Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

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Angeliiik
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Angeliiik »

Sauf que je n’ai pas les moyens pour un psy ..
Mais c’est surtout en voyant le post d’une membre sur dictissimo je me suis senti mal .. je ne sais pas si tu as vu
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Valtreize
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Message par Valtreize »

Jai effectivement lu ton post où tu explique être allé sur doctissimo.
Je ne vois rien d'alarmant dans l'histoire du gars que tu raconte.
Il a le "TOC", quitte ça femme et n'a plus le TOC.
A mon avis il se fourvoie. le jour où il aura de nouveau une compagne, le TOC reviendra. Il n'a pas resolu son problème, au contraire il l'a éludé.

Tu aime ton homme et tu as ce TOC. Quitte le et ton sentiment de "mieux être" ne sera qu'une illusion.
Reste avec ton homme, combat le TOC et là tu pourra aller mieux pour de vraie!
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Angeliiik
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Message par Angeliiik »

Même quand je passe du temps avec des amies je sais pas c’est pas pareil qu’avant .. je ne l’aimerais plus justement je savourerais les moments où je ne suis pas avec je ne serais pas mal non plus. C’est vraiment compliqué à expliquer ce que je ressent et à comprendre surtout .. je me reconnais quand je regarde des témoignages de personnes dans les forums du rocd mais je doute toujours.. j’aimerais en parler à mon médecin traitant mais bon comme ce n’est pas connu c’est pas évident j’ai pas envie de me faire passer pour une folle !
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Valtreize
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Message par Valtreize »

Ne doute pas que tu aies un "problème". Que ce soit un ROCD, des pensées obsédantes ou peu importante comment on l'appelle. Concentre toi sur la solution à ce problème.
Cette solution existe et tu la trouveras.

C'est normal que tu sois fatiguées de tout ça, je me souviens avoir dit a mon Psy la meme chose.
C'est tellement épuisant. Tu ressens cette fatigue car tu n'as personne sur qui te reposer, personne qui peut t'aider à porter ce poids très lourd. C'est un vraie fardaux que tu te trimbales.
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Angeliiik
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Message par Angeliiik »

Sinon ça se passe comment vous êtes tactiles avec eux ? Est ce que vous ressentez de l’amour dans vos gestes ? Je sais pas si je suis claire dans mes propos .. par exemple quand vous lui tenez la main, l’embrassez ..
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Message par Valtreize »

Pendant les periodes les plus sombres, je pouvais presque ressentir du degout.
Dans des periodes moins sombres je ne ressentais tout simplement rien.
Le TOC bloque toutes les pensées positives.
Si tu essaie d'analyser ce quz tu ressens quand tu fais un bisous ou un calin, tu risque de te faire peur.
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Angeliiik
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Message par Angeliiik »

Justement ça me fait peur de rien ressentir ! Comment on peut faire pour continuer une relation comme ça ?
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Message par Valtreize »

En periode de TOC tu ne peux plus écouter ton esprit car il est manipuler par les pensées obsédantes.
Alors fies toi à ce que tu veux au fond de toi. Si tu veux rester avec ton mari (et c'est le cas sinon tu ne serais pas ici), accroche toi à cette volonté et le TOC va perdre en puissance.
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Angeliiik
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Message par Angeliiik »

Plus ça avance et pire c’est .. je sais pas si c’est parce qu’on va déménager .. mais comme là je ne m’en calcule même plus , j’ai pas envie de lui parler, d’aller vers lui .. pour moi se comporter comme ça c’est qu’on ne l’aime plus .. je me sens mal !
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Message par Valtreize »

L'isolement est un comportement normal chez le depressif. Tout comme la perte de libido et d'appétit.
Deplus inconsciemment chez toi ton mari incarne surement le TOC. Voulant eviter le TOC, tu évite alord ton mari.
Rien d'etonnant.
Arrête d analyser ton comportement et tes ressentis. Car l'esprit qui analyse est ce même esprit qui est toqué.
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Angeliiik
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Message par Angeliiik »

Vous êtes comme moi à toujours aller vérifier sur des forums si c’est bien le toc ?
Ça fait casiment 1 an que ça dure ..
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Valtreize
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Message par Valtreize »

Bonjour,

Je pense qu'on a tous nos moyens de se rassurer.
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Mind.y

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Message par Mind.y »

Bonsoir,

Je me permets de rejoindre cette longue conversation. Mais pas pour partager avec vous ma souffrance. Mais je l'espère un message encourageant et positif.
Pour cela je vais devoir quand même vous faire part de mes histoires. J'ai comme vous souffert (et je suis en rémission) de ces pensées intrusives, avec mon partenaire actuel.
Je ne vais pas entrer dans les détails, vous voyez bien tous et toutes de quoi je parles, on va pas s'étaler là dessus.

Un matin après un rêve étrange, mais sûrement symbolique et utile, j'ai intuitivement pensé à mes précédentes relations, sans grande volonté de répondre à des pensées. J'ai pensé à mon ex, avec qui j'avais eu une histoire passionnelle, j'ai pensé à un moment très très très précis, après plusieurs moi de séparation, je lui ai fais la surprise de rentrer plus tôt de l'étranger. On s'est prit dans nos bras et là. Le choc "M...., est ce que j'ai fais une connerie, ça y est j'ai plus de passion, je ne l'aime plus"
Et bien allé savoir pourquoi, ça m'a emmerdé pendant peut être quelques semaines, mais j'en ai pas fais des tonnes, la désillusion à laissé place à une routine et je n'ai pas fait de fixette sur le couple ou sur l'envie de rompre. Mais je voyais tout ses défauts, lui faisait énormément de reproches. Sachant qu'à côté j'avais mes autres problèmes.
Vous savez ce qui m'a aidé ? La rupture. Il a finit par rompre avec moi.
Mais attention ! Ne le prenez pas comme un "eh bah voilà on se voile la face"

Non, la rupture ne m'a pas laissé d'autre choix que de me prendre en main. J'avais le champs libre pour m'occuper de moi à 100%. En plus hey, j'avais plus trop le choix, il avait décidé de sortir de ma vie. J'ai été brisée pendants quelques semaines et ensuite j'ai décidé d'être heureuse par moi même.
Je me suis mise à la méditation, je me suis concentrée sur le boulot, et j'ai rencontré d'autres garçons. J'allais mieux, il était toujours dans ma tête et au moment où je n'y croyais plus, il est revenue. Pour finalement que je le quitte pour le garçon avec qui je suis actuellement.

À ce niveau de l'histoire j'aimerai vraiment appuyer sur le fait que j'ai eu par le passé ces pensée intrusives. Mais ne sachant pas ce que c'est, je ne les ai pas nourri,j'ai vécue mon histoire d'amour et elle s'est terminé quand elle devait se terminer, sans que je n'y pense à tout bout de champs. En gros c'était là, dormant. mais je ne leur ai pas donné raison. Ni tort.
Au final, oui, il ne me correspondait pas, mais ça ne s'est pas terminé à cause des pensées intrusives.
Vous voyez ce que je veux dire. J'ai vécue l'histoire de manière réelle. Au final tout le monde à ces pensées, tout le monde. C'est le poids que l'on donne à ses pensées qui peuvent pourrir la relation et la vie. Car au lieu de se dire "oh ?" et de voir, de vivre la relation on s'arrête sur la pensée et vit dans nos tête. Ce qui ne laisse aucune chance de voir si oui, ou non il y a un travail faire sur la relation, ou sur soi même, ou si c'est juste de la peur ou bien tout autre chose. En leur donnant de l'attention et de l'importance, on construit soit même la fin de la relation.

Revenons en à mon copain actuel. Du coup je quitte mon ex pour mon partenaire actuel.
Je le trouve parfait, je n'ai pas de doute, on s'installe ensemble au bout de 6 mois. Et là encore on doit vire une relation longue distance pendant plus d'1an. On s'attend.
Il me rejoint et voilà il y a un mois petit à petit ces pensées intrusives apparaissent et prennent une place tel, que j'en ai des crises d'angoisse, et la nausée.
Alors tout d'abord, il y a énormément de choses qui s'est passé dans ma vie à son arrivée. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi, car il pouvait y avoir trop de raison.
Je vous écris aujourd'hui avec un esprit plus clair. Ce fameux matin qui m'a fait aller mieux quasiment d'un coup, et le fait qu'en pensant à ma relation avec mon ex, il y a un schéma qui m'avait toujours effrayé "et si quand mon copain rentré ça allait faire comme avec mon ex, je vais le prendre dans mes bras et rien ressentir"
Et là tout s'éclaire, je revois tout. Je repense au stress que j'ai eu à l’aéroport, la peur d'avoir à nouveau ce désamour. Au moi surprise d'en fait de le trouver beau et d'avoir des sentiments. C'était là. Ça à commencé bien, bien, bien avant. Un schéma que j'avais vécue, un désamour, m'avait en quelque sorte traumatisé, et la peur de revivre ça, avec la personne que j'aime le plus au monde, m'a petit à petit fait sombrer. Il manquait plus de saupoudrer ça avec le stress de vivre ç nouveau à deux mais cette fois dans un minuscule appart, de pas avoir mes précieux moments de solitude, le stress du boulot etc et ça crée ce charmant cocktail explosif.

Là, après ce moment de lucidité, je prends du recul. Il y a une chose qui est différente avec cette précédente expérience.
Je ne reproche rien, mais rien à mon partenaire actuel. Je le trouve toujours parfait. Ce qui paradoxalement en fait ne faisait qu'augmenter ma peur du désamour. Je ne voulais pas que cela se passe avec lui, car lui je l'aime.
Deuxième chose, je prends en compte mes besoins, oui il parfait, on est compatible etc, mais il ne faut pas s'oublier. Je comprends que ma première grande relation était longue distance. En fait je réalise que je suis bien plus indépendante et solitaire que je ne le pense malgré mon côté passionnel. Pour aimer de manière saine, j'ai besoin d'avoir mes moments à moi, d'être seule.
Donc il faut bien cerner qu'est ce qui relève du toc et qu'est ce qui réel bien du problème de couple.
Je vous lis et malgré le fait que je trouve ça attachant et plein d'amour votre manière de toujours réconforter et dire "c'est le toc" j'ai envie de dire, non. Pas pour tout. Ça peut être le toc, ça peut être des ajustements à faire dans le couple, ça peut être le manque de confiance en soit. Il faut je pense absolument se comprendre pour justement être capable de se débarrasser du superflue (les pensées intrusives). Si on met chaque dispute ou chaque pensée sur le compte du toc, on n'avancera jamais, car on ne soulagera pas la source, on ne fera que donner du poids à ce toc.

J'ai lue de nombreuses pages plus haut, que la psychanalyse était à bannir. Je comprends le raisonnement, mais là encore il ne faut pas voir tout blanc, tout noir. Comprendre d'où proviennent les choses, peut aider à trouver le bon outil. Comment savoir si l'on doit prendre un marteau ou une perceuse si on ne cherche pas à savoir quel clou on a entre les mains ?

Par contre. Faites le si possible avec un professionnel avec qui vous vous sentez bien. Pour ne pas répondre au toc, au lieu de faire un travail d'analyse. Répondre aux pensées intrusives, encore une fois, ce n'est pas s'aider, c'est lui donner de la valeur.
Je sais que la différence parait très fine, et c'est pour ça que je dis, faites le avec un professionnel.

Maintenant, il ne faut pas non plus vous rassurez, chercher à être rassurée, c'est aussi, répondre aux pensée intrusive et leurs donner du poids. Encore une fois se dire qu'elle n'ont ni raison, ni tort, c'est les laisser couler, et vivre la relation plutôt que de l’appréhender. C'est faire face à la relation et lui laisser la chance de continuer de manière saine.

À l'heure actuel, je suis très bien. Je sais que c'est là, quelque part, dormant, mais je n'ai plus peur. Car la peur, c'est aussi, lui donner raison.
Et j'aime mon partenaire plus que tout, je suis contente d'enfin pouvoir profiter de lui. Mais surtout, de moi. Car c'est ça que l'on perd le plus, soit même.
Donc oui, peut être que votre partenaire peut s'avérer ne pas être le bon, peut être que c'est de l'angoisse. Mais vous ne le saurez jamais si vous bloqué sur la pensée. Car vous allez vivre la pensée plutôt que la relation.
C'est comme quand on est gamin et qu'on a peur des épinards, comme nous disait nos cher parents, "comment tu sais si t'as pas gouté ?" bah là on ne goute plus du tout la relation.

Et quand je dis que c'est dormant, c'est dormant comme ça l'est dans la plupart des relations. Encore une fois, dédramatiser, dédramatiser ses pensées et vous verrez, ces pensées sont similaire à toutes les pensées qui peuvent nous traverser l'esprit à un moment ou à un autre. Juste qu'on a fait le malheur de s'arrêter sur celle là, au lieu de se dire "mhh je verrai bien". Et aussi de se dire "ha aussi aujourd'hui je suis fatiguée ou "aujourd'hui il était bien embêtant aussi mon copain"

Je sais que c'est dure. C'est tout un travail. Mais c'est la que la volonté va jouer, la volonté de choisir un chemin plutôt que l'autre. La volonté de ne pas répondre au pensées. La volonté d'avoir confiance en soit et à la vie. La volonté de faire un travail sur soit. Bien entendue celles/ceux qui traversent ça depuis des années auront plus de mal. Donc il y a aussi a volonté d'être patient avec soit même.
On va y arriver, doucement, mais sûrement.
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Valtreize
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Message par Valtreize »

Bonjour,

Merci pour ton témoignage, il est très rassurant, intéressant et pertinant.
Ton histoire est à la fois triste et heureux. Tu as eu la force de comprendre tes pensées et vivre avec. Bravo.

Je pense que tu as raison lorsque tu expliques que les pensées intrusives ne sont que le symptome d'un mal plus profond. Il faut trouver un bon Psy pour nous aider à en trouver la cause et travailler dessus.

Tu as aussi raison lorsque tu parles de volonté. Les pensées intrusives bloquent tout sentiments positif, alors il faut avoir se rattacher à ce que l'on veut au fond de soit plus qu'à ce qu'on ressent sur l'instant.

Je mettrai juste une petite réserve sur la facilité de controler ces pensées. Je pense que cette capacité à ne pas les ecouter dépend surtout des individus.
Je vais prendre mon cas pour expliquer cet argument.
Ma précocité intellectuelle a été decouverte très tard et du coup j'ai mis longtemps à comprendre que certaines question ou certains maux ne venaient pas de ma vie ou du "TOC" mais de la structure de pensée de mon cerveau. En effet j'ai besoin, pour n importe quoi, d'évaluer la probabilité de chaque problématique, d'élaborer des "statistiques" et d'admettre que chaque hypothèse est possible, avec plus ou moins de chance.
Par exemple, c'est possible que je n aime pas ma femme. La probabilité est tres faible, peut etre 0.5%, mais le simple fait que cette probabilité existe peut me torturer l'esprit.

Bref, tout ça pour dire que tu as raison dans tout ton post. Mais que ce travail à effectuer pour controler les pensées intrusives peut etre très dure et très long. (11 ans pour moi et je commence seulementà etre en paix avec moi même).

Bien à toi.
La bise
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Mind.y

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Message par Mind.y »

Bonjour,

Je comprends tellement. À un point que j'ai eu un pincement au cœur.
Pour la précocité mental est ce que tu parle de surreficience mental ? le fait d'être un zébre ?
J'ai découvert ça il y a 4 ans. J'étais d'ailleurs avec mon ex pendant cette crise (c'est de ça dont je parlais quand je disais que j'avais d'autres problèmes).
Je n'ai pas envie de dire c'est très dure de faire avec, et je sais pas si on le remarque mais j'essaye vraiment le moins possible de dire toc. Tout ça pour alléger le poids de ces pensée, pour faciliter le travail. Le travail de "dédramatisation"
Concernant la précocité intellectuelle, le fait d'être un zèbre, ou tout simplement d'avoir ce mental qui peut être envahissant. Au lieu de le blâmer, je travaille avec. J'ai compris que plus je le blâmé, plus il travaillé contre moi.Donc je cherche le moins possible à le brider, pour faire de ce mental une force.
Du coup je pars du fait que je sais comment mon cerveau fonctionne, alors je vais utiliser ma volonté pour guider mon cerveau, plutôt que de laisser la peur au commande. C'est comme si on avait un bolide dans la tête, quand on est au volant de ce bolide dans un état de panique, on conduit comme un fou, on ne sait pas où on va, limite, c'est lui qui te conduit plutôt que le contraire et ça crée des accidents.

En fait ce mental, si on ne cherche pas à l'accepter, il ne nous laisse pas avoir de fondations. Car il veut tout décortiquer, tout analyser, et du coup expérimenter ses idées, pour valider ou pas, ses théories (" Si je romps je saurais si oui ou non j'aime ma femme"). Alors je travaille énormément pour qu'il ai sa cour de récréation, pendant des heures je vais lire des revues scientifique, regarder des documentaires, m’intéresser à X ou Y sujet. Et ensuite je gare mon bolide dans le garage et je le laisse dormir.
Pour que ce mental me laisse au moins avoir des fondations qu'il ne va pas chercher à remettre en question, disséquer, juste...Pour le plaisir de le faire.

Le choix est très très très important. Pour ça que je parlais de volonté, on ne sera jamais sûre à 100% de quoique ce soit, on peut avoir le cerveau le plus puissant du monde, ça ne fera pas de nous des voyants. Il y a certaines choses sur lesquelles on ne pourra se reposer que sur la volonté, le choix.
Très dure à accepter pour nos cerveau qui aime décortiquer, et même pour les personne anxieuses en général. Parfois c'est juste le fait de ne pas savoir à 100% qui nous fait réfléchir, analyser, avoir des doutes etc.
La seule solution est de prendre une décision "j'ai décidé de voir jusqu’où ça allait aller avec ma femme, j'ai décider de m'assoir sur la croyance que je l'aime. Et ça on y touche plus à moins d'avoir une raison extérieure à la pensée qui nous pousse à la remettre en question"
Pour moi c'est hyper important. Si on ne s'assoit pas sur des croyances, on ne décidera plus jamais rien. Ça peut affecter nos relations, comme l'envie de changer de job ou tout bêtement de choisir la couleur de son pull. Quand on choisit la couleur de son pull on fait pas une analyse de 45h pour comprendre pourquoi. "Oh oui j'aime bien le vert, je le prends". C'est ce genre de sensation qu'il faut suivre. Il faut prendre son courage à deux mains, et sauter. Aimer avec ces 5 sens, pas avec son cerveau.
Quand on choisit un pull jaune plutôt que le pull bleu, on a fait un choix, on s'y tient. Si on est allé vers ce pull jaune, c'est qu'on l'a intimement préféré. Il faut laisser la sensation nous guider parfois, pas le mental.
Les sensations sont bonnes avec vos partenaire quand vous ne réfléchissez pas ? Alors faites un choix de s'assoir sur ces sensations. Pas sur les doutes qui n'ont pas de réponses toutes faites. C'est le seul moyen de profiter de la vie. Du coup la probabilité d'aimer ou pas sa femme, il faut absolument la mettre de côté, je sais, c'est pas facile, mais encore une fois comprenons, que c'est juste une idée qu'on a le choix ou pas de creuser.
Mais on se trompe souvent sur comment creuser cette probabilité. Ont croit que c'est en analysant, non c'est en vivant la relation. Il faut travailler à défaire cette croyance, encore une fois, il y a des choses que notre cerveau sera incapable de savoir à 100%. Pour ça il faut laisser son cerveau se balader, sur des maths ou autre. Sur l'amour, la seule solution c'est de vivre la relation, sans questions. Je vais creuser en laissant parler mes émotions, sans peur. On croit aussi que la peur est révélatrice de nos sentiments. La peur paralyse, elle ne laisse pas nos émotions circuler librement.

La partie sensation est très importante. De là j'ai compris que j'avais comme besoin de deux cours de récréation. Une cour ou j'étais libre de remettre en question tout ce que je voulais. Dans ces moments là je ne suis pas ancrée, mais c'est pas grave, c'est même drôle, j'apprends pleins de choses etc. Et une cours de récréation où mon mental était en train de dormir et que je profite des choses simple : manger un bon repas, rire avec mon partenaire, regarder des trucs débile à la télé, apprécier la musique. Dans ces moments là, le mental dort, je ne réfléchis pas, je suis ancrée dans la réalité.
Et ces moments d'ancrage sont les seules vérités . Car tout ce qui compte c'est comment je me sens.

Dans ces moments là, il arrive que, par habitude d'être anxieux, par habitude de laisser le mental être actif à ces moments précis, une pensée arrive "et si je n'aimais pas me femme".
Mais si on a bien compris, il y a toujours eu un moment déclencheur.
Par exemple : Il va me prendre dans les bras, je vais me demander si j'apprécie ou pas ce moment, je vais avoir des doutes, "est ce que ça veut dire que je ne l'aime plus ?".

Généralement on s'en rend pas compte, on croit que ça se passe comme ça : Il me prend dans mes bras, je n'ai pas ressenti d'amour, je me demande si je l'aime toujours.

Le problème arrive à "je vais me demander si j'apprécie ou pas ce moment". On ne peut pas ressentir d'émotion quand on est dans l'analyse. Il faut vraiment qu'on le comprenne. Ça c'est parce que le mental est éveillé, on n'est pas ancrée, on ne vit pas la relation ou le moment présent, on l'analyse. Analyser donne l'envie d'expérimenter pour valider ou réfuter la théorie " je dois rompre pour voir si c'est vrai". Et du coup la probabilité de ne pas aimer sa femme, prend de l'ampleur. Car on est dans l'urgence de finir le travail d'analyse. Le travail d'analyse n'est pas terminé tant qu'on a pas les résultats, pour faire les résultats il faut emprunter plusieurs chemins : "je dois rompre". Et là bah on est dedans. Quand ça dérape, le meilleur moyen de désamorcer la bombe c'est de pas y toucher. "Oh, okay, j'ai laissé mon mental s’immiscer, c'est pas grave, je sais pourquoi il pense ceci ou cela, je laisse couler" Je ne dis pas qu'on va se sentir bien tout de suite, mais on ne vas pas empirer les choses, et comme un nuage, on va le laisser faire son bonhomme de chemin, et là sans s'en rendre compte, la pensée sera partie. Car on ne l'a pas attrapé. (À ce moment là on se sent bien, mais comme pour la pensée, il ne faut pas non plus analyser les moments où on se sent bien.

En fait c'est de là que découle le "il y a deux moi" "j'ai l'impression que ces moments étaient faux" car on analyse aussi les moments où on est bien, c'est à dire qu'on laisse ces bon moments se transformer en pensée que l'on doit évaluer.
Il faut que ce soit des souvenirs ou alors des sursauts "wouaah je me sens trop bien". Point. On arrête là, pas de parce que, pas de comment. On se sent bien, cool on en profite !
Ça va être un travail, plus on fait ça, plus on habitue notre mental à dormir dans ces moments là.
Si à chaque fois que X me prend dans mes bras, je laisse mon mental se demander "j'aime ? J'aime pas ?". Alors ça va prendre du temps bien entendue. C'est une routine maintenant pour notre mental. Il faut lui apprendre une différente routine. Comme à un enfant.

Il y a énormément de choses à dire, bien entendue, ça peut changer selon les individus, car la source de ces angoisse n'est pas pareil pour tout le monde.

Mais je ne sais pas pour toi, mais moi, juste le fait de discuter de mon cerveau, de réfléchir à comment je vais l'occuper, laisse plus de place à mes émotions. Et ce sont mes émotions/sensations qui ont raison.
Mais vraiment, demande toi (ou vous) est ce que ton partenaire n'est pas un point d'ancrage sur lequel tu devrais t'appuyer plutôt que de le remettre en question ? J'ai vue que pour beaucoup, quand ils ne faisaient plus de fixette sur le partenaire, alors ça faisait une fixette sur tout autre chose. Je vois vraiment ça comme le faut que le mental est en roue libre et décortique tout, pour juste décortiquer. Et qu'il faut vraiment prendre la décision d'avoir des points d'ancrages que le mental ne peut pas attaquer sans raison valable. (là je parle vraiment dans le cas de surrefficience mental, pour certain une fois que la source est trouvé il reste plus qu'a détruire la routine qui continue d'entretenir l'anxiété, ce qui est aussi un travail pas facile)
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Valtreize »

Mind.y,

Tu as tapé exactement dans le mille.
Je suis un "Zèbre". Pour moi ce super-intellect est un fardaux. Il m'isole des gens, que je ne comprend pas et qui ne le comprennent pas non plus. Du coup, je me sens seul parmis les autres.
Mon super cerceau est un poids très lourd à porter et très dure à controler. J'ai vraiment cette impression de roue libre. Parfois ça part dans tous les sens, et ça va plus vite que je ne peut le controler.
Si tu regardes mes post, tu peux en voir un où j'explique qu'il m est meme arriver de remettre en doute la réalité dans laquelle je vie.
Ce doute hyperbolique est très pesant. Je pense vraiment que le bonheur n'est à la porté que des idiots.

Alors oui, j'occupe mon cerveau avec des equations mathématiques, des documentaires et depuis peu, les échecs (j'en suis accro).

Mais tu as raison, il faut des points dencrage.
Je suis alors parti en quête d'axiomes pour pouvoir me reposer sur des savoirs primordiaux.

J'ai l'impression que tu maitrises ton esprit bien mieux que moi, j'espère un jour en arriver là ^^

Merci pour tes post, il sont très utiles.
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Mind.y

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Message par Mind.y »

Ton message m'a vraiment émue.
Je m'y retrouve énormément. J'ai eu des épisodes de dépersonnalisation/déréalisation.
Et oui, j'ai eu des moments où je me disais que rien n'était réel. D'ailleurs je pense toujours que la vie est une scène de théâtre immense, où la plupart des gens ne sont pas conscient qu'ils sont dans un jeu. J'ai eu du mal à m'en remettre de celle là. Mais là encore j'ai décidé d'en faire une force. Ça m'a permis de vraiment aussi de ne pas m’encombrer de superflue. D'être libre de faire ce qui me procurait le plaisir.

Mon partenaire m'a beaucoup rassurée en me disant que tout le monde avait des phases où il se sentaient fou ou déconnectés, c'est juste que peu de gens ont le courage d'en parler. Donc de ne pas me sentir trop éjecté de ce monde. Et il a raison, regarde, tu n'es pas seul :yeh:
Et je suis persuadée qu'on peut bien le vivre. J'ai juste remarqué qu'on avait tendance à être pessimiste. On s'enferme dans le pessimisme et on empêche de faire de ce cerveau une force.

Et quand je me sens down, encore une fois je laisse couler, je suis littéralement comme ça : :hs: j'attends que ça passe. Et...Ça passe, parce que je dramatise pas je me dis "c'est normal, ça arrive c'est comme quand les gens ont des phases où ils sont down pour pleins de différentes raison qui leurs ai propre. Laisse passer ce moment naturellement." Ça existe pas le bonheur constant, à moins de vivre comme un moine en haut d'une montagne avec pour seule perturbation le vent. On vit aussi dans une société où il faut toujours montrer le meilleur de soit même. J'y crois pas du tout, tout le monde à ses propre problèmes derrière le rideau.

Je sais pas si tu avais ce soucis mais j'avais cette tendance à, non pas idéaliser les choses, mais être en quête d'une perfection, qui n'existe pas. Je me suis cassé les dents à cause de cette recherche du 100%, de la perfection etc...
Puis j'ai réalisé que tout était déjà parfait. Qu'a courir après ce qui n'existait pas, je passais à côté de ce que j'avais et qui était bien réel.
Donc encore une fois, une cour de récréation où le cerveau peut se défouler et imaginer tout ce qui lui passe par la tête. Et un moment où je vis et construit des choses bien réelles sur lesquelles m'assoir. Ce qui est bien avec nos cerveau et cette pensée que rien n'est réelle, c'est qu'on est libre.
Comme quand on fait des rêves conscients en fait.
Je pense vraiment que le bonheur n'est à la porté que des idiots.
On est nous même idiots car on ne voit pas qu'on est libre. Libre de choisir du coup le bonheur et d'utiliser ce mental pour faire des choses encore plus folle.

J'ai bien expliqué en long et en large aussi ce qu'il se passait avec mon partenaire. Du coup quand j'ai besoin d'être seule, où quand je suis dans ma bulle, il me laisse tranquille, et ne s’inquiète pas. Ce qui ne me fait plus sentir coupable et réduit l'anxiété. Très important pour moi de communiquer avec mon copain pour ne pas que la relation ne devienne un fardeau.

J'ai l'impression que tu maitrises ton esprit bien mieux que moi, j'espère un jour en arriver là ^^


Je pratique toujours :rire1: mais, il faut y croire. S'assoir sur cette croyance qu'on est super chanceux, les actes vont s'aligner d'eux même (avec un peu de travail pour que ce soit une routine/habitude)
Moi c'est mon premier exercice le matin, je fais preuve de gratitude, je fais faire des pirouette à mon cerveau (en l'occupant dés le matin c'est bien) et ça m'aide vraiment beaucoup beaucoup.

:boss:
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Valtreize
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Valtreize »

Mind.y

C'est incroyable comme je me vois dans ce que tu écris!

J'ai beaucoup souffert dans la quête de la perfection!
Ça à même créé des TOC chez moi car je n'arrivais pas à supporter les choses mal alignées comme des stylos posés de manière chaotique sur une table par exemple.
Le problème c'est que cette quête de perfection c'est déporté sur le physique des autres et même de ma femme. Du coup je ne trouvais rien de beau.
Je me souviens de mon Psy qui m'a dit un jour :" Mais à l'aune de la perfection, qu'est ce qui est beau"?

J'ai depuis résolu ce problème de recherche de la perfection, même si j'ai parfois des petites crises très légères de toc.

La où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est qu'au contraire, je trouve que rien n'est parfait. Mais ce n'est pas grave, je m'y suis fait.

Tu parles beaucoup de liberté, comme une chose super.
Je trouve au contraire que la notion de liberté est très triste. Comme disait Sartre : j'ai pas le choix d'avoir le choix. Je suis seul responsable de mes decisions et actes. Seul à porter le fardaux de la vie.

Tu as raison, c'est important que notre cerveau ait des moments de "récréation". Presque tous les jours je passe des moments plus ou moins long, à créer des mondes entier dans ma tête. Des mondes bien plus merveilleux que le monde horrible de l'ineffable qui resurgit parfois.

Ma femme est très compréhensive et comprend qu'effectivement parfois je puisse avoir des "absences". Parfois même on en rit lorsqu'on le remarque.
Elle m'aide beaucoup et est un vraie pilier sur lequel je peux me reposer.

Je suis très heureux de discuter de cela avec toi, merci.
Le royaume de Dieu se trouve parmis les hommes.
Non pas en un homme ou en un groupe d'homme, mais en chacun d'entre nous.
Car nous avons tous le pouvoir de rendre les gens heureux.
Mind.y

Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Mind.y »

Oui, dans ma phase de dépression, je disais ça. Je me retrouvais beaucoup das la gravure de Durer Mélancolia.

Puis j'en ai eu marre sérieux. J'étais fatigué d'envier les autres, j'étais fatiguée de me répéter inlassablement la même chose et du coup m'apitoyer sur mon sort. J'ai même eu une psy qui m'a dit qu'elle ne pourrait pas m'aider. C'était un coup dure. J'ai pensé "ça va donc être ça ma vie ? Tout le temps"
j'avais déjà passé la phase des idées suicidaires, alors j'ai fais un bon "tant pis". J'ai surmonté d'autres épreuves, j'ai toujours finis par me relevé, je suis plus forte que je ne le pense. Et depuis je lâche rien. Au lieu d'étudier mon partenaire, je m'étudie moi. J'essaye de me décortiquer pour voir ou est ce que je foire. A quel moments quelle pensée, me fait couler au lieu de marcher sur l'eau. Car en fait c'est ça, avec un mental aussi puissant, c'est soit il est trop lourd et il nous fait couler, soit on l'utilise correctement et on en fait des choses extraordinaires.

J'ai accepté l'idée que je serais peut être pas comme certaines personnes. Tant pis. Et là j'ai aussi compris, pourquoi "tant pis" ? Je sais pas si c'est pareil pour toi, mais dés qu'il y a quelque chose c'est toujours négatif. "Tant pis". pourquoi est ce qu'il y aurai pas un "Tant mieux".
C'est très très très dure. C'est même la chose la plus difficile de ne pas automatiquement imaginer le pire pour moi.
Mais je travaille dessus, et pour le moment...Je vis bien. Mieux. la pensée est la source de création, et si je ne pense que de manière négative, je construis moi même ma vie de misère. Alors j'essaye d'être un chef d'orchestre. Mon cerveau est cet orchestre hyper puissant, hyper grand, et quand tout les instruments jouent ensemble, c'est difficile de voir quel instrument n'est pas accordé.
Une flute mal placé et ça peut détruire toute une musique non ? Il est là le problème.
À moi de diriger l'orchestre pour obtenir le son que je veux.

Ce sera pas toujours stable, car avec cet orchestre on voit jouer différente musique à différente étape de notre vie. Certains symphonie nécessiteront plus de répétitions que d'autres. Il faut l'accepter mais pas en faire un tragédie. C'est pareil pour tout le monde. On dédramatise, on respire, on se permet même un break pour souffler, puis on y retourne, on sait qu'on va y arriver, ça demande un peu d'entrainement. Comme pour tout. Personne n'est devenue violoniste professionnel en un jour. (note à moi même pour mon côté perfectionniste et impatient).

Pour le côté toujours dans le négatif. N'imaginons pas le pire. Parfois je suis anxieuse parce que j'ai peur d'être anxieuse et encore une fois car la pensée est créative, et bien le pire arrive, vu que c'est le seul schéma que j'ai imaginé et du coup créé.
Alors dans les moments où j'imagine un scénario négatif, encore une fois, je souffle, je lâche prise, je ne sais pas comment les choses vont se produire, je vis l'instant présent et je verrai bien comment ça va se passer.
créer des mondes entier dans ma tête. Des mondes bien plus merveilleux que le monde horrible de l'ineffable qui resurgit parfois.
Je faisais ça, créer des mondes où tout seraient super. Mais est ce que que le retour à la réalité n'était pas du coup plus dure ?
Du coup j'ai arrêté ces sortes de fantasmes. Ça ne me permettait pas de m'ancrer. Car je regrettai mon monde illusoire où tout était mieux.

J'ai eu une pensée, et si en fait la réalité, le monde matériel était bien la vraie réalité et que cette vision du monde que j'ai que le réel n'est qu'illusion, n'était pas là aussi la création de mon mental ?
En traitant la réalité d'illusion, j'avais encore plus de mal à vouloir et même pouvoir y vivre. Car après tout, tout est faux, tout est n'est qu'illusions, c'est juste que les gens n'en sont pas conscient. Comment vouloir prendre part à ça ?
Mais si c'était le contraire ? Si les phase de dépersonnalisation/déréalisation n'étaient pas en fait une construction du mental ?
Car après tout, quand j'arrive à ne pas penser et profiter du moment présent, tout circule, normalement, dans ces moments là, quand je me rend compte que je prends énormément plaisir à faire quelque chose j'ai même l'impression d'un dé-voilage, comme si toutes les autres fois où j'étais dans ma tête, j'étais juste derrière un rideau transparent.
En acceptant l'inverse, alors vivre est plus passionnant, car je peux mettre mon cerveau à mon service. Je peux en faire quelque chose où je ne serais pas la seule à en profiter. je peux réellement transformer la matière.
Au final accepter de vivre dans la réalité, qu'est le monde des sensations et des émotions, c'est y dessiner ma place et accepter qu'une personne comme moi puissent y trouver mon bonheur. J'ai juste à travailler mon orchestre.
Si en plus j'ai accepté la puissance de mon mental, je peux vivre les choses d'une différente manière, ce qui encore une fois, n'est pas mal. Il faut en faire un atout.

Quand je regarde un documentaires par exemple, je prends des notes, fait des liens avec d'autres découvertes, je trouve ça amusant, j'expose mes idées/théories, les partage, et je vois, finalement, ma place.

Et tu vois au final, on parle très peu de nos partenaires. On se rend compte que le problème n'est pas là. Que bien souvent il n'y a pas de problème de ce côté. Et c'est très bien comme ça.

Pour en revenir sur le côté fardeau de la liberté, les moments où c'est dure, il faut pas imploser et recyclé ces énergies/émotions. L'art peut être ? l'écriture, le dessin, la musique. Créer est je pense un bon moyen de "rejeter" une mauvaise énergie et d'en faire quelque chose de beau . C'est un bon moyen de se décharger. Il y a certaines ruminations que l'on ne peut pas atténuer ou éteindre. Il faut les laisser sortir, vivre.
Ça laissera plus de place pour les énergies plus joyeuses.

EDIT :
D'ailleurs je pense qu'il est sain de laisser la place à la tristesse quand elle est là. Chaque émotion est légitime. On ne peut pas rire, si on ne peut pas pleurer. J'ai pas dis de couler. Mais quand j'ai des moments où je suis triste, je me permets d'avoir mon petit moment à moi où je vais écouter de la musique, (ou faire de la musique), laisser mon émotion respirer, vivre. Après je me sens mieux. Je vide le vase quoi.
Modifié en dernier par Mind.y le lundi 19 février 2018 14:02, modifié 1 fois.
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Valtreize
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 3

Message par Valtreize »

Mind.y

C'est très encourageant de te lire.
Tu arrives à voir le positif dans là ou je ne vois que du negatif.

Concernant la réalité, jai eu des grosses angoisses mais j'ai trouvé 2 axiomes qui me permettent de me reposer sur une base solide. Les voici:
- toute réalité supérieur à la conscience du sujet et indépendante de la conscience du sujet, doit être considérée comme réelle par celui ci.
- toute réalité absolument dépendante de la conscience du sujet et n'existant que par sa pensée, doit être considérée comme illusoire par celui ci.

Par exemple, les mondes que je créé n'existe que parce que j'y pense alors je dois les considérer comme des illusions.

Ta métaphore sur l'orchestre est très pertinente.
Pour la reprendre, je dirai qu'aujourd'hui que l'orchestre est composé uniquements de musiciens très fort mais qui jouent chacuns leur propre partition sans tenir compte des autres. Alors c'est le bordel.

Quel age as tu?
Je trouve que tu fais preuves d'une grande sagesse te concernant.
J'ai une philosiphie très pessimiste que ce soit sur moi même ou sur la nature humaine.
Et l'un de mes gros problème c'est que j'ai une philosophie sur la mort très optimiste. (Pas de pensée suicidaire mais une idée de la mort extrement belle).
Du coup je considère la vie comme l'attente de la mort.

Jai du mal à exprimer tout ce que je ressens par ecris.
J'aimerai bien faire des posts aussi complets que les tiens mais je n'arrive pas trop à organiser précisément mes pensées.
Le royaume de Dieu se trouve parmis les hommes.
Non pas en un homme ou en un groupe d'homme, mais en chacun d'entre nous.
Car nous avons tous le pouvoir de rendre les gens heureux.
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