Dans un coin du Cosmos, un jardin respirait

Répondre
Avatar du membre
kivouala
Messages : 193
Enregistré le : lundi 10 novembre 2008 16:32
Localisation : ile de france

Dans un coin du Cosmos, un jardin respirait

Message par kivouala »

Dans un coin du cosmos, un jardin respirait.
Depuis longtemps il respirait ; sûrement des siècles.
Des siècles que le jardin, pour respirer, était complice du cosmos, de ses caprices.
Personne ne le savait. Tout allait bien.
L'équilibre ressuscitait de seconde en seconde. Personne ne s'en souciait.

Mais, un jour…..
La porte refusa de fermer. De toute sa volonté métallique, elle refusait.
Le lézard, le premier, s'inquiéta. La vie de cette porte était d'être fermée; qu'avait-elle à se rebiffer?
Il épia de côté, s'approcha des immortelles. Sans bruit. Plus près encore, jusqu'à les respirer.
Il espérait qu'elles aussi, avaient remarqué…..
Un bruit étrange s'élevait, une sorte de doux murmure. Pas de doute : c'était elles !
Une mélopée tendue vers le ciel, songea le lézard, troublé, inquiet.
Il alla trouver la pierre. Elle, peut-être, saurait!
Sur elle un papillon reposait ; les ailes déployées ; nouveau mystère….
De mémoire de lézard, le papillon et la pierre formaient le plus beau couple d'ennemis
Que connût le jardin! De quelle folie était-il animé?
A ce moment, il sentit le chien s'approcher.
Pourrait-il lui confier que TOUT ALLAIT DE GUINGOIS AUJOURD'HUI ?

Des fleurs qui chantent .., les pires ennemis réconciliés …
Le chien n'était pas venu seul. D'autres, à ses côtés, formaient un cercle.
Couchés près de la porte, attendant quelque chose.
Le lézard eu soudain la sensation que LE JARDIN TOUT ENTIER ATTENDAIT!
Son cœur reçu en plein fouet le bonheur de tous dans le jardin.
Quand, soudain, quelque chose ou quelqu'un passa derrière la porte.
Curieusement, les chiens restaient muets.
C'était un passant ; un de ces êtres sans ailes et sans écorce. Un de ces êtres nimbés
de vibrations étranges, nées de leur poitrine, et qui zèbrent l'espace.
On les reconnaît ainsi, depuis toujours! Même quand ils sont invisibles.

Le passant fredonnait ; le lézard l'aurait juré!
Et, parmi les paroles doucement chuchotées, il lui sembla entendre :
C'EST LE PRINTEMPS!
Avatar du membre
claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Joli texte plein de poésie, kivouala :up2:

Merci :fleur:
Avatar du membre
senna
Messages : 971
Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05

Message par senna »

c'est chouette :up:
Répondre