Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

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P'tite Marguerite
Messages : 3
Enregistré le : jeudi 07 décembre 2023 18:51

Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

Message par P'tite Marguerite »

Bonjour à toutes et à tous,

J'ai 24 ans et je suis en dépression depuis maintenant sept mois, même si je pense que cela remonte à plus longtemps en réalité. Je prends des antidépresseurs depuis environ deux mois (du Zoloft 100mg) et je suis suivie par une psy. J'ai récemment demandé à changer de traitement, et dixit une pharmacienne, mon psychiatre aurait fait n'importe quoi, mais bref, ça n'est pas le sujet.

J'ai l'impression de me noyer.

Si je devais résumer les facteurs, je dirais que :
- Mes deux petites sœurs, dont j'ai toujours été particulièrement proche, ont des troubles alimentaires de type anorexie-boulimie depuis quatre ans. Ça a fichu un sacré coup dans ma famille, et d'ailleurs, elles ont toutes deux traversé un épisode dépressif.
- Mon ex (cinq ans de relation) et ma meilleure amie (depuis plus de dix ans) m'ont annoncé il y a maintenant un an qu'ils sortaient ensemble. Après ça, ils m'ont ghostée, et je n'ai plus jamais eu de nouvelles, ni de l'un, ni de l'autre. Ce serait l'événement qui aurait déclenché la dépression chez moi.

Bien sûr, d'autres choses sont entrées en jeu, puisque apparemment, il n'y a jamais une seule origine à ce type de maladie :
- Parents surprotecteurs
- Mère angoissée au possible, qui a elle-même vécu un certain nombres de traumatismes étant enfant mais qui a préféré tout refouler à l'intérieur plutôt que de les guérir.
- Harcèlement au collège
- Etc.

Si j'écris aujourd'hui, c'est parce que la dépression est en train de détruire mon couple, la seule chose qui me faisait tenir et me rendait heureuse avant tout ça...
Je suis en couple depuis deux ans et demi maintenant, avec un homme qui a toujours été présent pour moi, qui se montre attentionné, à l'écoute, patient, bref, parfait. Et malgré tout ce qu'il fait pour moi, tout ce qu'il me dit, et à plus forte raison, tout ce que mon entourage me dit, je n'entends rien.

J'ai toujours été joyeuse, positive, "pétillante". Avant, les gens disaient que j'étais "lumineuse", "un soleil". Je faisais mille choses à la fois, j'étais déterminée au possible, je cherchais toujours à aider les autres...
Maintenant, je suis cynique et blasée, je fais régulièrement des crises d'angoisse, je n'attends plus rien du futur, je ne crois plus en rien (ni en Dieu, ni en l'amour, ni en la possibilité que les choses se passent bien), et surtout, je passe mon temps à culpabiliser, à me dire que je suis quelqu'un de profondément mauvais qui mérite ce qui lui arrive ; que si je gâche ma vie, c'est bien fait pour moi, que ce sera entièrement de ma faute et que j'aurai la responsabilité de la fin de mon couple sur les épaules.

Pourtant, ma famille, mes ami.es et mon copain n'arrêtent pas de me répéter que je suis quelqu'un de bien, que j'ai le droit d'aller mal, que ça arrive et qu'il faut que je pense à moi d'abord.
Mais c'est comme si je n'entendais rien. Je n'arrive pas à me dire que c'est vrai.

D'après mon psychiatre, je n'arrive pas à identifier mes besoins, mais je n'ai aucune idée de comment faire. J'ai toujours fait passer les autres, leurs problèmes et leurs sentiments en premier, et là encore, je n'arrive qu'à penser au fait que je suis un fardeau pour mon entourage, et en particulier pour mon copain, même s'il m'assure du contraire.

Hier, nous avons décidé de faire une pause tous les deux, ou plutôt, elle s'est imposée à nous en dernier recours, parce que la situation devenait trop pesante psychologiquement pour lui comme pour moi. Pourtant, c'est bien la dernière chose que nous voulons.
Le fait est qu'avec tout ça, ma libido est à 0 et que ça a fini par poser problème. Je me forçais pour "faire comme avant", pour "faire plaisir", mais je finissais toujours par me mettre à pleurer - il y a mieux comme ambiance dans un couple de vingtenaires... Mon copain a fini par se sentir de plus en plus mal par rapport à ça, jusqu'à ce qu'on en arrive à ce point de rupture, donc.

Je me dis que tout est de ma faute, parce que je suis incapable de guérir, et d'ailleurs j'ai peur de ne jamais y arriver ; de ne jamais redevenir comme avant. Je déteste la personne que je suis aujourd'hui, très loin de tout ce que j'étais avant, elle détruit tout autour d'elle, y compris son propre bonheur.

Je ne sais pas comment faire pour arrêter de culpabiliser. Apparemment, c'est ça le plus gros problème à l'heure actuelle : le fait que je n'arrive pas à écouter les autres et à faire preuve de bienveillance envers moi-même. Enfin, ça et le fait que je sois absolument terrifiée par tout et n'importe quoi. Comme si, peu importe ce que je faisais, j'allais de toute façon tout faire foirer.

Je lance une bouteille à la mer : y a-t-il des gens qui ont été/sont dans le même cas ? Avez-vous réussi à vous en sortir ? Si oui, comment ? Auriez-vous des conseils à me donner ? Comment réussir à identifier ses besoins et ses limites ? Comment arrêter de s'en vouloir et de se flageller en permanence ?

Je vous remercie d'avance pour vos réponses.

Prenez soin de vous, et surtout, ne restez pas seul.es.
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Volcanique
Messages : 142
Enregistré le : dimanche 30 avril 2017 14:35

Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

Message par Volcanique »

Coucou... j'ai 25 ans, et ce que tu décris me parle assez. J'ai traversé des épisodes dépressifs, j'en traverse encore un aujourd'hui.
Quand tu dis que tu détruis tout, y compris ton propre bonheur, ça résonne chez moi : je me suis telleeeeement dit cette phrase !!

La question que je me pose c'est : tu écris "la dépression est en train de détruire mon couple, la seule chose qui me faisait tenir et me rendait heureuse avant tout ça..."
Est-ce que vraiment, ton couple était la seule chose qui te rendait heureuse ? N'y-a-t'il pas des choses qui te rendaient joyeuse avant la dépression ?
Je pense qu'il y a peut-être un problème à creuser ici : tu vas mal, ton couple bat de l'aile, donc tu vas encore plus mal car tu as peur de perdre (par ta faute -c'est ce que tu penses en tout cas-) la "seule" chose qui te rend(ait) heureuse. Qu'est-ce qui faisait sens dans la vie pour le toi, avant ? A part le couple ? Bref, quelle est ton identité finalement à part le couple ?
J'avance seulement des hypothèses... peut-être que pour "sauver" ton couple il faudra trouver ce qui te fait exister en dehors du couple... et pour ton couple, c'est rarement la faute d'une seule personne si ça va mal. C'est dur à entendre quand on est dans la culpabilisation, mais on peut parfois être dans l'idéalisation de son partenaire...

Pour mon expérience perso, effectivement j'ai réussi à sortir des épisodes de dépression en me reconnectant à mes besoins/envies/limites. Ou alors j'ai réussi à me reconnecter à cette partie-là et c'est ce qui m'a fait sortir de la dépression ? :bloque: Et pour réussir à "reconnecter" avec moi-même, il m'a fallut de l'aide pour redémarrer la machine (hospitalisation, ou vacances avec ma soeur, ou mon entourage qui me traîneeee à diverses activités/sports/n'importe quoi). Ce sont finalement souvent les autres (les gens que j'aime, des films, des témoignages sur des forums genre haha) qui ont planté des petites graines en moi, ré-insufflé un peu de désir de vivre.
Et surtout il m'a fallut des pauses, des "temps vides", ce genre de truc dont on bénéficie rarement dans une société capitaliste du XXIe siècle malheureusement.

Aaah il y aurait tellement de choses à dire ! Je compatis en tout cas. J'avais réussi à une époque à sortir de la culpabilité, et de nouveau j'y replonge et je ne parviens plus à me rappeler comment j'avais fait haha. Plein de soutien. (et j'espère que je ne suis pas trop maladroite dans mon message)
P'tite Marguerite
Messages : 3
Enregistré le : jeudi 07 décembre 2023 18:51

Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

Message par P'tite Marguerite »

Bonjour Volcanique,

Avant tout, merci de me répondre. Ça a illuminé ma journée :)

En fait, j'avais plein de choses qui me rendaient heureuses avant, j'étais hyper positive : le sport, ma famille, la bouffe, mes potes. Mais mon couple, lui, a toujours représenté une très grosse partie de mon bonheur, notamment parce qu'il m'aidait à traverser toutes les difficultés. Quand j'ai rencontré mon copain, je traversais une passe difficile ; c'était le moment où on venait de découvrir que mes sœurs avaient des troubles alimentaires, ça se passait mal avec mes proches, etc. Et lui m'a beaucoup soutenue à ce moment-là. En fait, il a tout de suite pris soin de moi, ce qui m'a fait très bizarre parce que j'avais toujours eu ce syndrome de la sauveuse, et que je m'occupais de tout le monde avant ça. Et soudain, il m'a servi d'épaule, il s'est occupé de moi quand j'en avais besoin. Il disait que j'étais la « wounded healer ».

Notre couple était mon refuge. Ça fait cliché, mais c'était le cas. Quand j'étais avec lui, je ne pensais à rien, il n'y avait plus rien qui existait, j'étais juste bien.

Alors certes, il y avait d'autres choses dans ma vie. Mais dépression oblige, j'ai beaucoup de mal à les voir maintenant...


Outre cela, il y a eu ce truc avec ma meilleure amie et mon ex, qui m'a vraiment foutue à terre. C'étaient des personnes qui m'étaient très chères, notamment elle, que je considérais comme ma sœur. Et même si on avait une relation compliquée, j'étais certaine qu'on resterait ensemble jusqu'à la fin (je sais, je suis naïve, mais j'y croyais). Alors quand ils ont disparu, je me suis sentie abandonnée, comme une M...., comme si je n'en valais pas la peine.
Mes ami.es ont toujours eu une place très importante dans ma vie. Je suis partie faire ma vie à 18 ans à l'autre bout de la France, j'ai quitté ma famille dont j'étais très proche pour rejoindre ces deux personnes qui ont maintenant disparu, et au fur et à mesure, mes ami.es sont devenu.es ma famille d'adoption.

Soudain, elle n'existe plus. Tout ce en quoi je croyais est mort (et Dieu sait que je déteste dire ça, mais c'est vrai).
Ce qui faisait mon repos, ma stabilité avant, c'est-à-dire l'amitié et l'amour... Pour moi, ce ne sont plus que des concepts abstraits et irrationnels. J'ai l'impression de m'être pris la vie en pleine gueule et d'être trop réaliste vis à vis de ces deux notions pour y croire maintenant :/

Sinon, pour ce qui est de mon identité propre, j'ai du mal à la trouver. Je vis, j'ai toujours vécu en fonction des autres. Parce que je veux être là pour eux, pour les aider, et que je considère qu'on n'existe pas sans autrui.
Ma psy et mon psychiatre ont l'air de dire que c'est problématique XD Ça m'empêcherait de dire ce que j'ai à dire par peur de blesser, de poser des limites et de faire passer mes besoins en priorité. Mais bon. En fait, la contradiction c'est que je pense ne pas pouvoir exister sans les autres, mais que je ne peux plus avoir confiance en eux. Alors j'ai un peu l'impression d'être morte (je ne sais pas si ça te fait ça aussi).

« Et surtout il m'a fallut des pauses, des "temps vides", ce genre de truc dont on bénéficie rarement dans une société capitaliste du XXIe siècle malheureusement. »

Je suis tellement d'accord avec ça... Et ça fait si bizarre de l'être, moi qui suis d'ordinaire incapable de tenir en place...
J'ai l'impression de m'être perdue moi-même, de cohabiter/de n'être qu'une inconnue.

Question culpabilité... J'espère que ça s'apprend (je croise les doigts). C'est un sentiment nocif qui ne sert absolument à rien - bon, sauf dans le cas où on a vraiment fait une connerie et où on essaye de s'améliorer -, je le sais, et il est pourtant inscrit en moi. Comme une sorte de réflexe.

Je me dis que je ne fais que blesser les autres, que je suis un poids, que je casse tout, que je suis incapable d'être heureuse malgré tout ce que j'ai dans ma vie, etc. Et même dans ma vie courante : si je mange trop gras/trop sucré, je culpabilise ; si je ne fais pas « assez » de sport, je culpabilise ; si je n'appelle pas telle ou telle personne, je culpabilise ; si je ne suis pas assez productive dans une journée, idem. C'est fou, je n'arrive pas à sortir de cette spirale.

Mais le pire, c'est vraiment dans les relations sociales.

J'espère que toi aussi, tu parviendras à surmonter les obstacles et à dégommer la culpabilité en lui mettant un gros high-kick ; c'est tout ce qu'elle mérite.

Force à toi (et ne t'inquiète pas, tu n'as pas été maladroite dans ton message).

Plein de bonnes vibes :)
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Volcanique
Messages : 142
Enregistré le : dimanche 30 avril 2017 14:35

Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

Message par Volcanique »

Bonjour @P'tite Marguerite , comment vas-tu ?
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Anja23
Messages : 20
Enregistré le : samedi 14 octobre 2023 20:27

Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

Message par Anja23 »

Bonjour @P'tite Marguerite

Vous êtes effectivement dans une spirale. Et les pensées négatives nous enfoncent dans ces cas-là. Je le sais, j'ai un chéri plutôt compréhensif mais si j'écoute mes pensées négatives la discussion de mon côté est juste un vomi triste. J'essaie de "rentrer" dans le câlin, dans le moment calme, lecture au lit par ex.

Vous avez beaucoup parlé de culpabilité mais elle n'est pas si énorme quand même! Votre ex et votre meilleure amie ont fait leur choix, il n'y a pas de culpabilité de votre part dans ce cas-là. De la tristesse par contre oui, c'est extrèmement moche et même traumatique de leur part. Pour vos soeurs, elles se savent sans doute aimées mais elles combattent leurs propres démons.

Que pouvez-vous faire à partir de ce point dans votre vie pour avancer? Fabrice Midal vous dirait sans doute de "vous ficher la paix!"
P'tite Marguerite
Messages : 3
Enregistré le : jeudi 07 décembre 2023 18:51

Je suis entourée mais la dépression fait que je n'entends rien

Message par P'tite Marguerite »

Volcanique a écrit : jeudi 04 janvier 2024 12:30
Bonjour @P'tite Marguerite , comment vas-tu ?
Bonjour :smile:

Désolée de ne pas avoir répondu avant, j'ai eu beaucoup de choses à faire ces derniers temps.

Aux dernières nouvelles, j'ai une nouvelle psy, spécialisée dans les TCC. Le courant passe bien, je me reconnais plus dans sa méthode qu'avec mon ancienne psy, qui ne m'apportait pas vraiment de pistes de solutions et avec laquelle je ne faisais que parler.
D'entrée, elle m'a expliqué comment fonctionnait la dépression. Bizarre, mais ni mon ancienne psy, ni mon psychiatre, ni mon ancienne hypnothérapeute ne l'avaient fait...
Elle a aussi identifié des points sur lesquels me faire travailler. Apparemment, c'est hyper important de faire du sport, même si c'est difficile et que ça demande beaucoup d'énergie. J'essaye de m'y remettre, mais ça n'est pas forcément facile.

Je vais aussi voir pour changer de psychiatre parce que je n'ai pas confiance en le mien :
- Annule des rdv
- Me prends avec 45 minutes de retard
- S'est trompé dans ma médicamentation, d'après les pharmaciennes que j'ai vues avec l'ordonnance qu'il m'avait donnée
Etc.

Ça fait longtemps que je me dis que je dois le faire, mais j'ai repoussé au max parce que c'est une charge mentale de plus. Or, je suis déjà en train de chercher un appartement... Avec mon copain, parce que je me suis dit "Allez, on verra bien."

Je ne sais pas du tout où j'en suis vis-à-vis de lui. C'est une période très compliquée pour lui, après en avoir discuté, on s'est rendu compte qu'il avait potentiellement une addiction sexuelle. Avec ça, il commence à montrer des signes de dépression, et il a appris il y a deux jours que son grand-père était en train de mourir. Bref, ça n'est pas la joie. Il a enfin accepté d'aller voir un psy/psychiatre, il lui reste maintenant à faire les démarches en conséquence.

De mon côté, j'oscille entre : pics d'amour, de confiance en la relation, envie de croire au futur, et "Oh mon Dieu il faut qu'on se sépare, ça ne marche plus, je ne sais pas ce que je ressens."

En fait, j'en parlais à ma psy, de base, je culpabilise pour absolument tout et n'importe quoi, et en l’occurrence, je culpabilise de ne pas ressentir ce que je suis "censée" ressentir. Je ne sais pas si vous voyez de quoi je parle. J'ai du mal à arrêter de psychoter, du style : "Pourquoi je me pose autant de questions ? Pourquoi je ne ressens pas ce que je ressentais avant ? Est-ce que c'est normal ? Est-ce que je l'aime encore ? Comment je fais pour le savoir ? Est-ce que c'est la maladie ?" Et c'est infini.

C'est très étrange. Parfois, je me dis que je vais mieux, et il suffit que je commence à parler avec la psy ou le psychiatre pour que je me mette à pleurer. Idem, dès que la conversation dérive sur mon ancienne meilleure amie et/ou mon ex, je pleure. Ça vient comme ça, d'un seul coup.
Finalement, quand j'y réfléchis, je crois qu'il y a encore plein de choses qui me posent problème. Au final, non, je ne suis pas guérie, même si la situation est bien mieux qu'il y a quelques mois.

Bref. Je cherche un appartement avec mon copain, en priant pour que la situation s'améliore et pour que je finisse pas redevenir "comme avant".

J'en profite aussi pour répondre à @Anja23 (merci beaucoup pour le message)
Durant les dernières semaines, je suis parvenue à identifier mes principales difficultés. Je sais par exemple que je n'arrive pas à accepter :
- Que je suis imparfaite, faillible, que j'ai le droit de faire des erreurs et que je me fixe des objectifs beaucoup trop hauts
- Que je ne suis pas forcément responsable de ce que les autres ressentent, ou de ce qu'ils comprennent
- Qu'on est obligé.e de blesser les autres à un moment donné ; c'est comme ça, ça arrive
- Que les choses ont un début, un milieu et une fin
- Qu'on ne peut pas contrôler notre environnement et savoir de quoi demain sera fait, même si c'est terrifiant.

Et au final, tout cela se noie dans une énorme énorme culpabilité vis-à-vis de moi-même. Je me mets une pression absolument dingue (et absurde), mais je ne sais pas vivre autrement. En soi, c'est un comportement auto-destructeur.

Donc, effectivement, il faudrait que je fasse comme l'a si bien dit Fabrice Midal. Maintenant, reste à trouver comment faire XD Il me reste encore du chemin à parcourir, beaucoup de choses à apprendre. Je m'accroche comme je peux.

J'espère que de votre côté à toustes les deux, vous allez bien. Je vous envoie plein de soutien et de force. Merci encore pour vos messages <3
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