Hommage à Barbara
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- eulalie
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- Enregistré le : samedi 13 juin 2009 14:23
Hommage à Barbara
Moi, ma préférée, c'est "dis, quand reviendras-tu..."
Comme vous le disiez, dans toutes ses chansons et dans celle-ci aussi, il y a un thème à la fois très triste, et puis aussi une certaine légèreté et un espoir dans la manière de l'aborder... du genre, "au fond, tout n'est pas si grave"
je l'ai écoutée en boucle pendant des mois, surtout la version de Bénabar en fait...
Mais bon, comme c'est un post en hommage à Barbara:
Bonne écoute
Comme vous le disiez, dans toutes ses chansons et dans celle-ci aussi, il y a un thème à la fois très triste, et puis aussi une certaine légèreté et un espoir dans la manière de l'aborder... du genre, "au fond, tout n'est pas si grave"
je l'ai écoutée en boucle pendant des mois, surtout la version de Bénabar en fait...
Mais bon, comme c'est un post en hommage à Barbara:
Bonne écoute
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
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- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Re: Hommage à Barbara
oui elle est très belle cette chanson Eulalie, merci
- Citronnelle
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- Enregistré le : dimanche 18 mai 2008 14:26
Hommage à Barbara
Il pleut sur Nantes
- Archaos
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- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Hommage à Barbara
Drouot
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes
Une gloire déchue des folles années trente
Avait mis aux enchères, parmi quelques brocantes
Un vieux bijou donné par quel amour d'antan
Elle était là, figée, superbe et déchirante
Ses mains qui se nouaient, se dénouaient tremblantes
Des mains belles encore, déformées, les doigts nus
Comme sont nus, parfois, les arbres en Novembre
Comme tous les matins, dans la salle des ventes
Bourdonnait une foule, fiévreuse et impatiente
Ceux qui, pour quelques sous, rachètent pour les vendre
Les trésors fabuleux d'un passé qui n'est plus
Dans ce vieux lit cassé, en bois de palissandre
Que d'ombres enlacées, ont rêvé à s'attendre
Les choses ont leurs secrets, les choses ont leurs légendes
Mais les choses nous parlent si nous savons entendre
Le marteau se leva, dans la salle des ventes
Une fois, puis deux fois, alors, dans le silence
Elle cria: "Je prends, je rachète tout ça
Ce que vous vendez là, c'est mon passé à moi"
C'était trop tard, déjà, dans la salle des ventes
Le marteau retomba sur sa voix suppliante
Elle vit s'en aller, parmi quelques brocantes
Le dernier souvenir de ses amours d'antan
Près des paniers d'osier, dans la salle des ventes
Une femme pleurait ses folles années trente
Et revoyait soudain défiler son passé
Défiler son passé, défiler son passé
Car venait de surgir, du fond de sa mémoire
Du fond de sa mémoire, un visage oublié
Une image chérie, du fond de sa mémoire
Son seul amour de femme, son seul amour de femme
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Froissant quelques billets, dedans ses main tremblantes
Froissant quelques billets, du bout de ses doigts nus
Quelques billets froissés, pour un passé perdu
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Je la vis s'éloigner, courbée et déchirante
De ses amours d'antan, rien ne lui restait plus
Pas même ce souvenir, aujourd'hui disparu...
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes
Une gloire déchue des folles années trente
Avait mis aux enchères, parmi quelques brocantes
Un vieux bijou donné par quel amour d'antan
Elle était là, figée, superbe et déchirante
Ses mains qui se nouaient, se dénouaient tremblantes
Des mains belles encore, déformées, les doigts nus
Comme sont nus, parfois, les arbres en Novembre
Comme tous les matins, dans la salle des ventes
Bourdonnait une foule, fiévreuse et impatiente
Ceux qui, pour quelques sous, rachètent pour les vendre
Les trésors fabuleux d'un passé qui n'est plus
Dans ce vieux lit cassé, en bois de palissandre
Que d'ombres enlacées, ont rêvé à s'attendre
Les choses ont leurs secrets, les choses ont leurs légendes
Mais les choses nous parlent si nous savons entendre
Le marteau se leva, dans la salle des ventes
Une fois, puis deux fois, alors, dans le silence
Elle cria: "Je prends, je rachète tout ça
Ce que vous vendez là, c'est mon passé à moi"
C'était trop tard, déjà, dans la salle des ventes
Le marteau retomba sur sa voix suppliante
Elle vit s'en aller, parmi quelques brocantes
Le dernier souvenir de ses amours d'antan
Près des paniers d'osier, dans la salle des ventes
Une femme pleurait ses folles années trente
Et revoyait soudain défiler son passé
Défiler son passé, défiler son passé
Car venait de surgir, du fond de sa mémoire
Du fond de sa mémoire, un visage oublié
Une image chérie, du fond de sa mémoire
Son seul amour de femme, son seul amour de femme
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Froissant quelques billets, dedans ses main tremblantes
Froissant quelques billets, du bout de ses doigts nus
Quelques billets froissés, pour un passé perdu
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Je la vis s'éloigner, courbée et déchirante
De ses amours d'antan, rien ne lui restait plus
Pas même ce souvenir, aujourd'hui disparu...
- marie1985
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- Enregistré le : jeudi 24 janvier 2008 18:58
Hommage à Barbara
Perlimpinpin
- afleurdepeau
- Messages : 6
- Enregistré le : lundi 14 décembre 2009 23:25
Re: Hommage à Barbara
Ho oui !!!! Ecouter Perlimpinpin ou tout autre Barbara...l'émotion reste intacte après toutes ces années...
Vivre avec tendresse, vivre avec ivresse...rien que la tendresse pour toute richesse..
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
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- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Hommage à Barbara
L'aigle Noir
Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.
Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.
À mourir pour mourir
A mourir pour mourir
Je choisis l'âge tendre
Et partir pour partir
Je ne veux pas attendre
Je ne veux pas attendre
J'aime mieux m'en aller
Du temps que je suis belle
Qu'on ne me voit jamais
Fanée sous ma dentelle
Fanée sous ma dentelle
Et ne venez pas me dire
Qu'il est trop tôt pour mourir
Avec vos aubes plus claires
Vous pouvez vous faire lanlaire
J'ai vu l'or et la pluie
Sur des forêts d'automne
Les jardins alanguis
La vague qui se cogne
La vague qui se cogne
Et je sais, sur mon cou
La main nue qui se pose
Et j'ai su, à genoux
La beauté d'une rose
La beauté d'une rose
Et tant mieux s'il y en a
Qui, les yeux pleins de lumière
Ont préféré les combats
Pour aller se faire lanlaire
Au jardin du bon Dieu
Ça n'a plus d'importance
Qu'on s'y couche amoureux
Ou tombé pour la France
Ou tombé pour la France
Il est d'autres combats
Que le feu des mitrailles
On ne se blesse pas
Qu'à vos champs de bataille
Qu'à vos champs de bataille
Et ne comptez pas sur moi
S'il faut soulager mes frères
Et, pour mes frères, ça ira
J'ai fait ce que j'ai su faire
Si c'est peu, si c'est rien
Qu'ils décident eux-mêmes
Je n'espère plus rien
Mais je m'en vais sereine
Mais je m'en vais sereine
Sur un long voilier noir
La mort pour équipage
Demain, c'est l'au revoir
Je quitte vos rivages
Je quitte vos rivages
Car mourir pour mourir
Je ne veux pas attendre
Et partir pour partir
J'ai choisi l'âge tendre
Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.
Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.
À mourir pour mourir
A mourir pour mourir
Je choisis l'âge tendre
Et partir pour partir
Je ne veux pas attendre
Je ne veux pas attendre
J'aime mieux m'en aller
Du temps que je suis belle
Qu'on ne me voit jamais
Fanée sous ma dentelle
Fanée sous ma dentelle
Et ne venez pas me dire
Qu'il est trop tôt pour mourir
Avec vos aubes plus claires
Vous pouvez vous faire lanlaire
J'ai vu l'or et la pluie
Sur des forêts d'automne
Les jardins alanguis
La vague qui se cogne
La vague qui se cogne
Et je sais, sur mon cou
La main nue qui se pose
Et j'ai su, à genoux
La beauté d'une rose
La beauté d'une rose
Et tant mieux s'il y en a
Qui, les yeux pleins de lumière
Ont préféré les combats
Pour aller se faire lanlaire
Au jardin du bon Dieu
Ça n'a plus d'importance
Qu'on s'y couche amoureux
Ou tombé pour la France
Ou tombé pour la France
Il est d'autres combats
Que le feu des mitrailles
On ne se blesse pas
Qu'à vos champs de bataille
Qu'à vos champs de bataille
Et ne comptez pas sur moi
S'il faut soulager mes frères
Et, pour mes frères, ça ira
J'ai fait ce que j'ai su faire
Si c'est peu, si c'est rien
Qu'ils décident eux-mêmes
Je n'espère plus rien
Mais je m'en vais sereine
Mais je m'en vais sereine
Sur un long voilier noir
La mort pour équipage
Demain, c'est l'au revoir
Je quitte vos rivages
Je quitte vos rivages
Car mourir pour mourir
Je ne veux pas attendre
Et partir pour partir
J'ai choisi l'âge tendre
- Archaos
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Hommage à Barbara
Tu sais
Tu sais, si ce n'était pas toi,
Si ce n'était pas toi
Au bout de ce voyage,
Tu sais, si ce n'était pas toi,
Referais-je les pas,
Aurais-je le courage
De te venir,
De recommencer un voyage,
De te venir,
De risquer peut-être un naufrage ?
Tu sais, je suis si lourde
Du temps que je porte,
Si lourde, lourde
Et l'idée de refaire mes bagages
Au creux de l'hiver, c'est dur, à mon àge.
Je veux dormir. J'ai besoin de silence.
Je n'en peux plus, et soudain, je balance, je balance
Car toi, chaque fois que je te retrouve,
Toi, c'est la vie que je redécouvre.
J'ai beau savoir, et te connaitre et m'y attendre,
C'est fou, mais je sais qu'encore tu vas me surprendre,
M'étonner, m'émerveiller.
Je viens, et tant pis si l'on se déchire.
Je viens, je veux le meilleur et le pire.
Je viens demain car je veux te rejoindre.
Je viens, je pars dès que le jour va poindre.
Ce qu'il faut vivre, s'il faut le vivre,
Je viens pour le vivre avec toi, toi, toi...
Tu sais, si ce n'était pas toi,
Si ce n'était pas toi
Au bout de ce voyage,
Tu sais, si ce n'était pas toi,
Referais-je les pas,
Aurais-je le courage
De te venir,
De recommencer un voyage,
De te venir,
De risquer peut-être un naufrage ?
Tu sais, je suis si lourde
Du temps que je porte,
Si lourde, lourde
Et l'idée de refaire mes bagages
Au creux de l'hiver, c'est dur, à mon àge.
Je veux dormir. J'ai besoin de silence.
Je n'en peux plus, et soudain, je balance, je balance
Car toi, chaque fois que je te retrouve,
Toi, c'est la vie que je redécouvre.
J'ai beau savoir, et te connaitre et m'y attendre,
C'est fou, mais je sais qu'encore tu vas me surprendre,
M'étonner, m'émerveiller.
Je viens, et tant pis si l'on se déchire.
Je viens, je veux le meilleur et le pire.
Je viens demain car je veux te rejoindre.
Je viens, je pars dès que le jour va poindre.
Ce qu'il faut vivre, s'il faut le vivre,
Je viens pour le vivre avec toi, toi, toi...
- Archaos
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Hommage à Barbara
Sans bagages :
Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras,
Le jour où tu viendras, ne prends pas tes bagages.
Que m'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans,
Je te reconnaitrai à lire ton visage.
Il y a tant et tant de temps que je t'attends.
Tu me tendras les mains, je n'aurai qu'à les prendre
Et consoler les voix qui pleurent dans ta voix.
Je t'apprivoiserai, les lumières éteintes.
Tu n'auras rien à dire, je reconnaitrai bien
Le tout petit garçon, le regard solitaire
Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus,
Qui ne savait jouer qu'aux billes ou à la guerre,
Qui avait tout donné et n'avait rien reçu.
Si je venais vers toi, je viendrais sans bagages.
Que t'importe, après tout, ce qu'il y aurait dedans.
Tu me reconnaîtrais à lire mon visage.
Il y a tant et tant de temps que tu m'attends.
Je te tendrai les mains, tu n'aurais qu'à les prendre
Et consoler les voix qui pleurent dans ma voix.
Tu m'apprivoiserais, les lumières éteintes.
Je n'aurais rien à dire, tu reconnaîtrais bien
La toute petite fille, aux cheveux en bataille
Qui cachait ses chagrins dans les jardins perdus
Et qui aimait la pluie et le vent et la paille
Et le frais de la nuit et les jeux défendus.
Quand viendra ce jour-là, sans passé, sans bagages,
Nous partirons ensemble vers un nouveau printemps
Qui mêlera nos corps, nos mains et nos visages.
Il y a tant et tant de temps que l'on s'attend.
A quoi bon se redire les rêves de l'enfance,
A quoi bon se redire les illusions perdues ?
Quand viendra ce jour-là, nous partirons ensemble,
A jamais retrouvés, à jamais reconnus.
Le jour où tu viendras, le jour où tu viendras,
Il y a tant et tant de temps que je t'attends...
Sur le bout des lèvres
- Archaos
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Hommage à Barbara
Barbara
Mes hommes
Ils marchent le regard fier, mes hommes,
Moi devant, et eux derrière, mes hommes,
Et si j'allonge le pas, ils me suivent pas à pas,
Je ne leur échappe pas, mes hommes, mes hommes,
Où que je sois, ils sont là, mes hommes,
Je n'ai qu'à tendre les bras, en somme,
Je les regarde venir, fière de leur appartenir,
C'est beau de les voir sourire, mes hommes,
Moi qui suis fille des brumes, en somme,
De la nuit et de la lune, tout comme,
Quand j'arrive, le teint clair, moi devant et eux derrière,
Je comprends bien que les gens s'étonnent, s'étonnent,
Car, ils viennent de Tunisie, mes hommes,
Marseille, Toulon, le Midi, mes hommes,
Ils marchent avec insolence, un petit rien dans la hanche,
Ça ressemble à une danse, mes hommes,
Ils ne m'appelent Madame, mes hommes,
Mais, tendrement, ils me nomment, patronne,
Ils se soumettent à ma loi, je me soumets à leur loi,
Que c'est doux d'obéir, à mes hommes,
Tout d'amour et de tendresse, mes hommes,
M'ont fait une forteresse, mes hommes,
Non, vous ne passerez pas, c'est à eux, n'y touchez pas,
Ils sont violents quelquefois mes hommes mes hommes,
Ils se sont fait sentinelles, mes hommes,
Ils pourraient être cruels, mes hommes,
Ils me veillent, comme moi, je les veille quelquefois,
Moi pour eux, et eux pour moi, mes hommes,
Quand naissent les premières feuilles, d'automne,
Quand le chagrin se fait lourd, mes hommes,
Vont se mettre, sans un mot, debout, autour du piano,
Et me disent tendrement, patronne, patronne,
C'est fou comme ils sont heureux, mes hommes,
Quand le son du piano noir, résonne,
Ils vont faire leurs bagages, et on reprend le voyage,
Faut qu'ils voient du paysage, mes hommes,
Quand descend la nuit furtive, mes hommes,
A pas de loup, ils s'esquivent, personne,
Ils vont chasser dans la nuit, bergers, gardez vos brebis,
Qui ont le goût et l'envie, des hommes, des hommes,
Car, de la blonde à la rousse, mes hommes,
Ils vont coucher leur peau douce, mes hommes,
Et repartent dans la nuit, courtois, mais pas attendris,
Quand ils ont croqué le fruit, la pomme,
Ils reviennent au matin, mes hommes,
Avec des fleurs dans les mains, mes hommes,
Et restent là, silencieux, timides, baissant les yeux,
En attendant que je leur pardonne,
Ils ont installé mon lit, mes hommes,
Au calme d'une prairie, mes hommes,
Je peux m'endormir à l'ombre, ils y creuseront ma tombe,
Pour la longue nuit profonde, des hommes, des hommes,
Pas de pleurs, pas une larme, mes hommes,
Je n'ai pas le goût du drame, mes hommes,
Continuez, le regard fier, je serai là, comme hier,
Vous devant, et moi derrière, mes hommes.
(Barbara/Barbara)
- Perséphone
- Membre d'honneur
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- Enregistré le : jeudi 20 mars 2008 22:28
Re: Hommage à Barbara
ma préférée est décidément "dis quand reviendras tu?"
- Archaos
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Re: Hommage à Barbara
Oui elle est superbe
- decibella
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- Messages : 1457
- Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34
Hommage à Barbara
Mes deux préférées :
Les boutons dorés (version studio sans vidéo)
Sid'amour (la vidéo n'est ni un clip ni un live, mais je n'ai pas trouvé mieux)
Les boutons dorés (version studio sans vidéo)
Sid'amour (la vidéo n'est ni un clip ni un live, mais je n'ai pas trouvé mieux)
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17625
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Re: Hommage à Barbara
Merci déci, beaucoup d'années entre ces deux chansons
- bipolaire26ans
- Messages : 267
- Enregistré le : mercredi 19 mai 2010 20:55
Re: Hommage à Barbara
les boutons dorées c'est moi qui l'ai mise sur youtube c'est mon compte jhkiaimelavie
et oui j'adore babara
et oui j'adore babara
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17625
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Re: Hommage à Barbara
merci alors Nico
- Arlequin
- Messages : 107
- Enregistré le : dimanche 18 mai 2008 19:38
Hommage à Barbara
Les Rapaces
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17625
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Hommage à Barbara
elle est bien celle là aussi
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17625
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Hommage à Barbara
Barbara
LE TEMPS DU LILAS
1962
Il a foutu le camp, le temps du lilas,
Le temps de la rose offerte,
Le temps des serments d'amour,
Le temps des toujours, toujours,
Il m'a plantée là, sans me laisser d'adresse,
Il est parti, adieu Berthe,
Si tu le vois, ramène-le moi,
Le joli temps du lilas.
On en sourit du coin de l'oeil,
Mais on en rêve du grand amour,
Je l'ai connu, j'en porte le deuil,
Ça ne peut durer toujours,
Je l'ai valsée au grand soleil,
La valse qui vous fait la peau douce,
Je l'ai croqué, le fruit vermeil,
A belle dents, à belle bouche,
J'en ai profité du temps du lilas,
Du temps de la rose offerte,
Du temps des serments d'amour,
Du temps des toujours, toujours,
Avant qu'il me quitte, pour me planter là,
Qu'il me salue, adieu Berthe,
J'en ai profité, t'en fais pas pour moi,
Du joli temps du lilas.
Il nous arrive par un dimanche,
Un lundi, un beau jour comme ça,
Alors, chaque nuit qui se penche,
S'allume dans un feu de joie,
Et puis un jour, c'est la bataille,
Meurent la rose et le lilas,
Fini le temps des épousailles,
C'est la guerre entre toi et moi.
Et le voilà qui fout le camp sans nous crier gare,
La rose est trop ouverte,
On veut le rattraper mais il est trop tard,
Le joli temps du lilas,
Il vous plante là, sans laisser d'adresse,
Il salue, adieu Berthe,
Il vous file entre les doigts,
Le joli temps du lilas,
Mais va t'en balancer à ses branches,
Va t'en rêver dans ses jardins,
Va t'en traîner, hanche contre hanche,
Du soir jusqu'au petit matin,
Mais va t'en profiter du temps du lilas,
Du temps de la rose offerte,
Du temps des serments d'amour,
Du temps des toujours, toujours.
- Archaos
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- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
Hommage à Barbara
C'est trop tard
C'est trop tard pour verser des larmes
Maintenant qu'ils ne sont plus là
Trop tard, retenez vos larmes
Trop tard, ils ne les verront pas
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut aimer ceux que l'on aime
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut donner à ceux qu'on aime
Ils sont couchés dessous la terre
Dans leurs maisons froides et nues
Où n'entrera plus la lumière
Où plus rien ne pénètre plus
Que feront-ils de tant de fleurs
Maintenant qu'ils ne sont plus là ?
Que feront-ils de tant de fleurs
De tant de fleurs à la fois ?
Alliez-vous leur porter des roses
Du temps qu'ils étaient encore là ?
Alliez-vous leur porter des roses ?
Ils auraient préféré, je crois
Que vous sachiez dire "je t'aime"
Que vous leur disiez plus souvent
Ils auraient voulu qu'on les aime
Du temps, du temps de leur vivant
Les voilà comme des statues
Dans le froid jardin du silence
Où les oiseaux ne chantent plus
Où plus rien n'a plus d'importance
Plus jamais ne verront la mer
Plus jamais le soir qui se penche
Les grandes forêts en hiver
L'automne rousse dans les branches
Mais nous n'avons que des regrets
Mais nous n'avons que des remords
Mais ils ne le sauront jamais
Ils n'entendent plus, c'est trop tard
Trop tard, trop tard
C'est trop tard pour verser des larmes
Maintenant qu'ils ne sont plus là
Trop tard, retenez vos larmes
Trop tard, ils ne les verront pas
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut aimer ceux que l'on aime
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut donner à ceux qu'on aime
Ils sont couchés dessous la terre
Dans leurs maisons froides et nues
Où n'entrera plus la lumière
Où plus rien ne pénètre plus
Que feront-ils de tant de fleurs
Maintenant qu'ils ne sont plus là ?
Que feront-ils de tant de fleurs
De tant de fleurs à la fois ?
Alliez-vous leur porter des roses
Du temps qu'ils étaient encore là ?
Alliez-vous leur porter des roses ?
Ils auraient préféré, je crois
Que vous sachiez dire "je t'aime"
Que vous leur disiez plus souvent
Ils auraient voulu qu'on les aime
Du temps, du temps de leur vivant
Les voilà comme des statues
Dans le froid jardin du silence
Où les oiseaux ne chantent plus
Où plus rien n'a plus d'importance
Plus jamais ne verront la mer
Plus jamais le soir qui se penche
Les grandes forêts en hiver
L'automne rousse dans les branches
Mais nous n'avons que des regrets
Mais nous n'avons que des remords
Mais ils ne le sauront jamais
Ils n'entendent plus, c'est trop tard
Trop tard, trop tard
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