Emissions, podcasts sur la dépression et la santé mentale

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Emmanuelle
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Message par Emmanuelle »

Salut tout le monde,

pour info, Boris Cyrulnik donne une conférence intitulée "mémoire et autobiographie" à Béziers.

Quand ? Vendredi 27 Septembre à 21h

Où ? Au chapiteau sortie ouest au Domaine de Bayssan

A quel prix ? Gratuit !

"Le mot mémoire désigne aussi notre faculté à collecter des souvenirs - comment la mémoire fonctionne , comment elle sélectionne , comment elle se trompe , comment elle restitue l'histoire , pourquoi elle est capitale dans la construction de notre personnalité , surtout quand au départ de la vie elle a enregistré l'insoutenable ,un trauma , une violente et fondatrice émotion - "

@+
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doloplus
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Message par doloplus »

Dommage pour moi...j'habite loin de Bézier. Sinon, sure que j'y serai allée!
J'espère qu'une âme charitable filmera la conférence et la postera sur le web.
vachette

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Message par vachette »

Merci pour l'info Manue.

J'aurai été encore sur Montpel, j'y allais à coup sure! m'enfin...je lis ces livres en attendant!
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Emmanuelle
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Message par Emmanuelle »

Je n'ai pas pu y aller, j'étais au fond de mon lit ...
lucywhile
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Message par lucywhile »

Ecoutez Christophe André sur France Culture qui s'exprime sur le thème : "sommes-nous obligés d'être heureux ?", il aborde notamment la psychologie positive, c'est très agréable à écouter, c'est doux et à la fin il y a une interview d'une femme qui a monté des cours de théâtre pour timides, ça se passe à Paris mais ça donne vraiment envie !
clémentine
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Message par clémentine »

oui, j'ai écouté.J'écoute Christophe André dès qu'il passe à la radio...
Il me donne quelques points de réflexion
bonne journée
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Tyrosine
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Message par Tyrosine »

Ce qui serait bien c'est que tous les psychiatres s'investissent autant dans leur métier que Christophe André, malheureusement on entend que lui partout et les autres vous êtes où ????
lucywhile
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Message par lucywhile »

Oui j'aime bien cet homme, vous avez lu certains de ses livres ? Dans le même esprit il y a les livres de François Lelord aussi.
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Zooey
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Message par Zooey »

A l'occasion de la journée mondiale du suicide

- Une émission sur RFI:
Priorité Santé RFI 10/09/2014: Journée mondiale de prévention du suicide

Des clefs pour comprendre, des informations sur la prévention, sur les traitements, des témoignages de proches de suicidés et de personnes en dépression...
A l’occasion de la 12ème Journée mondiale du suicide, qui se déroule le 10 septembre de chaque année, nous faisons un point sur les moyens de prévention. Dans le monde, près d’une personne se donne la mort toutes les 40 secondes. En France, selon le Ministère des Affaires sociales et de la Santé, près de 10 500 personnes meurent par suicide, ce qui représente près de trois fois plus que les décès par accidents de la circulation. Environ 220 000 tentatives de suicides sont prises en charge par les urgences hospitalières. Comment détecter les premières manifestations d’une crise suicidaire ? Quand consulter ? Comment se reconstruire après le suicide d’un proche ?

Intervenants :

Dr Antoine Del c.., psychiatre dans le service de psychiatre adultes à la Pitié-Salpêtrière. Travaille dans l équipe de recherche SAN Social and Affective neurosciences co dirige par Philippe Fossati et Nathalie Georges. Titulaire d' un doctorat en neurosciences. Travaille à l'institut de la Moelle épinière et du cerveau (ICM)

Dr Jean-Marie Yeo Tenena, psychiatre au Service d'Hygiène Mentale au sein de l'Institut National à Abidjan en Côte d’Ivoire.
- Sur France inter, une dépêche (à lire + 2 petits itv à écouter + une carte du suicide dans le monde) à cette occasion qui fait le point sur ce qu'apporte internet dans la prévention du suicide, notamment le tchat de SOS Suicide :

France Inter Dépêche: internet contre le suicide

- Articles sur la prévention du suicide et le suicide dans le monde (chiffres oms etc) sur le site de l'AQPS : l'Association (à but non lucratif) québécoise de prévention du suicide (qui a aussi un numéro d'appel pour les personnes en détresse au Québec).

- Le site de l'UNPS : Union Nationale pour la Prévention du Suicide. C'est une union d'associations françaises de prévention du suicide.
Le numéro d'urgence et les associations adhérentes disséminées en France figurent en bas de la page d'accueil.
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Zooey
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Message par Zooey »

Encore quelques infos sur le suicide à écouter:

- Conférence à l'Université Lumière Lyon 2 (sur France Culture +)
BORIS CYRULNIK : SOCIÉTÉ ET SUICIDE
Loin de l'image tantôt blasphématoire, tantôt folle ou encore héroïque que l'on a pu lui accorder, le suicide est désormais abordé comme un acte social avant tout, ainsi que l'a prouvé Emile Durkheim. A cette dimension sociale, s'ajoutent les récentes découvertes en neurosciences expliquant le passage à l'acte de certains sujets. Par ailleurs, la tendance en psychologie, qui consiste aujourd'hui à intégrer le savoir et non plus à le fragmenter, offre un autre point de vue sur le suicide. A la lumière de ces données, Boris Cyrulnik livre, au cours de cette conférence, les résultats de ses recherches.

- France Inter, Émission "Service Public" du 10/09/2014
Suicide: mieux vaut prévenir que guérir
Avec en invités :
Thérèse Hannier, présidente fondatrice de l'association Phare parents-enfants, Co-fondatrice et ancienne députée UNPS (Union Nationale de Prévention du Suicide)
& Marc La Mola, écrivain, ancien policier
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Zooey
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Message par Zooey »

j'aime bien les articles de Pierre-Henri Castel sur les psychopathologies, je trouve que son approche (plutôt anthropologique, philosophique, et en tant qu'historien de la médecine donc un travail conséquent sur les neurosciences et les autres progrès en psychiatrie) me permet vraiment de relativiser quand je me trouve en quête de diagnostique ou, en général, de réponse à cette question qui revient toujours et toujours : "mais pourquoi je suis comme ça?"

Par exemple :

Autonomie et autarcie : des concepts politiques et moraux aux éventuelles "pathologies sociales" de l'individu isolé

Quelques gouttes de logique dans le brouillard des dépressions

il écrit bien donc c'est relativement facile à comprendre - ne pas se formaliser quand ça devient un peu complexe, je trouve que ça n'empêche pas de comprendre le message en général.

La démentalisation de la dépression : un cerveau d’humeur triste

« J’ai un ami chez qui a été porté le diagnostic de "dépression". On lui a donné une ordonnance d’antidépresseur. Récemment, je lui ai demandé s’il prenait toujours son traitement. Il m’a répondu que oui. Je lui ai demandé ce qui le déprimait. Il m’a répondu que c’était un manque de sérotonine dans son organisme. Je ne sais pas si nous étions totalement sérieux l’un et l’autre, mais je lui ai dit qu’en tout cas lorsque j’étais interne en psychiatrie, on n’aurait jamais répondu de cette façon, qu’on pensait toujours que le patient était déprimé à cause d’un événement vécu récemment ou dans un passé plus lointain. » Strauss (2007 :125)
Voici ce qu'écrivait par exemple Sheldon Preskorn [6] en 1998, sur le site de Medscape®, que de nombreux psychiatres américains consultent pour se tenir au courant de l'état des recherches, ainsi que des nouvelles recommandations thérapeutiques :
« Il se peut que le clinicien conclue que les symptômes dépressifs sont les résultats compréhensibles de la situation du patient dans sa vie et/ou de facteurs stressants récents. Bien que cette connexion puisse paraître évidente du fait de nos croyances culturelles, elle est souvent fausse. La dépression sévère (major depression) pourrait bien être la cause des problèmes de la vie, plutôt que leur résultat. (…) Avoir une "raison" pour une dépression sévère n'en altère pas le cours, n'en réduit pas la sévérité et les conséquences, ni n'en change la capacité à répondre à un traitement. (...) [7] .
L'élimination des raisons (...) au profit des causes (...biologiquement définies) est familière au philosophe ; ce qui est plus nouveau, c'est sa transformation en idéologie psychiatrique et thérapeutique.

Il est évidemment tentant de hausser les épaules, et de dire : bien sûr, si l'on commence à expliquer aux gens que le problème, ce n'est pas eux, ni ce qui arrive à leur personne, mais leur cerveau, c'est absurde : c’est faire comme si le cerveau n’était pas, justement, un organe spécifiquement sensible aux « raisons » de se trouver dans telle ou telle situation désastreuse, d’y agir à mauvais escient, d’en subir les conséquences, etc.

(...) Il va de soi en effet qu’on ne soigne pas des cerveaux dépressifs, mais des gens dépressifs qui ont un cerveau, et qu’on ne juge de la pertinence réelle de ses actes thérapeutiques comme de ses théories de la dépression qu’aux effets sur la personne, pas sur ce qu’elle a à l’intérieur de la tête.


Mais (...) la position de Preskorn, (...) s'appuie sur une philosophie très cohérente. (...) Preskorn se bat en effet d’abord et avant tout sur le front de la stigmatisation : ce n'est pas une faiblesse de caractère que de prendre des antidépresseurs. « Ne vous faites aucun reproche pour votre grave dépression. Rendez-vous compte que vous n'avez pas demandé à en souffrir. Votre estime de vous-même a été et est vraisemblablement ébranlée, comme ce serait le cas de toute personne qui connaîtrait un pareil épisode. [je souligne] Epargnez-vous toute pensée négative pour le moment ».

(...) C'est justement cette stratégie qui l'amène au tournant décisif : la baisse de l'estime de soi, qui est au départ un signe clinique de dépression, en devient progressivement l'effet causal. Et l'on doit d'ailleurs étendre ce raisonnement à tous les aspects mentaux de la dépression : (...) Il en irait de même avec la fatigue et les algies diverses qui accompagnent quelquefois l’expérience dépressive : elles ne sont plus des signes « qu’on n’y arrive plus », et que, du coup, (...)l’interaction habituelle se détériore, rendant encore plus déprimante la dépression. Non : la dépression sévère (...) a tout cela pour effets, et tout ce que le sujet peut en croire n’est qu’une dangereuse porte ouverte à une imputation causale à soi-même (ce qui alimente la dépression, ...) de ce qui a pour véritable cause un dysfonctionnement cérébral asubjectif.

(...) Il (devient) impossible, à la limite, de donner même une « raison » d’être dépressif qui soit autre chose (...) qu’une rationalisation elle-même morbide, qui survient sous l’influence d’une humeur altérée. Et quelle « raison » peut tenir, en effet, quand on fait de la dépression une tendance à multiplier les « cognitions négatives » ?

(...)dans la mesure où les patients se plient à un tel procédé d'évaluation de leur humeur, ils entérinent de facto que leurs raisons d'être déprimés ne jouent pas de rôle causal dans ce qu'ils ressentent. On peut crier à la dépersonnalisation tant qu’on voudra. C'est précisément la condition sine qua non pour isoler la molécule qui influera sur leur humeur, et permettra une réadaptation mise en danger par un certain degré d'angoisse, de tristesse, ou de fatigue prétendument « psychogène », etc. Aucune de ces molécules ne pourrait être testée, ni son efficacité établie, si l'on ne pouvait interroger les patients à qui on les administre sur des items traitables par le statisticien.

Le fait troublant, c’est qu’on ne sait plus exactement de quoi on parle. La dépression, en un sens, a perdu toute qualité et toute forme, elle n’est plus rien qui se vive, mais quelque chose = x qui a pour effet que vous éprouvez en gros (i.e. statistiquement) ce que les gens nomment « dépression ». A moins de définir franchement, et on l'a fait , la dépression comme « ce qui guérit sous antidépresseur »

(...)
Sinon j'aime aussi écouter Jean-Claude Ameisen dans le même type d'approche transversale
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Miss.accacia
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Message par Miss.accacia »

Ça a l'air super, j'ai lu tes extraits j'essaierais de lire les deux liens que tu as donnés.
Qui suis-je?
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Zooey
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Message par Zooey »

Il a des vidéos en ligne aussi, ça peut être plus facile d'écouter que lire. Cherche les vidéos des éditions d'Ithaques.
Perso je comprends pas toujours tout, soit parce qu'une terminologie m'échappe, soit que sa tournure de phrase est compliquée, soit qu'il me manque les connaissances quand il cite des auteurs, ou alors j'arrive pas à me concentrer. Dans ce cas j'y reviens quand je me sens d'attaque, ou je fais plus ou moins abstraction des passages que je peux pas comprendre et privilégie une vue plus générale de son propos.

Ce que j'aime bien chez lui c'est qu'il est pas essentialiste, c'est à dire qu'il réduit pas les choses à une cause, et qu'il pose la question de la perception de la maladie dans la société, c'est pour ça que j'ai mis le lien de l'autre article, celui dont j'ai pas mis d'extrait. Il y parle des saddhu, ces gens en Inde qui vivent à l'extérieur de la société. Dans nos pays occidentaux, si quelqu'un devenait saddhu, on aurait tendance à y voir de la maladie mentale. Là-bas, non. Enfin comme quoi quand il y a une place dans leur société pour certains comportements, ce n'est pas considéré comme pathologique. Et donc on peut se poser la question de notre société, de l'endroit où on place la limite entre normal et pathologique. Ce qui ne nie absolument la souffrance de l'individu. Dans toute société on prend en compte la souffrance de l'individu. Mais certains comportement ne vont peut être pas générer de souffrance dans d'autres sociétés, parce que la société les inclut.
A l'inverse, des souffrance qui culturellement ne sont pas acceptées comme pathologiques, mais plutôt comme un signe de lâcheté ou autre - comme au Japon pour le burnout - vont bénéficier d'une "mondialisation" de concepts psychiatriques occidentaux comme la dépression en les assimilant à leur façon, parce que les gens vont enfin pouvoir se faire soigner.

Enfin bref, j'aime bien cette appréhension des choses parce que cela remet du récit dans nos souffrances et nos comportements, ils ne sont plus isolés du monde et intérieurs et chimiques, ils sont à intégrer dans une vision plus large de la société et de la manière dont on interagit avec.
Cela peut sembler absurde voir dangereux : une bipolarité, une schizophrénie, une BDA, une dépression majeure... ici ou ailleurs, c'est douloureux pour la personne, il convient de soigner. Bien sûr. Mais par exemple, les délires ne vont pas avoir le même contenu, la famille ne réagira pas de la même manière, etc. Ce n'est pas mieux ou moins bien disons, c'est juste différent, donc la personne va aussi exprimer ce qu'elle vit différemment (et pas, par exemple, "je suis angoissée, je me sens coupable"). Donc ça pose quand même la question de la psychométrie, qui n'est pas totalement exportable en fait.

Enfin bref.

Perso ça me permet juste, quand je suis trop obsédée par mes symptômes et trop angoissée de trouver un diagnostique précis, d'élargir le champ de mes ruminations et de m'inscrire dans quelque chose de plus vaste, de me sentir moins coupée du reste de la société, de remettre du lien où je ne voyais plus que ma petite personne isolée avec des symptômes et une maladie qui viendrait de l'intérieur.
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Zooey
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Message par Zooey »

Pour ceux qui ont envie ou besoin de savoir comment le cerveau fonctionne, voici la conférence d'un éminent neurobiologiste pour présenter son livre, sorte de guide du cerveau.
C'est un peu long, mais Jean-Didier Vincent ne manque pas d'humour. Et puis comme souvent dans ce genre de conférences, ils commencent très bien puis se rendent compte qu'il leur manque du temps pour aborder tout ce qu'ils voulaient, donc ils accélèrent et une partie de ce qu'ils disent devient peu compréhensible. Il n'empêche qu'il y a des moments très intéressants et accessibles dans cette conférence, compréhensibles par tout un chacun.

Il aborde les maladies de l'humeur, les troubles du comportement alimentaire et notamment ce qui entraîne l'obésité, la surcharge pondérale des enfants déclenchant la puberté précoce, l'empathie; ...



Présentation de la conférence:
Votre cerveau, c’est votre identité, votre mémoire, vos sensations, vos sentiments, vos désirs, vos idées : Jean-Didier Vincent, le neurobiologiste qui a le mieux su nous faire comprendre ce qui fait de nous des êtres de passion, de désir et de souffrance, nous invite à une visite guidée au fond de vous-même. Qui furent les premiers découvreurs ? Qu’ont-ils trouvé dans cette terra incognita ? Que sait-on aujourd’hui de ce pays mystérieux enfermé en nous-même ? Nos humeurs, nos désirs, nos souvenirs, nos idées : comment se forment-ils ? Comment les développer et comment prévenir les aléas du temps ?
Lire le livre conviendra peut être mieux à certains, ceux qui souhaitent aller plus loin, ou avoir chez eux un ouvrage de référence lorsqu'ils ont des questions sur les mécanismes des médicaments ou sur leurs troubles ou maladies psychiatriques, ou ceux que la conférence aura laissé sur leur faim :
Présentation du livre de Jean-Didier Vincent "Voyage extraordinaire au centre du cerveau" chez Odile Jacob (que vous trouverez facilement en ligne)
Ce livre constitue le premier véritable guide complet du cerveau. Finement illustré, il présente tout ce que l’on sait aujourd’hui ; il donne à comprendre les dernières grandes découvertes, conjuguant sourire et talent littéraire.

Qu’est-ce que l’amour ? Comment fonctionne la mémoire ? Pourquoi peut-on devenir dépendant de certaines drogues ? D’où vient le plaisir qu’on prend à manger et à boire ? à quoi servent les rêves ? Pourquoi nos émotions influencent-elles parfois nos choix et nos décisions ? Alzheimer et Parkinson : quels sont les espoirs ?

Nous visiterons des endroits célèbres, des coins à la mode et des centres de plaisirs, des lieux de mémoire. Nous irons là où satisfaire nos désirs les plus simples comme manger, boire et dormir, ou dans d’autres lieux moins avouables.

« Le cerveau dont je vous propose la visite, c’est votre cerveau. Mieux le connaître vous permettra de mieux vous comprendre. » J.-D. V.
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Zooey
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Message par Zooey »

Émission radio sur Radio France Internationale (RFI), "Autour de la question" sur le cerveau :

diffusion lundi 23 mars 2015

NOTRE CERVEAU A-T-IL UN SEXE ?

AVEC

- Catherine Vidal (en studio), directrice de recherche à l’Institut Pasteur, auteur de l’ouvrage Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ? (Le Pommier, 2012)
&
- Fabrice Crivello (au téléphone), directeur de recherche au CEA, Groupe d’Imagerie Neurofonctionnelle, UMR5296 (CEA/CNRS/Université de Bordeaux).

Emission en partenariat avec le Musée des Arts et Métiers et le Cnrs, à l'occasion de la conférence qui se tiendra au Musée des Arts et Métiers de Paris, ce jeudi 26 mars 2015 à 18h30.
Les femmes sont-elles « naturellement » douées pour le langage et les hommes bons en maths ? Nos aptitudes et nos personnalités seraient-elles inscrites dans le cerveau depuis la naissance ? Les recherches récentes montrent au contraire que, grâce à ses propriétés de « plasticité », le cerveau fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Rien n'est jamais figé dans le cerveau, quels que soient les âges de la vie. C'est une véritable révolution pour la compréhension de l'humain. Les avancées des neurosciences apportent un éclairage nouveau sur le rôle de la biologie et de l’environnement socio-culturel dans la construction de nos identités de femmes et d’hommes...
Ici, la chose m'intéresse bien sûr par rapport aux stéréotypes fatiguant qu'on entend partout, mais aussi étant donné les chiffres de la dépression, selon lesquels les femmes sont plus susceptible de tomber un jour en dépression que les hommes...

Pour en savoir + sur Catherine Vidal et sa bibliographie, ainsi que pour regarder la vidéo d'une conférence:

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Message par Zooey »

Toujours sur le cerveau et le genre, les recherches prouvent encore une fois que le cerveau ne finit jamais de se construire et que le sexe ne définit pas comment on agit, pense, travaille... j'attire votre attention, en fait, sur la preuve qui est faite désormais de l'importance de la RÉACTION en toutes matières humaines. D'ailleurs la psychiatrie œuvre actuellement pour réintroduire cette notion dans la pratique (dépression réactionnelle...etc).

Elle parle de La différence entre cerveaux masculin et féminin, qui est une activité neuronale accrue lorsque l'ovulation est déclenchée et qui se passe dans l'hypotalamus.
Et ça c'est, en gros, la seule.
Ce qui est intéressant dans cette conférence, outre la preuve de l'inanité des préjugés sexistes, c'est, à mon sens, l'importance de la confiance et de l'émotion dans la réussite de toute opération mentale, émotion bien sûr causée par l'interaction, par la parole échangée, par ce que nous renvoient les autres. Homme ou femme, ce qu'on dit de nous, ce qu'on intègre au travers de la manière dont on est raconté, change nos capacités, modèle toutes nos capacités. L'inné, en fait, n'a pas beaucoup de sens sans l'acquis, n'existe pas sans l'acquis, ne s'exprime pas sans l'acquis.
Et cela éclaire d'un nouveau jour ce que le mot maudit signifie vraiment. Parfois, déprimé, on se sent maudit. Tout le mal nous arrive. "Maudit" - mal dit. C'est le mot qui nous a caractérisé, nous a accompagné, qui nous a "mal dit", qui nous rend maudit. D'ailleurs, si vous repensez à une malédiction dans une fiction, c'est toujours une prédiction auto-réalisatrice, verbalisée, qui condamne à un triste avenir. Comme la sorcière qui se penche sur le berceau de cendrillon.

http://www.franceculture.fr/blog-france ... t-prejuges
CERVEAU, SEXE, ET PRÉJUGÉS

Avec l'avancée des connaissances en neurosciences, on serait tenté de croire que les idées reçues sur les différences cérébrales entre les femmes et les hommes ont été balayées. Il n'en est rien. Ces discours laissent croire que nos aptitudes et nos personnalités sont câblées dans des structures mentales immuables. Or les progrès des recherches montrent le contraire : le cerveau, grâce à ses formidables propriétés de plasticité, fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Rien n'est jamais figé dans le cerveau quels que soient le sexe et les âges de la vie.
Modifié en dernier par Zooey le jeudi 09 avril 2015 13:53, modifié 2 fois.
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Sheol
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Message par Sheol »

Ha, mais c'est la petite Zoey qui est revenue !
Tu te souviens de moi ? un gars pas très fréquentable, hum ...

Tiens, sais-tu que ma femme est marraine d'un koala ? ben non, tu ne sais pas bien sur ...

Bon alors, toi tu regardes des conférences sur le cerveau et moi l'Abécédaire de Deleuze, alors qu'il fait si beau dehors.
On est des grands malades !

Le cerveau ... ça me passionnait bien quand j'avais 20 ans ... j'achetais plein de livres ... les dendrites, les synapses ...
Bon je reviendrais visionner ta conférence .. et te livrer mes réflexions !

Sinon, ça va le moral en ce moment ?
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Zooey
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Message par Zooey »

bien sûr que je me souviens de toi Sheol :smile: oui ça va plutôt bien le moral, avec le printemps...
J'essaie de me délier et de "m'accompagner" vers une sortie de la posture dépressive.
Le médoc a bien marché, la crise dépressive est passée, mais évidemment mes problèmes psy plus fondamentaux disons persistent, j'essaie de voir comment vivre avec.
Et toi, tu es sorti d'hibernation alors ?
Elle est pas mal cette conférence, très facile à comprendre, bien vulgarisée. Ce sera peut être un peu léger pour toi si tu as lu des bouquins scientifiques.
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Sheol
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Message par Sheol »

Boh, l'aspect scientifique, j'essaie de m'en détacher un peu. J'ai l'esprit bien trop scientifique, cartésien, technicien, à mon goût.

Ok, tant mieux si tu vas mieux. Moi aussi, un petit peu, mais je me sens changé. Je ne sais pas ou ça va me mener ....

Alors oui, quand on n'en est plus à gérer l'urgence, faut en profiter pour traiter le fond tant qu'on est chauds, sinon, tôt ou tard, c'est une nouvelle crise qui se prépare. la politique de l'autruche, ça ne marche pas pour nous-autres.

On va pouvoir affronter nos "problèmes fondamentaux" donc. Philosophie pour moi, sens de la vie, axes de vie, etc ... pour moi.
Et pour toi psychologie ? Etude scientifique des mouvements de l'âme ?
Et alors, vas tu rebattre les cartes et te construire de nouveaux repères ?

Au fait c'est quoi tes "problèmes fondamentaux" ? si tu les as identifiés et si tu as envie d'en parler bien sur ...

--edit--

Est-ce que je suis triste parce que le monde est horrible
ou est-ce que le monde est horrible parce que je suis triste?


Solipsisme ? constructivisme ?
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Zooey
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Message par Zooey »

Sheol a écrit :

Est-ce que je suis triste parce que le monde est horrible
ou est-ce que le monde est horrible parce que je suis triste?


Solipsisme ? constructivisme ?
bah non, juste l'essence de mon problème fondamental !

(en termes psy : névrose obsessionnelle conduisant à une intense aboulie très embêtante)

non là je fais une sorte de bilan de compétences dans une association pour les gens avec des problèmes psy ou de gros problèmes sociaux, j'essaie de me reconstruire un profil professionnel en analysant mon parcours super chaotique. Ca va prendre un temps, c'est genre 2 rdv par mois dont un seul est en fait intéressant (conseillère emploi), l'autre c'est avec une psy et une travailleuse sociale, sont très bien très sympa mais fait bizarre sont super jeunes. N'empêche qu'elles me cernent bien mais je vois pas trop à quoi ça sert... alors je fais blablabla sur moi moi moi, apparemment c'est ce que je suis censée faire, ou alors je m'énerve sur les thèmes de société qui me prennent le choux parce que bon, j'ai une heure de parole quand même à chaque fois

bref j'essaie d'être dans le concret, mais ça tarde... j'envisage de faire du bénévolat, mais gros soucis de thunes là faut que je me serre à fond la ceinture, du coup ça me donne pas exactement envie d'aller travailler gratos pour filer de la bouffe aux autres alors que j'ai la dalle...
mais bon, l'idée c'était de me faire sortir, me remettre dans une dynamique, voir du monde, profiter du soleil... on verra.

Vais voir ton topic pour tes nouvelles
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