L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
marredeprime
Messages : 1
Enregistré le : dimanche 10 mars 2013 9:34

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par marredeprime »

Bonjour,

Je rebondis par rapport au post initial de Tyrosine pour apporter une autre liste d'aliments anti-déprime que je trouve sympathique :

1) Betteraves
2) Légumes de la mer/Algues marines
3) Champignons ayant pris un "bain de soleil"
4) Omelettes (avec jaunes d'oeuf)
5) Noix et graines
6) Poissons d'eau froide
7) Safran
8 ) Chocolat
9) Riz brun
10) Chou
11) Levure de bière
12) Avoine complète


Sinon, ils ont proposé aussi une liste d'aliments à manger pour avoir la bonne humeur :

1) Oeufs
2) Grains entiers
3) Epinard
4) Saumon
5) Chocolat
6) Dinde
7) Homard
8 ) Lentilles
9) Baies
10) Amandes et noix
11) Agrumes
12) Bananes



Certains aliments se trouvent déjà dans la liste de Tyrosine, d'autres sont complémentaires. J'ai trouvé intéressant de compléter un peu :)

Voili voulou.

Karine
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Le régime méditerranéen combat la dépression
Le 23.02.2017 à 16h52

Une étude australienne démontre formellement que le régime méditerranéen peut aider à réduire les symptômes de la dépression sévère et à améliorer l’humeur des personnes atteintes.

Un régime à base de légumes, de céréales, de poisson et d'huile d'olive participe à combattre la dépression sévère, confirme une étude australienne.
Le lien entre humeur et alimentation était déjà connu mais aucune étude ne l'avait encore démontré. C'est chose faite avec celle des chercheurs de l'université Deakin (Geelong, Australie) récemment publiée dans BMC Medicine. Menée par l'équipe de Felice Jacka et Michael Berk, la très bien dénommée étude Smiles (Supporting Modification of lifestyle in Lower Emotional States) a suivi une soixantaine de patients tous déprimés, sous antidépresseurs ou en psychothérapie, atteints de dépression modérée à sévère, selon le score sur une échelle de la dépression, celle de Montgomery Asberg. La moitié d'entre eux ont reçu sept consultations nutritionnelles de 60 minutes pour les aider adopter un régime méditerranéen dit ModiMedDiet, faisant la part belle à l'huile d'olive et à dix autres aliments (voir l'encadré). L'autre moitié n'a pas été incitée à modifier ses habitudes nutritionnelles mais en revanche des séances de maintien du lien social leur ont été proposées.

À l'issue des douze semaines de l'étude, les chercheurs ont observé une différence statistiquement significative de 7,1 points sur l'échelle de dépression de Montgomery-Asberg en faveur du groupe ayant adopté le régime méditerranéen. Avec quatre fois plus de rémissions dans ce groupe. " Cet essai est le premier à répondre explicitement à la question : si j'améliore mon alimentation, ma santé mentale s'améliorera-t-elle ? ", commentent les auteurs.

Ces résultats doivent maintenant être reproduits. Selon les chercheurs, ce régime pourrait agir sur la plasticité neuronale, le microbiote intestinal, l'inflammation et le stress oxydatif. À démontrer pour que le bonheur et la science soient réunis dans l'assiette.

Huile d'olive, légumes et céréales
En se basant sur les recommandations australiennes et grecques, 11 groupes d'aliments ont été privilégiés pour ce régime dit ModiMedDiet.
Céréales entières (5 à 8 par jour)
• Légumes (6 par jour)
• Fruits (3 par jour)
• Légumineuses (3 à 4 fois par semaine)
• Produits laitiers peu gras et non sucrés (2-3 par jour)
• Graines entières et non salées (1 par jour)
• Poisson (au moins deux fois par semaine)
• Viande rouge maigre (3 à 4 fois par semaine)
• Poulet (2 à 3 fois par semaine)
• Œufs (jusqu'à 6 fois par semaine)
• Huile d'olive (3 cuillerées à soupe par jour)
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/c ... eur_110795
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Le régime méditerranéen abaisse le risque de dépression de 30%

MADRID – Le régime méditerranéen améliore la santé mentale, comme le vient de le montrer une étude espagnole réalisée par l’Université de Las Palmas dans les îles Canaries (Espagne), sous la direction de la Dr Almudena Sanchez-Villegas. En 2014, une étude américaine réalisée par l’Université de Columbia avait montré que ce régime riche en fruits et légumes diminuait le risque de maladies rénales de 50 %. Selon les chercheurs espagnols, le risque de souffrir de dépression serait réduit de 30% en cas de régime méditerranéen. Cette étude a été publiée le 17 septembre 2015 dans la revue spécialisée BMC Medicine.

Le régime méditerranéen, parfois appelé régime crétois, est une pratique alimentaire naturelle de nombreux peuples basés autour de la Méditerranée comme les Grecs, Italiens, Français, Espagnols, Marocains, Libanais, etc. Ce régime repose sur une consommation régulière et importante de fruits, légumes, céréales, poissons et graisses polyinsaturées qu’on retrouve notamment dans l’huile d’olive ainsi qu’une faible consommation de viande, oeufs, produits laitiers, sucreries et aliments industrialisés. L’huile d’olive est la source principale de graisses. L’alcool est en général consommé en quantité modérée, le vin est souvent la boisson alcoolique de premier choix. Etude en détail Cette étude a été conduite sur plus de 15’000 personnes qui n’avaient pas reçu un diagnostic de dépression au début de ce travail de recherche. A l’aide d’un questionnaire, les participants devraient décrire leurs habitudes alimentaires. Après 8 ans et demi, plus de 1’500 participants souffraient de dépression comme l’ont noté les chercheurs. Les scientifiques espagnols ont constaté que ceux qui suivaient un régime méditerranéen, ou se rapprochant de ce régime, souffraient d’environ 30% moins de dépression. Selon les auteurs : « Il est difficile de savoir ce qui pourrait mener ce régime à un effet préventif sur la dépression. Une explication possible proviendrait du fait que ceux suivant un régime méditerranéen présenterait un taux idéal de micronutriments comme les vitamines du groupe B. l’acide folique ou le zinc, des éléments fondamentaux pour la santé du cerveau. ». Pour la Dr Sanchez-Villegas : « Nous croyons que suivre un certain régime peut agir sur la santé mentale. » Même suivre moyennement ce régime aide Cette étude a montré que même une adhérence moyenne à un régime méditerranéen, c’est-à-dire s’autoriser parfois des aliments moins sains, diminuait déjà de façon significative le risque de dépression comparé à ceux ayant une faible adhérence à ce régime. Au contraire, les scientifiques espagnols n’ont pas noté de grande différence sur les symptômes de la dépression entre une personne suivant ce régime avec une adhérence moyenne et parfaite.

Une explication de l’effet protecteur de ce régime pourrait également provenir de l’huile d’olive et des noix, deux aliments riches en graisses végétales et notamment en oméga-3 à la base du régime méditerranéen. En mai 2015, une autre étude espagnole publiée dans le JAMA Internal Medicine avait montré que consommer davantage d’huile d’olive et de noix, permettait d’augmenter les performances du cerveau chez les seniors. Lire cette étude en détail Bienfaits pour la santé De nombreuses autres études ont montré par le passé d’importants bienfaits sur la santé de ce régime, il permet notamment de prévenir les maladies cardiovasculaires, l’Alzheimer, le cancer ou en encore la maladie de Parkinson. La prise de conscience des effets favorables de ce régime repose sur l’observation après la 2ème guerre mondiale de la bonne santé et d’une espérance de vie supérieure à la moyenne des habitants de Crête, une île grecque. Actuellement ce régime a dépassé les frontières, il est recommandé par de nombreux médecins et nutritionnistes à travers le monde, notamment aux États-Unis, pays très touché par l’épidémie d’obésité et dont l’alimentation de base repose beaucoup plus sur la viande et les graisses saturées.

Le 21 septembre 2015. Par Xavier Gruffat (pharmacien). Sources : ATS (agence de presse suisse), The Courier Mail (Australie), Medical News Today, BMC Medicine (résumé de l’étude).
https://www.creapharma.ch/news/regime-m ... r-cent.htm
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Ces aliments pro-inflammatoires qui favoriseraient la dépression

Par Lanutrition.fr Publié le 18/08/2016 Mis à jour le 10/03/2017

Un régime riche en céréales raffinées, viande, fritures, boissons sucrées et pauvre en fruits et légumes pourrait favoriser la dépression.

La dépression est une affection courante, qui selon les estimations, concerne environ 350 millions de personnes dans le monde. Des études récentes ont trouvé un lien entre le régime alimentaire et le risque de dépression.


L’alimentation pro-inflammatoire associée à la dépression

Des chercheurs de l’université de Caroline du Sud aux Etats-Unis et du Queensland en Australie ont trouvé que les femmes dont l’alimentation était la moins inflammatoire avaient un risque réduit de 20% de faire une dépression par rapport à celles qui avaient le régime le plus pro-inflammatoire.

6438 femmes qui faisaient partie de l’Australian Longitudinal Study on Women’s Health (ALSWH) ont participé à ces travaux. Leur moyenne d’âge était de 52 ans. L’étude a utilisé un index (Dietary Inflammatory Index ou DII) pour estimer si leur alimentation était plutôt pro-inflammatoire ou anti-inflammatoire. Les chercheurs ont utilisé une enquête qui a démarré en 2001 avec des questions nutritionnelles. A ce moment-là, les participantes avaient entre 50 et 55 ans. Elles ont été suivies jusqu’en 2013, c’est-à-dire pendant 12 ans. Le DII a été calculé en utilisant les réponses aux questionnaires alimentaires. Le score moyen pour le DII était de 1,11, c’est-à-dire légèrement pro-inflammatoire. Les résultats ont été ajustés en fonction de différents paramètres : apports énergétiques, niveau d’études, ménopause, tabagisme, activité physique, IMC…

Résultats : une alimentation anti-inflammatoire réduisait le risque de dépression chez ces femmes d’environ 20 %. Ces résultats suggèrent qu’un régime anti-inflammatoire est associé à un risque moindre de dépression chez les femmes d’âge moyen.

Les aliments anti-inflammatoires sont notamment des fruits, légumes, noix, produits de la mer, certaines huiles, les céréales complètes, le vin (avec modération). Les aliments pro-inflammatoires comprennent viande et charcuterie, fritures et frites, bière et alcools forts, boissons sucrées, céréales raffinées, beurre, pâtisseries.


Les aliments pro-inflammatoires à index glycémique (IG) élevé sont associés à la dépression

Une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte qu’un régime alimentaire à index glycémique élevé est un facteur de risque de dépression chez les femmes ménopausées.

Des études longitudinales ont montré que la consommation d’aliments transformés, de boissons sucrées et de pâtisseries industrielles était associée à un risque accru de dépression.

Les chercheurs ont voulu savoir si un régime alimentaire à index glycémique élevé était associé à une augmentation de l’incidence de la dépression chez des femmes ménopausées. Ils ont utilisé les données concernant des femmes âgées de 50 à 79 ans et appartenant à la Women’s Health Initiative Observational Study qu’ils ont suivies pendant 3 ans. Les résultats montrent que plus les femmes ont un régime alimentaire à index glycémique élevé (produits céréaliers raffinés, pommes de terre, sodas et boissons sucrées, gâteaux, viennoiseries...), plus elles présentent un risque de développer des symptômes dépressifs trois ans plus tard. Par exemple, celles qui ont le régime alimentaire avec l’index glycémique le plus élevé ont 22 % de risque en plus de faire une dépression par rapport à celles qui adoptent une alimentation avec l’index glycémique le plus bas.

Les chercheurs affirment : « Nous avons également remarqué que les aliments riches en fibres sont associés à un risque plus faible de dépression. Les fibres ont en effet un impact bénéfique sur l’index glycémique : elles ralentissent le métabolisme des glucides et diminuent donc l’index glycémique ».

Pourquoi un régime à index glycémique (IG) élevé augmente-t-il le risque de dépression ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées : un IG élevé est un facteur de risque de l’inflammation, elle-même impliquée dans la pathogénèse de la dépression (voir plus haut). Il se pourrait également qu’une alimentation riche en aliments à IG élevé conduise à une résistance à l’insuline qui a été associée à des déficits neurocognitifs très similaires à ceux présents chez les personnes qui souffrent de dépression majeure. Enfin, ce type d’alimentation (IG élevé) produit des pics aigus et des creux de glycémie qui contribuent aux symptômes dépressifs, notamment en modulant le niveau de glucose apporté au cerveau.

Adopter un régime à index glycémique bas peut être un moyen de prévention de la dépression chez les femmes à la ménopause.

Pour adopter une alimentation à index glycémique bas ou modéré, lire Le Nouveau Régime IG (Lire un extrait ICI >>)

Le gluten est aussi une molécule pro-inflammatoire.



Pour lutter contre l’inflammation, optez pour une alimentation riche en fruits et légumes.


L'avis de LaNutrition.fr : Les maladies auto-immunes, inflammatoires, allergiques sont en forte progression. Elles pourraient être liées à une altération des "bonnes bactéries" qui prolifèrent normalement sur la peau, dans les muqueuses et l'intestin. Ce microbiote possède des propriétés immunomodulatrices et anti-inflammatoires. Avec le développement des pratiques "hygiénistes", les vaccinations systématiques, l'usage de détergents, d'antibiotiques, d'additifs, cette diversité microbienne aurait fortement diminué, ce qui a pour conséquence une exacerbation de la réponse inflammatoire, y compris au niveau du cerveau. Il faut y ajouter le rôle du stress chronique, lui aussi pro-inflammatoire. D'où l'intérêt d'adopter une alimentation et des comportements anti-inflammatoires, en veillant à restaurer le mircobiote.

Un livre pour sauvegarder son microbiote : Paléobiotique, de Marion Kaplan

Sources

Shivappa N, Schoenaker DA, Hebert JR, Mishra GD. Association between inflammatory potential of diet and risk of depression in middle-aged women: the Australian Longitudinal Study on Women's Health. Br J Nutr. 2016 Aug 8:1-10.

Gangwisch JE, Hale L, Garcia L, Malaspina D, Opler MG, Payne ME, Rossom RC, Lane D. High glycemic index diet as a risk factor for depression: analyses from the Women's Health Initiative. Am J Clin Nutr. 2015 Jun 24. pii: ajcn103846.

https://www.lanutrition.fr/les-news/ces ... depression
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Dans l'alimentation anti-dépression, l'approche de Seignalet, bien que critiquée en son temps par le monde médical du fait notamment de l'impossibilité d'effectuer des études scientifiques standardisées à ce sujet, me semble intéressante malgré tout à connaître, car corroborée en partie par les recherches en nutrition actuelles, et même si elle pourra peut-être paraître assez drastique à appliquer dans sa totalité pour certains.

Extrait wikipédia:
Régime hypotoxique

Le régime hypotoxique, également appelé « régime Seignalet », « régime ancestral » ou « alimentation de type originel », est un régime alimentaire promu par le Dr Jean Seignalet (1936-2003), qui estimait qu'il avait une action préventive ou bénéfique dans un grand nombre de maladies. Il préconise un retour à une nutrition de type ancestral. Son régime repose sur une approche essentiellement qualitative de la diététique, il écarte des aliments qu'il considère potentiellement nocifs pour l'organisme humain : les aliments cuits à haute température et aussi, entre autres, le blé et les produits laitiers, et privilégie les aliments biologiques.

Ce régime est inspiré du régime paléolithique, de l'instinctothérapie1 et du régime Kousmine. Les mécanismes d’action proposés par l’auteur pour expliquer les pathogénies liées à certains aliments et l'efficacité de leur suppression n'ont pas été établis scientifiquement. En outre, les environnements idéaux pour ce genre d'études sont en voie de disparition à la surface de notre globe (forêts primaires)2.

Origine

Jean Seignalet fut orienté vers la nutrition par ses recherches en immunologie. Il élabora des théories sur les relations entre l'alimentation et l'apparition de diverses pathologies. Dans sa pratique clinique, il a testé ces théories sur ses patients en leur proposant un modèle nutritionnel qu'il qualifie d'hypotoxique. Après 230 publications en langues française et anglaise, dont 78 internationales pour ses travaux sur l'histocompatibilité et un premier livre sur « Le groupage HLA en rhumatologie » (éd. Masson, 1985), il publie un second livre destiné au grand public, L'Alimentation ou la troisième médecine3, qui expose les principes de cette méthode diététique, les mécanismes proposés pour expliquer comment certains aliments pourraient intervenir dans diverses pathologies et les résultats que Seignalet aurait observés sur ses patients par suite du changement nutritionnel. Ces résultats sont classés par pathologies, dont certaines, mal soignées par la médecine classique, seraient mises en rémission par le régime appliqué avec rigueur. L'ouvrage n'a pas la prétention de prouver scientifiquement ces théories, mais d'ouvrir de nouvelles voies de recherches qui permettraient peut-être de les valider et de proposer une nouvelle approche de la santé, axée sur la prévention et susceptible de compléter la médecine classique et la médecine non conventionnelle.

Pathogénie alimentaire selon Seignalet

Alimentation moderne inadaptée
Pour Seignalet, notre patrimoine génétique de chasseur-cueilleur du paléolithique n'aurait pas eu le temps de s'adapter à l'alimentation moderne. Cette inadaptation serait une des clefs de la compréhension de certaines pathologies.

Le rôle de l'intestin grêle
Sous l'influence de divers facteurs : génétiques (carences enzymatiques, terrain prédisposant, allergies) et environnementaux comme l'alimentation surtout moderne (incluant notamment le gluten, les protéines du lait et les produits de la cuisson à haute température) ou la prise fréquente de substances d'antibiotiques (via une action sur la flore intestinale), la muqueuse intestinale serait agressée, fragilisée et rendue trop perméable, facilitant ainsi le passage dans la circulation sanguine de macro-molécules bactériennes et alimentaires.

Selon la théorie proposée par Seignalet, dans cet état que l'on caractérise d'hyper-perméabilité intestinale (leaky gut syndrom) (en), le passage de molécules exogènes provoquerait un processus inflammatoire chronique et une réponse immunitaire qui, en fonction du terrain, aboutirait à l'apparition d'une maladie auto-immune, d'une maladie dite d'encrassage ou encore de pathologies dites d'élimination.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_hypotoxique

" L’alimentation ou la troisième médecine"
ouvrage du Dr Seignalet

extraits:Dépression et schizophrénie:

Une théorie sur la pathogénie de la dépression

Il est aujourd'hui admis que la maladie est polyfactorielle, avec participation de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux :
* L'importance des gènes de susceptibilité a probablement été surestimée. Si la personnalité d'un individu est essentiellement génétique, il semble que la dépression soit surtout environnementale. Ce point est fort heureux pour le thérapeute, car nous sommes encore incapables de modifier les gènes humains. Il est par contre souvent aisé de changer certains facteurs de l'environnement. À mon avis, les facteurs héréditaires pourraient correspondre à un mauvais fonctionnement de certaines alloenzymes.
* Parmi les facteurs exogènes, il faut en premier lieu suspecter l'alimentation moderne. L'intervention de facteurs diététiques peut être soupçonnée devant les immenses variations de fréquence de la dépression nerveuse majeure selon les pays, allant de 1 à 60. Ainsi les Néo-Zélandais sont touchés 48 fois plus souvent que les Japonais : 5,8 % contre 0,12 % (HIBBEIN 1998). Or l'alimentation est un des rares éléments qui peut changer considérablement d'un pays à un autre.
Le cerveau n'est pas seulement le siège de la pensée. C'est aussi un organe qui peut s'encrasser. Dans la plupart des états dépressifs, j'incrimine un encrassage des neurones et des astrocytes par des molécules bactériennes et/ou alimentaires, en provenance d'un intestin grêle trop perméable (SEIGNALET 1999c). Le dysfonctionnement des cellules se traduit par les douleurs de la dépression. BURGER (1988) a souligné la fréquente responsabilité du blé. Mes observations personnelles vont tout à fait dans ce sens.

La pathologie d'encrassage en neuropsychiatrie

Dès lors, sans négliger les apports positifs possibles des psychiatres, psychologues et psychothérapeutes, je trouve logique l'essai du régime alimentaire originel dans la dépression nerveuse endogène.
Résultats de la diététique
L'alimentation de type originel a été essayée chez 30 malades atteints de dépression nerveuse endogène (SEIGNALET 1999). La gravité de l'affection était variable :

* Modérée dans 4 cas.
* Moyenne dans 17 cas.
* Sévère dans 8 cas.
* Très sévère dans 1 cas.

L'ancienneté des troubles psychiques variait de 1 à 25 ans selon les sujets. Tous prenaient ou avaient pris des médicaments. Ceux-ci avaient eu parfois des effets favorables, en jugulant le risque suicidaire lors de certaines poussées aiguës et en obtenant des rémissions transitoires. Mais ils n'étaient pas parvenus à guérir ces patients.
Jusqu'à présent, le changement nutritionnel n'a jamais échoué. Il a amélioré d'environ 75 % 5 patients et mis en rémission complète les 25 autres. Le délai nécessaire pour ressentir un bénéfice varie de quelques semaines à quelques mois. L'amélioration peut être progressive ou assez brutale. Elle permet de diminuer peu à peu et même de supprimer, lorsque le succès est total, les médicaments. Ceci est une excellente chose, car les andidépresseurs, les tranquillisants, les somnifères ont des effets positifs à court terme, mais aggravent l'encrassage à moyen terme. Ces molécules ont une attraction pour le tissu adipeux et sont à considérer comme des déchets lipophiles
(FRADIN 1991b).
Les effets positifs de la diététique sont évidents. Non seulement les symptômes cliniques de la dépression disparaissent, mais les patients éprouvent en général une impression de nettoyage de l'esprit et du corps. Ils décrivent leur retour à une bonne santé en termes non équivoques. Ainsi une malade me déclarait : « Je me sens vivante pour la première fois depuis dix ans. C'est le jour après la nuit, comme si j'étais ressuscitée. »


SCHIZOPHRÉNIE

Depuis longtemps, DOHAN (1979) accuse le blé et les céréales qui en sont proches, le seigle et l'orge, de jouer un rôle majeur dans la genèse de la schizophrénie. Cette thèse s'appuie sur plusieurs arguments troublants :
* Des chats nourris de force avec du blé développent une maladie analogue à la schizophrénie.
* Lors des restrictions en céréales, appliquées au cours des guerres, on observe une diminution du nombre d'hospitalisations pour schizophrénie.
* LORENZ (1990) a rassemblé des données concernant 45 populations, un peu partout dans le monde. Il existe une corrélation frappante entre la quantité consommée par habitant de blé + seigle + orge et le pourcentage de schizophrènes.
* HOWARD (1993) a rapporté une perméabilité exagérée de l'intestin grêle au cours de la schizophrénie.
* Des anticorps antigliadine sont détectés chez 20,3 % des schizophrènes contre 3,1 % des témoins normaux.
Dépression nerveuse engodène 387
* Le régime sans blé suivi pendant trois mois entraîne assez sou- vent une rémission chez lez schizophrènes : 45 % contre 17 % chez ceux qui continuent à manger des céréales (LORENZ 1990).
Il n'est pas impossible que les céréales aient une action indirecte et non directe, en provoquant une hyperperméabilité de la muqueuse du grêle et le passage de multiples déchets, les uns alimentaires, les autres bactériens. HAFNER (1994) pense que la schizophrénie était rare ou absente jusqu'au XVIIIe siècle et que sa fréquence a fortement augmenté aux XIXe et XXe siècles, sachant que la consommation de blé remonte à 5000 ans et non à 200 ans, cet argument, s'il est fondé, serait plutôt en faveur du rôle d'une bactérie venue d'ailleurs, peut être d'Amérique.
DOHAN (1979) propose que certains peptides du blé agissent sur les neurones à la manière des endorphines. Il conçoit la schizophrénie comme une affection métabolique. Ceci est à rapprocher des idées de plusieurs auteurs qui incriminent la dopamine et son récepteur.
A mon avis, la schizophrénie est plus qu'un simple trouble métabolique. Chez des individus fragilisés par un terrain génétique particulier, une molécule alimentaire ou bactérienne pourrait encrasser progressivement certains neurones et certains astrocytes. Il s'ensuivrait des perturbations si graves qu'elles aboutissent peut-être à la malposition de certains neurones, à la mort de certains autres, d'où l'atrophie de certaines zones cérébrales et la démence.
Un bon argument en faveur de cette hypothèse serait l'efficacité du régime ancestral dans la prévention de la schizophrénie. Il serait souhaitable que les enfants dont le père et/ou la mère sont schizophrènes prati- quent ce changement nutritionnel. Un suivi des volontaires pendant 10 ou 20 ans permettrait de savoir si cette méthode est capable de diminuer le risque de schizophrénie qui est élevé chez ce type d'enfant. Les psychiatres assistent, pratiquement impuissants, à la fâcheuse évolution de cette maladie. Alors pourquoi ne pas essayer cette diététique sans danger ?
DE SANTIS et coll. (1997) ont publié l'observation d'une femme de 33 ans, souffrant de schizophrénie depuis quatre ans. Le diagnostic avait été affirmé par plusieurs neurologues. Survient alors une maladie coëliaque, que l'on traite par la suppression des céréales. Les médecins ont alors la surprise de voir guérir, non seulement la maladie coëliaque, mais aussi la schizophrénie.
L'ouvrage complet:
http://www.lezarts.org/02Kiosque/Bienet ... decine.pdf
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Un des billets de Thierry Souccar sur l'alimentation Paléo, dont il est spécialiste. Apparemment les sociétés primitives ne souffrent pas d'acné et de myopie, ni de cancers, maladie cardiovasculaires et diabète...

LE RÉGIME PALÉO EST-IL BON POUR LA SANTÉ?

Il est de bon ton de dénigrer le régime dit "paléo" ou ancestral, un mode d'alimentation proche de celui que l'humanité a connu avant le néolithique et l'agriculture, au prétexte qu'il reposerait sur des bases "pseudo-scientifiques". Ce qu'évitent soigneusement de dire les détracteurs de ce régime, c'est qu'il fait l'objet d'essais cliniques. En voici les résultats.

http://www.thierrysouccar.com/blog/le-r ... r-la-sante
Paul35000
Messages : 1353
Enregistré le : vendredi 30 septembre 2016 21:00
Localisation : Dans le fond de la cuvette des toilettes

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Paul35000 »

Mouef, pas convaincu.

Il est vrai que la sédentarisation de l'homme a entrainé une apparition de pathologies et une chute d’espérance de vie spéculaire mais peut s'expliquer par plusieurs facteurs : un mode de vie moins "actif" (plus besoin de se déplacer sur des km pour trouver de quoi manger) une alimentation bcp moins diversifiée qu’auparavant, une plus grande promiscuité avec l'apparition des villages et villes et donc avec elles des premières épidémies et surtout une difficulté pour les organismes à s'habituer aux céréales durant l'apparition de l'agriculture.

Dans nos société modernes, on nous mangeons des céréales depuis des milliers d'années et ou nous avons accès faciles aux fruits et légumes, je ne vois pas l’engouement de ce régime. Ne manger que des fruits et légumes, fruits secs, poissons et viandes maigres et aucun produit transformé riche en graisse est bon pour la santé ? Il y avait vraiment besoin de faire 50 études pour le découvrir ?
Et quid du bien être mental ? Parce qu'être réduit à un tel régime ne peut que favoriser un sentiment de frustration alimentaire amha.

Et pour terminer, je ne vois pas le rapport entre alimentation et myopie mais surtout comment les adeptes de ce régime pourraient être protégés du cancer sachant qu'il y a souvent un facteur génétique important lors de l'apparition du cancer ( et donc pas alimentaire )
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Paul35000 a écrit :
Mouef, pas convaincu.

Et pour terminer, je ne vois pas le rapport entre alimentation et myopie mais surtout comment les adeptes de ce régime pourraient être protégés du cancer sachant qu'il y a souvent un facteur génétique important lors de l'apparition du cancer ( et donc pas alimentaire )
Pour le cancer d'après les quelques articles que j'ai lu, le facteur génétique semble minime, 5 à 10 %.

Aussi, l'alimentation serait un aspect parmi d'autres des causes du cancer. Si on fait le régime paléo mais qu'on fume et qu'on boit à côté comme un malade, qu'on se prends des radiations et autres pollutions diverses c'est sûr que l'impact de l'alimentation sera dérisoire...

Pour ceux que çà intéresse l'encyclopédie Larousse est assez instructive sur les causes couramment retenues du cancer, essentiellement liées à notre mode de vie moderne.

extrait:
2. Les causes des cancers

Les cancers sont causés par l'exposition à des virus, à des substances naturelles ou chimiques, à des rayonnements. Cela a pour effet d'induire des mutations ou des expressions inappropriées de divers gènes appelés oncogènes, impliqués dans la prolifération des cellules (→ division cellulaire), dans leur différenciation et dans la régulation de ces phénomènes.

Les oncogènes sont normalement sous le contrôle de gènes inhibiteurs, les antioncogènes, qui peuvent être perdus ou subir eux-mêmes une mutation sous l'action des agents énumérés plus haut, leur fonction s'en trouvant réduite. Mais ces antioncogènes peuvent manquer de façon héréditaire, ce qui explique en partie l'existence de prédispositions familiales à certains cancers. Ces formes à prédisposition familiale représentent 5 % de la totalité des cancers.

2.1. Alcool

Chez l'homme, l'alcool est un cofacteur de risque pour les cancers de la cavité buccale, du pharynx, de l'œsophage et du foie (augmentation de risque variant de 2 à 15 selon les quantités bues et les organes atteints). Enfin, l'effet conjugué de l'alcool et du tabac correspond à des risques plus élevés que la somme des risques pris isolément (effet multiplicatif). Un certain nombre d'études montrent une augmentation de risque du cancer du sein chez les femmes consommant des boissons alcoolisées.

2.2. Alimentation

Des études ont attiré l'attention sur le rôle de l'alimentation dans la genèse de certains cancers, les aliments étant incriminés en tant que tels (graisses), par déficience (fibres, vitamines) ou par contamination intermédiaire (aflatoxine, nitrites).

Le rôle des graisses (→ acide gras) dans la carcinogenèse est suspecté principalement dans le cas de cancers colorectaux, mais également dans les cancers du sein, de l'endomètre et de la prostate.

Des études ont mis en évidence une augmentation de risque parallèlement à la consommation de graisse mais ont révélé un effet protecteur des fruits et des légumes ; quant au rôle du café dans les cancers du pancréas, il n'a pas été prouvé. Les nitrites, provenant du sel utilisé comme conservateur alimentaire, sont accusés d'avoir augmenté les risques de cancer de l'estomac. L'aflatoxine, contaminant de la nourriture stockée en milieu chaud et humide, est incriminée dans les cancers primitifs du foie, en association avec le virus de l'hépatite B. Le virus de l'hépatite C est aussi impliqué.

2.3. Irradiation

Dès 1902, le premier cancer de la peau après irradiation était décrit. En 1944, une publication révéla que les radiologistes mouraient dix fois plus de leucémies que les autres médecins. Chez les survivants des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, en 1945, les premiers cas de leucémie furent observés en 1948, avec un pic en 1951-1952. D'autres types de cancer furent observés en nombre anormalement élevé 15 ans après l'exposition et le sont, aujourd'hui encore, chez les survivants ayant reçu plus de 1 gray (unité de dose d'irradiation). Dans ce dernier cas, il existe une augmentation significative du nombre de cancers, qui varie selon les tissus irradiés : sont essentiellement touchés la moelle osseuse, la glande thyroïde, le sein, l'os. Les leucémies apparaissent en moyenne 8 ans après l'irradiation causale, les sarcomes 20 ans après, les autres tumeurs 30 ou 40 ans après. Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima sont des exemples plus récents de cancers induits par irradiation.
La réglementation de la radioprotection a permis de faire disparaître les risques professionnels, en particulier chez les radiologues, les manipulateurs et les ouvriers des installations atomiques. De même, les progrès de la radiologie et les nouvelles méthodes d'imagerie ont diminué pour les patients les risques liés aux radiographies (→ dosimétrie).

2.4. Maladies

Quelques rares maladies s'accompagnent d'un risque élevé de cancers atteignant spécifiquement certains organes (par exemple, le rétinoblastome dans la trisomie 21). Elles peuvent donner lieu d'emblée à des tumeurs malignes qui en sont soit la seule manifestation (rétinoblastome, néphroblastome), soit l'élément d'un syndrome, ou donner lieu à une pathologie non tumorale mais à forte probabilité de transformation maligne (par exemple, la polypose colique).

2.5. Médicaments cancérigènes

L'attention sur le rôle cancérigène des hormones fut attirée par l'apparition de cancer du vagin chez les filles nées de mères ayant reçu du diéthylstilbestrol (œstrogène) pendant les 3 premiers mois de la grossesse. Lorsque les œstrogènes sont utilisés en tant que contraceptifs, c'est-à-dire associés à des progestatifs, le risque de voir apparaître un cancer du sein est sensiblement le même chez les utilisatrices et les non-utilisatrices. L'utilisation des contraceptifs oraux soulève quelques réserves, portant sur la durée de l'utilisation, l'utilisation avant une première grossesse et l'utilisation chez les femmes atteintes d'une affection bénigne du sein. Toutefois, des enquêtes américaines, réalisées auprès d'une population de femmes ménopausées ayant reçu un traitement œstrogénique, ont montré une augmentation, de l'ordre de 4 à 8 fois, du risque de cancer du corps de l'utérus – cette augmentation étant directement liée à la dose et à la durée de la prise d'œstrogènes. Cependant, l'utilisation actuelle d'œstroprogestatifs semble faire disparaître ce risque, voire se révéler protectrice pour l’utérus. Mais elle comporte une augmentation du risque de cancer du sein, plus marquée lors des traitements prolongés.
En dehors des hormones, les médicaments pour lesquels on a mis en évidence une augmentation de risque de cancer sont essentiellement les immunosuppresseurs, les anticancéreux et les dérivés arsenicaux.

2.6. Prédispositions familiales

La majorité des cancers n'a aucun caractère héréditaire. Lorsqu'elles existent, les prédispositions sont liées à l'addition de nombreux facteurs de risque, dont l'intérêt prédictif est faible, voire négligeable. On rencontre, cependant, des formes familiales de cancer chez l'enfant (rétinoblastome, néphroblastome), rares, et des formes familiales de cancer chez l'adulte (cancer du côlon), fréquentes. Dans les familles dont l'un des membres est atteint, il peut être utile d'identifier les individus à risque, s'ils le souhaitent, afin de leur proposer une prévention et un dépistage précoce, lorsque l'efficacité de ces derniers a été démontrée (cas des formes familiales de cancer du côlon).

2.7. Rayonnements solaires

La mode du bronzage de ces dernières décennies est accompagnée, dans tous les pays, d'une forte augmentation de l'incidence des tumeurs cutanées, carcinomes et mélanomes. Le rôle des U.V. (rayons ultraviolets), en particulier des U.V.B., les plus courts et les plus nocifs, dans l'apparition de tumeurs cutanées a été mis en évidence à la fois par des observations épidémiologiques (fréquence élevée des mélanomes en Australie par exemple) et par des modèles expérimentaux. Les cancers cutanés sont beaucoup plus fréquents chez les sujets à peau claire (→ cancer de la peau).

2.8. Substances cancérigènes

C'est en 1775 que le médecin et chirurgien anglais Percival Pott établit la relation entre l'exposition à la suie chez les ramoneurs et l'apparition d'un cancer du scrotum. En 1885, le chirurgien allemand Ludwig Rehn signalait un grand nombre de cancers de la vessie chez les ouvriers de l'industrie des colorants. Les plus récentes évaluations du Centre international de recherche sur le cancer montrent que, sur 707 substances ou procédés industriels testés, 7 procédés et 23 substances se sont révélés cancérigènes pour l'homme.

2.9. Tabac

L'explosion spectaculaire des cancers bronchopulmonaires attira l'attention, il y a une quarantaine d'années, sur le rôle du tabac. Selon de nombreuses enquêtes épidémiologiques, le tabac est responsable de plus de 90 % des cancers bronchiques. Le risque est d'autant plus important qu'on fume beaucoup, depuis longtemps, qu'on inhale la fumée et qu'on a commencé jeune. Enfin, il faut mentionner une augmentation du risque de cancers bronchopulmonaires chez les personnes vivant dans un environnement enfumé (fumeurs passifs).
Le tabac est responsable de 30 % des décès par cancer chez l’homme et de l’incidence croissante des cancers bronchiques chez la femme.

2.10. Virus

Le rôle des rétrovirus est maintenant bien établi chez l'animal ; chez l'homme, selon les connaissances actuelles, seuls les rétrovirus V.I.H. (→ sida) et HTLV1 (leucémie) semblent avoir une potentialité oncogénique. En revanche, le rôle de certains virus à A.D.N. (acide désoxyribonucléique) dans l'apparition de cancers humains se précise.

La première liaison mise en évidence entre virus et cancer fut celle d'un virus de la famille des Herpesviridæ (le virus d'Epstein-Barr) avec le lymphome de Burkitt (1964). Ce même virus fut, 2 ans plus tard, incriminé dans le cancer du nasopharynx. C'est en 1978 que le lien entre le virus de l'hépatite B (HBV) et le cancer primitif du foie fut évoqué en observant la concordance de distribution géographique entre les zones à haut risque d'hépatocarcinome et d'hépatite B. Le rapport entre les papillomavirus (HPV) et les cancers du col de l'utérus représente le troisième système virus-cancer. Depuis de nombreuses années, on avait montré le rôle des maladies virales sexuellement transmissibles dans le développement des cancers du col de l'utérus. Les éléments montrant le rôle prédominant de certains HPV (en particulier les souches 16, 18, 33) s'accumulent.

2.11. Pollution de l'air

La pollution de l'air atmosphérique a été classée « cancérigène certain » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2013, le gazole et les particules fines ayant été rangés dans cette même catégorie en 2012. Les études portant sur des milliers de personnes pendant plusieurs décennies ont montré que l'exposition à la pollution de l'air provoque le cancer du poumon et serait associée à un risque accru de cancer de la vessie. Les données montrent qu'en 2010 223 000 personnes sont mortes d'un cancer du poumon lié à la pollution de l'air. L'exposition augmente considérablement dans les pays à croissance industrielle rapide, comme la Chine.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/med ... ncer/11745
Ciel
Messages : 40
Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Pour être un peu plus précis et ne pas vous induire trop en erreur, je suis allé voir du côté de wikipédia qui semble donner des indications beaucoup plus actuelles et complètes sur les causes du cancer, donc plus intéressantes. (et on ne s'éloigne pas tant que çà du sujet de la dépression je pense...)

Ce qui m'a frappé notamment c'est que selon le rapport 2007 de l'Académie nationale de Médecine, la moitié des cancers ne seraient pas expliqués. D'autres études plus récentes, même si pour partie controversées, iraient plus loin en disant que 2/3 des cancers seraient dus au hasard.

Si on se réfère à ces chiffres, qui restent néanmoins à valider, on pourrait au moins avoir une prise, en changeant notre mode de vie sur 1/3 à la moitié des cancers( la nourriture, selon le Fonds mondial de recherche contre le cancer, représenterait 30 à 40 % des causes de de la maladie), ce qui est déjà important, et pour le reste, considéré comme étant le "hasard" ou "non expliqué", ne pourrait-on pas envisager pour partie l'aspect psychologique de l'occurrence d'une maladie, ce qu'on appelle le psychosomatique?

C'est en tous cas l'approche de bon nombres de chercheurs, médecins, psy, ou simples personnes...
Certains ont d'ailleurs essayé de dresser des profils psychologiques types de malades. Mais bon je vais pas ressortir tous les articles, chacun peut faire ses propres recherches ou avoir son propre avis, si tant est qu'il soit nécessaire de supposer qu'une attitude positive dans la vie (partage des émotions, convivialité, bonne communication, avec soi-meme ou les autres, non-auto-dévaluation, etc...) aura un rôle préventif et curatif probable, pour soi et pour les autres...alors qu'une attitude visant à réprimer se émotions, se replier sur soi, ruminer, juger, s'isoler, punir... pourra favoriser le contraire.

Bref, tout çà pour dire qu'à mon sens si on souhaite agir sur une maladie, dépression, cancer ou autre, l'alimentation çà peut-être bien mais cela doit s'intégrer dans une évolution plus globale de son mode de vie, et probablement pour une partie importante dans son attitude psychologique dans ses relations avec les autres.

D'une certaine manière, c'est la question du partage qui me vient à l'esprit en premier en rapport avec la maladie. Partage de la nourriture, des ressources, des amis, des émotions, des expériences, des richesses, de la beauté, du destin... Dans quelle mesure suis-je à même de partager avec les autres et les autres avec moi?
La société dans laquelle je vis m'aide-t-elle à partager, et moi est-ce que j'aide la société à partager?


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer
Paul35000
Messages : 1353
Enregistré le : vendredi 30 septembre 2016 21:00
Localisation : Dans le fond de la cuvette des toilettes

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Paul35000 »

Pour le cancer d'après les quelques articles que j'ai lu, le facteur génétique semble minime, 5 à 10 %.
Tu m'apprends quelque chose la.
A chaque fois que je discute avec les gens sur ce sujet à propos des personnes qui souffrent d'un cancer, le facteur génétique est abordé.
Comme quoi, les idées préconçues...
clémentine
Messages : 526
Enregistré le : dimanche 08 avril 2012 17:41

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »



Bonjour à tous,
Je reviens sur ce thème de l'alimentation bien souvent oubliée dans les bienfaits dans les troubles de l'humeur : dépression ou dépression bipolaire et aussi dans les troubles délirants.
Je parle aussi des dernières recherches sur la dépression en 2022.
Je joins une conférence d'un psychiatre d'argos 2001 sur l'alimentation type méditerranéen anti-inflammatoire, il développe plus profondément dans la vidéo.
Il dit de se supplémenter en oméga 3.
Bien sûr il y a les poissons gras mais maintenant on sait qu'on ne peut dépasser une part de poisson/semaine aussi même si on a les huiles d'origine végétale, celles ci ne sont pas assimilables directement par l'organisme. En plus il y a du mercure.
Bien sûr il ne faut pas remplacer les oméga 3 par les traitements médicamenteux.
Ne pas oublier le sport aussi.
Attention au régime cétogène, les nutritionnistes le déconseillent à long terme.
à voir la supplémentation en zinc.
Il y a aussi la supplémentation en vitamine B9 et vit D et en magnésium qui donnent des résultats.

à éviter aussi le sucre...
Dans le chocolat que conseille ma psy, il faut prendre du chocolat à au moins 70% de cacao.

Il y a aussi les probiotiques mais ça coûte assez cher.
Répondre