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Quelqu'un a-t-il déjà souscrit à l'Unafam, en tant que souffrant, pour bénéficier de leurs services (assistance, groupes de parole, orientation, rencontres, formations...)? Je suis tenté, après des recherches infructueuses concernant d'éventuelles démarches pour sortir un peu plus de mon état - je précise que je suis déjà suivi depuis dix ans. C'est tout le reste qui ne va pas, appliquer le travail de mes séances, faire des démarches pour entrer dans la vie active, c'est tellement effrayant que je ne le fais pas (je n'ai jamais travaillé, pas d'ami/e, pas de conjoint/e) mais lorsque je me sens d'attaque (pour travailler) je ne sais pas vers qui me tourner et comment et à qui demander, comment aborder le sujet... ce qui est dommage, c'est comme si gâchais mes opportunités d'avancer.
Je suis assez peu intéressé par les conférences et les manifestations dû au fait que je me sens très mal à l'aise entouré par de nombreuses personnes, mais j'ai aussi constamment un besoin d'aller vers d'autres souffrants bien que je ne l'ai jamais fait.
Je suis intérressé par vos avis sur ce qu'ils proposent.
Cependant je me permet de te poster une réponse car ma copine est dans une situation qui ressemble à la tienne : Elle n'a jamais eu d'emploi, elle n'a pas d'amis, et s'essaye à appliquer le travail de ses séances avec sa psy.
On ne s'est jamais approché de l'UNAFAM, par contre elle a une reconnaissance de handicap du fait de sa dépression. Je ne sais pas si c'est ton cas mais dans cette situation elle a pu se rendre à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) où des personnes ont vraiment été à l'écoute et étaient prêts à l'aider à trouver un poste adapté et à la soutenir dans les différentes démarches possibles à effectuer. Il se trouve que finalement elle ne s'est pas sentie capable pour autant d'entrer pour le moment dans le monde du travail mais il est intéressant de savoir qu'un organisme peut être à l'écoute.
J'espère que quelqu'un du forum saura te renseigner concernant l'UNAFAM.
Bon courage pour tes recherches Syno.
C'est pas parce que les gens sont plus nombreux à avoir torts qu'ils ont forcément raison. Ma Galerie Mon salon
Je suis à l'AAH (<79%), j'ai évité d'en parler dans mon message car j'ai toujours de la difficulté à digérer une rencontre avec deux assistantes sociales (l'une à la suite de l'autre) qui a duré environ trois heures d'affilé, il y a quatre ans. C'était au sujet d'un logement en dehors du milieu familial dans lequel je pourrais être et comment en chercher un. La première assistante a été odieuse, insensible à mes difficulté psychologiques, à mes symptômes, se moquait ouvertement des psys, me parlait comme à un enfant, me rabaissait constamment en me disant que j'étais de toute façons incapable et que j'aurai toujours besoin de papa et maman. J'étais choqué, hâte que l'entretien se termine. J'ai eu envie de me plaindre auprès de la MDPH de mon département, mais étant très sensible, introverti, et incapable de telle action, j'ai tout "encaissé" sans rien dire... juste en angoissant pendant des mois après cet entretien, envies de suicide, etc. L'idée même qu'un organisme censé aider se retourne contre moi m'était insupportable.
Elle m'a envoyé chez sa collègue dans la pièce d'à coté, la discussion s'est prolongée et s'est portée sur le travail alors que je n'étais pas du tout prêt. La seconde s'est montrée plus ouverte mais comme la première ignorait tout du handicap psychique, et sautait sur la question du travail sans vraiment me donner d'informations pertinentes, juste en me disant que le travail c'est très dur et qu'à 30 ans (à l'époque), je n'avais plus de choix, qu'il fallait que je fasse maximum deux formations et travailler à fond sans m'arrêter car c'est déjà perdu d'avance. Aucune des deux n'utilisait les mots adéquats, aucune des deux était compréhensive ou essayait d'aider. J'avais la conviction que tant que je n'était pas en fauteuil roulant, ma place n'était pas à la MDPH.
Ca m'a traumatisé. Depuis j'évite la MDPH mais je ne sais plus vers qui me tourner. Peut-être la personne qui prend en charge mon dossier (déjà vu une fois, 2 minutes, pour lui remettre mon renouvellement biennal), mais je me demande si elle est assistante sociale. J'évite de peur de les revoir, car il me semble qu'il s'agit des deux seules assistantes sociales du département.
Aujourd'hui je suis à Paris mais administrativement toujours chez mes parents (non déclaré), j'hésite à voir la MDPH de Paris car on me dirait d'aller à celle dont je dépend, celle que j'évite...
C'est pourquoi je pense à des associations, je ne voudrais pas répéter ces entretiens avec ces assistantes sociales.
Désolé, je comprends que cette mésaventure t'ai refroidi en ce qui concerne l'AAH.
Je ne m'y connais malheureusement pas assez pour te proposer un autre organisme hormis cap'emploi mais je souhaite que sur le forum quelqu'un puisse t'apporter des informations complémentaires notamment en ce qui concerne l'UNAFAM.
Je te souhaite bon courage dans tes recherches.
C'est pas parce que les gens sont plus nombreux à avoir torts qu'ils ont forcément raison. Ma Galerie Mon salon
Bon, bon, évidemment, (je me réveille enfin) souscrire à l'Unafam est la chose à ne pas faire vu que c'est pas pour les souffrants
Ca va un peu mieux depuis, je suis moins désespéré. Je compte aller aux groupes de parole de l'AFD (Association France Depression), j'ai aussi un déjeuner avec d'autres personnes rencontrant des difficultés similaires via Meetup. Je vais partir de là et voir quelles directions prendre.
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