Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
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- L'étoile dorée
- Messages : 17763
- Enregistré le : dimanche 09 octobre 2011 19:02
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Bonjour à tous,
Voilà la semaine prochaine je dois voir mon psychiatre et j'aimerais lui écrire une lettre car je n'arrive pas à exprimer tout ce que je ressens quand je suis en face de lui (j'ai lu que je n'étais pas la seule).
Ce qui me pose question c'est : à partir de quel moment un psychiatre peut il décider de nous faire hospitaliser ? Car moi je ne veux pas de ça non !
Il faut que je vous précise que j'ai des "idées noires" depuis plusieurs semaines mais je ne lui en ai presque pas parlé. Au dernier RDV il m'avait fait comprendre qu'il aimerait bien me trouver une place en hôpital mais ouf il n'y en avait pas !
Par contre depuis mon état s'est aggravé je trouve et j'aimerais lui dire pour qu'il m'aide mais sans aller à l'hosto ni en clinique non plus.
Je suis un peu perdue je ne sais pas vers qui me tourner pour que ce soit sans risque pour moi du point de vue de l'hospitalisation.
Je consulte en CMP et les délais entre deux RDV sont assez longs (plus de 2 mois pour mon psychiatre).
Je remercie d'avance les personnes qui me liront et qui me répondront.
Voilà la semaine prochaine je dois voir mon psychiatre et j'aimerais lui écrire une lettre car je n'arrive pas à exprimer tout ce que je ressens quand je suis en face de lui (j'ai lu que je n'étais pas la seule).
Ce qui me pose question c'est : à partir de quel moment un psychiatre peut il décider de nous faire hospitaliser ? Car moi je ne veux pas de ça non !
Il faut que je vous précise que j'ai des "idées noires" depuis plusieurs semaines mais je ne lui en ai presque pas parlé. Au dernier RDV il m'avait fait comprendre qu'il aimerait bien me trouver une place en hôpital mais ouf il n'y en avait pas !
Par contre depuis mon état s'est aggravé je trouve et j'aimerais lui dire pour qu'il m'aide mais sans aller à l'hosto ni en clinique non plus.
Je suis un peu perdue je ne sais pas vers qui me tourner pour que ce soit sans risque pour moi du point de vue de l'hospitalisation.
Je consulte en CMP et les délais entre deux RDV sont assez longs (plus de 2 mois pour mon psychiatre).
Je remercie d'avance les personnes qui me liront et qui me répondront.
-
- Messages : 1353
- Enregistré le : vendredi 30 septembre 2016 21:00
- Localisation : Dans le fond de la cuvette des toilettes
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ? s
Bonjour,
Est-ce que tu as parlé à ton psy de tes réticences ou bien n'as-tu pas "osé" ?
Est-ce que tu as parlé à ton psy de tes réticences ou bien n'as-tu pas "osé" ?
- Lylytof
- Messages : 738
- Enregistré le : vendredi 14 avril 2017 16:23
- Localisation : Nord
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Coucou pour l'avoir vécu avec mon mari, si tu ne veux pas qu'il t'hospitalise sous contraintes, ne pas lui dire que tu as des idées suicidaires mais jte conseillerais d'avoir quelqu'un près de toi 24h/24 car tu pourrais te mettre en danger.
Après si vraiment t'es pas bien et que tu sens que tu risques de te faire du mal, fais toi hospitaliser. Essaie plutot une clinique privée car ils sont plus humains que dans le public.
Mon mari a vécu 10 hospitalisations en 8 ans et celles où il a été le mien traité c'était en clinique privé.
Voilà essaie d'en parler à ton psy ou écrit lui.
Bon courage
Bizz
Lyly
Après si vraiment t'es pas bien et que tu sens que tu risques de te faire du mal, fais toi hospitaliser. Essaie plutot une clinique privée car ils sont plus humains que dans le public.
Mon mari a vécu 10 hospitalisations en 8 ans et celles où il a été le mien traité c'était en clinique privé.
Voilà essaie d'en parler à ton psy ou écrit lui.
Bon courage
Bizz
Lyly
- L'étoile dorée
- Messages : 17763
- Enregistré le : dimanche 09 octobre 2011 19:02
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Bonjour et merci de vos réponses,
Paul35000, oui je lui ai dit que je ne voulais pas aller à l'hôpital mais lui il le voudrait bien quand même.
Lylytof, je vis seule et je ne peux pas avoir quelqu'un avec moi en permanence ce n'est pas possible.
J'ai déjà été hospitalisée en public et en privé mais je ne veux retourner dans aucun des deux secteurs. Je ne le supporterais pas.
Je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai été beaucoup mieux traitée en clinique privée mais je me suis jurée de ne plus retourner dans aucune structure hospitalière pour des raisons personnelles.
Si je comprends bien, je suis dans une impasse ?
Paul35000, oui je lui ai dit que je ne voulais pas aller à l'hôpital mais lui il le voudrait bien quand même.
Lylytof, je vis seule et je ne peux pas avoir quelqu'un avec moi en permanence ce n'est pas possible.
J'ai déjà été hospitalisée en public et en privé mais je ne veux retourner dans aucun des deux secteurs. Je ne le supporterais pas.
Je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai été beaucoup mieux traitée en clinique privée mais je me suis jurée de ne plus retourner dans aucune structure hospitalière pour des raisons personnelles.
Si je comprends bien, je suis dans une impasse ?
- Lylytof
- Messages : 738
- Enregistré le : vendredi 14 avril 2017 16:23
- Localisation : Nord
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Coucou
Je comprends que tu ne veuilles plus y retourner. Mon mari non plus ne veut plus vivre une hospitalisation.
Tu n'es pas dans une impasse il y a toujours des solutions. Est ce que tu as essayé l'hopital de jour ? Suit tu une thérapie ?
L'hopital de jour est une alternative à l'hospitalisation tu y va soit toit les jours soit plusieurs fois par semaine, après faut voir avec ton psychiatre ce qu'il y a dans ton secteur.
A bientôt
Lyly
Je comprends que tu ne veuilles plus y retourner. Mon mari non plus ne veut plus vivre une hospitalisation.
Tu n'es pas dans une impasse il y a toujours des solutions. Est ce que tu as essayé l'hopital de jour ? Suit tu une thérapie ?
L'hopital de jour est une alternative à l'hospitalisation tu y va soit toit les jours soit plusieurs fois par semaine, après faut voir avec ton psychiatre ce qu'il y a dans ton secteur.
A bientôt
Lyly
- Pifou
- Messages : 7082
- Enregistré le : dimanche 07 septembre 2008 12:14
- Localisation : La Provence
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Je suis tout à fait d'accord avec LylytofLylytof a écrit :Coucou pour l'avoir vécu avec mon mari, si tu ne veux pas qu'il t'hospitalise sous contraintes, ne pas lui dire que tu as des idées suicidaires mais jte conseillerais d'avoir quelqu'un près de toi 24h/24 car tu pourrais te mettre en danger.
Après si vraiment t'es pas bien et que tu sens que tu risques de te faire du mal, fais toi hospitaliser. Essaie plutot une clinique privée car ils sont plus humains que dans le public.
Mon mari a vécu 10 hospitalisations en 8 ans et celles où il a été le mien traité c'était en clinique privé.
Voilà essaie d'en parler à ton psy ou écrit lui.
Courage !!
Quelquefois je me dis: "Ta destinée est unique; tu peux estimer tous les autres heureux; jamais mortel ne fut tourmenté comme toi." Et puis je lis quelque poète ancien; et c'est comme si je lisais dans mon coeur. J'ai tant à souffrir ! Ah! Y a-t-il eu avant moi des hommes aussi malheureux.
Goethe, in Les souffrances du jeune Werther, 1774.
I am the yoyo man, always up..and down...( Echo and the bunnymen )
Salon de Pifou
Goethe, in Les souffrances du jeune Werther, 1774.
I am the yoyo man, always up..and down...( Echo and the bunnymen )
Salon de Pifou
- L'étoile dorée
- Messages : 17763
- Enregistré le : dimanche 09 octobre 2011 19:02
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
@Lylytof
Oui j'ai essayé l'hôpital de jour mais je n'y vais que par obligation. Je crois que j'ai développé une haine envers toutes les formes d'hospitalisations quelles qu'elles soient...
Je suis suivie par un psychologue également mais pas très souvent.
Merci Pifou de ton avis
Oui j'ai essayé l'hôpital de jour mais je n'y vais que par obligation. Je crois que j'ai développé une haine envers toutes les formes d'hospitalisations quelles qu'elles soient...
Je suis suivie par un psychologue également mais pas très souvent.
Merci Pifou de ton avis
- Lylytof
- Messages : 738
- Enregistré le : vendredi 14 avril 2017 16:23
- Localisation : Nord
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Ah ben mon mari c'est pareil il ne veut plus entendre quoi que ce soit sur une éventuelle hospitalisation.
Pourtant il est pas bien du tout, mais même les psys il veut plus les voirs
Est ce que tu as essayé l'hypnose ?
Bizz
Lyly
Pourtant il est pas bien du tout, mais même les psys il veut plus les voirs
Est ce que tu as essayé l'hypnose ?
Bizz
Lyly
- L'étoile dorée
- Messages : 17763
- Enregistré le : dimanche 09 octobre 2011 19:02
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Moi je suis toujours prête à voir un psychiatre (pour l'instant).
Je n'ai jamais essayé l'hypnose.
Je n'ai jamais essayé l'hypnose.
- citronvert
- Messages : 1839
- Enregistré le : dimanche 24 juillet 2016 1:03
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Coucou Étoile Dorée, peux tu augmenter la fréquence de tes entretiens avec le psychologue ?
C'est un psychologue de CMP ou autre ?
Car si tu le vois peu étant donné ta situation c'est pas top.
Pour la lettre je sais pas quoi dire.
C'est un psychologue de CMP ou autre ?
Car si tu le vois peu étant donné ta situation c'est pas top.
Pour la lettre je sais pas quoi dire.
- L'étoile dorée
- Messages : 17763
- Enregistré le : dimanche 09 octobre 2011 19:02
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Coucou citronvert,
C'est un psychologue CMP surbooké donc je ne peux pas le voir plus.
C'est un psychologue CMP surbooké donc je ne peux pas le voir plus.
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8393
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
- Localisation : dans la royaucité du GROLAND
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Un psychaitre ne peut t'obliger à entrer en hopital psy sauf si il est convaincu que tu risques de faire une TS ou de commettre des actes criminels envers d'autres. De mon expérience personnelle, il m'a convaincu d'y rentrer en section psychiatrique (de toute façon j'étauis déjà à l'hôpital après ma TS et je devais y rester au moins 4-5 jours)il n'a jamais pu ou voulu me l'imposer et même si ma femme lui avait demandé je crois qu'il n'aurait pas pu le faire sans passer par une contre-expertise et un jugement.
Si tu restes posée en expliquant que tu as des idées suicidaires mais que clairement tu y mets aussi que tu ne passeras pas à l'acte sauf en cas de nouvel élément paniquant aucun psychiatre correct ne t'y fera embarquer à l'époque actuelle. je crois que vu la légisaltion actuelle il ya plus de proches qui en veulent aux psychiatres de ne pas avoir fait enfermer un membre de leur famille par la force que d'internés de force gagnant un procès pour un internement illégal car non justifié.
mais bon le risque 0 n'existe pas dans ce monde. SI il arrive à la conclusion que pour ton bien tu dois y aller il faut aussi pouvoir admettre que la grosse majorité des médecins sont compétents et ont un meilleur jugement que nous dans ces moments difficiles où parfois nous nous accrochons plus au paraître et à notre confort qu'à un bien-être futur que nous ne pouvons même plus imaginer. Parfois c'est bon de se laisser soigner dans un lieu éloigné du stress de la vie extèrieure.
Pourquoi ne pas l'écrire et lui lire en consultation ? cela réduirait les malentendus , Si bien sûr il n'a pas le temps de t'écouter assez en séance, il est à craindre qu'il n'aie pas non plus le temps de te lire en dehors si il a une charge de travail démentielle (çà reste des humains aussi), c'est tout le problème des psychiatres imposés pour obtenir une gratuité totale aussi, perso j'ai toujours du payer une participation de +- 20 € par séance (le reste étant à charges de la sécu belge) et donc j'avais tout à fait la possibilité de changer de psychiatre qui 'maccordait rareemnt plsu de 10-15 minutes une fois par mois alors que je apyais le tarif 45 minutes de la sécu (très répandu chez nous en hôpital ces 45 minutes ramenées à 15) c'est plus simple si on est pas content et que le courant ne passe pas.
Si tu restes posée en expliquant que tu as des idées suicidaires mais que clairement tu y mets aussi que tu ne passeras pas à l'acte sauf en cas de nouvel élément paniquant aucun psychiatre correct ne t'y fera embarquer à l'époque actuelle. je crois que vu la légisaltion actuelle il ya plus de proches qui en veulent aux psychiatres de ne pas avoir fait enfermer un membre de leur famille par la force que d'internés de force gagnant un procès pour un internement illégal car non justifié.
mais bon le risque 0 n'existe pas dans ce monde. SI il arrive à la conclusion que pour ton bien tu dois y aller il faut aussi pouvoir admettre que la grosse majorité des médecins sont compétents et ont un meilleur jugement que nous dans ces moments difficiles où parfois nous nous accrochons plus au paraître et à notre confort qu'à un bien-être futur que nous ne pouvons même plus imaginer. Parfois c'est bon de se laisser soigner dans un lieu éloigné du stress de la vie extèrieure.
Pourquoi ne pas l'écrire et lui lire en consultation ? cela réduirait les malentendus , Si bien sûr il n'a pas le temps de t'écouter assez en séance, il est à craindre qu'il n'aie pas non plus le temps de te lire en dehors si il a une charge de travail démentielle (çà reste des humains aussi), c'est tout le problème des psychiatres imposés pour obtenir une gratuité totale aussi, perso j'ai toujours du payer une participation de +- 20 € par séance (le reste étant à charges de la sécu belge) et donc j'avais tout à fait la possibilité de changer de psychiatre qui 'maccordait rareemnt plsu de 10-15 minutes une fois par mois alors que je apyais le tarif 45 minutes de la sécu (très répandu chez nous en hôpital ces 45 minutes ramenées à 15) c'est plus simple si on est pas content et que le courant ne passe pas.
- L'étoile dorée
- Messages : 17763
- Enregistré le : dimanche 09 octobre 2011 19:02
Dans une lettre à son psychiatre : jusqu'où aller en se racontant sans risquer l'hospitalisation ?
Bonjour et merci beaucoup de ta réponse très complète lodiz
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