Mon cœur est rongé de l'intérieur.
Il n'y a plus que souffrances et rancœur.
Le soleil s'est éteint emmenant le bonheur.
La colère s'empare de mon esprit.
Toutes ces joies passées que j'oublie.
Le néant et le noir ont tout envahi.
Comme l'arbre d'hiver mort et nu,
L'obscurité et le froid m'ont pris la vue.
Je suis maintenue à la vie par un fil si ténu.
L'envie de me battre m'a abandonnée.
Ce combat contre moi-même m'a épuisée.
La mort s'est insinuée tout au fond de mes pensées.
Mais, je garde l'espoir que, comme l'hiver,
Cette saison s’achèvera en ramenant la lumière.
Ce tunnel si long sera enfin ouvert.
L'espoir que, comme l'hiver, cette saison s’achèvera en ramenant la lumière
- fleurdhiver
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- miracle rose
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- Pluie-Noire
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Réflexions, textes et autres poèmes d'hiver.
C'est triste et beau, j'aime beaucoup
- fleurdhiver
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- Enregistré le : mardi 10 janvier 2012 18:36
Réflexions, textes et autres poèmes d'hiver.
Merci merci...
Décidément, que de compliments ce soir!
Décidément, que de compliments ce soir!
- fleurdhiver
- Messages : 59
- Enregistré le : mardi 10 janvier 2012 18:36
Réflexions, textes et autres poèmes d'hiver.
L'arbre mort.
Plus de feuille à ses branches,
Plus de sève en son cœur.
Lui qui se dressait si fièrement,
Si solide et sans peur,
Portant haut sa ramure,
Défiant les éléments.
Tant de violence a déchaîné
Cette tempête qui l'a brisé.
Ses membres sont cassés,
Ses racines arrachées.
A bas il a été jeté
Par les vents enragés.
Couché sur le flanc,
La fin, il attend.
La pluie l'a pourri.
Les champignons l'ont envahi.
La vermine y a fait son nid.
La Mort lui a fauché la vie.
Bientôt, il disparaîtra.
Dans les enfers, il s'enfoncera.
Pour lui, c'est le bout du chemin,
Dans l'aube grise de ce matin.
Il n'y aura plus de lendemain,
Ni d'autres tourments, ni de chagrin...
Plus de feuille à ses branches,
Plus de sève en son cœur.
Lui qui se dressait si fièrement,
Si solide et sans peur,
Portant haut sa ramure,
Défiant les éléments.
Tant de violence a déchaîné
Cette tempête qui l'a brisé.
Ses membres sont cassés,
Ses racines arrachées.
A bas il a été jeté
Par les vents enragés.
Couché sur le flanc,
La fin, il attend.
La pluie l'a pourri.
Les champignons l'ont envahi.
La vermine y a fait son nid.
La Mort lui a fauché la vie.
Bientôt, il disparaîtra.
Dans les enfers, il s'enfoncera.
Pour lui, c'est le bout du chemin,
Dans l'aube grise de ce matin.
Il n'y aura plus de lendemain,
Ni d'autres tourments, ni de chagrin...