Mes raisons pour lesquelles je ne veux pas consulter un psy

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Leli
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Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Mes raisons pour lesquelles je ne veux pas consulter un psy

Message par Leli »

Depuis quelques temps je m'interroge sur le pourquoi je n'ai "pas envie" de voir un psy.

D'abord persuadée que je n'en avais vraiment juste pas envie, j'ai réussi à penser que je n'en avais pas besoin.
Sauf qu'une part de moi est persuadé que ça m'aiderait, d'une manière ou d'une autre. Alors j'ai continué à réfléchir. Pourquoi je ne veux pas y aller ?

Alors je me suis bloqué sur le "ca sert à rien". Pas tout à fait vrai... mais pas complètement faux :
-> le premier a été tellement inefficace que je n'ai jamais pris de 3e rendez vous : quand j'y repense, quand je suis allé le voir, j'ai "joué un role", comme souvent. Je me rappelle parfaitement lorsque je suis allé à mon deuxième rendez vous, avoir réfléchi sur tout le trajet de quoi je pourrais bien lui parler.
-> la seconde a été plutot pas mal. Vu pas mal, jusqu'a ce que je clashe face à l'énoncé d'une chose qui était pourtant une évidence... mais que je n'étais pas prête à recevoir comme ça. Et j'ai tellement eu l'impression de piétiner sur place.
Un truc me reste en travers : à la base, j'étais venu pour un diagnostic par rapport à la maladie borderline, qui s'est avéré négatif. Quand j'y repenses, j'en attendais finalement beaucoup (même si persuadé du contraire)... mais surtout j'ai jamais réussi à comprendre comment elle avait pu faire ce diagnostic en une scéance, en une heure, sans me connaitre... comme dirait le Dr House "les patients mentent"... surtout par omission...


Enfin bref. Malgré tous ses arguments que je m'offre à moi même, j'ai bien du admettre qu'il y avait autre chose... de finalement beaucoup plus simple... et compliqué en même temps...

"Sois fort". Ca résume à peu près tout... Je ne suis pas prête à aller voir un psy car je ne suis pas prête à avouer aux autres que ça ne va pas, que je suis "faible" si je puis dire. Tout comme je caches mes larmes et fait l'air de rien...
Depuis enfant, c'est un peu comme ça : faut être fort, faut pas montrer.

Mon conjoint ne comprend pas la dépression, il l'a admis lui même (c'est déjà un progrès...). Pour lui tout est une question de volonté.
Y a quelques années je me rappelles que je regardais une émission sur les boulimiques/anorexiques (etant moi même boulimique) et je me rappelles sa réaction négative, limite moqueuse...
Ma mère quand je suis allé voir pour la première fois un psy, c'est limite si elle ne m'a pas dit que c'était n'importe quoi... j'étais face à l'incompréhension la plus totale...

Je suis entouré de gens "forts". Fort de caractère, fort du contrôle de leur vie, fort de la gestion de leur sentiment... et des gens dont je crains le jugement...
Ca ne me gènerait pas plus que ça si je pensais ne pas avoir besoin d'eux pour ça, si je pensais que seule je m'en sortirais parfaitement... Mais je sais bien que ça n'est pas le cas...

Comment on fait pour se soigner sans le secours de nos proches ? comment on fait pour se soigner sans craindre le regard d'incompréhension de ceux qui pensent qu'on doit juste être un peu plus fort et se secouer ? comment au final on fait pour se soigner sans craindre notre propre regard, celui qui reflet des autres nous rappelle qu'on est "faible", celui qui nous dit qu'on a rien qui justifie vraiment ce mal-être et qu'on devrait être heureux d'avoir ce qu'on a ?
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Se soigner malgré le regard des autres ?

Message par claudine »

Leli a écrit :
Comment on fait pour se soigner sans le secours de nos proches ? comment on fait pour se soigner sans craindre le regard d'incompréhension de ceux qui pensent qu'on doit juste être un peu plus fort et se secouer ? comment au final on fait pour se soigner sans craindre notre propre regard, celui qui reflet des autres nous rappelle qu'on est "faible", celui qui nous dit qu'on a rien qui justifie vraiment ce mal-être et qu'on devrait être heureux d'avoir ce qu'on a ?
bonsoir Leli,

Je crois qu'il est primordial que tu sois tout d'abord convaincue d'être malade et d'avoir besoin de consulter un psy

En effet, si tu n'en es pas persuadée toi-même, comment veux-tu en convaincre les autres ?

La dépression n'a rien à voir avec un peu de déprime passagère et il ne suffit donc pas d'être fort dans sa tête pour s'en sortir
Elle ne relève ni d'une faiblesse de caractère, ni d'une fatalité et la volonté seule ne permet pas d'en guérir.
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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Message par Leli »

J'ai une part de moi qui est convaincu que c'est une maladie, que ça se soigne, et qu'il faut se faire soigner.

Mais j'ai une autre part de moi qui n'arrive pas à accepter simplement je crois... mais j'ai vraiment la sensation que c'est cette sensation que pour tout ceux qui m'entourent ou presque c'est une faiblesse et que donc... ben c'est une faiblesse...
Pas la "maladie" que je n'accepte pas je crois, mais cette sensation d'être "faible"...

Je me posais une question, si je venais à consulter (me faut juste trouver le courage...), dois je faire lire mes écrits à mon psy ?

Je suis consciente que tous mes écrits "trahissent" ce que je suis et comment je suis, d'autant plus ceux que j'écris en "crise" si je puis dire.
Mais d'un autre côté, j'ai l'impression que ce serait une réelle mise à nu (c'est le but ?), et j'ai même peur de choquer.

Vous n'avez jamais craint le regard de votre psy ?
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Archaos
Fondateur/Administrateur
Messages : 17862
Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Message par Archaos »

Bonsoir Léli

Je trouverais ça bien que tu montres tes écrits à ton psy
ça te ferait peut être gagner du temps.

Un psy entend des patients à longueur d'année alors tu sais pour le choquer ...

J'ai toujours tout dit, car rien que le fait de dire certaines choses m'a justement appris à les relativiser.
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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Message par Leli »

Je me doute qu'il faut beaucoup pour choquer un psy... mais je peux pas m'empêcher de me dire que c'est avant tout un être humain et que tout ce qu'on lui dit, il en pense quelques choses au dela de son boulot...
Je ne peux pas m'empêcher de me dire que comme tout être humain... il jugera...
Ma deuxième psy je lui voyais un sourire condescendant à la fin... tiens probablement plus de la parano qu'autre chose, j'aurais peut-etre du lui en parler mais... je me voyais pas lui dire "excusez moi mais j'ai l'impression que vous avez un sourire condescendant avec moi" :tourne: Déjà j'ai l'impression que ca se fait tout simplement pas, ensuite de toute facon, vrai ou pas m'aurait surement pas dit "c'est vrai vous avez raison" (si c'était le cas, je garde direct le psy car au moins, il sera honnête avec moi lol)

Et quel écrit lui fournir ? ceux datant de peu ? ou ceux datant d'un peu plus qui lui serviront peut-etre pas a comprendre l'état actuel mais à comprendre comment je fonctionne ?

Je viens de trouver une autre raison pour pas aller consulter (oui oui encore...) : je sais qu'entre 3 et 6 mois je vais déménager... peut-etre loin, peut-etre proche. Je sais qu'après ce déménagement, d'ici 1 an il est possible que je redéménage...
Comment on fait pour suivre une thérapie (dont la définition de base pour moi est que ca dure longtemps) sans savoir ou l'on va se retrouver ?
J'ai déjà de la peine à me dire que je vais trouver UN psy avec qui je vais réussir à établir un contact et une certaine confiance, sans me dire que je vais devoir refaire cet effort je ne sais combien de fois... et est-ce que c'est seulement utile de faire une thérapie avec un changement de psy ?
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Procrastina
Membre d'honneur
Messages : 1606
Enregistré le : lundi 07 janvier 2008 17:06

Message par Procrastina »

Leli non le psychiatre n'est pas "un être humain avant tout", mais un médecin avant tout, il a un code déontologique, et si tu viens le voir, tu es son patient, et en tant que tel, il est censé tout faire pour t'aider.

Sinon, il sont également le miroir de nos problèmes dans la vie... donc ce que ton psy te renvoie, c'est ce que tu ressens vis-à-vis du monde
sauf que là, avec une personne neutre, tu es censé pouvoir travailler sur ce que tu ressens en toute confiance

au lieu d'affronter ces sentiments toute seule sans filet dans le grand monde...

Et la confiance... ben elle s'établit avec le temps

Il ne t'aurait pas dit "vous avez raison, je suis condescendant" il t'aurait demandé "pourquoi pensez vous cela ?" ou alors il t'aurait dit "je suis votre médecin, je ne vous juge pas"

C'est toujours utile de commencer une thérapie, même si tu ne peux pas rester longtemps, la question c'est surtout : est-ce que tu en ressens le besoin ? Si tu as besoin, tu prends, pour combien de temps, cela n'a pas d'importance. Les gens changent souvent de psy, parfois on en épuise un, faut aller voir ailleurs, pour un autre point de vue...
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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Message par Leli »

Merci Procrastina

Pour le psychiatre, il a beau être médecin... il reste humain, avec les émotions, les pensées et tout le tralala qui va avec.
Si je dis à n'importe qui que j'ai l'impression qu'il me juge, il aura beau me dire "je te juge pas", c'est pas pour autant qu'il ne le fera pas...
C'est une vision plutôt noir je sais... un peu parano sur les bords peut-etre...

Je pense que je vais aller voir un psychiatre... j'y ai réfléchi cet après midi et ta réponse me confirme dans ma décision. A défaut de "guérir", j'ai au moins besoin de comprendre certaine chose je pense.

Maintenant la question c'est :
comment je choisis mon psy ? et comment je me motive à passer outre ma "peur" et à oser me lancer ?
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Procrastina
Membre d'honneur
Messages : 1606
Enregistré le : lundi 07 janvier 2008 17:06

Message par Procrastina »

Hello Leli

Tu sais moi aussi je suis bien bien parano, et je crains le jugement au point de m'enfermer totalement chez moi, mais même si je crains donc celui de mon psy (évidemment, puisque son avis sur moi m'importe), je sais qu'il n'est qu'un représentant de toutes les personnes là, hors de son cabinet, dont je crains le regard... ainsi qu'un miroir des reproches que j'ai à mon propre égard...et qu'avec lui je peux avancer sur ces peurs car il est mon médecin.

Comment choisir ? Moi j'ai eu de la chance, j'ai testé une psy, mais ça l'a pas fait, puis j'ai obtenu un n° d'une amie qui connaissait une amie qui... en fait môssieur mon psy est dans le botin, mais bon, c'était rassurant d'avoir une recommandation.

Si tu connais quelqu'un qui consulte, tu peux demander à cette personne qu'elle obtienne de son psy le n° d'un/une de ses collègues...

Le mieux c'est de demander à ton généraliste, ou de voir au CMP le plus proche, mais si c'est pas possible, alors essaie de chercher dans le botin : tu prends plusieurs n°, tu prends rdv, tu y vas et tu compares ton ressenti (si dès le premier rdv tu es contente, ben tu t'arrêtes là évidemment )

Il y a ta demande aussi à prendre en compte, car tous les psychiatres ne sont pas adeptes de la parole
donc précises que tu viens pour une thérapie :
Pour se lancer beh... ça...

écoute mon psy m'a raconté une histoire au début, celle d'une femme de plus de 70 ans qui est venu le voir un jour pour entamer une thérapie, consciente qu'il était peut être un peu tard pour "changer sa vie". Mon psy lui a alors demandé ce qui la motivait à venir fouiller son passé malgré son grand âge, et elle a répondu : "Pour ne pas mourir idiote"

notes les n° que tu obtiendras, garde les près de toi, et un jour, comme ça, l'idée te traversera l'esprit, tu prendras ton téléphone et tu feras le prmier n° de la liste... fais le "les yeux fermés"
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christelle
Messages : 824
Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26

Message par christelle »

Ah ben hier j'étais à un pti diner sympa... ben j'étais face à la force, l'intellicenge, l'autorité... j'ai rien de tout cela face à autrui sauf que je me sens libre face à certaine personne bien qu'il y a toujours son pti role.
Donc jouer le role du fort devant des gens qui jouent le role des forts (en ayant conscience que ce ne sont que des roles) ben oui c'est fatigant.

Mais le psy joue pas de role... mets toi ça dans ta tête. Il ne joue pas de role car il est une sorte de receptable à parole, qu'il digère intelligement et parfois vomis ce que tu dois vomir. Ou plutot t'aide à vomir. Qu'est ce qui sort de là ?

T'as pas besoin d'etre toujours comprise par l'exterieur, en revanche besoin d'etre à l'aise et ne pas forcément toujours cacher ton état. On le doit à quelques moments, mais chez toi eh bien tu dois etre libre de tes états d'ame avec ceux qui choisissent de partager une partie de ta vie. Tu dois avoir des lieux de libre expression, et des personnes capable d('etre témoin de tes états d'ame et lire ce qu'il y a de lisible.


Quant à la maladie pfff... j'aurai des choses à dire... mais peut etre une autre fois.
Le médecin n'est pas qu'un simple chirurgien, il peut aussi etre philosophe. Parcequ'il est intimement lié au problématique de l'existence, de la vie, de la mort. Lisez les philosophes de l'antiquité et du moyen age, médecine et philosophie et/ou théologie c'était imbriqué.
Hypocrate c'est l'équivalent de saint augustin pour les médecins.
Il ne faut pas s'arreter à la structure mécanique et logique de la maladie, mais aller au delà. PLuytot que parler de maladie, ou d'évolution de maladie, je parlerai d'états d'ame. Meme si il y a diagnostique médicale, ou plutot des diagnostiques.
Est ce que c'est se dépasser ? je ne sais pas.
En tout les cas explorer ce qu'on avait pas explorer de soi.
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Leli
Messages : 71
Enregistré le : mardi 06 novembre 2007 1:49

Message par Leli »

Tu as bien compris ce que je ressens Procrastina...
Je vais me lancer, reste à trouver le courage de le faire mais je vais le faire !

Pour la maladie Christelle... je crois que j'en ai besoin pour me dire que ça n'est pas juste moi... pour continuer à accepter que ca n'est pas que de la volonté et que si je suis toujours mal ca n'est pas juste parce que je ne veux pas aller mieux ou que je ne fais rien pour aller mieux.
Je me raccroche trop a ça des fois quand je m'y mets... tout simplement parce que je voudrais que ca soit une maladie comme les autres qui se soignent, qui est physiologique et pas juste "dans ma tête" et que les autres pourront comprendre...

T'as pas besoin d'etre toujours comprise par l'exterieur, en revanche besoin d'etre à l'aise et ne pas forcément toujours cacher ton état. On le doit à quelques moments, mais chez toi eh bien tu dois etre libre de tes états d'ame avec ceux qui choisissent de partager une partie de ta vie. Tu dois avoir des lieux de libre expression, et des personnes capable d('etre témoin de tes états d'ame et lire ce qu'il y a de lisible.
Et quand on a pas ca... on fait quoi ?
Même avec toute la bonne volonté du monde... je peux pas changer la facon dont les autres percoivent mon état. Même avec toute la bonne volonté du monde, je ne peux pas non plus ignorer la façon dont il me regarde. Je le sens c'est plus fort que moi... Peut-etre de la parano mais jusque là ce ressenti ne m'a jamais trahi alors...
Alors comment on fait ? on s'en va ? Pour pouvoir enfin souffler en paix, pleurer en paix ?
Je crois qu'à ce niveau là j'ai un peu perdu espoir en mes proches... j'attends plus d'eux qu'ils comprennent, ni même qu'ils acceptent ou même tolèrent... Y a ceux qui ont pas le temps, ceux qui comprennent pas, ceux que le comportement irrite... mais comme leur regard m'importe (trop), ben je ne sais pas me lâcher avec eux.

Et puis me lâcher... Si je me mettais à pleurer dans mon salon en présence de mon conjoint et de mon coloc, j'aurais le droit à plusieurs réactions :
-> l'indifférence, celle qui fait mal, qui vous fait sentir encore plus seule que si vous l'étiez vraiment
-> l'agacement... qui vous poignarde dans le dos... car comment recevoir l'agacement autrement que douloureusement quand c'est votre tristesse qui les agace
-> les questions... mais que répondre quand on me demandera pourquoi je pleure ? J'ai souvent pas la réponse moi même à cette mélancolie et cette tristesse profonde...

J'ai perdu (et retrouvé heureusement) un furet vendredi dernier. J'étais désespéré, les chances de le retrouver été médiocre, j'étais abattu...
Quand j'ai pleuré, réellement justifié et justifiable pour une fois, j'ai perçu que mon conjoint ne savait même pas quoi faire. Me prendre dans ses bras auraient suffit, des paroles rassurantes, même si je n'y aurais pas cru, m'aurait aidé... mais il est resté distant sans trop savoir quoi faire... il a même réussi à me dire qu'il faudrait un miracle pour le retrouver.
Plus tard, quand mon coloc et ami s'est levé, il m'a demandé si je pensais vraiment pouvoir le retrouver. C'était pas une question... c'était la même chose que ce que disais mon conjoint, mais dit différement.
J'ai une amie qui est venu m'aider à chercher (me soutenir au moins), et il m'a demandé si je leur avais proposé à elle et son ami de faire un jeu. J'avais perdu un furet, j'étais démolie, et lui il proposait de faire un jeu ! C'est vrai après tout puisque j'avais aucune chance de le retrouver... autant pas perdre de temps pour ça hein... J'ai pas pleuré devant lui. Je ne voulais pas.
Y a qu'avec mon amie que j'ai pu pleuré... j'ai été presque surprise quand elle m'a pris dans ses bras pour me réconforter... C'est une amie que je vois pas souvent, que je connais pas depuis longtemps... mais qui m'a mieux perçu et soutenu que mon conjoint et mon meilleur ami avec qui je passe le plus clair de mon temps depuis 3 ans...
Dans tous les cas, ca illustre bien ce que je ressens à longueur de temps... les gens les plus proche de moi n'ont pas réussi à me réconforter et à me comprendre quand la douleur était bien réel et compréhensible... qu'est ce que je dois attendre d'eux quand elle est si complexe que moi même je ne la comprends pas ? J'ai perdu la foi en eux...
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claudine
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Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Leli a écrit :
Même avec toute la bonne volonté du monde... je peux pas changer la facon dont les autres percoivent mon état.

.........J'ai perdu la foi en eux...
Bonsoir Leli,

Tu ne pourras, hélas jamais changer les autres mais, par contre, ce que tu peux changer c'est la façon dont toi, tu réagis par rapport à leur attitude
C'est un travail qui se fait avec l'aide d'un psy.

Les épreuves de la vie nous font comprendre que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. C'est très dur à admettre mais plus vite, nous l'acceptons et plus vite, nous nous sentons soulagés.

Le principal est donc de garder la foi en toi car c'est sur toi que tu dois essentiellement compter pour te sortir de ta dépression
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