Anuptaphobie, peur du célibat
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- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Bonsoir,
Je partage avec vous cette situation paradoxale dans laquelle je me trouve.
J'ai bientôt 36 ans et en dépit de quelques relations, j'ai le sentiment d'avoir été toujours célibataire.
D'ailleurs le terme "ex" me laisse de marbre, car je considère que je n'ai pas d'ex.
Cela pourra peut être s'apparenter à une forme de déni, mais c'est pourtant ce que je ressens profondément.
Il est vrai qu'une bonne partie de mon expérience "amoureuse" se caractérise par des relations toxiques, voir de l'abus avec des pervers narcissique.
Je n'ai pas le sentiment d'avoir vécu une seule fois, une relation d'Amour.
Sur le plan sexuel, je n'ai quasiment rien vécu en couple.
Une relation insatisfaisante à 29 ans qui ne m'a en aucun comblée.
Pour autant, je ne me sens pas frustrée sexuellement, car j'ai compensé dirons nous en apprenant à canaliser mon énergie sexuelle et à me donner du plaisir seule.
Toutefois, la sexualité solitaire à ses limites et il est clair que je souhaite vraiment la vivre à deux dans une relation bénéfique, d'Amour authentique.
Mon parcours est paradoxal.
J'ai commencé à connaitre des garçons à partir de 14 ans et j'ai toujours refusé une véritable sexualité jusqu'à jusqu'à l'âge de 29 ans.
En fait, je voulais rencontré le bon, me marier ect
Et j'ai conditionné la rencontre avec mon futur " mari" au fait de finir mes études, construire une situation satisfaisante, bref être prête et digne pour cet Amour auquel j'aspirais tant.
Sauf que ma Vie a été très différente de celle que j'avais planifié et à 28 ans, je fus plongée dans une profonde dépression existentielle, et cela à la suite d'une déception amoureuse avec l'homme que je croyais être le bon.
A 29 ans, je rencontre un autre homme, sortant juste de ma dépression et en proie à une forte angoisse, je le laisse entrer rapidement dans ma vie et accepte le mariage.
Mariage qui n'aura jamais eu lieu car découvrant la mythomanie pathologique de cet homme.
C'est avec ce dernier que j'ai eu ma première expérience sexuelle complète et ce fut pour moi une source de frustration plus grande encore.
Un an après cette déception, je rencontre un autre homme avec lequel j'entretiens une étrange relation à distance. Je voulais la rencontre, mais cela est resté au stade virtuel durant 5 ans. Periode entrecoupée de ruptures et de réconciliations. Je viens d'en sortir.
Bref...
Cette situation de célibat m'angoisse d'autant que je vis des relations totalement dysfonctionnelles.
Le sentiment de ne pas voir la moindre bribe d'évolution.
Je sors d'un cycle de 10 ans de déceptions amoureuses.
Et je sais 'désormais que le problème est en moi.
D'ailleurs ma dernière relation à distance a été l'occasion d'un profond questionnement, d'une refonte totale de mes croyances, et une occasion de connaissance de soi.
J'ai accepté la distance car avec cet homme j'avais le sentiment que nous etions "en travail" et que la distance était nécessaire pour ne pas altérer l'évolution de l'autre.
Mais je découvre après coup, que c'était un manipulateur, qui n'a fait que profiter de cette posture confortable en cultivant d'autres relations bien réelles..
Je précise encore une fois, que je souhaitais le rencontrer, mais qu'il repoussait sans cesse la rencontre.
Lorsque enfin je decide me poser et prendre mon temps, une angoisse puissante ressurgit agitant le spectre de la solitude amoureuse quasi éternelle.
J'ai clairement peur d'être célibataire.
Pourtant, je ne me sens pas dépendante affective. Je suis même même plutôt solitaire et je me considère comme effectivement autonome.
Ce n'est d'ailleurs pas la solitude qui m'effraie, c'est le fait de ne pas vivre une relation d'Amour heureuse.
Ce domaine, un des seuls, est celui qui me fait me sentir vulnérable.
J'ai aussi l'impression que c'est quelque chose de plus profond qui m'intime de chercher un compagnon, et ne me laisse pas en paix.
Après ce parcours, je sais que La Vie pourvoie et fait son chemin. Pas besoin de chercher ou de se risquer à des expériences que l'on sait sans issue.
J'ai envie d'être tranquille, pour pouvoir déjà apprendre à m'Aimer dignement sans pour autant fermer la porte à l'Amour à deux.
Mais je ne veux plus etre dans cette quête ou attente souffrante. Car cette angoisse, cette phobie du célibat suscite un vrai conflit intérieur qui mobilise une bonne partie de mon énergie. Et me mène vers une dépression existentielle cyclique.
Merci de m'avoir lu, je serais heureuse de connaître vôtre avis sur la question et expérience en la matière.
Je partage avec vous cette situation paradoxale dans laquelle je me trouve.
J'ai bientôt 36 ans et en dépit de quelques relations, j'ai le sentiment d'avoir été toujours célibataire.
D'ailleurs le terme "ex" me laisse de marbre, car je considère que je n'ai pas d'ex.
Cela pourra peut être s'apparenter à une forme de déni, mais c'est pourtant ce que je ressens profondément.
Il est vrai qu'une bonne partie de mon expérience "amoureuse" se caractérise par des relations toxiques, voir de l'abus avec des pervers narcissique.
Je n'ai pas le sentiment d'avoir vécu une seule fois, une relation d'Amour.
Sur le plan sexuel, je n'ai quasiment rien vécu en couple.
Une relation insatisfaisante à 29 ans qui ne m'a en aucun comblée.
Pour autant, je ne me sens pas frustrée sexuellement, car j'ai compensé dirons nous en apprenant à canaliser mon énergie sexuelle et à me donner du plaisir seule.
Toutefois, la sexualité solitaire à ses limites et il est clair que je souhaite vraiment la vivre à deux dans une relation bénéfique, d'Amour authentique.
Mon parcours est paradoxal.
J'ai commencé à connaitre des garçons à partir de 14 ans et j'ai toujours refusé une véritable sexualité jusqu'à jusqu'à l'âge de 29 ans.
En fait, je voulais rencontré le bon, me marier ect
Et j'ai conditionné la rencontre avec mon futur " mari" au fait de finir mes études, construire une situation satisfaisante, bref être prête et digne pour cet Amour auquel j'aspirais tant.
Sauf que ma Vie a été très différente de celle que j'avais planifié et à 28 ans, je fus plongée dans une profonde dépression existentielle, et cela à la suite d'une déception amoureuse avec l'homme que je croyais être le bon.
A 29 ans, je rencontre un autre homme, sortant juste de ma dépression et en proie à une forte angoisse, je le laisse entrer rapidement dans ma vie et accepte le mariage.
Mariage qui n'aura jamais eu lieu car découvrant la mythomanie pathologique de cet homme.
C'est avec ce dernier que j'ai eu ma première expérience sexuelle complète et ce fut pour moi une source de frustration plus grande encore.
Un an après cette déception, je rencontre un autre homme avec lequel j'entretiens une étrange relation à distance. Je voulais la rencontre, mais cela est resté au stade virtuel durant 5 ans. Periode entrecoupée de ruptures et de réconciliations. Je viens d'en sortir.
Bref...
Cette situation de célibat m'angoisse d'autant que je vis des relations totalement dysfonctionnelles.
Le sentiment de ne pas voir la moindre bribe d'évolution.
Je sors d'un cycle de 10 ans de déceptions amoureuses.
Et je sais 'désormais que le problème est en moi.
D'ailleurs ma dernière relation à distance a été l'occasion d'un profond questionnement, d'une refonte totale de mes croyances, et une occasion de connaissance de soi.
J'ai accepté la distance car avec cet homme j'avais le sentiment que nous etions "en travail" et que la distance était nécessaire pour ne pas altérer l'évolution de l'autre.
Mais je découvre après coup, que c'était un manipulateur, qui n'a fait que profiter de cette posture confortable en cultivant d'autres relations bien réelles..
Je précise encore une fois, que je souhaitais le rencontrer, mais qu'il repoussait sans cesse la rencontre.
Lorsque enfin je decide me poser et prendre mon temps, une angoisse puissante ressurgit agitant le spectre de la solitude amoureuse quasi éternelle.
J'ai clairement peur d'être célibataire.
Pourtant, je ne me sens pas dépendante affective. Je suis même même plutôt solitaire et je me considère comme effectivement autonome.
Ce n'est d'ailleurs pas la solitude qui m'effraie, c'est le fait de ne pas vivre une relation d'Amour heureuse.
Ce domaine, un des seuls, est celui qui me fait me sentir vulnérable.
J'ai aussi l'impression que c'est quelque chose de plus profond qui m'intime de chercher un compagnon, et ne me laisse pas en paix.
Après ce parcours, je sais que La Vie pourvoie et fait son chemin. Pas besoin de chercher ou de se risquer à des expériences que l'on sait sans issue.
J'ai envie d'être tranquille, pour pouvoir déjà apprendre à m'Aimer dignement sans pour autant fermer la porte à l'Amour à deux.
Mais je ne veux plus etre dans cette quête ou attente souffrante. Car cette angoisse, cette phobie du célibat suscite un vrai conflit intérieur qui mobilise une bonne partie de mon énergie. Et me mène vers une dépression existentielle cyclique.
Merci de m'avoir lu, je serais heureuse de connaître vôtre avis sur la question et expérience en la matière.
- Ostinato
- Messages : 6984
- Enregistré le : mardi 10 novembre 2015 19:00
Anuptaphobie, peur du célibat
Bonjour,
Tu es peut-être une asexuelle hétéroromantique ?
https://couragebloguons.com/2015/04/26/ ... sexualite/
Je pense en effet qu'il ne faut pas chercher.ETREHEUREUSE a écrit :Pas besoin de chercher ou de se risquer à des expériences que l'on sait sans issue.
J'ai envie d'être tranquille, pour pouvoir déjà apprendre à m'Aimer dignement sans pour autant fermer la porte à l'Amour à deux.
Mais je ne veux plus etre dans cette quête ou attente souffrante.
Tu es peut-être une asexuelle hétéroromantique ?
https://couragebloguons.com/2015/04/26/ ... sexualite/
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Bonjour Ostinato,
Merci infinimenr pour ton retour et tes pistes de réflexion.
Non, je ne me reconnais pas dans l'asexualité.
J'ai une forte libido et des vrais envies de sexe.
C'est juste que je n'arrive pas à me lier à un partenaire pour les partager.
J'ai un problème d'attirance et de confiance en l'autre, donc en moi.
Je suis hétérosexuelle, je suis attirée par les hommes.
Mais il est très rare qu'un homme suscite en moi un quelconque émoi.
Mon blocage, je pense est affectif.
Sur le fond, j'ai cette peur de m'ouvrir à l'autre et d'être trahie.
Ce qui de toute manire arrive systématiquement lorsque je m'ouvre à l'autre renforçant ma peur non pas d'une intimité sexuelle, mais d'une intimité affective.
Personnellement, je ne dissocie pas vraiment les deux.
Ce à quoi j'aspire est d'une relation complète.
Même si j'ai eu des périodes où j'étais débordée par ma libido mon fonctionnement, mes valeurs dira t'on ne me permettaient pas d'envisager une quelconque aventure sexuelle. Parfois, je le regretteras presque, ça me faciliterait peut être la vie. Ou pas
Les difficultés nous amène aussi à explorer des pistes salutaires.
Je pense que ma première dépression a été aussi considérablement nourri par ma frustration en la matière.
En fait, comme tout le monde je pense, je rechercher l'harmonie affective et sexuelle.
Après sur l' hétéro romantisme, je me reconnais bien
Merci infinimenr pour ton retour et tes pistes de réflexion.
Non, je ne me reconnais pas dans l'asexualité.
J'ai une forte libido et des vrais envies de sexe.
C'est juste que je n'arrive pas à me lier à un partenaire pour les partager.
J'ai un problème d'attirance et de confiance en l'autre, donc en moi.
Je suis hétérosexuelle, je suis attirée par les hommes.
Mais il est très rare qu'un homme suscite en moi un quelconque émoi.
Mon blocage, je pense est affectif.
Sur le fond, j'ai cette peur de m'ouvrir à l'autre et d'être trahie.
Ce qui de toute manire arrive systématiquement lorsque je m'ouvre à l'autre renforçant ma peur non pas d'une intimité sexuelle, mais d'une intimité affective.
Personnellement, je ne dissocie pas vraiment les deux.
Ce à quoi j'aspire est d'une relation complète.
Même si j'ai eu des périodes où j'étais débordée par ma libido mon fonctionnement, mes valeurs dira t'on ne me permettaient pas d'envisager une quelconque aventure sexuelle. Parfois, je le regretteras presque, ça me faciliterait peut être la vie. Ou pas
Les difficultés nous amène aussi à explorer des pistes salutaires.
Je pense que ma première dépression a été aussi considérablement nourri par ma frustration en la matière.
En fait, comme tout le monde je pense, je rechercher l'harmonie affective et sexuelle.
Après sur l' hétéro romantisme, je me reconnais bien
- Nours
- Messages : 1047
- Enregistré le : mercredi 09 mai 2018 7:39
Anuptaphobie, peur du célibat
Au delà d'un sujet auquel je ne connais absolument rien et pour lequel je ne suis absolument pas du tout doué (et pour lequel je n'espère absolument plus rien), j'ignorais l'existence de cette phobie/peur du célibat. J'ai appris un truc.
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Bonjour Nours,
Ravie que mon sujet l'enseigne.
Qui peut prétendre être doué en Amour, certainement mas moi en tout cas. C'est un chemin.
Ta posture de non attente est parait il la meilleure pour qu'il se passe quelque chose de positif dans ce domaine.
En tout cas, c'est ce que j'ai pu lire et entendre à maintes reprises.
Après, l'espoir cela ne coûte rien. Alors que le désespoir qui lui nous coûte beaucoup...
Enfin, c'est mon sentiment.
Merci pour ton intervention.
Ravie que mon sujet l'enseigne.
Qui peut prétendre être doué en Amour, certainement mas moi en tout cas. C'est un chemin.
Ta posture de non attente est parait il la meilleure pour qu'il se passe quelque chose de positif dans ce domaine.
En tout cas, c'est ce que j'ai pu lire et entendre à maintes reprises.
Après, l'espoir cela ne coûte rien. Alors que le désespoir qui lui nous coûte beaucoup...
Enfin, c'est mon sentiment.
Merci pour ton intervention.
Anuptaphobie, peur du célibat
je me demandais, la peur du célibat ne viendrais pas en partie d'une pression sociale ? d'un besoin de conformisme ?
- Nours
- Messages : 1047
- Enregistré le : mercredi 09 mai 2018 7:39
Anuptaphobie, peur du célibat
Bah pour une femme la norme c'est d'avoir un mari et des enfants, donc oui il y a probablement une certaine "pression" de la société.
Sinon pour le reste, j'espère plus rien parce qu'il n'y a rien à espérer. Mais ça me déprime pas du tout, je me suis juste fait à cette idée, me suis résigné quoi.
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Certainement qu'il y a derrière cette peur un conditionnement social plus ou moins conscient.
Je sais que ma peur était exacerbée à certaines échéances : 25 ans, la pré-trentaine et un peu avant mes 35 ans qui pour était un peu la date limite.
Curieusement, vu que j'ai dépassé cette " deadline" je le voyais comme ça, je me sens non pas résignée, mais quelque part libérée d'un schéma toxique.
C'est un peu une zone inconnue dans laquelle j'évolue désormais, bien loin de ce que j'avais imaginé.
Et au final, je le vis pas aussi mal que j'en le craignais.
Même si une part de moi, a toujours peur.
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Tu as raison de qualifier cela de " norme".Nours a écrit : ↑samedi 25 août 2018 12:23Bah pour une femme la norme c'est d'avoir un mari et des enfants, donc oui il y a probablement une certaine "pression" de la société.
Sinon pour le reste, j'espère plus rien parce qu'il n'y a rien à espérer. Mais ça me déprime pas du tout, je me suis juste fait à cette idée, me suis résigné quoi.
Celle-ci était très ancrée en moi. Il n'y a pas si longtemps et encore dans certaines parties du monde, une femme sans mari est une femme vulnérable et en danger.
C'est un impératif social.
Par contre, je ne ressens aucune pression concernant le fait d'avoir des enfants.
Pour moi c'est pas un désir en soir, mais une conséquence d'un couple qui s'Aime.
Concernant, ta résignation, je la respecte.
Mais est-ce un choix consenti ?
Même si cela ne te déprime pas, une partie de toi n'a telle pas le souhait, l'aspiration de connaître une union heureuse ?
- Nours
- Messages : 1047
- Enregistré le : mercredi 09 mai 2018 7:39
Anuptaphobie, peur du célibat
Sur ce sujet je vais éviter de donner mon avis.ETREHEUREUSE a écrit : ↑samedi 25 août 2018 12:50Par contre, je ne ressens aucune pression concernant le fait d'avoir des enfants.
Pour moi c'est pas un désir en soir, mais une conséquence d'un couple qui s'Aime.
Consenti ? J'ai juste compris que je n'aurais jamais personne, alors me suis fait à l'idée.Mais est-ce un choix consenti ?
Même si cela ne te déprime pas, une partie de toi n'a telle pas le souhait, l'aspiration de connaître une union heureuse ?
Bien sur parfois c'est un peu difficile. Au fond oui y a sans doute encore cette "envie". Mais au final la réalité est toujours la même : ça n'arrivera jamais.
Anuptaphobie, peur du célibat
c'est dommageNours a écrit : ↑samedi 25 août 2018 13:15Sur ce sujet je vais éviter de donner mon avis.ETREHEUREUSE a écrit : ↑samedi 25 août 2018 12:50Par contre, je ne ressens aucune pression concernant le fait d'avoir des enfants.
Pour moi c'est pas un désir en soir, mais une conséquence d'un couple qui s'Aime.
perso je n'en ai jamais voulut, en me disant simplement, que nos enfants vivront des temps plus durs que les nôtres, et que de rajouter du monde sur une planète surpeuplée juste par besoin personnel c'est un peu égoïste...
par contre je suis pour l'adoption
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
J'ai connu ma.phase " Je ne crois pas à L'Amour, ça ne m'arrivera jamais. Je dois me resigner. " ou encore " L' Amour n'existe pas, ce n'est qu'un rapport d'intérêt ou un contrat hypocrite "
J'ai connu aussi " A quoi ça sert d'avoir ses enfants, de surpeupler la planète, alors qu'il a des millions d'orphelins dont on devrait prendre soin prioritairement "
Depuis quelques années, j'ai compris qu'il y avait une sorte de sagesse de la Vie qui fait que non seulement l'Amour en est l'essence et que ce qui nous parait inaccessible arrive lorsque nous lachons prise et décidons de de deconstruire nos croyances.
Le célibat peut être en harmonie avec "la sagesse naturelle ", mais ce n'es n'est pas forcément une situation figée. Tout est toujours en évolution.
Quant à un fait d'avoir des enfants, et bien idem.
Cela peut passer par l'adoption et c'est super.
Ou bien arriver par une voie plus classique.
Perso, je fais confiance à la Vie et j'accueille les expériences qui sont bonnes pour mon évolution.
Je sais, je suis optimiste
J'ai connu aussi " A quoi ça sert d'avoir ses enfants, de surpeupler la planète, alors qu'il a des millions d'orphelins dont on devrait prendre soin prioritairement "
Depuis quelques années, j'ai compris qu'il y avait une sorte de sagesse de la Vie qui fait que non seulement l'Amour en est l'essence et que ce qui nous parait inaccessible arrive lorsque nous lachons prise et décidons de de deconstruire nos croyances.
Le célibat peut être en harmonie avec "la sagesse naturelle ", mais ce n'es n'est pas forcément une situation figée. Tout est toujours en évolution.
Quant à un fait d'avoir des enfants, et bien idem.
Cela peut passer par l'adoption et c'est super.
Ou bien arriver par une voie plus classique.
Perso, je fais confiance à la Vie et j'accueille les expériences qui sont bonnes pour mon évolution.
Je sais, je suis optimiste
- Nours
- Messages : 1047
- Enregistré le : mercredi 09 mai 2018 7:39
Anuptaphobie, peur du célibat
J'ai le même avis.l'idiot a écrit : ↑samedi 25 août 2018 13:26c'est dommage
perso je n'en ai jamais voulut, en me disant simplement, que nos enfants vivront des temps plus durs que les nôtres, et que de rajouter du monde sur une planète surpeuplée juste par besoin personnel c'est un peu égoïste...
par contre je suis pour l'adoption
Mon autre avis étant que l'envie d'enfant est un besoin égoïste d'un couple qui s'aime...
Tant mieux pour toi.
- poussière
- Messages : 5747
- Enregistré le : lundi 27 novembre 2017 5:10
Anuptaphobie, peur du célibat
C'est probablement ça le problème, tu 'as laissé rentrer trop rapidement dans ta vie. Trop souvent pour séduire les gens mentent ou arrange la réalité (si j'peux dire) ce qui fait que quand les masques tombent, c'est parfois la grande désillusion. Certains couples se séparent, mais ça peut être pire et parfois il arrive que des gens passent leurs vies entière avec quelqu'un qu'il n'aime pas. ils se sont fait tromper à la base et ensuite pour de multiples et diverses raisons, ils finissent par rester ensemble. Et des couples comme ça, j'ai l'impression qu'il y en a beaucoup.ETREHEUREUSE a écrit : ↑vendredi 24 août 2018 10:52A 29 ans, je rencontre un autre homme, sortant juste de ma dépression et en proie à une forte angoisse, je le laisse entrer rapidement dans ma vie et accepte le mariage.
Mariage qui n'aura jamais eu lieu car découvrant la mythomanie pathologique de cet homme.
C'est avec ce dernier que j'ai eu ma première expérience sexuelle complète et ce fut pour moi une source de frustration plus grande encore.
Tu voudrais bien être plus explicite, si tu le peux ?J'ai aussi l'impression que c'est quelque chose de plus profond qui m'intime de chercher un compagnon, et ne me laisse pas en paix.
Je pense que tu as tord. Je ne te dis pas pour autant de parcourir les sites de rencontres, ni d'enchaîner les plans culs mais juste de ne pas laisser la porte totalement fermé à quelqu'un qui viendrait te parler ou à l'inverse d'envoyer un signal discret (ou pas) à quelqu'un qui te plait.Pas besoin de chercher ou de se risquer à des expériences que l'on sait sans issue.
ça c'est la base, déjà je pense que si on y arrive à s'aimer , on fait un très grand pas qui nous éloigne de la déprime.J'ai envie d'être tranquille, pour pouvoir déjà apprendre à m'Aimer
Bonne journée !
- Ictavia
- Messages : 6076
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Anuptaphobie, peur du célibat
Je n’emploierais pas le terme de phobie pour désigner ce sentiment, mais la perspective de ne potentiellement plus jamais vivre l'intimité amoureuse sincère est quelque chose qui m'attriste profondément. Je ne dis pas que ce sera assurément le cas, mais c'est une possibilité à envisager. Je suis une personne qui est bien éloignée de bien des standards et même si je sais qu'il y aura toujours des exceptions, le fait que je ne sois pas du tout à l'aise en situation sociale me nuit beaucoup en la matière.
S'il vous plait, je préfèrerais ne pas me faire répondre par de la pensée positive, ça me déprime encore plus.
S'il vous plait, je préfèrerais ne pas me faire répondre par de la pensée positive, ça me déprime encore plus.
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Bonjour Octavia,Ictavia a écrit : ↑samedi 25 août 2018 17:44Je n’emploierais pas le terme de phobie pour désigner ce sentiment, mais la perspective de ne potentiellement plus jamais vivre l'intimité amoureuse sincère est quelque chose qui m'attriste profondément. Je ne dis pas que ce sera assurément le cas, mais c'est une possibilité à envisager. Je suis une personne qui est bien éloignée de bien des standards et même si je sais qu'il y aura toujours des exceptions, le fait que je ne sois pas du tout à l'aise en situation sociale me nuit beaucoup en la matière.
S'il vous plait, je préfèrerais ne pas me faire répondre par de la pensée positive, ça me déprime encore plus.
Promis, je m'abstiendrais de pensée positive.
En fait, j'ai découvert récemment que la peur du célibat correspondait à une vraie phobie au sens clinique.
Et on nomme cela Anuptaphobie.
En découvrant cela, j'ai éprouvé un profond soulagement. Parce-que j'ai compris que ma peur viscérale du célibat était liée à une pathologie, une phobie.
En principe donc, je ne devrais pas etre si anxieuse de ne pas vivre quelque chose qui pour le moment ne se présente pas.
En fait, pour en revenir à la.pensée qu'elle soit positive ou négative, c'est un outil que oriente nos choix.
Être réaliste, c'est impératif.
Mais qu'est ce qu'être réaliste sur le fond ?
Est ce se conformer à des pensées qui nous peinent et les considérer comme conforme à ce qu'il nous est possible de vivre.
Est ce penser que la Vie nous réserve le.meilleur et considérer que c'est là notre réalité ?
A chacune et chacun a la lumière de son libre arbitre de l'évaluer.
Je crois sincèrement que l'on créé nombre de circonstances que l'on vit.
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
Merci pour ton analyse Poussière.
Oui, en effet je me suis précipitée, je n'ai pas voulu prendre le temps de connaitre avec patience et conscience.
L'urgence que je ressentais faussait pas mal les choses.
Je ne suis pas hermétique aux rencontres, j'en fait tout le temps. Mais en Amour, j'ai sûrement tendance à fuir ou fermer les portes.
Peur de retomber dans des schémas toxiques dont je peine déjà à sortir totalement.
En même temps, tant qu'on spécule, il ne se passera pas grand chose c'est sûr.
Et je ne saurais même pas, si j'ai évolué ou pas ...
Difficile d'être explicite sur cette partie de moi qui ressent l'urgence de rencontrer la bonne personne.
De toujours trouver des solutions pour aller de l'avant.
Parfois, je me dis que c'est une pulsion de Vie.
Mais je ne crois pas que ce soit que cela, car ça entretient aussi.mon inquiétude.
Au final dans tout cela, j'ai au moins accédé à un Amour et une estime de moi que clairement je n'avais.pas.
Et cela est précieux.
Oui, en effet je me suis précipitée, je n'ai pas voulu prendre le temps de connaitre avec patience et conscience.
L'urgence que je ressentais faussait pas mal les choses.
Je ne suis pas hermétique aux rencontres, j'en fait tout le temps. Mais en Amour, j'ai sûrement tendance à fuir ou fermer les portes.
Peur de retomber dans des schémas toxiques dont je peine déjà à sortir totalement.
En même temps, tant qu'on spécule, il ne se passera pas grand chose c'est sûr.
Et je ne saurais même pas, si j'ai évolué ou pas ...
Difficile d'être explicite sur cette partie de moi qui ressent l'urgence de rencontrer la bonne personne.
De toujours trouver des solutions pour aller de l'avant.
Parfois, je me dis que c'est une pulsion de Vie.
Mais je ne crois pas que ce soit que cela, car ça entretient aussi.mon inquiétude.
Au final dans tout cela, j'ai au moins accédé à un Amour et une estime de moi que clairement je n'avais.pas.
Et cela est précieux.
- Ictavia
- Messages : 6076
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
Anuptaphobie, peur du célibat
D'un autre côté, l'être humain a des besoins affectifs qui font parti de ce qu'il est. Aimer et être aimé aussi bien en matière physique, émotionnelle que mentale est un point relativement central dans une vie. Qu'un manque puisse être ressenti en l'absence de cela est tout à fait normal. Bien entendu, il n'est pas sain de faire d'un tel manque l'unique fixation de notre existence, mais mis à part en cas réellement extrême, parler de réelle phobie qu'en à la peur de finir seul au même titre que la personne prête à se jeter en bas d'un ravin pour ne pas toucher un arachnide me semble un peu fort.ETREHEUREUSE a écrit : ↑samedi 25 août 2018 17:52
En découvrant cela, j'ai éprouvé un profond soulagement. Parce-que j'ai compris que ma peur viscérale du célibat était liée à une pathologie, une phobie.
En principe donc, je ne devrais pas etre si anxieuse de ne pas vivre quelque chose qui pour le moment ne se présente pas.
Mais qu'est ce qu'être réaliste sur le fond ?
Est ce se conformer à des pensées qui nous peinent et les considérer comme conforme à ce qu'il nous est possible de vivre.
Est ce penser que la Vie nous réserve le.meilleur et considérer que c'est là notre réalité ?
A chacune et chacun a la lumière de son libre arbitre de l'évaluer.
Je crois sincèrement que l'on créé nombre de circonstances que l'on vit.
Pour moi la vie que l'on a est une inter-relation entre des circonstances que l'on a vécu et la perception que l'on a de soi et du monde. Plus souvent qu'autrement, c'est un cercle qui sous-alimente. La personne qui aura vécu des circonstances positives aura une plus belle vision des choses qui transparaitra dans son attitude, les gens l'apprécieront d'avantage ce qui renforcera sa confiance en elle et la rendra plus résiliente en cas d'échec. L'autre pourra tomber dans un cercle opposé et cela ira autant de soi. Notre volonté personnelle peut malgré tout nous aider à changer légèrement de parcourt, mais nous ne sommes pas tous égaux face à cela. Certains sont à la base plus beaux, ont une santé mentale plus solide, sont plus intelligent, etc.
- poussière
- Messages : 5747
- Enregistré le : lundi 27 novembre 2017 5:10
Anuptaphobie, peur du célibat
Ben au final, ça aura était un mal pour un bien. Tu seras peut être plus prudente la prochaine fois, puis si en plus l'estime et l'amour que tu as pour toi en est grandit, ben là, j'ai envie de dire que c'est le gâteau sur la cerise.ETREHEUREUSE a écrit : ↑samedi 25 août 2018 18:01Oui, en effet je me suis précipitée, je n'ai pas voulu prendre le temps de connaitre avec patience et conscience.
L'urgence que je ressentais faussait pas mal les choses.
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Au final dans tout cela, j'ai au moins accédé à un Amour et une estime de moi que clairement je n'avais.pas.
Et cela est précieux.
PS: Ce n'était pas une critique, moi même je suis dans une situation "amoureuse" un peu compliqué et similaire à la tienne sur plusieurs aspect. En fait ma situation n'est pas compliqué à mes yeux mais je n'ai pas envie d'en parler publiquement sur un forum pour l'instant et c'est ma façon de dire "j'ai pas envie d'en parler !"
Trop de pudeur ou de peur, je ne sais pas. Peut être plus tard.
- ETREHEUREUSE
- Messages : 50
- Enregistré le : jeudi 23 août 2018 16:53
Anuptaphobie, peur du célibat
D'un autre côté, l'être humain a des besoins affectifs qui font parti de ce qu'il est. Aimer et être aimé aussi bien en matière physique, émotionnelle que mentale est un point relativement central dans une vie. Qu'un manque puisse être ressenti en l'absence de cela est tout à fait normal. Bien entendu, il n'est pas sain de faire d'un tel manque l'unique fixation de notre existence, mais mis à part en cas réellement extrême, parler de réelle phobie qu'en à la peur de finir seul au même titre que la personne prête à se jeter en bas d'un ravin pour ne pas toucher un arachnide me semble un peu fort.
Pour moi la vie que l'on a est une inter-relation entre des circonstances que l'on a vécu et la perception que l'on a de soi et du monde. Plus souvent qu'autrement, c'est un cercle qui sous-alimente. La personne qui aura vécu des circonstances positives aura une plus belle vision des choses qui transparaitra dans son attitude, les gens l'apprécieront d'avantage ce qui renforcera sa confiance en elle et la rendra plus résiliente en cas d'échec. L'autre pourra tomber dans un cercle opposé et cela ira autant de soi. Notre volonté personnelle peut malgré tout nous aider à changer légèrement de parcourt, mais nous ne sommes pas tous égaux face à cela. Certains sont à la base plus beaux, ont une santé mentale plus solide, sont plus intelligent, etc.
Bonjour Ictavia,
Je te rejoins sur une bonne partie de ton analyse très finement explicitée et je t'en remercie.
Naturellement, si le terme "phobie" recouvre des degrés divers, il me semble toutefois que la peur du célibat est une phobie qui doit être prise en considération comme toute phobie. Car elle recouvre nombre d'angoisse, peut être source de dépression et mener à des actes d'autodestruction.
Dans mes moments d'angoisse sur la question, je me sens physiquement fragile et fébrile, je me sens même prisonnière d'un mode de pensée qui m'amène à l'isolement, la honte et l'évitement.
En travaillant sur cette phobie, je découvre qu'elle reflète le versant émergé de l'iceberg.
Car en explorant le fond, je découvre notamment le vide existentiel, le traumatisme et la notion d'abandon.
Au final, cette phobie comme la plupart d'entre elles ne sont que les symptômes d'un mal plus latent.
Je voudrais aussi revenir sur la notion de déterminisme que je lis en filigrane dans ton message.
Cette notion m'a toujours dérangé car se confrontant à mon sens aux potentialité et à la beauté de la vie. Si je peux comprendre que cela puisse quelque part rassurer l'homme de créer des mécaniques systématisantes qu'il démontre avec des méthodes qu'il concoit lui même dites " scientifiques" donc supposément infaillibles. Je ne vois pas ce que cela apporte concrètement à l'humanité de se dire que nous devons subir notre destin sans avoir le moindre espoir, si ce n'est léger, de le changer...
Combien de personnes nées dans une famille modeste, voire très pauvres sont désormais à la tête d'États ou d'entreprise ?
Combien de personnes malades, condamnées sont désormais bien portantes ?
Combien de personnes aux physiques peu attrayant se sont métamorphosées avec parfois des modifications très accessibles, telles que du sport, une meilleure hygiène de vie et le goût de prendre soi de soi ?
Il est vrai que nous ne naissons pas toutes et tous avec le même capital au départ. Du moins en apparence... Car je ne suis pas certaine, que nous n'ayons pas toutes et tous le potentiel exprimé ou latent d'évolution, d'amélioration, de changement et donc de Bonheur.
C'est une question que je pose. Je n'ai pas de réponses toutes faites.
Et oui, en effet, il est juste à mon sens de souligner que le vécu positif ou negatif, et ce ne sont là que des evaluations, des approximations, peut engendrer un cercle vertueux ou au contraire vicieux.
Toutefois, il suffit parfois d'une réussite ( ou d'un échec) pour capitaliser sur l'expérience en question et en faire ce que l'on en décide.
Une sagesse souligne " La prière change le destin ".
De manière plus laïque, je dirais que la pensée préalable à l'action, change notre réalité.
Après que l'on y croît ou pas, cela appartient encore une fois au choix de chacun, chacune.
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