C'est sur que le fait que les S sont majoritaire dans la société(il me semble qu'ils forment près du 3/4 de la société) doit les aider à se sentir moins seul, mais il n'y a pas que ça. J'ai écrit ça dans une autre discussion à propos de l'intuition. Je laisse le message au complet puisque j'aime je m'étais fait rire moi-même avec l'histoire des anglo-saxons.ShatteredHeart a écrit :Bah... peut-être que les ISTJ se sentent plus volontiers intégrés à la société, du fait de leur plus grand nombre. ^^
Peut-être qu'ils sont moins exposés à cette sensation d'incompréhension, de décalage, à cette solitude inconsolable qui peuvent rendre le terrain plus propice à la dépression...?
Juste des suppositions. ^^
Merci, en tout cas. C'est intéressant.
Par contre, ça ne me rassure pas que tu dises que le N semble plus structurel... Ce sera d'autant plus dur à dompter. ^^
"En France les gens bizarres aimaient bien venir me parler dans la rue. Y avait une dame qui voulait me raconter sa vie sans préambules qui avait commencé par
- Oui les anglo-saxons comme vous
-Hum, je ne suis pas un anglo-saxon 0_o
-Oui oui, façon de parler... Où j'en étais moi. Ha oui les anglo-saxons comme vous [...]
-(wtf ?)
Mais bon, on va dire que plus deux siècle sous le régime de sa Majesté la Reine aura pu changer la nature des québécois. Il est donc temps de m'assumer en bon anglo-saxon. Lorsque j'ai mon précédant message, je savais qu'y avait que trois chose de certaines en ce monde: La Mort, les Taxes et que Pacpac ne serait pas du tout d'accord avec ce que j'ai écrit sur St-Augustin ! :p (cette intro n'était pas vraiment nécessaire, mais ça me tentait de faire jouer mon talent de conteur pour une fois)
Plus sérieusement, je viens d'aller lire quelques articles sur ce qu'est précisément l'intuition tel que définie par le MTBI. Ça peut être perçu comme de préférer les concepts, les possibilités, l'avenir au concret de la vie de tous les jours ou à une vision conventionnelle des choses. Cette vision est simpliste cependant. Une résultante plutôt qu'une cause. En passant, mon dernier post dans la section "mes écrits" (dans ma signature) est pratiquement un manifeste de la pensée intuitive.
Ce qui distingue réellement les deux modes de fonctionnement est une différence du mode de fonctionnement de la pensée. C'est la manière dont nous processons l'information pour arriver à des résultats ou réponses. Une pensée S aura tendance à être séquentielle. Une chose à la fois, dans un schémas classique. 1+1=2 quoi. La pensée N aura tendance à être d'avantage comparé à un nuage de point dans lequel on peut aller piocher pour arriver à une résolution plus originale du problème. En français, on pourra appeler ça un peu pompeusement pensée "arborescente" (c'est simplifié à mort, mais je n'ai pas envie de faire 10 pages sur le sujet).
De toutes les composantes du MTBI, c'est non seulement la plus fondamentale, mais aussi celle dont la probabilité d'être génétique. Il y aurait d’ailleurs une corrélation relativement forte entre N et certaines maladies mentales telle que la dépression. Il y aurait également un rapport entre surdouance et le facteur N poussé à son extrême. Des scans sur des cerveaux en activité avait d'ailleurs montrés que ce n'était pas forcément les mêmes zones qui s'activaient pour résoudre un problème."