Comment faire pour atteindre la joie de vivre
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- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Comment faire pour atteindre la joie de vivre
J'ai une longue expérience de la dépression.
Et je me suis dit qu'un sujet tel que le bonheur ou la joie de vivre pouvait intéresser bon nombre d'entre nous.
A partir du moment où on a ça en point de mire, il me semble que l'on va déjà beaucoup mieux.
Mais comment faire pour atteindre cette joie de vivre ?
Il faut cheminer, glaner, expérimenter....
Ici, chacun pourrait donner ses trucs ou poser ses questions....
Qu'en pensez-vous ?
Et je me suis dit qu'un sujet tel que le bonheur ou la joie de vivre pouvait intéresser bon nombre d'entre nous.
A partir du moment où on a ça en point de mire, il me semble que l'on va déjà beaucoup mieux.
Mais comment faire pour atteindre cette joie de vivre ?
Il faut cheminer, glaner, expérimenter....
Ici, chacun pourrait donner ses trucs ou poser ses questions....
Qu'en pensez-vous ?
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Apprendre à être heureux c'est apprendre à vivre.
On devrait apprendre cela quand on est enfant, comme on apprend les bonnes manières!!!
Mais quand on a pas eu la chance d'avoir la bonne éducation au départ, on peut toujours apprendre après.
Je ne crois pas que cela soit très difficile, il s'agit surtout d'une prise de conscience.
et puis aussi accepter l'idée que l'on peut demander de l'aide, que cette aide existe quelque part et qu'on a le droit d'en profiter.
Ensuite avoir une bonne hygiène de vie : avoir des heures de sommeil suffisantes, manger équilibré et à des heures régulières, faire de l'exercice, en un mot prendre soin de son corps.
On devrait apprendre cela quand on est enfant, comme on apprend les bonnes manières!!!
Mais quand on a pas eu la chance d'avoir la bonne éducation au départ, on peut toujours apprendre après.
Je ne crois pas que cela soit très difficile, il s'agit surtout d'une prise de conscience.
et puis aussi accepter l'idée que l'on peut demander de l'aide, que cette aide existe quelque part et qu'on a le droit d'en profiter.
Ensuite avoir une bonne hygiène de vie : avoir des heures de sommeil suffisantes, manger équilibré et à des heures régulières, faire de l'exercice, en un mot prendre soin de son corps.
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
- ptite étoile
- Messages : 61
- Enregistré le : mardi 04 mars 2008 13:19
Tout à fait d'accord!
On est les acteurs et actrices de nos vies.
Mais comment faire, quand on le sait, et qu'on a toujours cette impression horrible de nous voir faire et dire les choses sans vraiment les vivre à fond?
On est les acteurs et actrices de nos vies.
Mais comment faire, quand on le sait, et qu'on a toujours cette impression horrible de nous voir faire et dire les choses sans vraiment les vivre à fond?
Depuis qu'il est parti, je me sens une moitié; une moitié de moi-même qui court après une ombre qui ne reviendra plus...
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- christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
- senna
- Messages : 971
- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05
oui c'est clair, le bonheur c'est plus un sentiment que des facteurs externes, bien qu'ils soient également déterminants pour avoir ce sentiment.
pour moi le bonheur, c'est l'appréciation de l'instant, seulement il ya trop de choses dans notre tete, comme un philtre, pour parvenir a le savourer, et puis il y l'habitude aussi.
il faut que notre coeur, notre tête et les données externes soient en phase pour toucher à la verité du moment, le coeur libre et plein d'amour, la tête vide de tout souci, le moment présent en accord avec nous-même.
pour moi le bonheur, c'est l'appréciation de l'instant, seulement il ya trop de choses dans notre tete, comme un philtre, pour parvenir a le savourer, et puis il y l'habitude aussi.
il faut que notre coeur, notre tête et les données externes soient en phase pour toucher à la verité du moment, le coeur libre et plein d'amour, la tête vide de tout souci, le moment présent en accord avec nous-même.
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonjour p'tite étoile,ptite étoile a écrit :Tout à fait d'accord!
On est les acteurs et actrices de nos vies.
Mais comment faire, quand on le sait, et qu'on a toujours cette impression horrible de nous voir faire et dire les choses sans vraiment les vivre à fond?
J'ai dit la même chose à mon psychiâtre et il m'a fait un petit schéma pour m'expliquer.
Je vais essayer de traduire :
Pour lui, quand on le sait et qu'on ne fait pas, cela revient à obéir à ce qu'il appelle son petit tyran personnel
Cela viendrait d'un détournement de la communication.
Quand tout va bien, on communique avec autrui selon les limites que la loi (le code social) nous impose et avec nos acquis (notre culture...).
On est alors dans une communication constructive (positive dirait notre ami Lolo), phallique dit le psy.....
Puis lorsqu'un grain de sable pertube ce bel engrenage, la communication déraille et ne passe plus.
On communique alors avec son petit tyran personnel et on est dans une relation de dépréciation par rapport à soi, cela peut durer une fraction de seconde, on dit parfois "j'suis bête" ou pire, ça suffit, pour envoyer un message sublidinal (je ne sais pas comment ça s'écrit) à notre tyran personnel à qui il suffit d'acquiescer...
Alors on rentre dans une communication destructrice, un repli social, qui ne respecte ni loi, ni culture et qui renvoie aux autres ce qu'on pense de soi-même.
Il se greffe alors là-dessus comme une jouissance sado-masochiste qui n'arrange rien....
Voilà, voili....
Bonjour Christelle,christelle a écrit :le bonheur c'est dans l'immagination pas dans la raison !
il faut surtout avoir une capacité à etre au dessus des évenements... ce qui est impossible continuellement, mais à des moments on lève notre nez.
Je pense que tu veux dire que le bonheur dépend de la façon dont on voit les choses, de la façon dont on les imagine.
Oui, parfois il suffit de lever la tête, j'espère en donner l'idée à ceux qui me liront.
Même en allant très mal, sortir et lever la tête presqu'à la renverse, on voit du ciel, des feuillages d'arbres, des balcons....
ça peut faire du bien, à essayer....
Même si dans ce cas on est en dessous de ce qu'on voit.
Mais pour moi le bonheur n'est pas seulement dû à l'imagination. Car mon imagination m'amène plus souvent à être malheureuse....
Le bonheur dans mon cas est avant tout une affaire de construction.
biz
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonjour Senna,senna a écrit :oui c'est clair, le bonheur c'est plus un sentiment que des facteurs externes, bien qu'ils soient également déterminants pour avoir ce sentiment.
pour moi le bonheur, c'est l'appréciation de l'instant, seulement il ya trop de choses dans notre tete, comme un philtre, pour parvenir a le savourer, et puis il y l'habitude aussi.
il faut que notre coeur, notre tête et les données externes soient en phase pour toucher à la verité du moment, le coeur libre et plein d'amour, la tête vide de tout souci, le moment présent en accord avec nous-même.
Notre tête, notre coeur et notre CORPS aussi, ne pas l'oublier celui-là, c'est le parent pauvre et pourtant il supporte tout au sens propre comme au sens figuré.
Et si on mettait notre coeur et notre tête à s'en occuper de temps en temps....
biz
- nasopi
- Messages : 127
- Enregistré le : vendredi 16 mai 2008 21:48
- Localisation : Toulouse
Ce qui est sûr, c'est que le bonheur n'est pas quelque chose qu'on reçoit de l'extérieur, c'est quelque chose qu'on construit soi-même.
La difficulté, quand on est en dépression, c'est que c'est très difficile de se construire ce bonheur ; c'est comme si tout ce qu'on touchait tombait en pourriture. Comme s'il y avait un voile gris entre nous et les choses, qui nous empêchait de nous réjouir de tous les petits riens qui font le charme de la vie.
La difficulté, quand on est en dépression, c'est que c'est très difficile de se construire ce bonheur ; c'est comme si tout ce qu'on touchait tombait en pourriture. Comme s'il y avait un voile gris entre nous et les choses, qui nous empêchait de nous réjouir de tous les petits riens qui font le charme de la vie.
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Tout à fait d'accord avec toi, Nasopi.
Je crois que dans ces cas-la, il faut commencer par un bout.
Déjà, nous dire que c'est faux, tout ce qu'on touche ne tombe pas en pourriture.
Et trouver ce que l'on est en état de faire, une toute petite chose, par exemple ranger un tiroir, aller acheter un bouquin genre "une gorgée de bière et autres menus plaisirs " de Philippe Delerm, se mettre au lit sans scrupules et le lire en se lovant de plaisir sous la couette, surtout ouvrir les volets....
etc etc... on devrait ouvrir un sujet sur tous les minuscules gestes qui répétés jour après jour nous aide à déchirer le voile gris;
Je t'embrasse Nasopi à bientôt
Je crois que dans ces cas-la, il faut commencer par un bout.
Déjà, nous dire que c'est faux, tout ce qu'on touche ne tombe pas en pourriture.
Et trouver ce que l'on est en état de faire, une toute petite chose, par exemple ranger un tiroir, aller acheter un bouquin genre "une gorgée de bière et autres menus plaisirs " de Philippe Delerm, se mettre au lit sans scrupules et le lire en se lovant de plaisir sous la couette, surtout ouvrir les volets....
etc etc... on devrait ouvrir un sujet sur tous les minuscules gestes qui répétés jour après jour nous aide à déchirer le voile gris;
Je t'embrasse Nasopi à bientôt
- nasopi
- Messages : 127
- Enregistré le : vendredi 16 mai 2008 21:48
- Localisation : Toulouse
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
- christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
- petiteflamme
- Messages : 63
- Enregistré le : vendredi 30 mai 2008 20:50
- Localisation : Lorraine
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonsoir petite flamme,
Cela dépend du genre de petit tyran personnel que tu as.
Le mien n'a pas besoin de me demander quoi que ce soit, il se contente de me dévaloriser....
Il suffit que je prenne conscience de sa présence et du type de communication que j'entretiens avec lui pour que cela cesse.
Je cesse d'entretenir une relation avec lui et je me tourne vers les autres en rassemblant mes acquis et en établissant une relation sociale.
Je néglige le tyran, je ne parle plus avec lui et c'est tout.
C'est surtout la prise de conscience qui est importante.
D'un seul coup, tu te dis non il ne faut pas que j'aille par là, ce n'est pas bon pour moi, je sais ce qu'il est en train de se passer et je ne vais pas me laisser piéger.
Biz
Cela dépend du genre de petit tyran personnel que tu as.
Le mien n'a pas besoin de me demander quoi que ce soit, il se contente de me dévaloriser....
Il suffit que je prenne conscience de sa présence et du type de communication que j'entretiens avec lui pour que cela cesse.
Je cesse d'entretenir une relation avec lui et je me tourne vers les autres en rassemblant mes acquis et en établissant une relation sociale.
Je néglige le tyran, je ne parle plus avec lui et c'est tout.
C'est surtout la prise de conscience qui est importante.
D'un seul coup, tu te dis non il ne faut pas que j'aille par là, ce n'est pas bon pour moi, je sais ce qu'il est en train de se passer et je ne vais pas me laisser piéger.
Biz
- senna
- Messages : 971
- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05
tout à fait! quel que soit le discours du "tyran personnel" comme tu dis, prendre conscience de son existence permet de s'en dissocier.ploumploum a écrit :C'est surtout la prise de conscience qui est importante.
Qui sommes-nous véritablement? cette voix?
Quelles que soient les paroles qu'elle nous sussure, bonnes ou mauvaises, n'est elle pas seulement un pur produit de notre expérience, de notre sociabilisation, un simple dispositif langagier?
Sans elle ne restent que soi, et l'instant présent, dans toute leur complétude.
La réalité n'a pas de nom, pas de définition, pas de jugement de valeur, elle est. Il en est de même pour soi. Nous sommes... et c'est déjà beaucoup.
Être est un beau verbe.
j'y pense... ou ais-je lu cela?
regarder une fleur, c'est fonctionner au mode Être, la cueillir, c'est fonctionner au mode Avoir
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonjour Senna,
Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde en ce qui concerne la prise de conscience...
En revanche pour ce qui est de "être" et "avoir", le même psy a dévelloppé une théorie du verbe avoir qui diifère un peu de ce qu'on pense habituellement et qui m'a donné a réfléchir;
Pour lui, l'être c'est l'enfant, l'avoir c'est ce que l'on devient.
C'est la culture que l'on a appris, le statut social que l'on a acquis.
En fait dans l'avoir, on choisit, on sort de la croyance et on choisit son destin.
Il a pris comme exemple quelqu'un qui fait des études et travaille fort pour obtenir un métier.
Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, mais si je réfléchis un peu à mon propre itinéraire, je réalise que j'ai acquis pas mal de choses malgré la déprime.
Je suis partie d'une dérive complète (SDF) pour devenir prof des écoles et propriétaire de ma petite maison.
Il faut comprendre avoir, dans un sens plus large que avoir des biens matériels, bien que forcément ce soit lié.
Pour moi, ma principale richesse, c'est avoir les moyens de faire face à ma déprime.
Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde en ce qui concerne la prise de conscience...
En revanche pour ce qui est de "être" et "avoir", le même psy a dévelloppé une théorie du verbe avoir qui diifère un peu de ce qu'on pense habituellement et qui m'a donné a réfléchir;
Pour lui, l'être c'est l'enfant, l'avoir c'est ce que l'on devient.
C'est la culture que l'on a appris, le statut social que l'on a acquis.
En fait dans l'avoir, on choisit, on sort de la croyance et on choisit son destin.
Il a pris comme exemple quelqu'un qui fait des études et travaille fort pour obtenir un métier.
Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, mais si je réfléchis un peu à mon propre itinéraire, je réalise que j'ai acquis pas mal de choses malgré la déprime.
Je suis partie d'une dérive complète (SDF) pour devenir prof des écoles et propriétaire de ma petite maison.
Il faut comprendre avoir, dans un sens plus large que avoir des biens matériels, bien que forcément ce soit lié.
Pour moi, ma principale richesse, c'est avoir les moyens de faire face à ma déprime.
Modifié en dernier par ploumploum le jeudi 24 juillet 2008 14:05, modifié 1 fois.