Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

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calande

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par calande »

Moi aussi, SPT dû à des violences psychologiques et physiques quotidiennes pendant une petite dizaine d'années quand j'étais petit, dans les années 90.
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sourire9
Messages : 25
Enregistré le : mercredi 04 juin 2014 9:52

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par sourire9 »

On m'a conseillé le EMDR. Qu'en pensez vous ? Moi j'hésite à dépenser de l'argent si le résultat est incertain (comme je ne travaille pas beaucoup en ce moment, je suis très juste financièrement, et je n'ai pas envie de demander de l'aide).
"Ce qui ne peut danser au bord des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme." dans l'Autre Visage, de Christian Bobin
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Archaos
Fondateur/Administrateur
Messages : 17816
Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Archaos »

Bonsoir Sourire,

Tu as des témoignages ici: viewtopic.php?t=2911 sur l'EMDR ;)
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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JonqueGingembre
Messages : 8
Enregistré le : vendredi 02 août 2013 13:18

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par JonqueGingembre »

Ce n'est pas facile pour la suite car pour moi et d'autres, on perd le sentiment d'immortalité ...
Bigre !! C'est totalement ça !!

J'ai fait un bad trip avec un cactus hallucinogène en 2008 et je suis toujours dans cet état d'hypervigilance et cette pensée sur la mort quasi constante !!
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Zooey
Messages : 701
Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Localisation : à l'ouest du Pecos

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Zooey »

Un livre (et une émission sur le livre) qui relate des débuts de la reconnaissance de la "névrose de guerre", ou trouble (ou état) de stress post traumatique, au cours de la première guerre mondiale.
Intéressant et horrible : bon nombre de traumatisés ont été accusés de simulation, de lâcheté, donc de tentative de désertion, et de ce fait fusillés.
Un psychiatre des armées relate comment sa spécialité a commencé à se pencher sur ces oubliés de la Grande Guerre et comment s'est développé la clinique de l'état post-traumatique.

Louis Crocq : Les blessés psychiques de la Grande Guerre(Odile Jacob)
émission "L'essaie et la revue du jour" 06/11/2014 France culture Les Blessés Psychiques de la Grande Guerre (durée 5 minutes, ou vous pouvez vous contenter de lire le texte sur la page de l'émission)
Au lendemain de l’armistice du 11 novembre 1918, toute la France honora ses morts et glorifia ses héros. Mais, si les blessés physiques furent reconnus, soignés et pensionnés, qu’en fut-il de ceux qui en avaient été « quittes pour la peur » ? Qu’en fut-il de ceux qui s’étaient trouvés ensevelis sous leur abri écrasé par les obus ennemis, qui avaient assisté horrifiés au spectacle de leurs camarades déchiquetés par les shrapnells, qui attendaient de monter à l’assaut alors que, derrière le parapet de la tranchée, ils voyaient ceux qui les devançaient s’écrouler un à un sous les tirs des mitrailleuses allemandes ?

De ceux-là, les blessures demeurèrent négligées, voire niées.
Une fois la paix revenue, chacun s’en retourna à ses occupations et à ses plaisirs, infligeant à ces blessés invisibles ce deuxième trauma qu’est l’indifférence.

Ce livre leur rend justice et montre à travers la grande richesse des tableaux cliniques comment l’approche des psychiatres
a évolué, faisant progressivement primer l’hypothèse du choc émotionnel sur celle de la commotion physique. Comment,
peu à peu, s’est imposé le concept de « névrose traumatique de guerre » qui rendait compte de la durée des symptômes et ouvrait à des méthodes thérapeutiques plus humaines.

Louis Crocq est psychiatre des armées et professeur de psychologie à l’université Paris-V. Il a créé les cellules d’urgence médico-psychologique au lendemain de l’attentat de la station du RER Saint-Michel en 1995. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Les Traumatismes psychiques de guerre.
source : site édition Odile Jacob
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Zaho
Messages : 18
Enregistré le : lundi 18 janvier 2016 23:07

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Zaho »

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis ravie de découvrir ce site source de multitudes d'informations utiles, apportant des réponses aux questions pour lesquelles on se trouve démunis, et qui nous permettent ainsi de faire face avec moins d'inquiétude, tout en pouvant faire valoir nos droits avec plus d'efficacité.

Fonctionnaire titulaire de la fonction publique territoriale, j'ai été victime d'un accident de service il y a 9 mois en chutant dans mon service, avec perte de connaissance et léger traumatisme crânien, ayant entraîné par la suite un stress post traumatique sévère et prolongé, avec dépression nerveuse accompagnée de tentative de suicide, de phobie, d'attaque de panique, d'agoraphobie, etc. Je suis suivie par un psychiatre, et je prends des anti-dépresseurs.

Je suis également suivie par mon médecin traitant pour des problèmes vertébraux liés à la chute, ainsi que divers petits problèmes (vertiges, nausées, effets secondaires suite aux AD etc.). Mes soins sont pris en charge par mon employeur, et mon traitement m'est versé intégralement depuis, sous réserve que mon accident soit imputable au service.

Depuis, je suis en attente de la reconnaissance de l'imputabilité de mon accident au service. Je viens d'être convoquée à une expertise chez un psychiatre, il y a une semaine.

J'ai 60 ans, mais ayant une retraite très incomplète, je dois travailler jusqu'au maximum légal soit (66 ans et 2 mois dans la FPT me semble-t-il).

Confrontée à de nombreuses interrogations, je puise de nombreuses informations précieuses qui ont été apportées par des membres du site.

MERCI à toutes celles, et ceux, qui contribuent à enrichir ce site, en y consacrant du temps, en partageant leurs connaissances, et même en allant faire des recherches, et cela avec altruisme. Bravo !!!
TheFlowBeast
Messages : 8
Enregistré le : samedi 19 décembre 2015 2:09

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par TheFlowBeast »

Stress Post-Traumatique ?
Je connais ça... En tout cas j'ai pu l'identifier tel quel.

Le pire dans l'histoire c'est que je me rends compte de mes comportements posts-traumatique.
Je dois dire que j'ai encore eu une réminiscence à l'instant... En lisant la galerie d'un des membres du forum :( :(

La où était la réminiscence ? J'ai TOTALEMENT cru qu'il s'agissait de la personne impliquée dans mon trauma :'(

En ce moment je suis pas content... Sans savoir pourquoi (Na pas l'avoir finalement retrouvée ? Mécontentement dû à ce comportement ?)

Bref, je sais je fais pas mal de paraphrase pour ne pas aborder ce trauma... Pourtant je me suis inscrit ici pour trouver de l'aide que je n'est su trouver au seins de la psychiatrie (au sens large).
En fait si je n'en parle pas c'est que je veux m'assurer que cette personne ne soit pas ici... C'est le plus "débile" dans ma démarche... De quoi ai-je peur ? Blesser cette personne ou lui faire face ?

Excusez mon langage mais M...., je crois que je vais finir par parler de ce problème ici même... Mais c'est pas adéquat. Je dois faire ma gallerie pour ça.

Pour vous parle du post-trauma que je subis, je me rendais au CMP "à reculons" (le cmp et la psychiatrie sont étroitement liées à mon problème... J'y reviens dans ma galerie promis :D)

Bref je m'arrête là... Mon post devient un gros bordel fourre-toutes-pensées.
Mon salon
Gallerie : N/A
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Maman81
Messages : 3092
Enregistré le : lundi 11 juillet 2016 12:42

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Maman81 »

Je me demande si je ne souffre pas de stress post traumatique suite à mon hospitalisation à cause d'une bouffée délirante.
Je fais tout ce que je peux pour éviter d'y penser, mais par moments les souvenirs me reviennent en pleine face.
Je ne sais pas ce qu'on peut faire pour dépasser un tel traumatisme.

L'emdr, c'est hors de question. J'en ai fait avant ma bda, on ne peut pas dire que cela m'ait aidée.
Al'Khan
Messages : 14
Enregistré le : samedi 03 septembre 2016 20:20

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Al'Khan »

Bonjour,

j'ai été diagnostiquée comme ayant un trouble de stress post traumatique.
J'ai vécu des évènements traumatisant de dix-huit ans à vingt ans, puis j'ai fait une amnésie traumatique jusqu'à 23 ans, puis depuis cet âge là, trouble de stress post traumatique...

J'avoue que depuis ce moment là, ma vie est un réelle calvaire. Je ne sais pas comment le dire autrement. Hypervigilence. problème pour dormir. Revivisence. Cauchemar. Flashback. Angoisse...

Actuellement je suis hospitalisée en psy depuis cinq semaines pour ce problème là. Puisque tout cela m'a donné des envies suicidaires puisque je n'en peux plus de vivre avec ces souvenirs...

Comme traitement, on m'a beaucoup parler de l'EMDR. Sauf que je suis encore 'trop fragile' et tout me déclenche des 'crises' dès qu'on parle de mon passé... Du coup on fait du mainfulness pour essayer de me ressentrer dans l'ici et maintenant plus rapidement.

Voilà... j'espère, comme vous, de réussir à m'en sortir de cette mer**..
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entraideme
Messages : 8
Enregistré le : samedi 21 avril 2018 19:05

Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par entraideme »

Bonjour, je vais tenter de faire court (et m'excuse d'avance pour la longueur mais j'ai vraiment besoin de réponses s'il vous plaît..) en espérant récolter le maximum de soutient car j'en ai véritablement besoin. Je rentrerai sûrement dans les détails si besoin, afin que vous compreniez mieux ma souffrance et ces événements...

Les temps sont durs actuellement pour moi.

J'ai subi un traumatisme durant les vacances en apprenant que mon père (séparé de ma mère depuis ma plus petite enfance et père absent) a fait une tentative de suicide relativement violente par arme blanche, couteau, qu'il s'est planté à trois reprises dans l'estomac et intestin. J'ai appris la nouvelle par mon oncle. Cela a été un véritable choc, d'autant plus que j'ai cru l'espace de quelques secondes à sa mort car mon oncle n'a pas dit directement qu'il était vivant mais est passé étapes par étapes verbalement par des mots qui le sous entendait.

J'ai enchainée les journées dans l'angoisse et la crainte qu'il recommence. La colère, la tristesse, les larmes mais également les nausées. La scène repassait en boucles dans ma tête, sans arrêt. Chaque détail comme on me l'avait dit après. J'ai fais plusieurs cauchemars où j'apprenais qu'il avait recommencé mais qu'il ne s'était pas râté. Je cauchemarde de sang, qu'on me poignarde, que je vois des lames...

Quand je vois des couteaux, j'y pense souvent. Dès que quelque chose m'y fait penser, crise d'angoisse parfois, sinon stress, coup au coeur, peur.

Il faut savoir également que j'ai toujours entretenu des liens vraiment complexes avec mon père, j'ai toujours souffert de son absence dans ma vie et j'ai toujours souffert de l'abandon. J'ai heureusement eu la chance d'avoir une mère aimante, qui a toujours été là à mes côtés et qui a toujours essayé de combler ce manque en me donnant tout ce dont j'avais besoin et en essayant de faire de son mieux.

Cela va faire 8/9 ans que je n'ai pas vu mon père. Nous nous avions de temps en temps au téléphone (de temps en temps, car j'appelais plus que lui, on va dire que petite fille, je lui ai toujours couru après pour essayer d'entretenir un lien, d'avoir un père...)
Il a toujours été très proche de ma grand mère et le jour où elle est tombée malade d'un cancer qui par la suite s'est généralisé, il s'est entièrement consacré à elle, m'oubliant encore plus qu'avant et renforçant ce sentiment douloureux d'abandon que j'ai toujours ressenti (qui s'est bien évidemment accentué lors de sa TS).

Il est également important de mentionner le fait que mon père est de base "malade" psychologiquement parlant : en effet, il a toujours souffert de nombreux TOCS sévères qui l'ont toujours empêché de faire sa vie et d'autres choses mais plus personnelles. Bref.

Lors de sa mort, il est complètement parti en vrille (Je me disais, soit il va enfin réaliser qu'il a une fille et s'en occuper, soi il sombrera) ce qui est arrivé. Il est tombé dans une profonde dépression et folie et a fini par faire sa TS.

J'ai pris des iniatives et au lieu d'attendre des nouvelles de mon oncle etc, j'ai appelé l'hôpital où il était. J'ai eu le choix entre avoir des nouvelles des infirmières et en avoir de lui directement. J'ai choisi lui sans hésiter mais j'appréhendais car je ne l'avais pas eu depuis des mois et des mois. À chaque appel, il me répétait qu'il voulait en finir. Me décrivait la scène et accentuait mon mal être. J'ai fini par cesser de l'appeler, previligiant mon bien-être car je finissais toujours dans des états pas possibles qui mettaient également ma mère très en colère contre lui. (Mon père a toujours été un grand enfant dans sa tête, d'où son incapacité à être adulte...)

Environ trois semaines se sont écoulées, j'étais triste, choquée, vraiment j'avais du mal à réaliser et à y croire...Je suis allée chez mon copain peu après l'événement et j'étais sous tension. Il y a eu des disputes avec sa mère et entre lui et moi ce qui n'a fait qu'augmenter mon mal être et stress. Les épreuves du bac à la rentrée...bref c'était vraiment un tout.

Et alors, j'ai fini par développer des pensées. Des pensées envahissantes, obsessionnelles. Des pensées que je n'avais jamais eu auparavant, qui me mettent dans des états pas possibles, dans une angoisse démesurable et me terrifient. Des pensées qui ne sont pas "moi". Des pensées qui me menent à la culpabilité, honte...Je me croyais folle, au début, c'était terrible. Puis alors j'ai fais l'erreur d'aller voir sur internet des forums de gens qui vivaient la même chose que moi et j'ai lu des gens qui avaient des pensées sur des sujets que je n'avais pas encore ce qui m'a donné la peur d'en avoir donc j'ai fini par avoir les mêmes etc...BREF...: pensées obsessionnelles dérangeantes qui ont toujours entrainé de la détresse et des sentiments négatifs chez moi.

J'ai enchainé les psys "incompétents", une hypnothérapeute...Ça n'a jamais rien changé. Ma mère était désespérée, ne savait plus quoi faire. Ça a été horrible. Chaque journée était un calvaire pour moi, j'ai même été mise par le médecin en arrêt d'une semaine pour "calmer mon cerveau". Chaque soir je rentrais en pleurant, en me détestant en ayant peur de moi-même.

Bref. Ça a duré plus de trois/4 semaines. Puis un jour ma mère a appelé une psy au hasard sur une liste qui avait été confiée par le médecin et elle m'a directement prise en charge, je l'ai vue le jour même et j'ai enfin repris espoir et le sourire le temps de quelques jours même si mes pensées étaient toujours là. J'avais enfin des réponses et je me sentais enfin réellement comprise. Car ma première psy avait voulu me forcer à lui dire mes pensées en prétextant que si je ne lui les disait pas elle ne pourrait jamais m'aider etc alors que si, rien qu'en commençant par me donner des méthodes. Elle m'a directement mise sous anxiolytiques et a sembler minimiser mon état.

Bref. Ma nouvelle psy est vraiment compétente et est un soutien permanent : je peux lui faire des messages en attendant les séances, l'appeler...elle est toujours là pour moi et tente de m'aider à analyser mes pensées.

Elle nous a expliqué, à ma mère et moi, que mes pensées s'étaient mises en place pour compenser la douleur qu'a engendré le traumatisme et qu'elles étaient irréelles.

Les plus tenaces et la plupart ont cependant leur signification, et révèlent les traumatismes de ma petite enfance. La psy m'aidera donc petit à petit à les gérer et à les comprendre afin de mieux y arriver.

Cependant, je sais qu'ayant développer pour tout la peur d'avoir des pensées et la peur d'avoir peur d'avoir des pensées, qu'elles se déclenchent à partir de ça et que je ne peux pas toutes les expliquer.

J'ai développé un rituel fatiguant : quand j'ai une pensée je suis dans l'obligation de me répéter un système que j'ai instauré etc pour faire passer cette pensée et cela peut durer des heures, des minutes.

Je suis constamment épuisée. La psy m'a diagnostiquée comme étant en stress post-traumatique. J'ai des pertes de mémoires assez angoissantes et surprenantes. Je suis constamment fatiguée même quand je dors. Je pleure tout le temps, je suis très irritable, sensible. Je suis toujours ailleurs, j'ai toujours du mal à me concentrer. Je n'arrive pas à ressentir de joie en pensant à certaines événements qui devraient me rendre heureuse et qui de base m'auraient rendu heureuse. Ma libido a baissé fortement. Je vois tout en noir et je ne me reconnais parfois plus : en effet, j'ai toujours été quelqu'un de très sensible et très compatissante et par exemple l'autre jour une super amie pleurait : j'avais beau vouloir essayer de lui remonter le moral, c'est comme si je me forçais, ça ne me faisais rien. Pareil quand j'ai appris qu'elle avait fait un malaise.

En fait, parfois je me sent complètement vidée. J'ai l'impression que mes sentiments et émotions étaient un puzzle bien construit et qu'avec tout ça, tout est mélangé et tout est confu, brouillé dans ma tête et me rend vraiment malheureuse. J'ai perdu beaucoup de poids et j'ai beau essayer de manger, j'en perds. Je suis consciemment sous stress. J'ai toujours peur d'avoir des pensées etc...

La psy insiste sur les anxiolytiques de temps en temps pour me soulager mais ma mère et mon médecin traitant sont contre. Ils ont dit qu'on allait attendre de voir si les séances plus régulières chez la psy et le commencement du vrai travail font effet, avant d'en venir aux fameux anxiolytiques.

Bref. Pour en revenir à mes sentiments et émotions, ma psy m'a bien dit que mon traumatisme m'avait bloquée émotionnellement d'où mon incapacité à ressentir certaines émotions, et ce qui peut partir en vrille...Mais ça me fais peur...

Ma mère me soutient depuis le début, même si par moment elle en a marre s'énerve et désespérée, me dit des mots qui me font énormément de mal comme : "Pourquoi tu chiales encore ? Mets toi un coup de pied au c.. et arrête à un moment donné !" Je la sais désemparée et malheureuse de me voir ainsi, je sais qu'elle en a marre, qu'elle ne sait plus quoi faire qu'elle aimerait juste que j'aille mieux mais je me sent tellement encore plus mal et seule dans ces moments là alors qu'elle disait me comprendre, l'avoir vécu. Pareil pour mon beau père. Enfin, lui en pire ça n'a jamais été la grande entente entre lui et moi donc il dit que je fais ma victime que j'ai tout pour aller bien et qu'il faudrait que j'arrête de chialer (...) Alors qu'il ignore pas mal de choses que je n'ai pas mentionnée d'ailleurs ici.

J'ai l'impression d'ennuyer tout le monde avec mon état (surtout ma famille) je n'en parle pas trop à mon copain, je ne veux pas que cela empiète sur nôtre relation, et pareil pour mes amies. Elles savent juste ce que mon père a fait et que ces derniers temps sont durs pour moi.

Je me sent réellement seule, j'ai l'impression que ne me sortirai jamais de cet état, je suis désespérée et j'ai peur. Je me sent tellement malheureuse et encore plus coupable quand on me le reproche, au fond de ne pas arriver à aller mieux. J'ai des idées noires...

J'ai beaucoup de mal à me concentrer en cours...Je suis toujours ailleurs.

La culpabilité me ronge constamment et ce depuis petite. La psy m'a également expliqué que c'était ce qui dirigeait principalement tout ceci.

Voilà. J'espère pouvoir trouver enfin, des personnes compatissantes ici avec qui je pourrai échanger, et me sentir écoutée, aidée et comprise car c'est tout ce que je demande.

Je vous remercie et attends vos réponses.

PS : je suis une jeune fille âgée de bientôt 17 ans.
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entraideme
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par entraideme »

Je me sent si seule..tellement l'impression d'ennuyer tout le monde avec mon mal être mais je souffre tellement..Je suis froide avec ma mère, ses mots d'hier m'ont fait beaucoup trop de peine et m'ont beaucoup trop déçue. Alors oui, je peux comprendre qu'elle en ai assez de me voir ainsi, mais je ne méritais pas ça. Je suis froide du coup. Je m'isole. Envie de pleurer..c'est dur...Je vidais le jus d'une boîte de betterave et on aurait dit du sang, j'ai directement pensé à mon père et j'ai détourné la tête..j'ai angoissé je tremblais un peu...J'ai l'impression je ne sortirai jamais de tout ça, je n'arrive pas à avoir de bonheur..
Angrod
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par Angrod »

Bonjour!

J'imagine que tu parles de phobie d,impulsion.... Durant ma déperssion, j'ai développé ce toc et disont que j'ai vécu l'enfer. Oui un traitement médicale m'a beaucoup aidé mais un suivit psychologiste m'a aidé également.

J'ai faite une petite rechite dernierement et je pensais perdre le controle mais le débalancement c'était fait sur le fait que j'ai pris une médication en vente libre sans consulter mon pharmacien. Depuis 1 semaine ca va beaucoup mieux. Alors l'effet anti-depresseur reprend son role et la je sais que mon toc est tranquillement entrain de partir.

Je sais le sentiment que ca t,apport, je sais la solitude auxquelle tu peux vivre mais dit toi que c'est 1 jours à la fois.
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violette
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par violette »

Bienvenue sur le forum
ce n'est pas facile de te repondre , car tu vis un épisode douloureux
donc tu as eu l'avis d'un specialiste à propos de tes problèmes vis à vis de ton père

tu es jeune , et je comprend ton desarroi, mais ici je me sens demunie pour repondre , donner des conseils

ce qui compte, je pense, c'est de savoir que ton père est soigné, qu'il a été pris en mains par des soignants
il va falloir penser à toi en premier
pour éviter que ton état ne s'aggrave,
en effet c'est un état de stress post traumatique , il va falloir envisager peut etre de prendre des anxios dans un premier temps si ton psy le juge utile,ça te permettra d'etre moins angoissée

cette relation que tu vis est une relation qui apparait toxique, cette souffrance est à la hauteur de ce parcours
j'avoue que j'ai lu, et je ne sais pas trop par où commencer,

la priorité c'est toi,

tu as été en souffrance dès le depart car tu as peu vu ton père, mais peut etre aussi est ce un bien ??
il faut du temps pour comprendre et réaliser tout ça........ il y a un manque évident , tu as été en manque , tu ne peux pas combler ça en quelques jours, du coup tu souffres, paniques, etc...

si tu ne peux plus supporter ce état il faut envisager une hospit, pour faire une rupture et éviter que ta mère s'énerve alors que tu ne peux gérer en ce moment ce qui te parasite,

j'entend bien ta detresse, ta souffrance, mais sous jacent à l'autolyse de ton père il y avait toutefois de la souffrance depuis des années
donc rupture de ce conflit familial , tu as laché les vannes , c'est surement mieux, au moins tu verbalises

revois dès que possible ton psy, explique lui que tu es à bout, fatiguée que tu as des symptomes évidents, et....
tu ne prend aucun traitement pour te soulager ?? en ce moment

tu es sur un w end, il doit y avoir moins de monde sur le forum, mais je suis sure que d'autres membres vont t'écrire, tranquillise toi, sais tu faire un peu de relaxation , de l'auto relaxation, vider ta tete etc.. respiration ventrale......... de toute façon on est là, à bientot :fleur:
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entraideme
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par entraideme »

Angrod a écrit : dimanche 22 avril 2018 16:17
Bonjour!

J'imagine que tu parles de phobie d,impulsion.... Durant ma déperssion, j'ai développé ce toc et disont que j'ai vécu l'enfer. Oui un traitement médicale m'a beaucoup aidé mais un suivit psychologiste m'a aidé également.

J'ai faite une petite rechite dernierement et je pensais perdre le controle mais le débalancement c'était fait sur le fait que j'ai pris une médication en vente libre sans consulter mon pharmacien. Depuis 1 semaine ca va beaucoup mieux. Alors l'effet anti-depresseur reprend son role et la je sais que mon toc est tranquillement entrain de partir.

Je sais le sentiment que ca t,apport, je sais la solitude auxquelle tu peux vivre mais dit toi que c'est 1 jours à la fois.
Bonjour, je te remercie de ta réponse, ça me touche beaucoup d'avoir du soutien, j'ai même envie d'en pleurer, je me sent si seule...

Et bien, ce sont des pensées horribles, parfois terrifiantes, dégoûtantes qui peuvent me faire culpabiliser, pleurer, me donner envie de mourir de penser de telles choses. J'ai tellement peur d'en avoir que j'évite certaines personnes, choses avec qui/quoi j'ai pu en avoir alors je ne fais plus grand chose maintenant..Le pire c'était au début, maintenant je suis habituée donc voilà mais quand même...J'ai peur, j'avais tellement l'impression de devenir folle au début..

Et maintenant, j'ai peur par exemple de dire mes pensées tout haut sans m'en rendre compte, de faire des choses aussi sans m'en rendre compte par rapport à mes pensées alors j'établie des systèmes on va dire pour me rassurer et être sûre de n'avoir rien fais, je me refais les scènes dans ma tête etc...c'est tellement épuisant..Puis l'impression d'être folle même si ma psy m'a répété que non et qu'on me le dit. Je ne me reconnais pas..J'ai beau savoir que ces pensées ne me définissent pas, elles me rendent mal. J'ai beau savoir qu'elles sont "irréelles", irrationnelles elles me hantent. Certaines sont récurrentes et c'est surtout elles que je vais traiter avec la psy car sinon j'en ai beaucoup trop...Elle va m'aider à les gérer.

Ça me fais plaisir de me sentir comprise même si je ne t'aurai pas souhaité de vivre ce que je vis..
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entraideme
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par entraideme »

Wouahhhw, bonjour violette

Tout d'abord je te remercie pour avoir pris le temps de me faire une si ample réponse, vos réponses à tous et toutes me font beaucoup de bien, je me sent vraiment si démunie et seule face à tout ça...

La psy aimerait que je prenne des anxiolytiques, ça fais plusieurs temps qu'elle le dit, qu'elle en a parlé à ma mère et elle n'est pas la première mais ma mère est vraiment contre. Quand à mon médecin, il dit que c'est un travail avec moi même que je dois mener etc, sans anxiolytiques de préférence etc, mais facile à dire...

En ce qui concerne mon père, je veux couper les ponts. C'est une décision réfléchie. Sa précense m'a toujours fait plus de mal qu'autre chose et je veux penser à moi pour une fois...

A vrai dire, je ne fais plus grand chose de mes journées..Avant je regardais des séries, je lisais...Maintenant je ne fais plus rien. Je rumine sans cesse. J'essaie de transport ma souffrance dans la poésie, mes écrits (j'en ai toujours été passionnée). Je fais du piano, mon grand père m'en a offert un mais je dois attendre qu'il soit accordé. Mais sinon, rien. Je n'ai plus goût à rien et mes pensées vont sur tout.

Merci encore pour ta réponse (je me permets tous et toutes de vous tutoyer)

Et ce qui est dur, c'est que je culpabilise H24..J'ai toujours l'impression de tout gâcher, j'en ai toujours peur...c'est terrible
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violette
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Message par violette »

On ne peut pas toujours diriger ses pensées, elles s'échappent

j'ai fais de la thérapie comportementale, on ne peut pas travailler seule, on a besoin d'aide, de quelqu'un qui aide sans etre impliqué dans nos problèmatiques
tout de meme un peu , meme un peu d'anxio ne peut te nuire , mais c'est à discuter , échanger avec le psy

tu as pris la bonne décision de te protéger, c'est quelque chose qu'on apprend très jeune instinctivement

lorsque je repond j'essaie de cerner le sujet et pourquoi on nous demande d'aider, c'est important

c'est bien que tu es des passions, moi aussi je crée j'ai écris, fais de la musique dès l'age de 6 ans, et je peins aussi des tableaux, qui viennent sous mes pinceaux
-ce sont de bonnes thérapies qu'on peut mener seule

lorsqu'on a ton age on doit se donner toutes les chances d'aller mieux, j'ai mis des decennies avant de comprendre que je ne pouvais pas en parler
mais tu vois je suis assez contente de moi, car j'ai fais le métier que j'ai toujours voulu faire, ça n' a pas de prix, tu voudrais faire quoi dans le futur tu as une idée ??

je lis aussi beaucoup, je suis très éclectique, mais là je suis relancée dans les séries de robin hobb, j'adore ça, le soir je deguste au lit, quelques pages, et bien sur comme toi ma pensée derive , donc je me reprend en mains, :rire2: et je reprend ma lecture, j'ai un rituel pour m'endormir mais ça n'a pas d'importance, ce qui compte dans un rituel c'est qu'il soit court et rassurant,

je rumine quelquefois, je prépare ce que je veux dire ça m'évite de me stresser, donc j'arrive à avoir le controle qui pourrait me faire defaut

chacun sa technique, j'ai plusieurs techniques, car je suis dyslexique, on vit très bien avec, je me suis aperçue de ma diffence toute petite sauf que je ne savais pas ce que c'était, j'ai étendu mon vocabulaire, trouvé des synomymes, etc.... des années après j'ai revisé, en fait j'étudie encore beaucoup certaines matières qui m''intéressent , je ne me lasse pas.......... ça fait travailler mon cerveau et ainsi je suis concentrée,
il te faut apprendre à te concentrer aussi

j'espère que tu auras bientot un rvous avec ton psy, pour évoquer ce que nous a relaté, bonne soirée
oui on se tutoie tous sois tranquille
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entraideme
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par entraideme »

Bonsoir

Une petite réponse avant d'aller dormir : On a déjà beaucoup parlé avec la psy concernant les anxio, elle l'a dit elle-même que ce n'est pas un petit peu de temps en temps qui feront que mais bon, ma mère est vraiment, vraiment contre m'enfin, je vous tiendrait au courant de l'évolution médicamenteuse de mon état...

Ah super ça, oui tu as raison, c'est bien je trouve aussi, de pouvoir extérioriser avec nos passions : la musique aussi pour moi et le dessin aussi ahah! Même le chant parmi la musique

Ahh d'accord, je vois, je trouve ça bien pour toi que tu arrives à canaliser tout ça et bien gérer ta dyslexie

J'ai RDV mercredi à 17h, en attendant j'échange un peu avec elle quand ça ne va vraiment pas par messages. Elle est toujours d'une bonne écoute et ça lui permets de mieux me cerner (je l'ai vue pour l"instant que deux fois) et de mieux comprendre mon état actuel et préparer la séance prochaine. Pour l'instant, je la vois toutes les unes semaines.

Sinon, j'ai écris à ma mère pour lui dire le fond de mes pensées et lui ai envoyé un site qui expliquait comment venir en aide et soutenir les victimes de dépression etc...Cela m'a fait du bien, on verra si j'ai des réponses mais je me sent soulagée de l'avoir fais...

Je vous tient au courant si besoin et vous remercie tous et toutes et surtout toi du coup

Bonne soirée, bonne nuit à très vite !
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violette
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par violette »

Entraideme, c'est parait il le cortex de l'audition qui est touché chez moi,
- j'ai l'image et pas le son, je veux dire que ça se passe différemment, mais cette defnition est bizarre, j'inverse les syllabes, ou je retiens partiellement, mais je me suis habituée à ce boulot de recherche , donc problématique avec les prénoms, les noms, les pseudos etc... mais je fais systematiquement plusieurs études à chaque fois que je me trompe

lorsqu'on est habitué à un leger handicap ou un gros handicap, on le fait parce que c'est notre vie

je m'étais rendormie , j'ai revé de choses qui me parasitent , qui me redisent que je dois continuer mon chemin


c'est bien que tu fasses tout ça

donc après demain tu vois ton psy, tu vas pouvoir lui dire ce qui est souffrance, desarroi

comme j'ai toujours vécu dans un milieu hostile, il a été difficile pour moi de demander de l'aide, je fonctionnais bien en apparence, ça a pris du temps, j'ai retrouvé confiance en moi, ma propre estime, j'ai rencontré des mains tendues, des gens intelligents, + que moi, j'aime beaucoup, ça me mène vers le haut,

- inutile de tout zoner quand tu me repond, ça prend de la place , je pense que c'est expliqué quelque part par les modos .......
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entraideme
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par entraideme »

Ah oui d'accord, punaise c'est vrai que tout cela me semble complexe et j'imagine difficile à vivre, surtout au début mais soulagée de voir que tu t'es adaptée et a réussi a digérer ce système

Oh je vois...

Oui, il le faut bien. Là ce matin j'étais en rendez-vous chez ma pneumologue allergologue (grosse asthmatique, grosses allergies, piqûres toujours avec moi etc...traitements de fond...donc là vive les pollens, graminées, boulots... )

J'ai très très peur d'aller au lycée. Peur que certaines pensées reviennent et forcément : plus j'ai peur plus j'y pense, plus j'y pense et plus la peur d'avoir peur d'avoir des pensées se fait ressentir et les entraîne. J'en ai des récurrentes qui provoquent tellement de détresse et d'anxiété chez moi, c'est terrible...

Et je crois que le plus fou dans tout ça, c'est de justement les savoir irrationnelles mais d'être contrainte à subir les sentiments négatifs qu'elles provoquent chez moi et également le rituel (malheureusement beaucoup trop long pour le moment) que j'ai.

J'en suis réellement heureuse pour toi, il est important d'être entourée, ce matin ma pneumologue a vu que j'avais perdu du poids, nous l'a fait remarqué. Ma mère lui a expliqué que j'étais en dépression, stress post-traumatique du à la TS de mon père : elle a été très compréhensive, à l'écoute et gentille avec moi : cela m'a fait beaucoup de bien. Je me suis sentie aidée, épaulée et soutenue, j'en aurai presque pleuré...tellement de soulagement, rien que de petites attention, des petits mots de soutien, un sourire...c'est tellement précieux...

Ah oui, j'ai pas trouvé mais oui je vais faire ça du coup, merci
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violette
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Le syndrome de stress post traumatique - PTSD

Message par violette »

Moi aussi je suis allergique j'ai été testé il y a très longtemps
tellement d'allergies différentes qu'on ne peut se faire desensibiliser que d'une, donc là j'ai toujours un comprimé d'antihistaminique

mais c'est genetique dans la famille,
foutus gènes

donc tu es bien suivie, moi je ne demande plus rien, je vis avec, j'ai des quintes de toux, les yeux qui brulent etc...une rhinite allergique ....

oui maigrir lorsqu'on va mal , va de pair avec ce qu'on vit , j'ai maigri de 15 kgs depuis decembre, bofffffff je m'inquiète pas, je suis végétalienne donc je sais que manger pour moi n'est pas super facile, mais tu reprendras un peu de poids certainement

le lycée va etre un derivatif pour toi, au contraire, il ne faut pas se desocialiser, tu as besoin de contacts de jeunes de ton age, fais le max pour penser à autre chose , tu ne le feras pas en quelques jours mais tu verras que parler, rire, ça fait un bien fou

j'adore rire, déconner, je suis optimiste au fond, souvent je ris seule devant ma télé, enfin avec mes humoristes favoris, la "thérapie du rire" est quelque chose d'indispensable,
tu peux surement trouver sur "youtube" des vidéos pour que tu essaies de faire de la respiration ventrale, ça aide vraiment, ça amène à la relaxation, et pour des personnes stressées comme toi et moi, il faut le faire le plus possible

expliquer comme on fait en quelques mots j'oublierais des choses surement mais on le voyant en vidéos je pense que tu comprendras de suite, c'est juste une thérapie de plus qui fait partie de ce qui nous soulage... essaie...

la vie nous apprend nos priorités, comment aller mieux, rejeter le reste, etre entourée ça fait du bien

comprendre surtout, à certains moments je cherche où est la solution, là aussi moi qui suit impatiente je ne lache pas.........mon plus grand defaut - je n'ai aucune patience- :smile2: souvent je pense que les gens ont compris, mais ce n'est pas le cas, je sais que je suis "différente" comme nombre d'entre nous mais je n'arrive pas toujours à expliquer lol alors je cherche les mots, je reviens dessus, encore et encore, ça fait partie des ruminations, dont tu parles, ce n'est pas si grave,

il faut que tu apprennes à avoir confiance en toi , c'est long, mais je suis sure que tu le feras........le mot "espoir" est important...
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