Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
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- Zooey
- Messages : 701
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Hello à tous,
Si vous cherchez un emploi en France et que vous désespérez d'en trouver, certains d'entre vous ont peut être eu l'idée de partir au Royaume-Unis, réputé pour être plus flexible en matière d'emploi et pour en avoir plus à proposer. Comme dans tous les pays, il y a des avantages et des inconvénients.
La flexibilité de l'emploi vs le coût de la vie
Avec les contrats 0 heures, les anglais ont certes réussi à faire baisser le chômage, mais cela a augmenté drastiquement le nombre de travailleurs pauvres. Il faut bien comprendre que travailler en Angleterre, cela peut signifier faire l'expérience d'une grande précarité. Avant de partir, il semble donc indispensable de mettre un peu d'argent de côté, et/ou d'avoir encore quelques mois de chômage sur lesquels compter. Il est également nécessaire de se faire à l'idée que le logement risque fort d'être exorbitant. La collocation est extrêmement répandue au Royaume-Unis! L'aspect positif, c'est que vous trouverez sans doute vite à vous loger et que vous pourrez repartir aussi vite que vous le souhaiterez. Même hors collocation, il est plus facile d'accéder à un logement qu'en France, les bailleurs sont moins exigeants. Les baux sont en général de six mois à un an, et vous pouvez partir quand vous voulez tant que vous donnez un mois de préavis. Là-bas comme en France par contre, il faut payer une caution d'un ou deux mois.
En collocation, l'aspect qui peut en faire reculer certains, c'est la vie en communauté - parfois très, très étroite (plusieurs personnes dans une même chambre, grandes collocation de 10 ou plus...). Mais si cela ne vous fait pas peur, cela peut devenir une belle expérience de vie collective : partage des tâches, découverte d'autres cultures, fonder de belles amitiés et représenter sa propre culture à l'étranger (soirée crêpes bretonnes, flammeküeche?). Et puis démarrer dans une nouvelle ville n'est pas toujours évident. S'installer dans une collocation, cela facilite l'intégration. Parmi les colocataires, il peut y avoir des anglais, tout comme des étrangers séjournant depuis plus ou moins longtemps en Angleterre: leurs conseils vous seront précieux.
Garder au chaud de quoi se payer un ticket retour et prévoir un point de chute en France si vous devez rentrer précipitamment est aussi une bonne idée (un ami ? Un parent?). En matière de santé, il y a de bonnes et de mauvaises choses en Angleterre. Leur système de santé est moins bon que chez nous, l'espérance de vie varie plus là-bas qu'en France en fonction de la classe sociale (et, du coup, des quartiers). Mais les médicaments génériques coûtent moins cher que chez nous (exemple, le prix du citalopram a chuté de 90% lorsqu'il a été génériqué).
- A LIRE sur le site de la Sécurité Sociale, infos sur les droits sécu et chômage : Vous êtes au chômage, vous partez chercher un emploi en Europe : droits et démarches
- Pour voir l'offre de collocations au Royaume-Unis, les sites sont pléthoriques. Faites une recherche avec les mots clefs "uk" et "roommates".
- Un blog pour se renseigner sur la vie à Londres en tant que Français : http://vivrealondres.com/ sur les quartiers où habiter voir cet article
- Statistiques du "Vivre mieux" de l'OCDE, Royaume-Unis: Votre indicateur du Vivre Mieux - Royaume-Unis (comparateur, vous pouvez surfer entre les pays)
- Vidéo FranceTVinfo : L'angle éco : A Londres, l'espérance de vie varie d'un quartier à l'autre
Mais le grand avantage, c'est l'expérience que vous pourrez acquérir. Car c'est l'occasion de toucher à plusieurs corps de métiers. Celle, aussi, d'avoir des responsabilité plus tôt que vous n'en auriez eu en France. Et donc, un très bon moyen de découvrir ce dont vous êtes capable sur le terrain, pour ensuite garnir votre CV et aborder les entretiens avec plus d'aisance et d'assurance quand vous rentrerez (si vous rentrez!).
Et puis le chômage, c'est l'ennui. On perd l'habitude d'aller travailler au quotidien. Les journées sont déstructurées. Le moral est bas. On perd la confiance en ses compétences et ses connaissances. On perd le sens de son identité professionnelle. Partir travailler ailleurs, c'est une façon de reprendre le contrôle de sa vie. Vos futurs employeurs seront certainement plus impressionnés par votre parcours si vous pouvez faire état d'une expérience anglaise au lieu d'une carence de plusieurs mois/années sans aucune activité.
En conclusion, pour tous l'Angleterre ? Peut être pas. L'aventure semble difficile à entreprendre si vous avez des enfants ou des adultes à charge. Il faut également être quelqu'un de flexible, prêt à déménager plusieurs fois, à accepter des contrats à horaires non fixés, parfois très en-dessous des salaires auxquels vous avez été habitués ou êtes en droit d'attendre en France. Si vous partez en pensant que vous allez faire fortune, vous risquez d'être déçu. Par contre, si vous partez avec le désir de vivre quelques chose qui vous aidera à trouver votre profil professionnel, c'est un bon choix. Jeunes en mal d'emploi et surtout d'expériences professionnelles, et si cela fait trop longtemps que vous êtes coincés chez vos parents et rêvez d'un peu d'autonomie, le pari risque fort d'être gagné.
Do you speak english ? La question de la langue
La question de la langue peut paraître comme un obstacle. Certes, il vaut mieux au moins se débrouiller un peu en anglais. Je vous recommanderais cependant de ne pas être trop exigeant envers vous-même sur vos compétences linguistiques :
- une langue ça se perfectionne rapidement quand on est dans le bain.
- plus vous êtes jeunes, plus cet apprentissage sera rapide.
- si vous venez d'une famille binationale et/ou maîtrisez déjà une deuxième langue, vous verrez que ce sera d'autant plus simple d'en apprendre une troisième.
- au chômage, pensez à demander à Pôle Emploi si vous pouvez bénéficier d'une formation à l'anglais financée (et/ou: à qui vous adresser sinon pour obtenir le droit à une telle formation). Les langues sont de plus en plus appréciées en général sur les CV, ce n'est donc absolument pas quelque chose d'inutile, que vous choisissiez de partir en Angleterre ou pas.
- Il n'est absolument pas nécessaire de parler un anglais parfait avant d'oser ouvrir la bouche. Les anglais ont l'habitude d'une forme d'anglais simplifiée, parlée par de multiples nationalités. C'est un pays très multiculturel, les anglais sont de grands voyageurs, quelle que soit leur origine sociale. Ils savent ce que c'est d'être forcés de se faire comprendre dans une langue dont ils n'ont que quelques notions, ainsi que de côtoyer des gens qui ne maîtrisent pas l'anglais. Pour eux, ce n'est pas du tout une honte de ne pas être très bon en langue. Par exemple, si vous ne maîtrisez pas les temps, ce n'est pas grave. Il suffit de précéder la phrase de "yesterday" (hier) ou "tomorrow" (demain) ou "earlier" (plus tôt) ou "later" (plus tard). Plus vous vous laisserez aller à bavasser dans un anglais approximatif, plus vite vous vous améliorerez, sans presque vous en rendre compte.
- Certains employeurs peuvent être directement intéressé par votre langue française (et éventuellement vos contacts, vos réseaux en France) - dans le tourisme par exemple, mais aussi dans bien d'autres secteurs. Être Français, cela peut donc être une carte à jouer, et ce avec un faible niveau d'anglais.
Bien sûr, le type de travail que vous recherchez définira le niveau d'anglais nécessaire. Cela dépendra de la complexité de ce que vous aurez à exprimer et comprendre. Il est évident, par exemple, qu'il faudra un niveau supérieur et spécialisé si vous devez vendre des produits d'assurance. Alors que, dans la restauration par exemple, votre niveau importera nettement moins si vous avez seulement besoin de retenir si un client veut des frites ou une salade.
A LIRE sur le site de Pôle Emploi, avec des informations précieuses pour se former à l'anglais : Les langues, une carte à jouer
Si vous cherchez un emploi en France et que vous désespérez d'en trouver, certains d'entre vous ont peut être eu l'idée de partir au Royaume-Unis, réputé pour être plus flexible en matière d'emploi et pour en avoir plus à proposer. Comme dans tous les pays, il y a des avantages et des inconvénients.
La flexibilité de l'emploi vs le coût de la vie
Avec les contrats 0 heures, les anglais ont certes réussi à faire baisser le chômage, mais cela a augmenté drastiquement le nombre de travailleurs pauvres. Il faut bien comprendre que travailler en Angleterre, cela peut signifier faire l'expérience d'une grande précarité. Avant de partir, il semble donc indispensable de mettre un peu d'argent de côté, et/ou d'avoir encore quelques mois de chômage sur lesquels compter. Il est également nécessaire de se faire à l'idée que le logement risque fort d'être exorbitant. La collocation est extrêmement répandue au Royaume-Unis! L'aspect positif, c'est que vous trouverez sans doute vite à vous loger et que vous pourrez repartir aussi vite que vous le souhaiterez. Même hors collocation, il est plus facile d'accéder à un logement qu'en France, les bailleurs sont moins exigeants. Les baux sont en général de six mois à un an, et vous pouvez partir quand vous voulez tant que vous donnez un mois de préavis. Là-bas comme en France par contre, il faut payer une caution d'un ou deux mois.
En collocation, l'aspect qui peut en faire reculer certains, c'est la vie en communauté - parfois très, très étroite (plusieurs personnes dans une même chambre, grandes collocation de 10 ou plus...). Mais si cela ne vous fait pas peur, cela peut devenir une belle expérience de vie collective : partage des tâches, découverte d'autres cultures, fonder de belles amitiés et représenter sa propre culture à l'étranger (soirée crêpes bretonnes, flammeküeche?). Et puis démarrer dans une nouvelle ville n'est pas toujours évident. S'installer dans une collocation, cela facilite l'intégration. Parmi les colocataires, il peut y avoir des anglais, tout comme des étrangers séjournant depuis plus ou moins longtemps en Angleterre: leurs conseils vous seront précieux.
Garder au chaud de quoi se payer un ticket retour et prévoir un point de chute en France si vous devez rentrer précipitamment est aussi une bonne idée (un ami ? Un parent?). En matière de santé, il y a de bonnes et de mauvaises choses en Angleterre. Leur système de santé est moins bon que chez nous, l'espérance de vie varie plus là-bas qu'en France en fonction de la classe sociale (et, du coup, des quartiers). Mais les médicaments génériques coûtent moins cher que chez nous (exemple, le prix du citalopram a chuté de 90% lorsqu'il a été génériqué).
- A LIRE sur le site de la Sécurité Sociale, infos sur les droits sécu et chômage : Vous êtes au chômage, vous partez chercher un emploi en Europe : droits et démarches
- Pour voir l'offre de collocations au Royaume-Unis, les sites sont pléthoriques. Faites une recherche avec les mots clefs "uk" et "roommates".
- Un blog pour se renseigner sur la vie à Londres en tant que Français : http://vivrealondres.com/ sur les quartiers où habiter voir cet article
- Statistiques du "Vivre mieux" de l'OCDE, Royaume-Unis: Votre indicateur du Vivre Mieux - Royaume-Unis (comparateur, vous pouvez surfer entre les pays)
- Vidéo FranceTVinfo : L'angle éco : A Londres, l'espérance de vie varie d'un quartier à l'autre
Mais le grand avantage, c'est l'expérience que vous pourrez acquérir. Car c'est l'occasion de toucher à plusieurs corps de métiers. Celle, aussi, d'avoir des responsabilité plus tôt que vous n'en auriez eu en France. Et donc, un très bon moyen de découvrir ce dont vous êtes capable sur le terrain, pour ensuite garnir votre CV et aborder les entretiens avec plus d'aisance et d'assurance quand vous rentrerez (si vous rentrez!).
Et puis le chômage, c'est l'ennui. On perd l'habitude d'aller travailler au quotidien. Les journées sont déstructurées. Le moral est bas. On perd la confiance en ses compétences et ses connaissances. On perd le sens de son identité professionnelle. Partir travailler ailleurs, c'est une façon de reprendre le contrôle de sa vie. Vos futurs employeurs seront certainement plus impressionnés par votre parcours si vous pouvez faire état d'une expérience anglaise au lieu d'une carence de plusieurs mois/années sans aucune activité.
En conclusion, pour tous l'Angleterre ? Peut être pas. L'aventure semble difficile à entreprendre si vous avez des enfants ou des adultes à charge. Il faut également être quelqu'un de flexible, prêt à déménager plusieurs fois, à accepter des contrats à horaires non fixés, parfois très en-dessous des salaires auxquels vous avez été habitués ou êtes en droit d'attendre en France. Si vous partez en pensant que vous allez faire fortune, vous risquez d'être déçu. Par contre, si vous partez avec le désir de vivre quelques chose qui vous aidera à trouver votre profil professionnel, c'est un bon choix. Jeunes en mal d'emploi et surtout d'expériences professionnelles, et si cela fait trop longtemps que vous êtes coincés chez vos parents et rêvez d'un peu d'autonomie, le pari risque fort d'être gagné.
Do you speak english ? La question de la langue
La question de la langue peut paraître comme un obstacle. Certes, il vaut mieux au moins se débrouiller un peu en anglais. Je vous recommanderais cependant de ne pas être trop exigeant envers vous-même sur vos compétences linguistiques :
- une langue ça se perfectionne rapidement quand on est dans le bain.
- plus vous êtes jeunes, plus cet apprentissage sera rapide.
- si vous venez d'une famille binationale et/ou maîtrisez déjà une deuxième langue, vous verrez que ce sera d'autant plus simple d'en apprendre une troisième.
- au chômage, pensez à demander à Pôle Emploi si vous pouvez bénéficier d'une formation à l'anglais financée (et/ou: à qui vous adresser sinon pour obtenir le droit à une telle formation). Les langues sont de plus en plus appréciées en général sur les CV, ce n'est donc absolument pas quelque chose d'inutile, que vous choisissiez de partir en Angleterre ou pas.
- Il n'est absolument pas nécessaire de parler un anglais parfait avant d'oser ouvrir la bouche. Les anglais ont l'habitude d'une forme d'anglais simplifiée, parlée par de multiples nationalités. C'est un pays très multiculturel, les anglais sont de grands voyageurs, quelle que soit leur origine sociale. Ils savent ce que c'est d'être forcés de se faire comprendre dans une langue dont ils n'ont que quelques notions, ainsi que de côtoyer des gens qui ne maîtrisent pas l'anglais. Pour eux, ce n'est pas du tout une honte de ne pas être très bon en langue. Par exemple, si vous ne maîtrisez pas les temps, ce n'est pas grave. Il suffit de précéder la phrase de "yesterday" (hier) ou "tomorrow" (demain) ou "earlier" (plus tôt) ou "later" (plus tard). Plus vous vous laisserez aller à bavasser dans un anglais approximatif, plus vite vous vous améliorerez, sans presque vous en rendre compte.
- Certains employeurs peuvent être directement intéressé par votre langue française (et éventuellement vos contacts, vos réseaux en France) - dans le tourisme par exemple, mais aussi dans bien d'autres secteurs. Être Français, cela peut donc être une carte à jouer, et ce avec un faible niveau d'anglais.
Bien sûr, le type de travail que vous recherchez définira le niveau d'anglais nécessaire. Cela dépendra de la complexité de ce que vous aurez à exprimer et comprendre. Il est évident, par exemple, qu'il faudra un niveau supérieur et spécialisé si vous devez vendre des produits d'assurance. Alors que, dans la restauration par exemple, votre niveau importera nettement moins si vous avez seulement besoin de retenir si un client veut des frites ou une salade.
A LIRE sur le site de Pôle Emploi, avec des informations précieuses pour se former à l'anglais : Les langues, une carte à jouer
- Zooey
- Messages : 701
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
J'ajoute, la carte des lieux où il fait bon vivre au Royaume-Unis (avec la liste des 12 premiers - villes ou région) prenant en compte la santé, la sécurité, l'emploi, les revenus et l'accès à la propriété (l'article est en anglais) :
Sur le site du Telegraph Mapped : The best places to live in England and Wales
Le top 12 des lieux où il fait bon vivre en Angleterre et au Pays de Galles :
1. Test Valley, Hampshire
2. et 3. et 8. Wokingham, Berkshire
4. Northumberland
5. East Hertfordshire
6. Stockton-on-Tees
7. Vale of White Horse, Oxfordshire
9. Solihull, West Midlands
10. St Albans, Hertfordshire (accessible en transport en commun de Londres)
11. Basingstoke and Deane, Hampshire
12. Reading, Berkshire
Tout aussi voir plus important, et en tout cas à comparer avec la liste des lieux où l'on vit bien, celle des villes où il fait bon TRAVAILLER !
Voir l'article du HuffPost Lifestyle (mars 2014) The best places to work in Britain : 10 towns to know (les meilleurs endroits où travailler au Royaume-Unis : 10 villes à connaître)
Je ne mets pas toutes les villes citées dans le diaporama photos, vous pourrez vous-même le consulter, juste un petit exemple.
- Reading : pas la ville la plus pittoresque d'Angleterre, mais elle combine les opportunités d'emploi, un excellent réseau de transport et des logements aux prix accessibles.
- Belfast (Irelande du Nord) : la ville propose le meilleur équilibre entre travail et qualité de vie (temps de transport limité pour travailler, bons taux d'emploi et de salaires et la ville est agréable)
- Bristol : la ville où le salaire va le plus loin ! Hauts salaires, bas coûts de la vie (logement inclus) et peu de chômage.
- Cambridge: pour les plus techos d'entre vous, c'est la ville des employeurs innovants et des emplois à la pointe des technologies.
- Cardiff (capitale du Pays de Galles) : la meilleure ville pour trouver un premier emploi pour les 18-30 ans. La ville est sympa et animée, et la campagne environnante superbe (plages, forêt...) !
- Hastings : beaucoup de startups, beaucoup de créativité pour cette ville la plus verte du Royaume-Unis, au faible taux de chômage et aux bons salaires.
Dans un autre article sur le blog de http://www.adzuna.co.uk" onclick="window.open(this.href);return false;, une liste 2015 des endroits où il y a le plus d'offres d'emploi par rapport à la demande (Best cities to find a job), et des endroits où c'est l'inverse (Worst cities to find a job)
Visiter la page en question Adzuna job Market Report 2015
Sur le site du Telegraph Mapped : The best places to live in England and Wales
Le top 12 des lieux où il fait bon vivre en Angleterre et au Pays de Galles :
1. Test Valley, Hampshire
2. et 3. et 8. Wokingham, Berkshire
4. Northumberland
5. East Hertfordshire
6. Stockton-on-Tees
7. Vale of White Horse, Oxfordshire
9. Solihull, West Midlands
10. St Albans, Hertfordshire (accessible en transport en commun de Londres)
11. Basingstoke and Deane, Hampshire
12. Reading, Berkshire
Tout aussi voir plus important, et en tout cas à comparer avec la liste des lieux où l'on vit bien, celle des villes où il fait bon TRAVAILLER !
Voir l'article du HuffPost Lifestyle (mars 2014) The best places to work in Britain : 10 towns to know (les meilleurs endroits où travailler au Royaume-Unis : 10 villes à connaître)
Je ne mets pas toutes les villes citées dans le diaporama photos, vous pourrez vous-même le consulter, juste un petit exemple.
- Reading : pas la ville la plus pittoresque d'Angleterre, mais elle combine les opportunités d'emploi, un excellent réseau de transport et des logements aux prix accessibles.
- Belfast (Irelande du Nord) : la ville propose le meilleur équilibre entre travail et qualité de vie (temps de transport limité pour travailler, bons taux d'emploi et de salaires et la ville est agréable)
- Bristol : la ville où le salaire va le plus loin ! Hauts salaires, bas coûts de la vie (logement inclus) et peu de chômage.
- Cambridge: pour les plus techos d'entre vous, c'est la ville des employeurs innovants et des emplois à la pointe des technologies.
- Cardiff (capitale du Pays de Galles) : la meilleure ville pour trouver un premier emploi pour les 18-30 ans. La ville est sympa et animée, et la campagne environnante superbe (plages, forêt...) !
- Hastings : beaucoup de startups, beaucoup de créativité pour cette ville la plus verte du Royaume-Unis, au faible taux de chômage et aux bons salaires.
Dans un autre article sur le blog de http://www.adzuna.co.uk" onclick="window.open(this.href);return false;, une liste 2015 des endroits où il y a le plus d'offres d'emploi par rapport à la demande (Best cities to find a job), et des endroits où c'est l'inverse (Worst cities to find a job)
Visiter la page en question Adzuna job Market Report 2015
Modifié en dernier par Zooey le lundi 27 avril 2015 23:48, modifié 2 fois.
- Prisoner
- Messages : 2230
- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 19:59
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
je l'ai fait à 18 ans. Je me suis retrouvé dans un immeuble compartimenté en chambres, avec une cuisine et 2 douches par étage (pour 14 personnes par étage max), dans des chambres de 2 à 6. C'était un ancien centre d'hebergement de sdf. Un peu cracra mais pas cher. Ensuite il faut trouver un taf, et là c'est pas si facile, sauf si on a une base en hôtelerie/cuisine, là ça embauche à mort, surtout quand on a l'accent français ou italien (même si c'est pour faire des steacks frites). En tout cas à l'époque.
Bref moi je me suis pris la tête avec un mec, et en plus je suis tombé malade parce que j'ai bu l'eau du robinet de ménage (ouai y avait un robinet potable et un pas potable, et je savais pas). Du coup je suis rentré, en plus mon grand père est mort à ce moment là alors tout ça m'a fatigué.
J'ai vu aussi beaucoup de drogue dure tourner dans ces hébergements (surtout dans les chambres italiennes), alors gaffe de pas tomber dedans, meme si ils ne forcent personne.
Bref moi je me suis pris la tête avec un mec, et en plus je suis tombé malade parce que j'ai bu l'eau du robinet de ménage (ouai y avait un robinet potable et un pas potable, et je savais pas). Du coup je suis rentré, en plus mon grand père est mort à ce moment là alors tout ça m'a fatigué.
J'ai vu aussi beaucoup de drogue dure tourner dans ces hébergements (surtout dans les chambres italiennes), alors gaffe de pas tomber dedans, meme si ils ne forcent personne.
- Zooey
- Messages : 701
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Hello Prisoner,
Et avant de devoir rentrer, tu as trouvé du boulot quand même? Tu trouves que tu as tiré quelque chose de ton expérience là-bas?
A part des soucis intestinaux certains (il paraît pourtant que la potabilité de l'eau est parmi les meilleures d'europe, mais perso j'ai toujours trouvé leur tuyauterie chelou, tout comme leurs installations sdb (la moquette rose dans la salle de douche, avec douche mini en plastoc )
question drogue, je pense en effet que quelque soit l'endroit, c'est un peu plus répandu et "normal" de consommer des trucs tels amphets, coke, x et autre nouvelles molécules que je connais pas de façon plus ou moins récréative jusqu'à... bah jusqu'à ce qu'on fasse des gosses en gros.
Tu étais à Londres?
Et avant de devoir rentrer, tu as trouvé du boulot quand même? Tu trouves que tu as tiré quelque chose de ton expérience là-bas?
A part des soucis intestinaux certains (il paraît pourtant que la potabilité de l'eau est parmi les meilleures d'europe, mais perso j'ai toujours trouvé leur tuyauterie chelou, tout comme leurs installations sdb (la moquette rose dans la salle de douche, avec douche mini en plastoc )
question drogue, je pense en effet que quelque soit l'endroit, c'est un peu plus répandu et "normal" de consommer des trucs tels amphets, coke, x et autre nouvelles molécules que je connais pas de façon plus ou moins récréative jusqu'à... bah jusqu'à ce qu'on fasse des gosses en gros.
Tu étais à Londres?
- Zooey
- Messages : 701
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Je continue, histoire de vous donner un max de renseignements.
Tout d'abord, les sites les plus plébiscités pour trouver un logement d'après mes lectures sont :
Gumtree (petites annonces où on trouve de tout, logement, jobs et cie)
Spareroom (pour trouver une colloc)
Avec l'exemple de Prisoner, vous voyez bien qu'on peut plutôt mal tomber. Alors préparez vous bien avant de partir. Le blog que j'ai déjà cité vivrealondres.com est une MINE D'OR pour se renseigner. Lisez bien les commentaires en plus des articles car Miss London a pris le temps de répondre à pas mal de questions de visiteurs de façon très complète et qui aborde pas mal de cas différents (aménagement à Londres en famille, bachelière désirant passer un an à Londres, etc.). Utilisez plutôt la recherche que le menu, car certains liens ne fonctionnent pas dans le menu de droite. Et allez jeter un coup d’œil sur les autres sites de français à Londres.
Royaume-Unis (et pas que Londres) recherche main d’œuvre qualifiée
D'autre part, je voulais quand même vraiment souligner qu'il n'y à pas que Londres en Angleterre. Pleins de villes sont très sympa, à commencer par les villes universitaires où vous trouverez toujours une vie culturelle et des nuits animées. La campagne anglaise est franchement belle. Les anglais sont d'excellents paysagistes, il faut quand même le reconnaître. Le long des côtes, vous avez des destinations balnéaires qui datent de 200 ans, très pittoresques. Et oui, même en Angleterre on peut aller à la plage et pratiquer des sports nautiques! Quant à l'accueil anglais, cela dépend un peu des régions, de la densité et certainement de la situation économique des quartiers/villes, mais globalement, ils sont très sympathiques.
En visitant le site d'annonces d'emploi http://www.adzuna.co.uk , vous verrez combien de jobs sont disponibles par ville et dans quels domaines. Dans un article que j'ai cité plus haut (avec la liste des 10 meilleures villes pour trouver un emploi), l'auteur précise que non seulement le marché du travail est en pleine essor avec un enregistrement croissant de postes vacants, mais en plus l'Angleterre manque terriblement de main d’œuvre QUALIFIEE (!!!) dans les domaines de l'informatique et de l'industrie manufacturière!!! Si donc vous avez une formation dans ces domaines, peut importe votre âge ou même votre situation familiale, vous avez des chances de trouver un bon emploi.
Miss London du blog vivrealondres parle aussi d'agences qui fournissent un service d'aide pour s'installer à Londres : accueil, évaluation de votre niveau d'anglais, établissement de votre profil professionnel, entraînement à l'entretien d'embauche en anglais et à l'anglaise, cours d'anglais si votre niveau est insuffisant, etc. Outre ces services, qui peuvent combler un déficit soit en langue, soit en contacts sur place, ils garantissent, en échange d'espèce sonnantes et trébuchantes, un certain nombre d'entretiens, ou encore un stage.
Ça peut être un bon coup de pouce mais il faut faire gaffe à ne pas tomber sur des arnaqueurs. Pour éviter cela, allez vous renseigner sur expat-blog.com. Il y a une section Royaume-Unis, et une précisément pour Londres. Le site possède également un forum.
Expat ? Le communautarisme, avantages et inconvénients
Alors n'ayons pas peur des mots. Expat-blog, ça y est on est en plein dans l'expatriation avec tout ce que cela véhicule comme préjugés! Je vais vous dire une chose : ce n'est pas parce qu'on est Occidental que c'est forcément une "expatriation" quand on va vivre à l'étranger, et une immigration quand on vient "du Sud". Techniquement, un expat, c'est quelqu'un qui est envoyé à l'étranger par sa boîte ou pour remplir une fonction diplomatique. Appelons un chat un chat. Mais cela fait longtemps que les communautés d'expats ont pu expérimenter les défis de l'installation dans un pays étranger et qu'ils ont tenté d'y répondre, aussi leurs conseils sont-ils à ne pas négliger.
Pour répondre à ces problèmes, en d'autres termes pour s'organiser sur place et se recréer un réseau comme on en aurait dans son pays d'origine (le médecin recommandé par la cousine, les amis qui aident à déménager...), l'expatrié a tendance à se regrouper. Alliance Française, école française, etc. Tout comme "l'immigré" a aussi tendance à chercher un logement dans le quartier où il sait qu'il va trouver une connaissance,connaissance qui aura un réseau d'amis déjà constitué, amis qui auront des contacts professionnels, etc. C'est ce qu'on appelle LE COMMUNAUTARISME, bouh! On trouve ça mal mais c'est un réflexe normal et humain. Prenez par exemple un couple avec enfant qui veut partir dans une autre région de France sans que ce soit une mutation professionnelle. Outre la qualité de vie, les offres d'emploi, qu'est-ce qu'il va rechercher? En premier, une ville où il connaît quelqu'un, un parent, des amis.
Maintenant sachez que le communautarisme donc, cela a des avantages et des inconvénients :
Si vous vivez, travaillez, sortez avec des Français, une chose est sûre : vous allez parler plus souvent français qu'anglais, et ne progresserez donc pas aussi vite et/ou autant en anglais que vous l'auriez pu. Le meilleur conseil que je puisse vous donner c'est de ne pas chercher à vous entourer de francophones. Par exemple, et comme le recommande Miss London, cherchez une collocation anglophone, c'est la garantie de progresser vite et de prendre le pouls du pays/de la ville où vous vivez.
Sachez aussi que les milieux expats, quelle que soit la taille de la ville, ce sont des minis milieux pas toujours, toujours, très faciles à vivre. C'est un peu comme un village. Tout le monde sait ce qu'il se passe chez tout le monde. Et tout le monde parle de tout le monde. Et tout le monde se sent un peu exceptionnel parce qu'il vit à l'étranger. C'est donc un microcosme un peu fermé sur lui-même. On a vite fait de trouver des agacements communs envers le pays d'accueil et de s'épancher dessus ensemble. On découvre vite que c'est pratique pour briser la glace, pour s'intégrer dans la communauté, pour se créer son identité d'étranger parmi les étrangers. Et parfois, souvent, les critiques sont justifiées! Tous les pays et toutes les cultures du monde ont des aspects critiquables. Mais l'inconvénient, c'est qu'on peut en oublier les points positifs du pays d'accueil, et les points négatifs du pays d'origine. Tout d'un coup, l'herbe semble plus verte en France et on ne sait plus pourquoi on est venu s'installer là. En d'autres termes, c'est une facilité, c'est rassurant, mais cela n'aide pas à se faire une place en-dehors de sa communauté d'étranger. Et c'est un peu dommage car cela amène à se priver de beaucoup de choses.
Le point positif, c'est évidemment aussi la facilité : facilité pour dialoguer, s'expliquer et trouver des renseignements dans sa langue maternelle quand on tombe sur un os, facilité pour réseauter et se faire pistonner pour un boulot, un logement, ou autre. Facilité pour se confier aussi, dans sa propre langue et à quelqu'un qui n'a pas besoin d'explications pour se représenter d'où vous venez. Et puis il y a bien sûr la joie de partager avec un compatriote sur les régions de France qu'on a habitées ou visitées: c'est quand même un beau pays, le nôtre. Partager la nostalgie de ce qui nous manque de là bas, certains plats ou produits par exemple (rassurez-vous, ce sera pareil si vous retournez en France et rencontrez quelqu'un qui a également vécu en Angleterre).
Pour résumer : la communauté de français à l'étranger peut certainement vous apporter de l'aide et des conseils et il ne faut pas s'en priver à tout prix, ce serait bête et dommage de se priver de ce qui peut vous faciliter l'installation au Royaume-Unis. Mais avant de vous tourner vers elle, prenez conseil auprès des anglais. Ils auront peut être des réponses pour vous et c'est comme cela que vous pourrez parfaire une complète immersion et profiter au mieux de votre séjour.
Tout d'abord, les sites les plus plébiscités pour trouver un logement d'après mes lectures sont :
Gumtree (petites annonces où on trouve de tout, logement, jobs et cie)
Spareroom (pour trouver une colloc)
Avec l'exemple de Prisoner, vous voyez bien qu'on peut plutôt mal tomber. Alors préparez vous bien avant de partir. Le blog que j'ai déjà cité vivrealondres.com est une MINE D'OR pour se renseigner. Lisez bien les commentaires en plus des articles car Miss London a pris le temps de répondre à pas mal de questions de visiteurs de façon très complète et qui aborde pas mal de cas différents (aménagement à Londres en famille, bachelière désirant passer un an à Londres, etc.). Utilisez plutôt la recherche que le menu, car certains liens ne fonctionnent pas dans le menu de droite. Et allez jeter un coup d’œil sur les autres sites de français à Londres.
Royaume-Unis (et pas que Londres) recherche main d’œuvre qualifiée
D'autre part, je voulais quand même vraiment souligner qu'il n'y à pas que Londres en Angleterre. Pleins de villes sont très sympa, à commencer par les villes universitaires où vous trouverez toujours une vie culturelle et des nuits animées. La campagne anglaise est franchement belle. Les anglais sont d'excellents paysagistes, il faut quand même le reconnaître. Le long des côtes, vous avez des destinations balnéaires qui datent de 200 ans, très pittoresques. Et oui, même en Angleterre on peut aller à la plage et pratiquer des sports nautiques! Quant à l'accueil anglais, cela dépend un peu des régions, de la densité et certainement de la situation économique des quartiers/villes, mais globalement, ils sont très sympathiques.
En visitant le site d'annonces d'emploi http://www.adzuna.co.uk , vous verrez combien de jobs sont disponibles par ville et dans quels domaines. Dans un article que j'ai cité plus haut (avec la liste des 10 meilleures villes pour trouver un emploi), l'auteur précise que non seulement le marché du travail est en pleine essor avec un enregistrement croissant de postes vacants, mais en plus l'Angleterre manque terriblement de main d’œuvre QUALIFIEE (!!!) dans les domaines de l'informatique et de l'industrie manufacturière!!! Si donc vous avez une formation dans ces domaines, peut importe votre âge ou même votre situation familiale, vous avez des chances de trouver un bon emploi.
Miss London du blog vivrealondres parle aussi d'agences qui fournissent un service d'aide pour s'installer à Londres : accueil, évaluation de votre niveau d'anglais, établissement de votre profil professionnel, entraînement à l'entretien d'embauche en anglais et à l'anglaise, cours d'anglais si votre niveau est insuffisant, etc. Outre ces services, qui peuvent combler un déficit soit en langue, soit en contacts sur place, ils garantissent, en échange d'espèce sonnantes et trébuchantes, un certain nombre d'entretiens, ou encore un stage.
Ça peut être un bon coup de pouce mais il faut faire gaffe à ne pas tomber sur des arnaqueurs. Pour éviter cela, allez vous renseigner sur expat-blog.com. Il y a une section Royaume-Unis, et une précisément pour Londres. Le site possède également un forum.
Expat ? Le communautarisme, avantages et inconvénients
Alors n'ayons pas peur des mots. Expat-blog, ça y est on est en plein dans l'expatriation avec tout ce que cela véhicule comme préjugés! Je vais vous dire une chose : ce n'est pas parce qu'on est Occidental que c'est forcément une "expatriation" quand on va vivre à l'étranger, et une immigration quand on vient "du Sud". Techniquement, un expat, c'est quelqu'un qui est envoyé à l'étranger par sa boîte ou pour remplir une fonction diplomatique. Appelons un chat un chat. Mais cela fait longtemps que les communautés d'expats ont pu expérimenter les défis de l'installation dans un pays étranger et qu'ils ont tenté d'y répondre, aussi leurs conseils sont-ils à ne pas négliger.
Pour répondre à ces problèmes, en d'autres termes pour s'organiser sur place et se recréer un réseau comme on en aurait dans son pays d'origine (le médecin recommandé par la cousine, les amis qui aident à déménager...), l'expatrié a tendance à se regrouper. Alliance Française, école française, etc. Tout comme "l'immigré" a aussi tendance à chercher un logement dans le quartier où il sait qu'il va trouver une connaissance,connaissance qui aura un réseau d'amis déjà constitué, amis qui auront des contacts professionnels, etc. C'est ce qu'on appelle LE COMMUNAUTARISME, bouh! On trouve ça mal mais c'est un réflexe normal et humain. Prenez par exemple un couple avec enfant qui veut partir dans une autre région de France sans que ce soit une mutation professionnelle. Outre la qualité de vie, les offres d'emploi, qu'est-ce qu'il va rechercher? En premier, une ville où il connaît quelqu'un, un parent, des amis.
Maintenant sachez que le communautarisme donc, cela a des avantages et des inconvénients :
Si vous vivez, travaillez, sortez avec des Français, une chose est sûre : vous allez parler plus souvent français qu'anglais, et ne progresserez donc pas aussi vite et/ou autant en anglais que vous l'auriez pu. Le meilleur conseil que je puisse vous donner c'est de ne pas chercher à vous entourer de francophones. Par exemple, et comme le recommande Miss London, cherchez une collocation anglophone, c'est la garantie de progresser vite et de prendre le pouls du pays/de la ville où vous vivez.
Sachez aussi que les milieux expats, quelle que soit la taille de la ville, ce sont des minis milieux pas toujours, toujours, très faciles à vivre. C'est un peu comme un village. Tout le monde sait ce qu'il se passe chez tout le monde. Et tout le monde parle de tout le monde. Et tout le monde se sent un peu exceptionnel parce qu'il vit à l'étranger. C'est donc un microcosme un peu fermé sur lui-même. On a vite fait de trouver des agacements communs envers le pays d'accueil et de s'épancher dessus ensemble. On découvre vite que c'est pratique pour briser la glace, pour s'intégrer dans la communauté, pour se créer son identité d'étranger parmi les étrangers. Et parfois, souvent, les critiques sont justifiées! Tous les pays et toutes les cultures du monde ont des aspects critiquables. Mais l'inconvénient, c'est qu'on peut en oublier les points positifs du pays d'accueil, et les points négatifs du pays d'origine. Tout d'un coup, l'herbe semble plus verte en France et on ne sait plus pourquoi on est venu s'installer là. En d'autres termes, c'est une facilité, c'est rassurant, mais cela n'aide pas à se faire une place en-dehors de sa communauté d'étranger. Et c'est un peu dommage car cela amène à se priver de beaucoup de choses.
Le point positif, c'est évidemment aussi la facilité : facilité pour dialoguer, s'expliquer et trouver des renseignements dans sa langue maternelle quand on tombe sur un os, facilité pour réseauter et se faire pistonner pour un boulot, un logement, ou autre. Facilité pour se confier aussi, dans sa propre langue et à quelqu'un qui n'a pas besoin d'explications pour se représenter d'où vous venez. Et puis il y a bien sûr la joie de partager avec un compatriote sur les régions de France qu'on a habitées ou visitées: c'est quand même un beau pays, le nôtre. Partager la nostalgie de ce qui nous manque de là bas, certains plats ou produits par exemple (rassurez-vous, ce sera pareil si vous retournez en France et rencontrez quelqu'un qui a également vécu en Angleterre).
Pour résumer : la communauté de français à l'étranger peut certainement vous apporter de l'aide et des conseils et il ne faut pas s'en priver à tout prix, ce serait bête et dommage de se priver de ce qui peut vous faciliter l'installation au Royaume-Unis. Mais avant de vous tourner vers elle, prenez conseil auprès des anglais. Ils auront peut être des réponses pour vous et c'est comme cela que vous pourrez parfaire une complète immersion et profiter au mieux de votre séjour.
- Prisoner
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- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 19:59
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Nan mais l'eau potable ne m'a pas posé de problème, ce qu'il y a c'est que j'ai remplis ma bouteille au robinet pour le ménage, qui lui distribue de l'eau pas trop potable.
SInon j'avais trouvé un job de ramasseur de vers dans une boîte de nuit (busboy), mais je ne l'ai pas fait. Je regrète un peu, mais il m'aurait juste fallu une autre chambrée pour rester. Ca s'est joué à peu de chose. Ptêt que j'avais plus d'avenir là bas. J'avais dans l'idée de peut-être partir aux states ensuite. On ne saura jamais. Ptêt qu j'aurais sombré dans la drogue et aurait fini gardien de chambres à putes aux abords de soho lol.
SInon j'avais trouvé un job de ramasseur de vers dans une boîte de nuit (busboy), mais je ne l'ai pas fait. Je regrète un peu, mais il m'aurait juste fallu une autre chambrée pour rester. Ca s'est joué à peu de chose. Ptêt que j'avais plus d'avenir là bas. J'avais dans l'idée de peut-être partir aux states ensuite. On ne saura jamais. Ptêt qu j'aurais sombré dans la drogue et aurait fini gardien de chambres à putes aux abords de soho lol.
- Zooey
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Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Oui j'avais compris pour les robinets d'eau de ménage et d'eau potable, m'enfin en soi c'est déjà chelou d'avoir 2 robinets différents, enfin c'est particulier et bon chez les english y'a des trucs particuliers qui me font marrer. Un peu comme les bouts de moquette dont on se sert pour dévier l'eau des caniveaux à Paris
En tout cas ce que je me dis en lisant ton expérience, c'est que tu étais peut être un peu seul pour partir là-bas, au sens où tu t'es retrouvé sans soutien sans rien là-bas et personne vers qui te retourner sur place, et puis évidemment on peut pas trop dénier que c'était visiblement pas le bon moment. Des fois c'est comme ça, la mayonnaise prend ou pas.
On tombe bien, on tombe mal. On peut tomber mal et c'est pour ça que vaut mieux un peu se préparer à l'avance, voir faire des contacts avant de partir (forums et cie), enfin bref être lucide sur le fait que ça peut mal se passer et qu'il faut pouvoir rebondir et que rebondir tout seul c'est facile pour personne, nulle part.
En tout cas ce que je me dis en lisant ton expérience, c'est que tu étais peut être un peu seul pour partir là-bas, au sens où tu t'es retrouvé sans soutien sans rien là-bas et personne vers qui te retourner sur place, et puis évidemment on peut pas trop dénier que c'était visiblement pas le bon moment. Des fois c'est comme ça, la mayonnaise prend ou pas.
On tombe bien, on tombe mal. On peut tomber mal et c'est pour ça que vaut mieux un peu se préparer à l'avance, voir faire des contacts avant de partir (forums et cie), enfin bref être lucide sur le fait que ça peut mal se passer et qu'il faut pouvoir rebondir et que rebondir tout seul c'est facile pour personne, nulle part.
- Prisoner
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Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
oui puis comme je suis pas super débrouillard non-plus ^^
PS à l'époque internet était pas du tout développé. Sur place non-plus, et y avait même pas grand monde qui avait de portable. On bossait au face à face direct, et aux annonces de journaux et d'affichages.
PS à l'époque internet était pas du tout développé. Sur place non-plus, et y avait même pas grand monde qui avait de portable. On bossait au face à face direct, et aux annonces de journaux et d'affichages.
- Zooey
- Messages : 701
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Ouai enfin débrouillard, à 18 balais, on est certainement pas nombreux à l'être réellement, puis bon y'aura toujours des super guerriers de la vie qui semblent tout réussir tout seul et on se dit "mince, pourquoi moi je me suis cassé la gueule" mais en fait, tu grattes un peu et ils y arrivent jamais seul, y'a des sous derrière, des parents qui aident, ou un réseau, et donc aussi une facilité à se développer un réseau dès un jeune âge, ce qui implique une bonne insertion de longue date, des compétences sociales... etc etc.
Bref, y'aura toujours des winners, et y'aura toujours des gens, comme moi, un peu losers sur les bords lol. Mais en fait, la différence, sauf les quelques personnes exceptionnelles, c'est le réseau et le soutien financier derrière.
Oui avec internet ça simplifie grave quand même, ça démocratise !
(ah puis précision : être une nana a ses avantages quand on a besoin d'un coup de main )
Bref, y'aura toujours des winners, et y'aura toujours des gens, comme moi, un peu losers sur les bords lol. Mais en fait, la différence, sauf les quelques personnes exceptionnelles, c'est le réseau et le soutien financier derrière.
Oui avec internet ça simplifie grave quand même, ça démocratise !
(ah puis précision : être une nana a ses avantages quand on a besoin d'un coup de main )
- Prisoner
- Messages : 2230
- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 19:59
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
c'était ptêt de l'eau de récupération d'eau de pluie même.
- Zooey
- Messages : 701
- Enregistré le : dimanche 13 juillet 2014 13:15
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
Hmmm miam de l'eau de pluie à la pollution locale !
Y'avait sûrement de quoi te transformer de ninja teddy en turtle !
Tenez sinon, en cette fin d'avril 2015, France 24 fait une série d'articles sur "Le côté sombre du Royaume-Unis"
J'ai déjà mis le lien vers le 1/6 plus haut, à propos des contrats 0 heures et qui parlait de Français travaillant là-bas sous ce genre de contrat.
Non parce que la reprise économique, le chômage en baisse, c'est bien beau, mais faut voir qu'ils y vont beaucoup plus durement qu'en France.
Nettement plus "marche ou crève" qu'ici quand même.
Je vous mets les liens vers les 2 articles suivants qui sont déjà en ligne, pour la suite faudra voir la section EUROPE sur le site de France 24.
Le côté sombre du Royaume-Unis 2/6 : Brixton lutte contre l'embourgeoisement pour garder son âme et ses habitants
Le côté sombre du Royaume-Unis 3/6 : le retour de la faim au pays d'Oliver Twist
et Universités britanniques : étudier trois ans, s'endetter sur 30 ans
Y'avait sûrement de quoi te transformer de ninja teddy en turtle !
Tenez sinon, en cette fin d'avril 2015, France 24 fait une série d'articles sur "Le côté sombre du Royaume-Unis"
J'ai déjà mis le lien vers le 1/6 plus haut, à propos des contrats 0 heures et qui parlait de Français travaillant là-bas sous ce genre de contrat.
Non parce que la reprise économique, le chômage en baisse, c'est bien beau, mais faut voir qu'ils y vont beaucoup plus durement qu'en France.
Nettement plus "marche ou crève" qu'ici quand même.
Je vous mets les liens vers les 2 articles suivants qui sont déjà en ligne, pour la suite faudra voir la section EUROPE sur le site de France 24.
Le côté sombre du Royaume-Unis 2/6 : Brixton lutte contre l'embourgeoisement pour garder son âme et ses habitants
Le côté sombre du Royaume-Unis 3/6 : le retour de la faim au pays d'Oliver Twist
et Universités britanniques : étudier trois ans, s'endetter sur 30 ans
- Prisoner
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- Enregistré le : dimanche 15 juillet 2012 19:59
Article: partir travailler au Royaume-Unis, une opportunité pour tous?
je confirme, à l'époque je me promenais beaucoup de nuit et dans les rues commerciales, chaque porche de magasin était occupée par un ou deux sdf jeune (18-20ans quoi). Ca fait un peu peur. Les anglais parlent peu de leurs côtés sombres socialement mais ils sont bien là. Surtout dans le sud-ouest du cornwall à Londres. J'ai mieux aimé tout ce qui est au nord de londres, y compris Ecosse et Irelande.
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