Voilà mon psy m'a diagnostiqué en plus une grossesse nerveuse, normalement les symptomes sont aussi physique, avec une prise de poids, le ventre qui s'arrondit, mais moi apparement c'est plutot dans mon rapport à ce que j'entreprends.
Pour lui je fais des sorte de cycle, ou j'entreprends pour ne jamais finaliser.
En plus d'avoir des comportements conpulsifs dès que je pense à une grossesse. (plusieurs fois par jour)
Ce qui s'est déclanché après mon premier avortement.
Grossesse nerveuse sans symptôme physique
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christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
Vous avez commencé à travailler sur ce problème avec ton psy ?-
christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
non il m'a dit ça vers la fin de la séance dernière, je ne sais pas trop quoi en penser, je me suis dis soit il est géniale d'avoir trouvé ça, ou soit il délire.
Je me méfie parfois des interprétations de ce genre, comme quand je suis tombé malade, il m'a dit c'est drole vous allez chez votre mère vous tombez malade.
Je l'ai arreté en disant non non mon frère était malade et c'est contagieux...
Nous verrons bien mais il a mis le doigt sur quelquechose ça c'est sur puisque j'ai vraiment des états compulsifs.
Je sais pas si je dois parler de compulsions, vous savez dans ces moments, je me mets à me dire n'importe quoi on m'imaginant que je suis enceinte dans ma tete, et je déconnecte, ça peut etre à n'importe quel endroit ou n'importe quel moment...
Je me méfie parfois des interprétations de ce genre, comme quand je suis tombé malade, il m'a dit c'est drole vous allez chez votre mère vous tombez malade.
Je l'ai arreté en disant non non mon frère était malade et c'est contagieux...
Nous verrons bien mais il a mis le doigt sur quelquechose ça c'est sur puisque j'ai vraiment des états compulsifs.
Je sais pas si je dois parler de compulsions, vous savez dans ces moments, je me mets à me dire n'importe quoi on m'imaginant que je suis enceinte dans ma tete, et je déconnecte, ça peut etre à n'importe quel endroit ou n'importe quel moment...
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Opaline
- Messages : 16
- Enregistré le : lundi 18 juin 2007 18:06
Je ne connais pas vraiment le problème des grossesse nerveuses ...
Mais, par expérience, je sais à quel point ça peut être difficile de vouloir un enfant qui ne vient pas .... et ça, POUR N'IMPORTE QUELLE FEMME ! Je ne veux pas être indiscrète, mais est-ce que ça fait longtemps que tu essaies ??
Je pense fort à toi !
Mais, par expérience, je sais à quel point ça peut être difficile de vouloir un enfant qui ne vient pas .... et ça, POUR N'IMPORTE QUELLE FEMME ! Je ne veux pas être indiscrète, mais est-ce que ça fait longtemps que tu essaies ??
Je pense fort à toi !
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christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
non c'est pas ça, je n'en veux pas pour le moment... (question de raison, pas de boulot, pas de mec attitré etc etc)
mais parfois j'ai un désir violent d'avoir un enfant dans le ventre, je me mets à griffer légèrement le ventre, ou le toucher, ça peut arriver n'importe ou mais ça se remarque pas. et je dis dans ma tete je veux un bébé je veux un bébé.
bon c'est la première fois que je parle de ce trouble et ça fout la honte
mais parfois j'ai un désir violent d'avoir un enfant dans le ventre, je me mets à griffer légèrement le ventre, ou le toucher, ça peut arriver n'importe ou mais ça se remarque pas. et je dis dans ma tete je veux un bébé je veux un bébé.
bon c'est la première fois que je parle de ce trouble et ça fout la honte
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claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
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christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
j'aimerais désirer un enfant mais sainement, ça serait touchant dans le bon sens là...
mais là je me sens aliener... j'ai l'impression d'avoir un fantome dans mon ventre tu vois...
toute façon j'ai honte d'etre malade. J'ai honte de ma maladie. J'ai honte de ma névrose, j'ai honte des mes délirs... en plus d'en souffrir et de me sentir coupable.
enfin merci claudine d'etre souvent là, à l'écoute de l'autre...
mais là je me sens aliener... j'ai l'impression d'avoir un fantome dans mon ventre tu vois...
toute façon j'ai honte d'etre malade. J'ai honte de ma maladie. J'ai honte de ma névrose, j'ai honte des mes délirs... en plus d'en souffrir et de me sentir coupable.
enfin merci claudine d'etre souvent là, à l'écoute de l'autre...
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senna
- Messages : 971
- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05
ya pas de honte à vouloir un enfant, au contraire!!
bah tu sais, desfois, je gonfle mon ventre et me regarde de profil; je regarde les maternelles a la tv; je passe plus de temps avec les enfants des autres qu'eux memes...
tu as ete marquée par tes avortements, non? as tu ete contrainte?
tu n'as pas a avoir honte d'être malade. tout ça ce n'est pas toi, c'est la maladie.
bah tu sais, desfois, je gonfle mon ventre et me regarde de profil; je regarde les maternelles a la tv; je passe plus de temps avec les enfants des autres qu'eux memes...
tu as ete marquée par tes avortements, non? as tu ete contrainte?
tu n'as pas a avoir honte d'être malade. tout ça ce n'est pas toi, c'est la maladie.
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christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
j'ai été une fois contrainte oui...
on a décidé à ma place, je n'ai pas pu en parler, et en plus de cela l'équipe médicale était vraiment à ch..., et j'ai été mélangé à des nanas qui allaient accouché dans la salle d'attente, qui m'ont dévisagé parceque l'équipe parlait de moi à voix haute, donc tout le monde svait pourquoi je venais, et vu l'age ou je l'ai fais, en plus j'en parraissais douze ans, j'ai vu tous les regards terrorisés des futurs meres sur moi.
on a décidé à ma place, je n'ai pas pu en parler, et en plus de cela l'équipe médicale était vraiment à ch..., et j'ai été mélangé à des nanas qui allaient accouché dans la salle d'attente, qui m'ont dévisagé parceque l'équipe parlait de moi à voix haute, donc tout le monde svait pourquoi je venais, et vu l'age ou je l'ai fais, en plus j'en parraissais douze ans, j'ai vu tous les regards terrorisés des futurs meres sur moi.
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Procrastina
- Membre d'honneur
- Messages : 1606
- Enregistré le : lundi 07 janvier 2008 17:06
pas cool 
je connais ça
on croit que l'avortement c'est rien mais physiquement et symboliquement pour une femme c'est très "coûteux"
et en France franchement on a l'impression d'être des morceaux de viande, tout l'inverse de la future mère qui elle est déifiée
moi j'en garde une cicatrice intérieure, qui a transformé ce nid douillet que devrait être mon uterus en tombe...
je connais ça
on croit que l'avortement c'est rien mais physiquement et symboliquement pour une femme c'est très "coûteux"
et en France franchement on a l'impression d'être des morceaux de viande, tout l'inverse de la future mère qui elle est déifiée
moi j'en garde une cicatrice intérieure, qui a transformé ce nid douillet que devrait être mon uterus en tombe...
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claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
christelle,christelle a écrit :j'aimerais désirer un enfant mais sainement, ça serait touchant dans le bon sens là...
mais là je me sens aliener... j'ai l'impression d'avoir un fantome dans mon ventre tu vois...
toute façon j'ai honte d'etre malade. J'ai honte de ma maladie. J'ai honte de ma névrose, j'ai honte des mes délirs... en plus d'en souffrir et de me sentir coupable.
enfin merci claudine d'etre souvent là, à l'écoute de l'autre...
J'ai beaucoup de sympathie pour toi et cela me peine de te voir ainsi
Oui, je persiste à dire que je te trouve touchante dans ta détresse et je voudrais vraiment t'aider à aller mieux
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christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
ben ma façon de me soigner... (je savais pas que je me soignais après la révélation du psy magicien)
c'est de discuter avec des assoc anti avortement. Je dois dire que beaucoup d'apriori que j'avais sont tombés, je pense aux congrégations qui donnent la possibilité à des femmes d'avoir le choix. C'est à dire en proposant des aides concretes si elles décidaient de le garder. Car la chose la plus importante pour moi, reste le choix.
bon ceux qui militent avec pancarte et persiflements contre les femmes qui avortent bon ceux là bien sur sont méchants on discute pas avec eux...
sinon je voulais vous donner un extrait de pasolini sur l'avortement dans ses lettres luthériennes.
c'est interessant c'est pendant ces longues discussions sur le droit à l'avortement sur un fond de scène politique, intelectuel et d'opinion public et en Italie, berceau du catholicisme.
(pasolini je le lis un peu comme montaigne, il a des avis sur pas mal de chose de la vie selon son vécu et son environnement)
"Ces dernières semaines, j'ai eu l'occasion de me prononcer publiquement sur deux sujets : l'avortement, et l'irresponsablité politique des hommes qui sont au pouvoir.
Qui est pour l'avortement ? Personne, évidemment. Il faudrait être fou pour être favorable à l'avortement. La question n'est pas d'etre pour ou contre l'avortement, mais pour ou contre sa législation. Eh bien moi, je me suis prononcé contre l'avortement et pour sa légalisation. Naturellement, puisque je suis contre l'avortement, je ne puis être favorable à une légalisation totale, sans discrimination, fanatique, rhétorique. Comme si la légalisation de l'avortement était une victoire joyeuse et apaisante. Je suis pour une légalisation prudente et douloureuse. Autrement dit, en termes de pratique politique, cette fois-ci je partage plutôt la position des communistes que des radicaux.
Pour quelle raison je ressens d'une manière particulièrement angoissée la culpabilité de l'avortement ? Cela aussi, je l'ai dit clairement. Parce que l'avortement est un problème de la grande majorité, qui considère sa cause, c'est-à-dire le coït, d'une manière tellement ontologique qu'elle le fait apparaitre comme mécanique, banal, insignifiant par excès de facilité. Il y a là quelque chose qui me blesse obscurément. Cela me met en face d'une réalité terrifiante (je suis né et j'ai vécu dans un monde répressif, clérical-fasciste). Tout cela a donné à mes propos sur l'avortement une certaine "couleur", qui découle de l'expérience spécifique et différente que j'ai de la vie et de la vie sexuelle.
Il y a aussi une longue réflexion sur l'avortement dans les écrits corsaires, ce cinéaste écrivain peut paraitre provocateur, en revanche il soulève des questions qu'on ose pas souvent se poser soi meme.
a voir aussi le film Médée de Pasolini le sujet est sous jacent.
c'est de discuter avec des assoc anti avortement. Je dois dire que beaucoup d'apriori que j'avais sont tombés, je pense aux congrégations qui donnent la possibilité à des femmes d'avoir le choix. C'est à dire en proposant des aides concretes si elles décidaient de le garder. Car la chose la plus importante pour moi, reste le choix.
bon ceux qui militent avec pancarte et persiflements contre les femmes qui avortent bon ceux là bien sur sont méchants on discute pas avec eux...
sinon je voulais vous donner un extrait de pasolini sur l'avortement dans ses lettres luthériennes.
c'est interessant c'est pendant ces longues discussions sur le droit à l'avortement sur un fond de scène politique, intelectuel et d'opinion public et en Italie, berceau du catholicisme.
(pasolini je le lis un peu comme montaigne, il a des avis sur pas mal de chose de la vie selon son vécu et son environnement)
"Ces dernières semaines, j'ai eu l'occasion de me prononcer publiquement sur deux sujets : l'avortement, et l'irresponsablité politique des hommes qui sont au pouvoir.
Qui est pour l'avortement ? Personne, évidemment. Il faudrait être fou pour être favorable à l'avortement. La question n'est pas d'etre pour ou contre l'avortement, mais pour ou contre sa législation. Eh bien moi, je me suis prononcé contre l'avortement et pour sa légalisation. Naturellement, puisque je suis contre l'avortement, je ne puis être favorable à une légalisation totale, sans discrimination, fanatique, rhétorique. Comme si la légalisation de l'avortement était une victoire joyeuse et apaisante. Je suis pour une légalisation prudente et douloureuse. Autrement dit, en termes de pratique politique, cette fois-ci je partage plutôt la position des communistes que des radicaux.
Pour quelle raison je ressens d'une manière particulièrement angoissée la culpabilité de l'avortement ? Cela aussi, je l'ai dit clairement. Parce que l'avortement est un problème de la grande majorité, qui considère sa cause, c'est-à-dire le coït, d'une manière tellement ontologique qu'elle le fait apparaitre comme mécanique, banal, insignifiant par excès de facilité. Il y a là quelque chose qui me blesse obscurément. Cela me met en face d'une réalité terrifiante (je suis né et j'ai vécu dans un monde répressif, clérical-fasciste). Tout cela a donné à mes propos sur l'avortement une certaine "couleur", qui découle de l'expérience spécifique et différente que j'ai de la vie et de la vie sexuelle.
Il y a aussi une longue réflexion sur l'avortement dans les écrits corsaires, ce cinéaste écrivain peut paraitre provocateur, en revanche il soulève des questions qu'on ose pas souvent se poser soi meme.
a voir aussi le film Médée de Pasolini le sujet est sous jacent.
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