Cerveau d'homme, cerveau de femme...

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neige-74
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Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par neige-74 »



:siffle: :siffle: :siffle:

Pardon pour les piteux sous-titres, je n'y suis pour rien... :dub:
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clown
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Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par clown »

:up2: :up2: :rotfl: :rotfl:
Un mot n'est jamais un mirage, dans le grand livre de la mémoire, il figure toujours sur une page.
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Cara
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Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par Cara »

Trop génial :up: :rire2: :rire2:
Lilnuss

Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par Lilnuss »

Lol j'ai bien aimé aussi.
Merci de nous l'avoir fait partager :smile: :fleur:
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Nezumi
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Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par Nezumi »

J'adore son rire à 3'31 XD
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armand-des-poissons
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Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par armand-des-poissons »

... je ne suis pas un homme......... je n'ai pas cette boite à rien....... :smile: J'en veux.
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LoneWolf
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Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par LoneWolf »

-----­­>Émerge de sa boite a rien :idée:

A mettre dans la boite relation de couple; LA FERME ET ÉCOUTE

----->Retour a la boite a rien :zombie2:




Je suis mort de rire! merci
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seraphine
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Re: Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par seraphine »

:rotfl: merci
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Miryam
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Cerveau d'homme, cerveau de femme...

Message par Miryam »

Génial :up: :up: :up: :up:
La plus belle chose dans la vie ce sont les animaux et la nature
Détachement

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Message par Détachement »

Pas réceptive.

J'ai péniblement tenu les minutes requises, seulement pour savoir la conclusion et son développement.
Continuer à perpétuer ces neuromythes et ces menaces de stéréotypes sous couvert d'humour, n'est, à mon avis, pas la solution pour l'aider à sortir de sa "boîte vide".
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classico
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Message par classico »

@Détachement,

En effet la plupart des blagues étaient vaseuses. Par contre le public avait l'air enthousiaste et je ne pense pas que ça soit des rires encouragés.
Ce qui me fait penser que ces stéréotypes comportent une part de vérité. Car en général on ne rit que des choses qui ont un fond de vérité.

Un stéréotype vient rarement de nulle part, j'ai du mal à croire qu'ils soient une pure fabrication sociale en ce qui concerne les différences (en moyenne, en général) de comportement humains entre les sexes.
Bien entendu je ne dis pas qu'ils sont bon, qu'il faut les prendre pour la vérité, qu'il faut tout voir par ces prismes (ça serait ridicule puisqu'ils sont une sur-simplification, de grossiers archétypes).

Qu'entends-tu par "neuromythes" ? Penses-tu que les hommes et les femmes sont strictement cablés de la même manière ?
chez classico
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Détachement

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Message par Détachement »

classico a écrit : samedi 17 août 2019 16:09
@Détachement,

En effet la plupart des blagues étaient vaseuses. Par contre le public avait l'air enthousiaste et je ne pense pas que ça soit des rires encouragés.
Ce qui me fait penser que ces stéréotypes comportent une part de vérité. Car en général on ne rit que des choses qui ont un fond de vérité.

Un stéréotype vient rarement de nulle part, j'ai du mal à croire qu'ils soient une pure fabrication sociale en ce qui concerne les différences (en moyenne, en général) de comportement humains entre les sexes.
Bien entendu je ne dis pas qu'ils sont bon, qu'il faut les prendre pour la vérité, qu'il faut tout voir par ces prismes (ça serait ridicule puisqu'ils sont une sur-simplification, de grossiers archétypes).

Qu'entends-tu par "neuromythes" ? Penses-tu que les hommes et les femmes sont strictement cablés de la même manière ?
Bonjour, Classico.

J'ai du mal avec l'argument que tu as avancé, ce n'est pas parce que cela fait rire les gens que cela a nécessairement une part de vrai, du moins, en ce qui concerne les domaines neurologiques, puisque c'est clairement le sujet qu'il choisi exclusivement d'aborder en parlant à tout va du cerveau.
On ne peut pas décemment parler de neurologie en déniant la part sociologique.
Le rire des gens peut être "conditionné" par beaucoup de choses que nous ignorons.
Cependant, je valide que les gens peuvent rire car cela a une part de réalité sociale (et ce n'est pas parce que c'est une réalité sociale que cela va me faire rire, je trouve cela au mieux, incompréhensible et au pire, inquiétant).
Par "neuromythes", j'entends strictement ce que ce monsieur affirme dans cette vidéo et ce sont des choses que j'ai déjà entendues.

La réalité sociale, c'est que l'on vit dans une société patriarcale, il faut aussi être un minimum précis et pouvoir regarder le contexte. Historiquement, quand les hommes se focalisaient sur le travail, les femmes restaient assurer les besoins domestiques, ce qui fait qu'elles avaient une charge mentale et une polyvalence sur leurs champs d'actions. De ce fait, la logique inductive est de postuler qu'on peut leur attribuer cette capacité de "faire plusieurs choses en même temps" et c'est un biais de logique de l'imputer à des différences neurologiques.
En outre, la science nous a appris que la faculté des femmes à faire plusieurs choses en même temps et à penser à plusieurs choses en même temps, est de la bullshit.
Certes, nous étions ignorants sur cela, mais tout ce que cela devrait nous enseigner, c'est d'éviter de répandre des conneries car il y a des gens qui croient encore que c'est vrai et ça conditionne toute une vie.

Par ailleurs, "penser à rien" est strictement impossible et je ne comprends pas pourquoi ce phénomène serait d'emblée attribué à un sexe en particulier (WTF ?), il y a de multiples causes à envisager.
Déjà, cela ne serait qu'une impression - que je partage aussi au point que les gens me rappellent régulièrement leur présence et j'ai un sexe féminin -.
En réalité, certaines pensées n’atteignent tout simplement pas le champ de la conscience. Quand on ne suit aucun objectif précis ou qu'on ne fout rien, c’est un ensemble de zones réparties dans les lobes frontal et pariétal qui est le plus actif.
Si ce monsieur faisait autre chose que de regarder la télé, son cerveau aurait fonctionné autrement. Cela ne relève pas d'une incapacité quelconque ou d'une capacité à "penser à rien".
En d'autres termes, il faudrait être littéralement mort pour "ne penser à rien".

Non, je n'affirme pas que les hommes et les femmes soient cablés de la même manière, ni qu'ils soient cablés différemment, pour l'instant, nous sommes assurés de rien.
Après, je ne conteste pas qu'il puisse y avoir des différences au niveau neurologique entre hommes et femmes, mais l'on ne sait pas pourquoi ni comment ces différences agissent sur les capacités cognitives / comportements.
En outre, il y a bien des différences concernant la taille de certaines régions cérébrales (Parsons et al., 2004 ; Moè, 2009).
Le comportement ne se limite pas qu'aux différences neurologiques (capacités cognitives), il y a d'autres facteurs qui rentrent en compte.

Pour ce qui est du comportement, on affirme - selon l'état des connaissances actuelles - que 50 % est génétique (et même la possibilité de déclencher des maladies psychiatriques est statuée sur ces 50% et cela a des conséquences sur les capacités cognitives) et 50 % est lié à des facteurs environnementaux qui seront communément admis comme un continuum entre causes et conséquences.

Pour en revenir au sujet, non, je n'accuse pas la croyance de différences en fonction de son sexe (tout dépend de quoi on parle par "différences"), j'accuse ces simplifications intellectuelles, parce qu'on part tout simplement sur des préjugés souvent faux. Et je trouve inquiétant que l'on opte pour l'humour qui n'a comme effet à court terme que de fédérer un groupe un instant dans un éclat de rire (et ces schémas continueront quand ils auront regagné leur domicile) et qui, à long terme, a l'effet "d'entretenir" ces menaces du stéréotype qui perpétuent et qui sont nocives.
Il y a encore de nombreuses jeunes filles qui sont éduquées par le menace du stéréotype suivant : "que les filles sont nulles en mathématiques" et effectivement, cela produit un biais et elles ne pourraient pas s'améliorer et - à terme - évoluer dans ces corps de métiers. Cela entretient des études statistiques du manque de femmes dans ce domaine et la simplification intellectuelle serait de conclure et de postuler qu'elles n'aient pas un cerveau habilité aux mathématiques. C'est un exemple parmi d'autres et on pourrait en trouver pour les hommes.

Après, oui, c'est "pour rire" et je ne suis probablement pas "dans le coup".

Ps : c'est rigolo car j'ai pondu un pavé sur le genre dans ma galerie, cette nuit et en me réveillant, j'ai pensé à autre chose.
Je viens de découvrir ton post ce matin (je n'avais pas encore lu ta réponse ici car les notifications sont "en panne") et ça me "remet dans le bain".
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classico
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Message par classico »

@Détachement,

C'est une belle réponse argumentée et je suis assez d'accord.

Disons que oui, il y a une part de vrai socialement admise chez les deux sexes dans la culture occidentale. Cet "humoriste" utilise bien entendu des grosses ficelles, et plus c'est gros plus ça passe. La factualité, les neurosciences je pense qu'il s'en fiche tant qu'il a beaucoup d'entrées et ses gros billets à la sortie.

Pour le multi-tâche en effet je pense que c'est un mythe plus ou moins paternaliste et hypocrite dans le but de valoriser les femmes tout en leur disant "oui bon au moins vous savez faire plusieurs choses à la fois".
Je pense plutôt qu'on alterne rapidement notre concentration sur différentes tâches et qu'il est possible de donner cette impression quand certaines tâches ont été fortement automatisées. Comme dans le cas de la conduite par exemple.
Un apprenant aura plus de difficulté à tenir une discussion tout en étant relax mais concentré sur la route. Avec l'expérience, no problem.

Je comprends que ça te gènes cet entretient des stéréotypes par l'humour. C'est d'autant plus gênant qu'il y a un consentement mutuel dans cette affaire. Le public n'est pas hypnotisé pour venir assister au spectacle.

Pour les mathématiques je suis circonspect. Je ne crois pas qu'en occident on en soit encore à dire que les filles sont nulles en math. Il me semble même qu'elles sont assez encouragées de nos jours. Par ailleurs, la seule médaillée Fields, Maryam Mirzakhani est originaire d'une société extrêmement patriarcale qu'est l'Iran. Certes un exemple ne constitue pas une preuve.

Je pense effectivement que l'aspect social et culturel a une influence sur les choix de vie. Mais pour tout t'avouer j'ai tendance à penser que la part innée est prédominante dans les différences de centres d'intérêt entre les sexes où qu'on se trouve sur terre. Ne serait-ce qu'à cause du facteur hormonal par exemple.
Idem pour le quotient intellectuel, qui n'est pas l'intelligence elle-même mais une mesure imparfaite j'en conviens, mais qui reste pertinente. Je pense qu'il est majoritairement d'origine génétique.

En effet tu n'est pas dans le coup je pense :sue: mais c'est sans importance.
chez classico
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Détachement

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Message par Détachement »

Classico a écrit :
...
Effectivement, je n'étais pas dans le coup :rire1: et ma remarque était un peu hors propos, ce n'est pas l'objectif d'un humoriste, en effet.
Je constate d'ailleurs que de plus en plus d'humoristes vont se politiser et s'investir dans des causes sociales. Je pense que c'est cela qui constitue mon inquiétude devant des attitudes quelque peu "scientistes" de certains, quand il s'agit d'aborder des questionnements d'ordre socio-culturels rapport à leur opinions propres. Le problème n'est pas nécessairement la science, mais comment on la manipule et comment la conclusion (ou bien "l'abstract") peut être parfois insidieuse (ce qui est le plus pertinent, à mon sens, c'est d'analyser la méthodologie et les échelles). Tout est une question de langage et de formulation et je dirais que c'est un vice de l'humanité.

Le problème du "multitâches", c'est que cela a trop longtemps servi d'excuse "pseudo scientifique" pour se décourager ou - disons-le crûment - pour déléguer une tonne de choses aux femmes. Et après, on s'étonne que certaines soient constamment en hypervigilance. N'importe qui le serait. Le burn out touche les deux sexes mais les femmes seraient les plus concernées car au-delà de leur travail, 80% des tâches domestiques sont encore assumées par elles seules dans un couple.
Ceci dit, ton explication est parfaitement recevable, pour le moment qu'on ne souffre pas d'un trouble praxique, ou autres choses qui peuvent négativement influer sur les capacités exécutives. Je le voyais bien dans le sens de l'expérience et du conditionnement dans lequel hommes et femmes s'enferment, parfois sciemment.

Oui, tu as parfaitement bien reformulé ce qui me gêne derrière ce "système humoristique". C'est le consentement mutuel implicite qui me trouble et nourrit mon incompréhension.

J'ai trente et un ans et à l'époque de l'école, on affirmait beaucoup que "les filles étaient nulles en mathématiques" et cela me laissait déjà perplexe. Je n'en sais rien de ce qu'est la pensée actuelle occidentale concernant les mathématiques, mais je constate que des efforts d'inclusion sont mobilisés pour lutter contre ce stéréotype.
Ma neuropsy me disait que c'était encore une pensée encore trop répandue même si la société essaie actuellement de faire évoluer les choses.

Je serais plus nuancée que toi.
J'avais lu beaucoup d'études concernant l'incidence du mode de vie sur les hormones secrétées. Nos actes et nos choix peuvent secondairement influer sur les taux d'hormones. Par ailleurs, les gênes qu'on a identifiés concernant les comportements, sont bel et bien indépendants du sexe mais auraient une assise davantage "héréditaire" (en soi, c'est logique ^^).
Je ne peux pas affirmer quoi que ce soit et je t'avoue que je suis en questionnement perpétuel puisqu'on ne peut ignorer le biais énorme qu'est le sociétal. Mais 50% est génétique selon les connaissances actuelles, le reste, on admet que c'est environnemental. C'est un peu comme avoir un gêne qui prédispose à une pathologie et selon l'environnement, contracter la maladie ou demeurer un sujet avec un gêne "silencieux".
Quand on fait un parallèle de nos comportements sur les expériences dont les autres animaux sont sujets, je trouve ça biaisé - malgré leur méthodologie rigoureuse - car bien que nous en sommes, les recherches sur le reste du comportement animal sont encore expérimentales, si elles ne s'arrêtent pas à des hypothèses quand on en lit les conclusions.

https://www.maxisciences.com/intelligen ... 31979.html
Que penses-tu de cela ?
Je ne m'y connais pas particulièrement en ce qui concerne les instruments mesurant le quotient intellectuel. Il paraît que le test de QI serait standardisé selon les pays, est-ce que tu confirmerais cette information ?
Pour le test de QI, beaucoup arguent qu'il se baserait sur des critères d'instruction, surtout en ce qui concerne l'ICV (Indice de Compréhension Verbale).
Je pense que le test de QI est un indice performant uniquement pour mesurer l'intelligence en ce qui concerne les exercices évalués, ni plus ni moins.
Mon opinion est qu'il m'apparaît impossible d'avoir une approche concrète de l'intelligence humaine ou animale en tant qu'être humains bourrés de biais.
Je le vois comme un "fantasme" obsédant, malgré nos progrès concernant le développement d'IA de plus en plus complexes et performantes.

Je ne nie pas qu'il me soulagerait d'avoir des certitudes, quelles qu'elles soient ( :rire2: , je n'attache pas vraiment d'importance à mes opinions mais les idées reçues commencent à m'agâcer) mais je n'ignore pas que d'arriver à un consensus prend du temps.
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Message par classico »

https://www.maxisciences.com/intelligen ... 31979.html
Que penses-tu de cela ?
Je ne m'y connais pas particulièrement en ce qui concerne les instruments mesurant le quotient intellectuel. Il paraît que le test de QI serait standardisé selon les pays, est-ce que tu confirmerais cette information ?
Pour le test de QI, beaucoup arguent qu'il se baserait sur des critères d'instruction, surtout en ce qui concerne l'ICV (Indice de Compréhension Verbale).
Je pense que le test de QI est un indice performant uniquement pour mesurer l'intelligence en ce qui concerne les exercices évalués, ni plus ni moins.
Mon opinion est qu'il m'apparaît impossible d'avoir une approche concrète de l'intelligence humaine ou animale en tant qu'être humains bourrés de biais.
Je le vois comme un "fantasme" obsédant, malgré nos progrès concernant le développement d'IA de plus en plus complexes et performantes.
Pour moi, l'article montre que les chercheurs ont des pistes mais pas encore assez développées pour bien connaître le "codage de l'intelligence" dans l'ADN, autrement dit le potentiel de départ. L'intelligence est la conséquence de beaucoup de facteurs biologiques et sociaux-culturels. Pour les deux notre connaissance est en fait assez limitée mais ça progresse de plus en plus vite.

Mon avis de non-scientifique qui n'engage que moi : le potentiel de départ est bien la conséquence de la loterie génétique.
Au cours de l'étude, les scientifiques se sont penchés sur quelque 54.000 variants génétiques jouant un rôle potentiel dans le développement du cerveau.
Selon les combinaisons on partira avec un certain potentiel.

L'ADN code bien la couleur des yeux, de la peau, des cheveux, la taille, le sexe, des maladies, des facteurs de risque (addiction, alcoolisme, cancer, maladies physiques et mentales) et tant d'autres choses.
C'est juste que le codage de la couleur des yeux est (il me semble) moins complexe. Alors je pense que c'est pareil pour le cerveau et tout ce qu'on pourrait associer à l'intelligence (les tripes par exemple), sauf que c'est beaucoup plus complexe.

L'ADN n'est pas tout nôtre être. C'est juste notre potentiel de développement biologique de départ avant même de venir au monde à la première cellule, abstraction faite de l'environnement où on naît et même dans le ventre de la mère (une génétique excellente ne comblera des accidents de développement causés par consommation d'alcool ou un traumatisme chez la mère pendant la grossesse).
Ensuite ce potentiel s'exprimera et se développera d'une manière ou d'une autre selon notre environnement, c'est là que commence la vie concrete.

Pour les facteurs environnementaux, bien entendu ils ont un rôle. Être nourri au sein durant la petite enfance, avoir une alimentation saine, des parents aimants etc, ça va jouer. Mais ça va jouer sur quoi ? Sur ce cette base, ce potentiel de départ gravé dans les gènes.

Nous sommes profondément inégaux en terme de potentiel depuis notre conception. Ensuite le contexte environnemental / socio-culturel va renforcer ou empirer le potentiel de départ.
En d'autres termes, même dans les meilleures conditions, un enfant qui aura hérité d'un potentiel intellectuel médiocre (c'est malheureux à dire mais il n'y a rien de dégradant, je ne vois pas comment le dire autrement :sue:) pourra l'exploiter au mieux, c'est très bien. Mais il sera confronté à sa limite biologique même sous des tonnes d'amour et d'encouragements.
Comme moi par exemple, je ne courrai jamais le 100 mètres en moins de 10 secondes ou ne nagerai à toute vitesse ou encore ne serai physicien nucléaire. Ça m'est physiquement impossible, inatteignable avec ma biologie actuelle en restant naturel sans être boosté d'une manière artificielle. Ça l'était depuis ma conception c'est une évidence.

Pour les tests de QI il doit forcément y avoir des variations notamment sur l'ICV entre les chinois et les français.
Mais il y a d'autres parties qui sont un bon indicateur de la capacité d'abstraction, de mémorisation, de manipulation de l'information.
Je ne sais pas combien il y a de versions différentes du WAIS IV. Normalement il y a un délai à respecter pour le passer.
Je pense qu'on peut effectivement bachoter ce genre de test et grappiller quelques points mais avec une certaine limite.
Le fait d'avoir la capacité de bachoter et d'en tirer quelque chose reste d'ailleurs un signe d'intelligence. On ne peut pas bachoter ce qu'on est incapable de comprendre si j'ose dire.
Donc je persiste, pour moi le QI est une mesure imparfaite mais pas totalement impertinente, il est plus largement héréditaire qu'environnemental. Il reflète un certain potentiel dans certains domaines ainsi qu'un facteur d'intelligence générale. Soit tout de même un peu plus que la simple capacité à résoudre les problèmes des énoncés du test.
Il ne reflète pas la réussite ou le bonheur dans la vie, bien qu'il y ait selon certains chercheurs une corrélation entre le revenu et le QI. Si on considère le revenu comme étant la "réussite dans la vie" alors il y en a une, ça c'est à chacun de voir :wink2: .

Ouf, ça fait un sacré pavé là. Enjoy :fleur:
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Message par classico »

Je ne connais pas mon QI mais si il fallait le corréler avec mon revenu... :coma: :marteau6: :sue: :down:
chez classico
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Message par classico »

Et je me permets de poster un article qui va plutôt dans ton sens @Détachement .
https://www.agoravox.tv/tribune-libre/a ... -qui-75899
chez classico
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Message par Détachement »

Oui, je pense que l'on peut tout-à-fait parler d'un potentiel génétique.
Lequel est induit et construit par la combinaison d'un génotype + environnement. Je parle bien de rapports secondaires.
Malgré tout, je suis de ceux qui pensent que nous naissons profondément inégaux et je pense que les gens qui vantent les "miracles" de la neuroplasticité sont dans l'exagération la plus totale (je l'ai moi-même espéré autrefois).
Oui, l'entraînement et la systématisation permettent de fonctionner mais ce ne sera jamais très optimal.
Pour ce qui comportemental, voire, psychologique (ce qui est soulevé dans la vidéo), c'est là que j'aurais nettement plus de réserves.

Je suis peut-être un peu lente. Je n'ai pas compris pourquoi tu m'as mis en lien cet article et ne comprends pas pourquoi cette personne cheminerait dans mon sens. Je n'ai jamais voulu passer de tests de QI pour chercher "une différence chez moi", ou pour régler un doute existentiel et je suis de ceux qui ont toujours considéré l'intelligence comme une chance. J'entrevois très bien le biais médical des outils de mesure du QI (ce sont des psys qui le font passer). En plus que pour être honnête, je trouve les propos de l'auteure très gênants.

Merci pour avoir éclairci ton point de vue.
Oui, le facteur g est un indice fiable, du point de vue statistique mais ça reste théorique pour le moment uniquement parce qu'il est d'interprétation très délicate. Le diable est dans l'interprétation.
La définition que j'ai de ce facteur g est que c'est un ensemble plurifactoriel : génétique, cognitif et environnemental (environnemental car il y a bien la présence de l'ICV dans les outils de mesure actuels, après, j'ai toujours considéré ma propre vision de l'intelligence sans cette donnée).
En outre, bien des choses peuvent affecter la cognitivité et pour cause : pour sa passassion, on recommande aux gens de ne pas consommer des psychotropes ou du canabis, ni d'avoir une dépression pour ne pas biaiser les résultats.

Je pense qu'il y a une grande confusion entre l'intelligence telle qu'elle est désignée quotidiennement (c'est bien abstrait et il est de nos us et coutumes que de désigner son interlocuteur comme "manquant d'intelligence" parce qu'il généralise / ne comprend pas des valeurs individuelles / qu'il n'a pas de sens social / qu'il manque de culture générale / qu'il a manqué d'honnêteté intellectuelle) et la vision assez formelle et concrète que nous montrent les outils de mesures.
Rien à faire, même en reconnaissant les mesures de quotient intellectuel, j'ai toujours du mal à ne pas trouver ce concept abstrait et fluctuant pour des raisons que je ne saurais expliquer.
L'on parle souvent "d'intelligence émotionnelle", qu'en penses-tu ?

(néanmoins, je ne sais toujours pas pourquoi on parle du QI :enrond: ).
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Message par classico »

Pour le QI, c'est moi qui ai amené ça sur la table, comme ça sans prévenir :rire2: . Ça m'a pris d'un coup d'un seul, je ne sais même pas pourquoi :rire1:.
Je rectifie d'ailleurs, ce n'est pas le QI qui est largement héréditaire mais l'intelligence. Grave erreur :ohnon: .
Le spectre de la compétence analytique de la Wais ne correspond pas du tout à l'amplitude et à la totalité des caractéristiques de ce qu'ils sont censés démontrer dans la population. La Wais est un filtre programmé à détecter une seule sorte de "produit" qui corresponde à une somme de critères étroits et prévisibles dans une échelle de valeurs sociales déterministes et déterminées.
Il m'avait semblé que la conclusion du deuxième témoignage allait plutôt dans ton sens quant à l'outil en lui-même. Je me trompe peut-être.
Malgré tout, je suis de ceux qui pensent que nous naissons profondément inégaux et je pense que les gens qui vantent les "miracles" de la neuroplasticité sont dans l'exagération la plus totale (je l'ai moi-même espéré autrefois).
Là on est d'accord. La neuroplasticité certes mais pas "vers l'infini et au delà".
Pour ce qui comportemental, voire, psychologique (ce qui est soulevé dans la vidéo), c'est là que j'aurais nettement plus de réserves.
C'est là que je suis sans doute plus radical que toi. Disons que je mettrait le curseur de l'inné à plus de 50%. C'est mon intuition qui parle, je n'ai pas plus de données que ça. Sacré question non sans rapport avec le paradoxe de l'oeuf et la poule.
Je pense qu'il y a une grande confusion entre l'intelligence telle qu'elle est désignée quotidiennement (c'est bien abstrait et il est de nos us et coutumes que de désigner son interlocuteur comme "manquant d'intelligence" parce qu'il généralise / ne comprend pas des valeurs individuelles / qu'il n'a pas de sens social / qu'il manque de culture générale / qu'il a manqué d'honnêteté intellectuelle) et la vision assez formelle et concrète que nous montrent les outils de mesures.
Absolument d'accord. Et pour reprendre mon propre exemple : qu'est-ce que j'ai l'air idiot (je veux dire plus que d'habitude) quand je suis en stress à cause d'une situation sociale ou que je n'arrive pas à déchiffrer les demandes et intentions des gens (lorsqu'il y a de l'implicite ou de la communication non verbale). Dans ces cas je me sens comme un boulet ou comme un bulot :sue: .
L'on parle souvent "d'intelligence émotionnelle", qu'en penses-tu ?
J'en ai vaguement entendu parler mais ne connais pas vraiment ce que ça signifie il faudrait que je me renseigne.

Extrait de Wikipedia :
L'intelligence émotionnelle (IE) est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.1 Elle est proche du concept d'intelligence sociale. Le concept a été popularisé par Daniel Goleman en 1995.
Selon ces auteurs, l’intelligence émotionnelle comporte deux dimensions : la dimension expérientielle (la capacité à percevoir et à manipuler l’information émotionnelle ainsi qu’à y réagir sans nécessairement la comprendre), et la dimension stratégique (la capacité à comprendre et à gérer les émotions sans nécessairement bien percevoir les sentiments ou les éprouver complètement)
Apparemment il s'agirait d'une capacité de gestion et de lecture des émotions plutôt que la propension à ressentir les choses avec une forte intensité comme j'ai pu le croire naïvement.
N'ayant pas creusé le sujet je m'étais dit que c'était encore un concept lot de consolation pour les "frustrés de l'intelligence" disant qu'au moins ils étaient plein de sentiments et d'empathie contrairement à ces "surdoués" à l'intelligence abstraite et au coeur froid comme la pierre :dry: . Je m'étais bien planté :rire2: .

Je pense qu'on est en train de pourrir le topic et que c'est un peuuuuuu, à cauuuuse de moiiiii :noel6: :cerf: .
Y a-t-il un topic d'ouvert dédié à ce sujet quelque part ?
chez classico
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Message par Détachement »

Classico a écrit :
...
Ah oui, je comprends mieux ! Cette phrase va effectivement dans mon sens.

Je m'explique : j'ignore comment le WAIS IV est calibré à travers le globe alors je ne m'arrêterai que sur ce qui suit : tant que le facteur g sera une hypothèse (pas vraiment de consensus clair sur sa définition), je relativiserai cet outil qui manque de granularité. Je trouve que les concepts même d'inné et d'acquis n'ont pas de définitions assez précises pour être testés empiriquement.
Je pense qu'il est bon de le questionner pour en créer un meilleur et qui prenne en compte d'avantage d'aspects de la réalité (y compris une compréhension plus fine du phénomène de l'effet Flynn).

Bien que je valide pour autant, une impossibilité d'aller au delà de certaines capacités malgré l'entrainement, je suis loin de minimiser l'impact des critères négatifs d'application.
Typiquement ce qui relève du facteur environnemental, que ce soit biologique ou psychosocial. En l'espèce : la malnutrition, le fait de vivre dans un ghetto, le nombre d'enfants dans une fratrie, le mauvais niveau d'instruction des parents (qui a une incidence sur le raisonnement), les infections pré natales ... et j'en passe; auraient un effet négatif sur les capacités de concentration. Un faisceau de plusieurs de ces critères négatifs (souvent corrélés, hélas) aura une plus forte probabilité de faire des conséquences dramatiques.
La capacité de concentration est une variable corrélaire à chaque indice de cet outil; que cela soit la résultante génétique d'une hérédité ou bien de mécaniques épigénétiques ou encore même, des effets de natures périodiques.

Le problème, c'est qu'il y a des personnes ayant des considérations douteuses qui s'offrent une légitimité formelle au travers de cet outil pour valider le principe de "race supérieure" dans un mépris total de l'incidence environnementale. Alors il faut être prudent sur tout ce qu'on y lit.
Et pour reprendre mon propre exemple : qu'est-ce que j'ai l'air idiot (je veux dire plus que d'habitude) quand je suis en stress à cause d'une situation sociale ou que je n'arrive pas à déchiffrer les demandes et intentions des gens (lorsqu'il y a de l'implicite ou de la communication non verbale). Dans ces cas je me sens comme un boulet ou comme un bulot
Il y a des personnes qui éprouvent bel et bien cette sensation de "déficience".
Déjà, il faudrait pouvoir dissocier une déficience d'un effet secondaire dû à une pathologie physique ou psychiatrique. Pas simple et il y a continuum.
Dans le premier cas, cela peut mettre une personne en échec malgré tout, alors qu'elle pourrait être performante dans d'autres domaines.
Un indice qui - je trouve - n'évoluera jamais beaucoup, malgré des connaissances cristallisées. Le monde du concret est très différent.
Jusqu'alors, j'ai l'impression que toute personne qui aurait eu la sensation d'évoluer dans ce domaine, l'aurait fait de manière limitée et en réalité, c'est davantage l'entourage qui s'adapte quand ce n'est pas la résultante de choix peu ou prou conscients sur l'environnement.

Déterminisme quand tu nous tiens :mrvert: .
N'ayant pas creusé le sujet je m'étais dit que c'était encore un concept lot de consolation pour les "frustrés de l'intelligence" disant qu'au moins ils étaient plein de sentiments et d'empathie contrairement à ces "surdoués" à l'intelligence abstraite et au coeur froid comme la pierre

. Je m'étais bien planté
J'ai rigolé. Eh bien moi aussi, je m'étais plantée.

Non, je ne crois pas qu'il y ai de topics concernant ce sujet. :pasca: .
Je n'ai pas l'impression de trouver une quelconque utilité à continuer cette discussion car je pense commencer à brasser de l'air (ou je ne m'en rends compte que maintenant :rire1:) et parce que je n'ai pas plus creusé plus que cela la question du QI. Je pense qu'il faut y consacrer toute sa vie pour ne pas en dire trop de conneries et construire des hypothèses sur des bases bancales me rendrait inconfortable.

Edit : c'était plaisant de pouvoir te lire. Je ne vais pas dans ton salon car je ne sais pas comment m'y introduire et je ne connais franchement rien en traitements (je ne prends que de la mélatonine). Ainsi, j'en profite pour te souhaiter une bonne fin de journée.
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