Les poèmes d'Arlequin, plongées dans les brumes

[Arlequin]

Déliquescences hasardeuses ;
Je plonge dans les brumes
De nausées quasi-fumeuses
Des alcools d'agrumes.

D'une foulée gouailleuse,
Je m'approche ; et, hum
Je tousse près de la gueuse
Lui révélant mon maximum.

D'une voix chaleureuse
Je déclame : "j'assume
Si j'te rend heureuse,
Si de mes yeux je t'allume

Alors, vas voir chez John :
Il est mieux foutu que moi ;
Son sourire lumineux détonne
Et met les biches aux abois..."

[Arlequin]

Un vieux poème :

Chanson de Xy³ pour Xx² qui aime Xy²

C'était à prévoir
Le circuit
Qui mène au désespoir
Est gratuit

Et pourtant tu es seule
Tu pleures comme une épagneule
C'est vrai tu es si seule
Face à sa fourbe et belle gueule

Dans ton miroir
Tu reluis
Oui, tu dois croire
Qu'il t'aime depuis

Pourtant tu es si seule
Tu pleures comme une épagneule
C'est vrai tu es bien seule
Face à sa lourde et belle gueule

C'est clair qu'y croire
Dans ta nuit
Ne fait que croître
Ton ennui

Et pourtant tu es seule
Tu pleures comme une épagneule
C'est vrai tu es si seule
Face à sa sourde et belle gueule

C'est sombre d'avoir
Aujourd'hui
Sans te décevoir
Dit : "Mais oui, au revoir"

Pourtant tu es si seule
Tu pleures comme une épagneule
C'est vrai tu te sens seule
Face à sa tendre et belle gueule

J'aimerais te voir
Loin de lui
Je veux t'émouvoir
Être autrui