse sociale, une psychologue et une conseillère emploi. Le but était de travailler ensemble à refonder mon profil professionnel pour envisager une formation ou un type d'emploi, en prenant en compte mes vulnérabilités.

Vois peut être si tu peux t'inscrire (ou si tu es inscrite) à Pôle Emploi car ils pourront certainement te proposer ce type de service d'orientation. Tu peux tout simplement t'adresser à eux en leur expliquant ce que tu as décrit ici. Ils verront avec toi ce qu'ils peuvent te proposer pour t'aider - validation d'acquis, projet professionnel...

Je te proposerais bien de commencer par un petit travail chez toi. Réfléchis et note le domaine où tu te sentirais le plus à l'aise, dans quel environnement tu penses pouvoir travailler, si tu veux travailler plutôt dehors ou dedans, si tu es plutôt manuelle ou pas, les tâches avec lesquelles tu serais le plus à l'aise (calculer ? écrire ? classer? soins/aide à la personne? ... ), plutôt travail en équipe ou solitaire... etc.

Il y a des tas de jobs auxquels on penserait pas immédiatement.

Tente également de noter ce que tu sais bien faire : parler une langue étrangère? cuisiner? écrire? faire des recherches/te documenter? bricoler (réparations)? organiser? coudre ? ...

Et tes qualités ? Persévérance, perfectionnisme... :smile:

Voilà et quand au cours de ces petits exercices tu commences à t'adresser des reproches et à penser du mal de toi, à te dévaloriser, tu arrêtes et tu t'actives à autre chose, une tâche concrète de préférence genre ménage et tu mets la radio ou autre pour ne pas laisser tes pensées se bloquer en mode "je suis nulle"

si tu veux faire une formation, je te déconseille le CNED, en tout cas perso c'est clair que je ne peux pas avancer seule, je finis par procrastiner car je me pose trop de questions. Donc cherche plutôt du présentiel. Aux interlocuteurs sociaux, parte de tes soucis psy, normalement ils prennent ça en compte désormais. Cherches peut être une activité de volontariat qui te permette de te créer des expériences et de renouer avec une activité régulière et des "collègues" sans que ce soit trop stressant. Une activité de volontariat peut également te permettre de chercher moins de sens dans le travail, puisque tu trouveras du sens dans le volontariat. Essaie aussi de penser au travail en terme de moyen et plus en terme de but. Perso, c'est un peu ce que j'essaie de faire.

:bye:
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Zooey a écrit :
Aragatz,

Tu sembles atteinte de la même "névrose d'échec" que moi. > Voilà, c'est exactement ça ! Je n'arrivais pas à trouver les bons termes pour l'exprimer

J'ai aussi subi du harcèlement à l'école (primaire & collège) dont je ne me suis jamais totalement remise.
Bien que ce soit nettement moins à vif aujourd'hui, ça reste quelque chose de sensible, pourtant c'était il y a 25 ans !!!
J'ai finis par devenir totalement nulle en classe. J'ai été "sauvée" en changeant de pays et donc de pédagogie. Mais ces années, si elles m'ont permis de me reconstruire partiellement, de renouer un peu avec le développement de compétences, elles n'ont pas non plus effacé les années difficiles et surtout, j'étais trop occupée à raccommoder mes blessures et mes lacunes pour réfléchir correctement à mon orientation. > Même topo que moi
S'en sont suivies des tas de différents boulots, certains très sympas franchement, mais en général je me casse la gueule au bout d'un moment (moins d'1 ans, à moins que ce soit un boulot en indépendante où j'ai des missions de quelques semaines à quelques mois - mais là aussi, au bout d'un moment j'y arrive plus et me déprime)

J'ai identifié que :

- Dès que j'approche du but, je me décourage soudainement et je me mets à avoir des pensées négatives sur mon propre compte et à comparer ce que j'ai produit à d'autres productions. > Même syndrome, comme si des blocages conscients ou inconscients entravaient la bonne marche des choses au dernier moment

- Réaction typique à l'adversité : je me dis d'un coup que je n'arriverais à rien, que le destin est décidément contre moi et l'adversité en est la preuve, je me mets à douter de mes motivations, du bien-fondé de ma démarches. Bref, je me recroqueville angoissée sur mon lit en ruminant des pensées sombres et je veux plus rien faire. > Idem, je doute en permanence et je n'aime pas la compétition aux autres et le système "écraser pour réussir" qui est de + en + prégnant dans cette société...

-> Ces temps-ci, j'apprends à utiliser cette énergie négative, cette espèce de violence contre moi, pour m'astreindre à la tâche que j'ai à accomplir (inscription, écriture de cv, etc...)

Cela demande un effort psychologique, un peu comme un enfant pris dans un caprice ou une mauvaise humeur. C'est pas fastoche fastoche, mais c'est possible.
Seulement il faut avoir conscience que c'est de l'auto-agressivité, de l'auto-sabotage et que ça n'a rien à voir avec une lucidité sur soi.

Personnellement, au RSA, je suis suivie dans une association vers laquelle j'ai été orientée par ma référente de l'espace insertion en raison de mes soucis psychologiques. > Moi aussi, je vois une association, enfin un monsieur et une dame autour d'un verre, qui m'écoutent sans me juger, sans me prendre de haut, avec respect, très sympas et compréhensifs, et qui me donnent quelques idées, conseils, pistes et astuces (c'est l'association SNC, Solidarités Nouvelles face au Chômage, quasi-partout en France)
J'y vois une travailleuse sociale, une psychologue et une conseillère emploi. Le but était de travailler ensemble à refonder mon profil professionnel pour envisager une formation ou un type d'emploi, en prenant en compte mes vulnérabilités.

Vois peut être si tu peux t'inscrire (ou si tu es inscrite) à Pôle Emploi car ils pourront certainement te proposer ce type de service d'orientation. Tu peux tout simplement t'adresser à eux en leur expliquant ce que tu as décrit ici. Ils verront avec toi ce qu'ils peuvent te proposer pour t'aider - validation d'acquis, projet professionnel... > J'ai eu aussi une prestation semblable en 2010, mais ils en ont déduit que j'étais phobique au travail (sans doute vrai) et exprimaient à mots couverts qu'ils n'y pouvaient rien...

Je te proposerais bien de commencer par un petit travail chez toi. > Je préférerais, mais le télétravail n'est pas encore assez rentré dans les mœurs françaises, contrairement aux pays scandinaves et anglo-saxons... Peur que ça ne passe pas
Réfléchis et note le domaine où tu te sentirais le plus à l'aise, dans quel environnement tu penses pouvoir travailler, si tu veux travailler plutôt dehors ou dedans, si tu es plutôt manuelle ou pas, les tâches avec lesquelles tu serais le plus à l'aise (calculer ? écrire ? classer? soins/aide à la personne? ... ), plutôt travail en équipe ou solitaire... etc. > Grâce à un ami, j'ai essayé l'an dernier d'être VDI (vendeuse indépendante à domicile) en produits diététiques et cosmétiques mais je ne suis pas douée pour le commerce et trop timide pour tenter des réunions. De + les produits, bien qu'efficaces et agréables à utiliser ou à absorber, étaient chers, je le reconnais. On ne m'a acheté des produits que dans ma famille et quelques amis proches, et seulement une fois par politesse... A Noël, j'ai arrêté !...

Il y a des tas de jobs auxquels on penserait pas immédiatement.

Tente également de noter ce que tu sais bien faire : parler une langue étrangère? cuisiner? écrire? faire des recherches/te documenter? bricoler (réparations)? organiser? coudre ? ...

Et tes qualités ? Persévérance, perfectionnisme... :smile:

Voilà et quand au cours de ces petits exercices tu commences à t'adresser des reproches et à penser du mal de toi, à te dévaloriser, tu arrêtes et tu t'actives à autre chose, une tâche concrète de préférence genre ménage et tu mets la radio ou autre pour ne pas laisser tes pensées se bloquer en mode "je suis nulle"

si tu veux faire une formation, je te déconseille le CNED, en tout cas perso c'est clair que je ne peux pas avancer seule, je finis par procrastiner car je me pose trop de questions. Donc cherche plutôt du présentiel. Aux interlocuteurs sociaux, parte de tes soucis psy, normalement ils prennent ça en compte désormais. Cherches peut être une activité de volontariat qui te permette de te créer des expériences et de renouer avec une activité régulière et des "collègues" sans que ce soit trop stressant. Une activité de volontariat peut également te permettre de chercher moins de sens dans le travail, puisque tu trouveras du sens dans le volontariat. Essaie aussi de penser au travail en terme de moyen et plus en terme de but. Perso, c'est un peu ce que j'essaie de faire. > Ca dépend des personnes en fait. Le CNED m'a mieux convenu que les cours magistraux avec profs et camarades, mais au + fort de mon harcèlement scolaire, mes parents refusaient de m'y inscrire ! Comme j'ai redoublé plusieurs fois, sous l'effet de la dépression que ça entraînait, et que j'ai raté mon bac la 1ère fois (effondrement à l'oral de rattrapage !) mes parents ont fini par accepter que je repasse mon bac par le CNED (enfin, à la carte, en ne réétudiant et ne repassant que les matières où j'avais < 10/20, celles > 10/20 se gardant pendant 5 ans, c'était en 99, mais je ne sais pas si ces modalités ont changé depuis). J'ai également fait par le CNED ma formation de CAP petite enfance (échec à l'examen en 2005, encore à cause de l'oral et des épreuves pratiques) et par Culture et Formation ma formation de secrétaire médicale (en 2002, réussie) après mon échec en fac de psycho. Et pour parler de ses difficultés personnelles, encore faut-il tomber sur des personnes compétentes, compréhensives et respectueuses, ce qui n'est pas toujours le cas...

:bye:
Chouette hibou
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Zooey
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Message par Zooey »

Tu as fait une demande de reconnaissance de travailleur handicapé auprès de ta MDPH ?

Retournes voir pôle emploi, car si effectivement ils estiment que tu es "phobique du travail" et qu'ils ne peuvent rien pour toi, alors cela mérite une trace écrite.
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Justement, j'ai fait la demande de renouvellement en septembre 2014 et mon dossier passe en commission finalement demain (il aurait dû l'être lundi dernier 22, mais il n'y avait pas assez de membres dans la commission la dernière fois, m'a dit la secrétaire de la MDPH car je m'étonnais de ne pas avoir reçu de courrier...). Ce problème-là, j'en parle + longuement dans ce post : http://www.forum-depression.com/topic30240.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Message par Zooey »

Ok ben les deux topics se rejoignent un peu...

Perso j'ai de gigantesques trous dans mon cv et disséminés partout mais je triche avec les dates car la plupart du temps j'étais indépendante.

Je pense qu'au bout d'un certain nombre d'années, avec pleins de trous dans le CV, faut pas non plus se fouetter et juste accepter qui on est.
On s'est assez battues comme ça contre nous-mêmes.
Et bon le but c'est quand même pas non plus de se déprimer encore et encore en se mettant devant d'éternels échecs.
Le but c'est de ramener un peu de fric à la maison.

Perso je tente une formation là, je ne suis pas sûre de réussir à la décrocher car je dois passer un test.
Mais ça aboutirait à un métier qui me semble correspondre à ma personnalité, vulnérabilités comprises.
En fait je m'oriente vers les métiers de bibliothèque et documentation.

Avec une RQTH, vois si tu peux pas avoir un type de contrat d'apprentissage.
Ca peut en plus intéresser un employeur car il aura moins de charges.
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Déjà, j'ai passé vendredi dernier un entretien d'embauche pour un poste d'archiviste médicale à l'hôpital local (donc à 10 km de chez moi), la jeune dame RH pas beaucoup + âgée que moi était souriante et sympa et ne m'a pas "piégée", donc ça m'a détendue (1ère fois que je suis quasi à l'aise dans un de ces rares entretiens d'embauche que je passe) et j'ai compris que la RQTH "passait" (mais j'ai mis en avant mes antécédents de cancer, pas ceux de dépression pour que ça "passe" mieux) et qu'il était possible de faire aménager son emploi du temps. Car le poste est à temps partiel (j'y tiens justement) mais en alternant semaine de 3 jours pleins et semaine de 2 jours pleins, or je serai + à l'aise si je travaille tous les jours mais seulement le matin... Ce serait un CDD d'1 an transformable en CDI ensuite si tout va bien, qui démarrerait le lundi 6 juillet. Mais la dame me dira si c'est OK ou pas mercredi...
Autrement, je basculerai sur CAP Emploi sitôt mon courrier RQTH reçu...
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Message par Zooey »

Hé mais c'est génial ! :parfait: Bon enfin ok faut pas s'emballer et tout...
Mais si tu t'es sentie à l'aise et tout, c'est plutôt bon signe non ?

Je croise les doigts pour toi !!!!
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Hélas : la MDPH et sa Commission CADPH m'ont refusé ma RQTH parce que "Etat de santé incompatible avec le travail" ! Je suis tentée de faire appel mais j'hésite, je ne sais pas si je dois le faire (mais "comment", ça m'est expliqué au verso du courrier que j'ai reçu ce matin)
Quant au poste malgré tout attendu, le début est repoussé au 15 Juillet et non au 6, et la réponse définitive me sera téléphonée le vendredi 10 car la responsable RH n'a pas encore vu la cadre responsable des archives (elle la voit demain...)
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Message par Zooey »

:intero: alors là j'y capte plus rien.

"état de santé incompatible avec le travail" ?
euh c'est pas fait pour, justement, une RQTH ?
Pour t'aider à accéder au travail quand même?

Ben alors quoi, du coup ils te proposent quoi ? Une invalidité?

enfin ils peuvent pas te fermer l'accès au travail (c'est ton DROIT) et en même temps te donner rien à la place. :intero:
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Justement, je trouve cela bizarre comme paradoxe... Je n'y comprends rien... Et comme on est en plein été, tout tourne au ralenti donc si je tente quelque chose, une défense, une contestation, ça va encore traîner...
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Message par Aragatz »

Je vais essayer de demander l'AAH (on peut le faire sans RQTH), mais pas sûr que j'y aie droit. Alors que j'avais une précédente RQTH (entre 2007 et 2012, demandée et obtenue dans la ville et le département où j'habitais avant à ce moment-là, j'ai fait retransférer ensuite mon dossier en déménageant), j'avais demandé, à la MDPH de mon département actuel, la possibilité d'avoir cette AAH à 2 reprises (2010 et 2012), mais sans succès car d'une part, mon mari gagne juste "trop", ensuite, paradoxalement à la raison pour laquelle on vient de me refuser la RQTH, je ne suis pas "assez" handicapée pour y avoir droit... Je ne sais pas ce que je vais devenir, d'autant qu'avec le temps qui passe, l'âge qui augmente et l'inexpérience qui se creuse proportionnellement , ça sera de pire en pire pour moi socialement, professionnellement et financièrement surtout...
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Aragatz
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Message par Aragatz »

- Ma conseillère en insertion du prestataire de Pôle-Emploi qui me suit ne croit pas à ce que j'aie droit à l'AAH et pense que je devrais plutôt faire appel et demander une expertise COTOREP (je sens dans ses propos qu'elle est anti-assistanat)
- Ma référente P-E me conseille d'attendre le bilan de fin de prestation que lui enverra la conseillère en question, ainsi que sa propre fin de vacances pour en savoir davantage pour me garder à P-E ou me radier puisque pas de RQTH = pas de basculement sur CAP Emploi, mais que je peux me renseigner à la Sécu pour une pension d'invalidité
- Mon assistante sociale du CMP est injoignable en ce moment et sans doute en vacances. Mon psy CMP m'a fixé un RV (via courrier pour le 1er Octobre prochain. Ma psy libérale je la revois le 11 Août...
- Ma médecin généraliste, je n'ose pas trop non plus lui en parler. Non qu'elle n'est pas compréhensive, au contraire, mais ça me gêne d'aller la voir "à vide" (sans mal "concret" el qu'un rhume ou une douleur) simplement pour parler de mon cas et voir un dossier social...
En même temps MDPH, Sécu et Médecine du Travail n'ont pas les mêmes critères pour attribuer tel statut, prestation ou aide financière à tel cas et du coup se contredisent... Je ne sais vers quel saint me vouer et quoi faire de mon avenir social, psychique, physique, professionnel et financier...
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Zooey
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Message par Zooey »

pu.... c'est vraiment à se taper la tête contre les murs d'absurdité ! :marteau6:

Alors deux choses :

- Dans ta demande AAH et/ou invalidité, souligne bien le rapport te désignant comme inapte au travail. C'est écrit texto. Que proposent-ils?
A moins de te désigner comme adulte irresponsable, ils n'ont pas le droit de décider à ta place si tu peux ou non travailler, quelque soit ton type et niveau de handicap.

- demande à ton psychiatre de t'éclaircir sur ces points : pourquoi t'estiment-t-ils inapte, et est-ce que cela t'ouvre automatiquement des droits à une invalidité - c'est quand même aussi son taf! Et demande-lui aussi comment il peut t'appuyer pour que tu puisses bénéficier de quelque chose (une lettre...?) ! Dis-lui peut être que là, ce rapport te ferme toute possibilité de formuler un projet de vie et que c'est pas normal !

Pour finir, la conseillère en insertion, elle est bien gentille; m'enfin à la base, ce n'est pas de l'assistanat que tu demandais justement, c'était un moyen de retourner travailler malgré tes vulnérabilités !!! Et puis fallait qu'elle se trouve un autre taf si elle est contre la solidarité!!!

Ça me sort par les narines tout ça. Je compatis Aragatz, vraiment quel monde de fou. Et c'est nous soit-disant qui sommes à côté de la plaque.
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Zooey a écrit :
pu.... c'est vraiment à se taper la tête contre les murs d'absurdité ! :marteau6:

Alors deux choses :

- Dans ta demande AAH et/ou invalidité, souligne bien le rapport te désignant comme inapte au travail. C'est écrit texto. Que proposent-ils? > Rien de concret et ils ne précisent pas non plus le % de handicap dans la réponse qu'ils m'avaient envoyée...
A moins de te désigner comme adulte irresponsable, ils n'ont pas le droit de décider à ta place si tu peux ou non travailler, quelque soit ton type et niveau de handicap. > Oui et non, ayant beaucoup de blocages psychiques encore très mal résolus et troubles de la personnalité avec "éléments psychotiques" (dixit le Dr C quand je l'avais vu la 1ère fois en Janvier dernier > càd que j'avais profité qu'il soit allé chercher quelque chose au secrétariat pour jeter un coup d'œil sur ce qu'il avait écrit sur les documents à renvoyer à la MDPH et qui avait posé tant de problèmes dans le traitement de mon dossier pour pouvoir passer à la commission d'évaluation...)

- demande à ton psychiatre de t'éclaircir sur ces points : pourquoi t'estiment-t-ils inapte, et est-ce que cela t'ouvre automatiquement des droits à une invalidité - c'est quand même aussi son taf! Et demande-lui aussi comment il peut t'appuyer pour que tu puisses bénéficier de quelque chose (une lettre...?) ! Dis-lui peut être que là, ce rapport te ferme toute possibilité de formuler un projet de vie et que c'est pas normal ! > La MDPH n'a pas mis d'autres justifications et comme j'avais eu quelques soucis avec mon CMP, j'ai dû voir une psychiatre libérale (Dr G) et le jour de la consultation (mercredi 15 Juillet) j'avais reçu une convocation du CMP pour voir le psychiatre (Dr C) le jeudi 1er Octobre... Je n'ai rien caché au Dr G de mon suivi avec le CMP, néanmoins elle m'a donné un autre RV pour le mardi 11 Août. je sais bien que ça fait double jeu en ce moment, mais si le CMP continue à être désorganisé, j'arrêterai avec et c'est elle que je continuerai à voir...

Pour finir, la conseillère en insertion, elle est bien gentille; m'enfin à la base, ce n'est pas de l'assistanat que tu demandais justement, c'était un moyen de retourner travailler malgré tes vulnérabilités !!! Et puis fallait qu'elle se trouve un autre taf si elle est contre la solidarité!!! > Je disais pour toucher une éventuelle aide financière (invalidité ou AAH) ou travailler (enfin essayer vu la crise actuelle...) selon ce que mon cas permet ou pas actuellement (car elle pense "payé à rien foutre")

Ça me sort par les narines tout ça. Je compatis Aragatz, vraiment quel monde de fou. Et c'est nous soit-disant qui sommes à côté de la plaque. > A qui le dis-tu... :tourne:
Chouette hibou
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Zooey
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Message par Zooey »

Aragatz a écrit :
ayant beaucoup de blocages psychiques encore très mal résolus et troubles de la personnalité avec "éléments psychotiques"
Ce n'est pas une raison, plein de gens avec "éléments psychotiques" ou psychotiques francs travaillent, soit en milieu protégé soit en horaires aménagés, soit sans rien de particulier juste un suivi chez le médecin du travail et des arrêts maladie, comme tout le monde, quand ça va pas :bloque:
Par ex, un dépression peut avoir des éléments psychotiques sans aller jusqu'à la véritable mélancolie.
Et travailler est un droit. Donc faut qu'ils te permettent de travailler, ou alors faut qu'ils te permettent d'avoir de quoi vivre sous forme de compensation. Parce que quoi, tu es ni assez "folle" ni assez "normale" pour rentrer dans les cases prévues? Y'a des cases prévues, à eux de te trouver où tu rentres. Tu devrais vraiment te rapprocher d'une association de patients/usagers de la psychiatrie pour te faire soutenir dans tes droits. Quant à ton dossier médical, tu as droit d'y avoir accès, demande-le. Ensuite tu pourras mieux te faire expliquer tout ça.
Je n'ai rien caché au Dr G de mon suivi avec le CMP, néanmoins elle m'a donné un autre RV pour le mardi 11 Août. je sais bien que ça fait double jeu en ce moment, mais si le CMP continue à être désorganisé, j'arrêterai avec et c'est elle que je continuerai à voir...
Je trouve ça bien que tu cherches un deuxième avis médical, encore une fois c'est ton droit. Et ton CMP te paraissant défaillant, je pense que c'est une sage décision. Là, il est question de tes droits, de ton projet de vie, donc c'est bien de faire ce qui est dans ton intérêt. Elle est comment alors cette psy? Elle t'a bien écoutée? Elle a réagi comment à ta situation?

:bye:
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Aragatz
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Message par Aragatz »

Merci, pour ce qui est des associations d'usagers psy, je n'en connais guère, à part l'UNAFAM, mais ça ne concerne que les familles de patients psychiatriques... Quand à la psychiatre, ce n'est qu'un 1er contact, mais j'ai senti un peu de moralisation quand je lui ai dit que je me soignais beaucoup aux plantes (alors que je ne suis pas fermée aux médicaments ordinaires quand ça va mal) et mes dépenses compulsives par rapport à ça, et elle m'a fait comprendre qu'elle ne pouvait pas faire de miracles quand à mes difficultés... :tourne:
Je vais quand même continuer à la voir pour l'instant, mais comme c'est la seule psy libérale de ma ville, en chercher + loin, c'est à 50 km à chaque fois, soit à Nantes ou La Roche-sur-Yon, et là aussi je suis bloquée 1) par la peur de conduire en grande ville avec la circulation et les bouchons 2) pas très riche donc économies d'essence... (mon mari et ma famille ne sont pas forcément disponibles pour m'emmener, les bons de transports VSL sont donnés avec parcimonie et si covoiturage, on se sent forcément redevable...)
Zooey a écrit :
Ce n'est pas une raison, plein de gens avec "éléments psychotiques" ou psychotiques francs travaillent, soit en milieu protégé soit en horaires aménagés, soit sans rien de particulier juste un suivi chez le médecin du travail et des arrêts maladie, comme tout le monde, quand ça va pas :bloque:
Par ex, un dépression peut avoir des éléments psychotiques sans aller jusqu'à la véritable mélancolie.
Et travailler est un droit. Donc faut qu'ils te permettent de travailler, ou alors faut qu'ils te permettent d'avoir de quoi vivre sous forme de compensation. Parce que quoi, tu es ni assez "folle" ni assez "normale" pour rentrer dans les cases prévues? Y'a des cases prévues, à eux de te trouver où tu rentres. Tu devrais vraiment te rapprocher d'une association de patients/usagers de la psychiatrie pour te faire soutenir dans tes droits. Quant à ton dossier médical, tu as droit d'y avoir accès, demande-le. Ensuite tu pourras mieux te faire expliquer tout ça.
Justement, c'est là que le bât blesse, le travail à proprement parler ! J'en ai parlé de nombreuses fois déjà depuis des années que je suis inscrite sur le forum, mais je résume en peu de mots : harcèlement scolaire > mal surmonté car pas très bien aidée pour ça par les personnes censées être compétentes : personnel scolaire enseignant et non enseignant, psys, parents bien intentionnés et assez compréhensifs mais désemparés et découragés > échecs scolaires et phobie dès la 3ème mais mes parents ne m'ont inscrite au CNED qu'en redoublant ma terminale > séquelles psychologiques telles que dépressions, émotions et sentiments négatifs, échecs estudiantins > échecs professionnels (jamais travaillé sauf quelques courts stages qui se sont presque toujours mal passés). Ou + exactement, j'ai honte de l'avouer dans notre société actuelle hyper exigeante, mais j'ai développé une forte angoisse à l'idée de travailler et de revivre le harcèlement sous forme adulte, ma fragilité déjà existante risquant de me l'attirer... Et de ne plus m'appartenir dans le sens que mon emploi du temps et mon organisation m'échappent et sont "manipulés" par une personne ou une institution... Mais en soi, je ne suis pas feignante, quand je dois faire une tâche, je la fais !... :wink2:
Chouette hibou
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