Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

[Madou]

Je suis maman au foyer et je n’ai jamais travaillé encore. Je suis quelqu’un de très anxieux enfaite c’est pas facile à vivre . Je n’ose jamais sortir seule, prendre les transports en commun seule etc .. après est ce qu’il y a un rapport je ne sais pas. Le psy m’avait demandé si il y avait de la routine je lui ai dit oui puisque je fais toujours les mêmes choses chez moi ménage école des petits .. après je vois pas le rapport avec le fait que je sois toquée sur mon conjoint c’est ça le soucis, encore j’aurais été en dépression sans ce sentiment de ne plus l’aimer ok mais là franchement je ne sais pas. Je n’arrive plus à me voir avec faire des projets dans le futur ..

Tes peurs te bloquent du coup tu restes dans ta zone de confort et tu t'es trop habitué a elle et trop habitué a voir ton mari il y a forcément moins de surprise du coup ca t'ennuie... Ce qui est normal. Et puis la passion ne dure pas 1 an ou 2 max ... moi aussi j'ai plus la passion mais je me dis qu'il y a autre chose qui s'est crée..n

Ne cherche pas a avoir un avenir essaye de vivre dans le present je sais dur parce qu'on est toute au meme point.
Tous les jours essaye de noter dans un coin de tete les choses positives que tu trouve chez ton mari actuellement. Tu va le voir d'une autre manière.

Meme si tu sens que ya tjrs un problème ne fuit pas car tu repportera le probleme sur un autre

Tu peux avoir de bonnes surprises si tu changes un peu ton quotidien. Les tocs peuvent s'estomper si tu occupes ton esprit ! Et revenir moins souvent du coup. Accorde toi du temps pour toi pour sortir ! Tu ne risque rien... si de t'ennuyer toute ta vie et le repprocher peut etre a ton compagnon.

Courage

[PandoraStory]

Moi j'ai peur d'être bi ou autre maintenant... nouvelles pensées obsédante en plus de me dire que j'aime plus mon copain...
Je ressent 0 envie pour tout et indifférente à tout le monde, je suis tout le temps fatiguée et je ressent rien a l'égard de mon copain, le vide total... les infirmiers me disaient que inhibe les sentiments font partis de la depression de rien ressentir... Vous en pensez quoi?

Il veut que Jeudi je monte chez lui dans le nord mais depuis 2 mois je suis plus sortie de chez moi... et j'ai peur de faire une crise ou de pas être bien la bas alors que avant je me regalais quand je montais ... Vous pensez que je dois me forcer et voir? Passez au De la de mes angoisses et peur?

[Madou]

Oui je pense que les infirmiers ont raison tout est lié...
Essaye d'etre bienveillante envers toi même. Accepte toutes ses pensées en te disant" ok mais c'est pas réel"
Depuis que j'accepte les pensées bizares elles me font plus mal au ventre qu'avant car je sais que c'est passager et que demain sera peut etre mieux...

Tu ne sors plus du tout ? Quel dommage pour y voir plus claire et se calmer ca aide beaucoup...

Au pire meme si t'es bi c'est pas la fin des haricots je crois qu'on est tous un peu bi refoulé. Mais c'est pas pour autant que tu va avoir une relation avec quelqu'un d'autre.
C'est normal de pas ressentir les papillons dans le ventre avec ton copain ca ca marche que au debut. C'est normal de pas lui sauter dessus quand il rentre. Est ce que vous discutez ensemble de vos problemes ?

Plus tu établi une distance plus tu le perd et plus les sentiments s'estompe car tu realises que tu vis bien sans lui. Il te manque pas du tout ? Tu as fais ta bulle peut etre ya plus de place pour lui.

[Angeliiik]

Rdv avec mon psy ce matin qui me demande comment je me sens si y’a eu du nouveau . Je lui dis que c’est toujours le même soucis , ça va mais ce soucis est toujours en fond.. il m’a demander si je me sentais e anesthésiée sur les sentiments je lui ai répondu que oui. Il m’a dit que je souffrais de pensées obsessionnelles et que il me sentait anxieuse. Oui je suis une stresse de la vie depuis toujours.

[PandoraStory]

Tu ressent plus de sentiment toi aussi, moi ça me fais plus angoissée en faite c'est le pire...

Oui je pense que les infirmiers ont raison tout est lié...
Essaye d'etre bienveillante envers toi même. Accepte toutes ses pensées en te disant" ok mais c'est pas réel"
Depuis que j'accepte les pensées bizares elles me font plus mal au ventre qu'avant car je sais que c'est passager et que demain sera peut etre mieux...

Tu ne sors plus du tout ? Quel dommage pour y voir plus claire et se calmer ca aide beaucoup...

Au pire meme si t'es bi c'est pas la fin des haricots je crois qu'on est tous un peu bi refoulé. Mais c'est pas pour autant que tu va avoir une relation avec quelqu'un d'autre.
C'est normal de pas ressentir les papillons dans le ventre avec ton copain ca ca marche que au debut. C'est normal de pas lui sauter dessus quand il rentre. Est ce que vous discutez ensemble de vos problemes ?

Plus tu établi une distance plus tu le perd et plus les sentiments s'estompe car tu realises que tu vis bien sans lui. Il te manque pas du tout ? Tu as fais ta bulle peut etre ya plus de place pour lui.

Le toc du couple on parle de plus ressentir de sentiment envers son conjoint... d'après la psy je suis en dépression avec des pensée obsessionnelle et en travail de deuil...

Après la nuit quand je rêve il me quitte je pleure et me sens mal dans mon rêve... la je me sens comme ca pour tout... rien n'a d'importance actuellement pour moi et je me projette plus dans le futur! Je suis déprimer etc... les filles on pareil elle se sentent anesthésiée vis à vis de leur compagnon, mais on veut s'en sortir ... Oui il sais tout Je lui cache rien!

[Madou]

Moi je sais qu'il faut que je m'occupe l'esprit poir empecher de penser. J'essaye de positiver meme quand je ressens rien. Si j'ai un coup de blues je me dis "ok j'ai le droit de pas etre bien maintenant ca ira mieux plus tard "
Ca aide beaucoup.

N'essaye pas de te projetter dans le futur ! C'est ca l'erreur que je fais aussi. Ce qui compte c'est maintenant et si tu te sens mal dis toi que ca arrive a tout le monde.
Ca peut s'arranger si on en a la volonté !
Ton psy ne peux pas vivre a ta place c'est a toi de t'ecouter.
Et pour le truc bi aussi ca m'a traversé l'esprit mais je me calme et je ressens moins l'angoisse sur le moment.
C'est normal de plus etre attiré par ton homme tu t'es habitué a lui.
Meme si tu reves de filles ou de mecs ca veut pas dire que tu veux une relations avec. Les reves se forment avec toute nos peurs et nos frustrations. Au reveil je doute et je suis mal ensuite je me dis c'est qu'un reve c'est pas la réalité c'est pas ce que je veux. Et hop je me calme.
Je me fais a l'idee que la passion dans mon couple et finis mais que j'ai une relation saine qui m'apporte beaucoup mine de rien, ca enlevera pas les doutes mais au moins je sais que j'ai deja beaucoup de chance.

[Angeliiik]

Bah non justement moi aussi je suis sous anti dépresseurs c’est surement pour ça

[PandoraStory]

Non Tu ressent rien ou non Tu angoisse plus?

[Angeliiik]

Les 2, j’angoisse plus et je suis comme anesthésiée sur mes sentiments ..

[Sloa]

Bonjour,
Je viens ici car j’aimerai savoir si j’ai le ROCD. Car j’ai enfin l’impression d’avoir trouvé ce qui « clochait » chez moi.
Je m’explique.
Je suis avec mon conjoint depuis 3 ans. Durant 3 ans je l’ai aimé comme une folle, avec nos hauts et nos bas, mais comme une folle. Il y a deux mois il m’a proposé d’emménager ensemble. Je ne m’y attendais pas mais j’étais tellement heureuse, c’était la meilleure chose de ma vie. Et pouf, il y a un mois doute. Je me suis rendue compte de changement dans mon comportement. Je suis une femme excessive, très colérique, très jalouse, hystérique. Et je remarquais que je l’étais moins. Je n’ai jamais fait confiance à personne et quand il parlait je n’avais plus le besoin de fouiller dans son téléphone, je ne faisais plus de crises s’il allait en boîte. Et tout cela accumuler m’a avoir des doutes. De ces doutes sont nées des crises d’angoisses avec des pleures et une incapacité de dormir.
Est ce que je l’aime toujours ? Et si je ne l’aimais plus ? Et si c’était de l’indifférence ? Et si c’était de l’habitude ? Ou est la passion (je précise que la passion avait disparu bien avant mes doutes sans que ça me gêne.) ?
Je cherchais à me rassurer en en parlant à mes amis à des psy sur des forums et tous me disaient « Tu fais confiance enfin ! Laisse toi aller tu verras ! »
Sauf que je n’y arrive pas, et je rumine à longueur de journée. J’ai cette impression de détruire mon couple, de trouver des défauts à mon homme que je n’ai jamais trouvé. Comme si je cherchais à tout prix à prouver que je ne l’aime plus.
Et pour autant, quand il n’est pas là il me manque, j’ai besoin de le voir, de lui parler, de le toucher. J’ai envie de pleurer dans ses bras, de m’excuser de lui dire que je l’aime. Mon instinct me dit qu’il est le bon et que je dois emménager avec. Mais quand je suis avec lui je ressens à la fois comme un malaise et à la fois comme une normalité, je suis avec lui sinon où pourrais-je être ? Je n’ai jamais eu autant besoin de lui que maintenant, mais encore une fois avoir besoin d’une personne ce n’est pas forcément l’aimer.
J’ai l’impression d’avoir toutes les réponses sans m’en sortir.
Puis, une amie psychologue de ma mère, m’a dit que j’avais un TOC. En faisant des recherches j’ai découvert le ROCD. J’ai rendez-vous lundi avec une psychologue spécialisée en TCC.

Actuellement je suis avec lui, je le critique mentalement sur des choses stupides. Et pourtant j’aime me coller à lui et l’embrasser. Mais j’instaure un malaise de mon côté. Car je n’arrive pas à être sereine et détendue. Je trouve que c’est plat parce que je suis en constante recherche de passion et je sais que c’est stupide. Je me demande si les gestes que je fais sont vrais ou forces alors que évidemment je ne me sens pas du tout forcés.
En soit je n’arrive pas à me laisser aller.
Qu’en pensez-vous ? S’agit-il du ROCD ?

Merci pour vos réponses.

[Madou]

Bonjour,
Je viens ici car j’aimerai savoir si j’ai le ROCD. Car j’ai enfin l’impression d’avoir trouvé ce qui « clochait » chez moi.
Je m’explique. .....

Qu’en pensez-vous ? S’agit-il du ROCD ?

Merci pour vos réponses.

Salut ! Je le retrouve un peu dans ce que tu dis et je pense qu'on réagit comme ca car on se dit qu'il est acquis ! On a pêché le bon poisson il est a nous... du couo on s'y intéresse moins. Il nous aime il nous le prouve on a plus besoin de se battre. Ca a du se declancher quand il t'a proposé de vivre ensemble pas sur le moment mais apres l'excitation de la nouvelle.

Les mecs inaccessibles nous attire et quand on a l'homme parfait on sait plus quoi faire alors que le bonheur est sous notre nez.

Du coup on rumine pourquoi on ressent pas certaines choses qu'on nous a promis....

Je rumine pas mal aussi ca dépend des soirs.

[PandoraStory]

Les 2, j’angoisse plus et je suis comme anesthésiée sur mes sentiments ..

C'est affreux.. mais en parallèle je fais des rêves ou il me quitte ou trompe et ça me rend malade !

[Ecila51]

Bonjour à tous,

Cela fait des années que je n'ai pas écrit sur ce forum, peut-être quatre ans, quatre ans sans idées obsessionnelles sur mon couple et de nouveau des angoisses et des questionnements, la peur de m'avouer une vérité, celle de ne plus aimer mon compagnon.

Je suis en couple depuis huit ans avec S. et j'ai affronté des tocs du couple à plusieurs reprises, tocs diagnostiqués depuis des années et traités pendant des années par anti-dépresseurs.
Aujourd'hui, je ne prends plus de médicament depuis quelques années mais hier soir, je crois que les tocs sont revenus tout en doutant de leur statut de tocs.

Mes tocs naissent toujours de la sexualité. Hier soir, mon compagnon commence à me caresser et j'y éprouve du plaisir mais brutalement, mon désir s'estompe et je ressens du dégoût. Je n'ai plus envie que l'on me touche. Jamais je n'avais ressenti du dégoût au toucher de mon compagnon. Soudain, l'angoisse apparaît : je me forcerais à avoir des rapports sexuels avec mon compagnon depuis des années. S. comprend que je n'ai pas envie de poursuivre les préliminaires et il se sent frustré. Moi je panique et des pensées horribles m'envahissent : "tu te forces depuis des années" "tu ne l'aime plus". Je n'arrive pas à dormir et je viens me blottir contre S., je pleure, je me rassure en sentant son odeur et son corps. Je m'endors.

Le lendemain, les doutes et les questionnements reviennent par intermittence et dans la soirée, ils bloquent mes actions, même laver la vaisselle ou me doucher devient une épreuve. Je pleure de nouveau et trouve refuge dans les bras de mon compagnon. Je passe une bonne soirée, je fais l'amour avec S. et cette relation me satisfait, chassant un temps mes ruminations. Pourtant, les obsessions reviennent le lendemain, c'est-à-dire aujourd'hui, alors que je rentre chez moi en train. Je précise que mon compagnon habite au Havre et que je réside en Île de France, cette situation d'amour à distance dure depuis quatre ans mais nous nous voyons en général toutes les semaines ou toutes les deux semaines

Je me sens au plus mal et je doute que mes pensées relèvent de tocs . Je me sens démunie d'autant plus que j'ai changé de travail récemment et que ce nouvel emploi me stresse énormément. J'ai le sentiment que tout s'écroule autours de moi : ma vie professionnelle, ma vie sentimentale. Je ne sais pas quoi faire.

[PandoraStory]

Je vis à 5h de chez mon copain je suis en dépression Et ressent rien... il veut je monte chez lui jeudi je sais pas quoi faire jai envie de rien... La seule chose que je fais c'est de passer mes nerfs sur lui.
Je sais pas quoi faire non plus. Mais toi c'est allez mieux et tu étais heureuse et BAM ça revient comme ca? Vu que tu la déjà vécu tu dois te dire que c'est une nouvelle mise à l'épreuve et au pire un break...

[Ecila51]

Je vis à 5h de chez mon copain je suis en dépression Et ressent rien... il veut je monte chez lui jeudi je sais pas quoi faire jai envie de rien... La seule chose que je fais c'est de passer mes nerfs sur lui.
Je sais pas quoi faire non plus. Mais toi c'est allez mieux et tu étais heureuse et BAM ça revient comme ca? Vu que tu la déjà vécu tu dois te dire que c'est une nouvelle mise à l'épreuve et au pire un break...
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Tu ne ressens rien depuis combien de temps? Moi aussi ça m'était arrivée de ne plus rien ressentir et cette anesthésie des sentiments était causée par la rumination incessante : à force d'analyser la relation, impossible de se laisser aller et d'écouter ses sentiments véritables. Je comprends aussi que cela t'angoisse de le voir jeudi parce que tu as peur d'être confrontée à tes questionnements. Quant à l'envie de ne rien faire, elle accompagne tout état dépressif. Je pense que tu devrais aller le voir et te dire que ça va bien se passer, après je sais que c'est plus facile à écrire qu'à faire puisque moi-même je rencontre le même problème, j'ai la possibilité de rejoindre mon compagnon au Havre vendredi mais j'ai peur que mes craintes se confirment et de me rendre compte qu'effectivement je ne le désire plus, qu'il ne m'attire plus.

L'arrêt des obsessions sur le couple pendant des années m'a conduit à penser que j'étais à jamais débarrasser de cette prison mentale des idées obsédantes, avec du recul je me demandais même comment elles ont pu pourrir à ce point ma vie jusqu'à me donner envie de me suicider. Mais la force de ces idées est de nous surprendre et jamais je ne me suis attendue à ce qu'elles reviennent. Surtout que là, je me dis que je me cache la vérité derrière les tocs pour ne pas m'avouer la vérité à savoir que je ne désire plus mon compagnon et que je me force depuis des années. Je trouve tout un tas de preuves pour étayer ces idées comme par exemple que c'est souvent lui qui prend l'initiative des ébats même si j'y prends du plaisir ensuite (au moment même où j'écris cela, je me dis que je me mens surement et que je crois y trouver du plaisir alors que c'est faux ou bien que c'est un plaisir factice). Je me dis aussi que si (pardon pour entrer autant dans l'intimité mais ce détail montre à quel point je me torture) j'utilise du lubrifiant c'est parce que mon désir trop faible ne suffit pas à me lubrifier naturellement, preuve que je me force etc. Evidemment, j'encaisse ces pensées comme autant de coups de poignards et je me dis qu'elles sont vrais dès lors que je ne doute plus de l'amour que j'ai pour mon compagnon. "Je l'aime mais je ne le désire plus" cette phrase me tue. Voilà où j'en suis.

[Mademoiselle_Lo]

Bonjour à tout le monde,

Ecila, je suis en train de relire les pages du forum, et ça m'attriste de te voir à nouveau là... Mais tu as réussi à passer outre déjà plusieurs fois, c'est une mauvaise passe, ton cerveau a une mémoire des mauvaises choses...

J'ai une question à vous poser, enfin plusieurs.

Avec mon copain (il est au courant de tout) on a eu une grosse discussion et on a réalisé que on arrive pas à être détendu et à l'aise l'un avec l'autre, alors qu'avec TOUT LE RESTE DU MONDE (littéralement, même les inconnus) on a pas ce problème. Résultat : on arrive pas à vraiment rire ensemble (pas de fou rire) et on parle peu (déjà lui c'est un taiseux mais là même moi qui parle beaucoup je n'y arrive plus...)

J'ai l'impression de m'être éteinte avec lui mais je pense bien que ce n'est pas normal que ce soit la seule personne au monde qui ne me fait par rire et avec qui j'ai rien à dire... Quand même :O

Qu'est-ce que vous en pensez? Car moi évidemment ça me fait vraiment ruminer sur ça, je me dis qu'on est pas compatible, qu'on n'a rien à faire ensemble. Et j'ai du mal à trouver la motivation pour apprendre à lâcher prise...

Vous avez déjà vécu ça? Cette impression de ne rien avoir à lui dire, de ne pas le trouver drôle, même parfois de vous ennuyer?...

En gros j'alterne entre des phases de "je l'aime plus, je l'ai jamais aimé bla bla bla" et "vous n'avez rien à vous dire, il est pas drôle, la relation va jamais durer"

Merci à vous,

bonne journée!

[Ecila51]

Mademoiselle Lo,

Depuis combien de temps es-tu avec ton copain et dans quel contexte (vivez-vous ensemble par exemple)? Passez-vous beaucoup de temps ensemble? Partagez-vous des activités?

Ton malaise provient peut-être de tes ruminations et ton copain doit ressentir ce malaise et l'éprouver à son tour (cercle vicieux). Il me semble difficile de se détendre dans ce contexte de questionnements et forcément tu n'as rien à dire car tu es crispée sur tes doutes.

D'autre part, il est parfois plus simple de parler de tout et de rien ou de rire avec des personnes que l'on connait peu (sans implication affective) plutôt qu'avec un être cher avec qui l'on passe beaucoup de temps. Nécessairement, les sujets de conversation et les traits d'humour se tarissent plus vite avec quelqu'un que l'on fréquente tout le temps et de façon intime qu'avec un collègue de travail ou autre relation superficielle.

Quant à la question de la compatibilité je crois que c'est une fausse question. Nombre de couples rassemblent des personnes qui ne se ressemblent pas du tout et il n'y a pas de règles de compatibilité.

Nul doute en tout cas que tes ruminations s'avèrent stériles car elles ne t'aident pas à trouver une solution ou à te sentir mieux. Les dernière phrases que tu écris "tu ne l'aimes plus, la relation ne va jamais durer etc." s'apparente vraiment à des pensées obsédantes dans la mesure où elles sont intrusives et source d'angoisse.

Pour ma part, je trouve qu'il est difficile de distinguer le questionnement pathologique et la pensée obsédante d'une remise en question réelle et d'une vérité cachée difficile à admettre.
Je crois que cette difficulté tient au fait que le toc n'est pas un délire et qu'il s'appuie toujours sur un questionnement rationnel (est-ce que j'aime encore? est-ce que je ne fais pas semblant? est-ce que je ne me force pas?) et qu'il trouve des raisons plausibles à ce questionnement dans le réel (pour moi par exemple une baisse de libido, un manque de temps pour faire l'amour du fait d'une relation à distance et une pression du rapport sexuel à cause du peu de temps passé ensemble ; pour toi Mademoiselle Lo le fait que vous parliez peu avec ton copain, que vous riez peu etc.).

Difficile d'attribuer nos questionnements à un dysfonctionnement du cerveau quand on trouve toujours dans le réel des preuves de la légitimité de ce questionnement : "il ne me fait pas rire" "il n'est pas si beau" "il n'est pas cultivé" "je n'ai plus de désir pour lui et je me force" "je ne ressens plus rien pour lui" "il m'énerve" etc. (petit extrait des pensées négatives trouvées sur le forum).

Difficile aussi quand on se dit que ces questions et idées ne sont que des ruminations obsessionnelles de ne pas penser que l'on se cache la vérité.

[Mademoiselle_Lo]

Ecila, merci beaucoup de cette réponse complète, elle me fait vraiment du bien. Pas dans le sens réassurance, mais elle m'aide à m'ouvrir les yeux.

Vois-tu, j'ai enchainé les relations amoureuses. Les deux premières, j'étais raide amoureuse... Mais de l'amour je crois. Après 7 mois de tocs et de réflexions, je comprends à présent que je n'ai jamais vraiment "aimer" quelqu'un, pour ce qu'il est. Les autres relations, je suis toujours partie par manque de "ressenti", "d'émotions" etc. Je commence à comprendre beaucoup de choses sur tout ça, et à prendre conscience de mon immaturité à ce niveau là. Alors je profite de mes moments de "pas trop down" pour avoir ce genre de réflexions.

Concernant le contexte : nous sommes ensemble depuis 1 an maintenant (mes ruminations ont débutées il y a 7 mois). Mais en vrai, on se connait depuis 8 ans et notre passé commun est houleux (on s'est mis ensemble, séparés, revus, coucher ensemble etc.) et non, on habite pas ensemble. Oui, on se voit beaucoup 3-4 fois par semaine et on fait pas mal de choses ensemble.

Oui c'est clairement ça, un cercle vicieux. Le truc c'est qu'au début de notre relation j'ai été folle de lui, ou en tout cas je me suis faite submergée par mes émotions, mais de manière négative : j'étais hypra jalouse, possessive, j'avais besoin de le voir tout le temps, je ne respectais pas ses besoins, je voulais qu'il soit comme JE le voulais... Enfin, vraiment une fille horrible (j'ai une chance innouie qu'il soit encore là ^^')

Donc on a pas vraiment non plus eu le temps de créer une complicité dans ces conditions là, ce qui est absolument LOGIQUE mais ça, mon cerveau a vraiment du mal à l'accepter.

Actuellement, enfin depuis 5 mois je vois un psy (j'y suis allée très vite après que les ruminations aient débuté...). On soupçonne clairement une cyclothymie (sous-type de bipolarité), et une hyperactivité (ce qui explique pourquoi je suis très sujette aux pensées obsédantes)... Et samedi je vais voir un hypnothérapeute pour faire ça en "traitement" complémentaire. J'ai vu que beaucoup de gens sur le forum y ont eu recours.

Après de nombreuses discussions avec mon copain, j'en ai ressorti des pistes :

J'ai un clair blocage affectif (je suis incapable de me dire que j'aime mes parents, ni même mes amis et ce depuis... Toujours? ahah)

Je ne sais pas identifier mes émotions : je me déclare "amoureuse" quand je suis submergée d'émotions positives ET négatives et quand je retrouve un état "normal" et serein, pour moi c'est comme si je n'avais plus aucun sentiment

Je suis une perfectionniste qui aime le contrôle, et je suis littéralement incapable de lâcher-prise

Donc un beau mélange de tout ça... m'empêche d'avoir une vie de couple, une vraie --' Au moins je m'en rends compte. Youhou.

Et tu as raison, c'est tellement difficile d'arriver à les différencier, de savoir ce qui est vrai, ce qui est faux... J'en suis venue à un point où je ne crois plus aucune de mes pensées. Et comme à côté je ne ressens rien, bah je suis juste une coquille vide...

Comment avais-tu fait pour te débarrasser de ces troubles, avant?

[Angeliiik]

Quand vous prenez du temps pour vous, vous arrivez quand même à passer au dessus de ces pensées ou bien c’est toujours là ?

[Mademoiselle_Lo]

Angeliik :

Personnellement, c'est toujours là du moins en bruit de fond. Parfois c'est tellement fort que je ne peux rien faire d'autre, parfois c'est léger, parfois c'est là... Mais c'est toujours latent, quoique je fasse. Mes seules périodes de répit c'est quand je dors