Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

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celinee
Messages : 81
Enregistré le : mardi 08 mars 2011 21:19

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par celinee »

Peu de personnes peuvent le comprendre mais aller en cours , réviser le soir , rester concentrée devient très complexe.
En décembre j'ai arrêté d'aller en cours car cela devenait insupportable ! Mais malgré cela j'ai continué grâce aux cours particuliers . Je passe donc mon bac français en Septembre .Mais je n'est ni la force de réviser ni celle de retourner en cours ! quand vivre est un supplice y aller va s'avérer difficile. Mais je joue mon avenir . Alors que faire ? Je fais des études littéraires et même ça ne me dit plus rien je n'est plus envie de rien , absolument RIEN ,plus rien ne m'intéresse . Même lire alors qu'avant c'était une détente . Comment faire si je n'est plus la force d'y aller ni les épaules assez solide pour réussir une année scolaire? Je ne peux pas perdre encore 1 an et je ne peux pas non plus rester chez moi à rien faire! Que faire ?
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butterfly
Messages : 192
Enregistré le : samedi 31 juillet 2010 10:08

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par butterfly »

Bonjour Celinee,
En effet, pas simple comme situation...
D'un coté l'absence de goût d'étudier (et de tout d'ailleurs) donc l'envie naturelle de tout simplement ne pas s'y mettre tout en ayant conscience comme tu le dis si bien que tu joues là ton avenir. Or comment savoir si cette absence d'envie n'est pas temporaire, quand bien même elle s'est installée depuis un petit moment, mais qui sait? peut-être que dans 3 mois ou dans 6 tu te diras que tu souhaites faire quelquechose de ta vie, quelquechose qui te plaise et que pour celà les études sont un passeport incontournable (je mets de coté ce qui sans études ont réalisé leur rêves, c'est très rare et il vaut mieux avoir un talent particulier et une confiance en soi à déplacer des montagnes). bref, pour ma part je trouverais vraiment dommage que tu doives perdre une année si tu ne te mets pas aux révisions. même si tu penses là maintenant "à quoi bon". à la limite en révisant au pire tu vas perdre 2 mois avant tes exams, c'est un moindre mal. et imagine l'effet sur ton moral si tu les réussis! avoir été au-delà de ce que tu pensais avoir la force de faire. je pense que tu en tireras une force bénéfique pour la suite. Ceci-dit si tu révises et que tu foires ton bac te dire "j'ai essayé" sera je pense moins pire que "si j'avais essayé je l'aurais peut-être eu". En fait tu es devant un des tout premiers choix d'un début de vie d'adulte: penser uniquement au présent est ce qui caractérise la vie d'enfant puis de pré-ado, commencer à prendre des décisions pour son avenir ce qui est du domaine des post-ados puis adultes. Pour autant un projet à la fois c'est pas mal donc déjà si tu parviens à te motiver pour ton bac français ce sera très bien, quand à l'année scolaire suivante tu as le temps de voir. Allez, j'espère ne pas être trop culpabilisante, je sais que tout ça c'est plus facile à dire qu'à faire :dub: et que la volonté ne suffit pas toujours pour se faire violence. Mais tu sembles lucide sur l'importance des études, ce qu'il te manque se sont peut-être des encouragements alors: ALLEZ CELINEE ALLEZ CELINEE ON VEUT TE VOIR LA TETE DANS TES BOUQUINS :box:
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lodiz
Captain Kirk
Messages : 8466
Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par lodiz »

je pense qu'à un moment où un autre on en a marre des études et on a envie de commencer à vivre, gagner de l'argent (prodiuire autre chose que des diplômes). C'est assez normal dans un sens, évidement c'est plus simple quand çà vous prend juste à la fin d'un Bac+4.... Donc, à court terme si tu pouvais le réussir ce bac, çà serait pas plus mal (même si études=bonheur ne sont pas des concepts automatiques)

maintenant si tu n'as plus envie de rien ni étude, ni amour, ni... vivre... pense d'abord à ta santé, les études c'est important mais sans la santé çà ne sert pas à grand chose.

Tu vois un psy ? Tu as un traitement contre cette déprime ? Moi je te conseillerais de commencer par là, une fois bien dans sa tête tout redevient plus facile.

:bye:

Lodiz, mieux qu'il y a 3 mois et qui espère aller encore mieux dans 3 mois
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celinee
Messages : 81
Enregistré le : mardi 08 mars 2011 21:19

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par celinee »

Je vous remercie énormément pour vos réponses ! et pour les encouragements . Je suis consciente que c'est très important les études . Pour répondre j'ai eu différents anti-dépresseurs et j'ai même été interné mais les antis-dépresseurs je n'en supporte aucun (vomissement , courbatures , envie suicidaire omniprésente) . Mais toutes les choses banales de la vie me semble irréalisable même des choses simples (m'habiller , me laver ) Tous les matins je me fais violence pour cela ! Et j'espère franchement être mieux d'ici peu de temps et retrouver le goût aux études comme avant (car en plus je suis une bonne élève) Vos messages me font du bien et les encouragements m'ont même fait sourire :) MERCI.
amandineee
Messages : 17
Enregistré le : mercredi 21 septembre 2011 16:47

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par amandineee »

Bonjour Céline

Comment vas-tu ? As tu passer ton bac ?
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psg755
Messages : 105
Enregistré le : mercredi 02 novembre 2011 15:51

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par psg755 »

Bonjour céline. Même question tu as eu ton bac ?
Moi non plus je n'arrive plus à aller en cours en ce moment (2ème année de droit), impossible de me concentrer, et à dépasser certains aspects rébarbatifs de cette matière...
laptev

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par laptev »

Bonsoir.
Je suis dans le même cas, personnellement, depuis la première, ça va faire à peu près 11 ans que c'est une plaie d'aller en cours pour moi.....(c'est en principe - je dis bien en principe - ma dernière année à l'université).

Personnellement, j'ai principalement fonctionné avec les photocopies des autres élèves.
Je faisais régulièrement des fiches résumés des cours, et les apprenais suffisamment de temps avant les examens.
J'ai personnellement passé un bac S en 2001. Je l'ai eu au rattrapage......

Si tu connais une personne de confiance, tu pourrais peut-être lui demander de te soutenir, de t'aider quelque fois dans tes devoirs ou te pousser à réviser en travaillant ensemble.
Tu pourrais peut-être aussi en parler à ton prof responsable.
Si tu peux expliquer aussi le fait que tu as des problèmes de santé pour bénéficier d'un tiers-temps, cela pourrait t'aider également.....

J'espère que ça s'est bien passé pour ton bac de français........
Garde courage.
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Voggy
Messages : 7
Enregistré le : jeudi 19 novembre 2009 18:16

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par Voggy »

Bonsoir,

Étant dans le même cas, je profite de ce sujet pour ne pas en faire un similaire.

Mes problèmes à aller en cours ont commencé en terminale. Après une TS, mon médecin et ma psychiatre ont jugé qu'il était plus judicieux que j'arrête l'année en cours pour me reposer, et reprendre l'année suivante. J'ai donc arrêté l'école en janvier 2010 pour essayer de reprendre le dessus sur ma dépression. Et puis je me suis inscrite dans une école où j'ai fait ma rentrée en septembre 2010. Au début, tout se passait bien, j'y suis allée pendant deux semaines jusqu'à ce que mes crises d'angoisse reviennent à la charge. Après quoi, c'est devenu très difficile d'y aller ... jusqu'à ce que je n'y retourne plus du tout.

Cette année, j'ai obtenu un "arrangement" avec le directeur et j'ai des horaires "aménagés", pour que ce ne soit pas trop lourd. J'ai tenu une semaine... une toute petite semaine de rien du tout. Et aujourd'hui, je me sens incapable de retourner à l'école ... pourtant je fais quelque chose qui me plaît, mes professeurs sont très sympas, pas stressants du tout, mes camarades de classe aussi. Cela fait depuis le 26 septembre que je n'ai pas un pied à l'école, ni le bout de mon nez dans un bouquin. J'ai cette impression de "ne pas être prête", d'avoir grillé des étapes dans le chemin de ma "guérison" et ça me bouffe de l'intérieur.. Le moral va, je n'ai plus envie de mourir, je veux réussir, aller de l'avant, m'en sortir et je suis convaincue que la vie est belle par moment, quand on sait l'apprécier. J'ajoute aussi qu'à part promener mon chien dans les champs, je ne sors pas de chez moi et je ne vois personne à part ma famille.

Je ne sais plus quoi faire. Chaque jour je me dis "aujourd'hui, j'y vais", je suis motivée et quand vient le moment de se préparer, soit je suis surprise par une crise d'angoisse, une chute de tension ou alors je me retrouve bloquée, je suis incapable de bouger et je me mets à pleurer... Ça ne peut pas durer, je n'ai pas eu mon bac, et je dois absolument avoir mon cap. D'autant plus que mes parents payent une sacré somme puisque je suis en école privée (et il n'est pas question de se faire rembourser ou quoi que ce soit...). Je suis complètement perdue, je ne peux pas me permettre de rester une année de plus chez moi, à ne rien faire... :dub:

Si vous avez des solutions, des conseils ... je suis preneuse.
Merci de m'avoir lue. :smile:
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psg755
Messages : 105
Enregistré le : mercredi 02 novembre 2011 15:51

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par psg755 »

Ce que j'essaye de faire, c'est de me raccrocher à mon projet professionnel, qui nécessite au moins un bac+3 validé, donc j'essaye de transcender l'aspect rébarbatif de certaines matière en me forçant à me projeter dans le futur, quand je produirai enfin autre chose que des copies et des commentaires d'arrêt de ces p...... de juridictions.

Mais j'avoue que j'ai quand même beaucoup de mal à me concentrer et à bosser en dehors des cours, ce qui est indispensable à la fac, surtout en droit.

Lycéens et étudiants, le seul conseil que je peux vous prodiguer: accrochez vous pour votre avenir, votre futur travail, et donc votre vie.

Pas très original, je sais...
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Voggy
Messages : 7
Enregistré le : jeudi 19 novembre 2009 18:16

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par Voggy »

Bonjour,

Et bien ... j'essaie de m'accrocher à mon rêve (je souhaite faire une année de maquillage professionnel après mon cap esthétique), c'est vraiment ce que je veux faire de ma vie. Mais plus le temps passe, plus je perds espoir de le voir un jour se réaliser. Mais j'ai un réel blocage que je n'arrive pas à surmonter. Je me demande si ce n'est pas l'école en elle-même qui me pose problème. Quand j'étais plus jeune, j'y étais toujours seule et j'étais un peu le bouc émissaire des autres élèves. A l'époque, j'en souffrais assez.. Je ne sais pas si c'est lié..

Pour étudier, me concentrer, à la maison, je n'ai pas trop de difficultés (il faut juste que je me mette un gros coup de pied aux fesses pour m'y mettre par contre..). J'ai envie d'apprendre des choses et je suis plutôt motivée à le faire, en général. C'est vraiment l'établissement scolaire et ses camarades qui me "bloquent"... mais il faudrait que je passe au-dessus de cela. Ma mère avait songé à me faire préparer un bac L par correspondance, sauf que ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Je sais ce que je veux et en esthétique, c'est impossible, ou presque, d'apprendre sans la pratique qui va avec.

Du coup, je me retrouve un peu coincée...
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aboulie
Messages : 526
Enregistré le : jeudi 28 juillet 2011 16:27

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par aboulie »

Bonjour Voggy

Je pense que tu as une partie des réponses sur l'origine de tes angoisses....
Les autres élèves à l'école, la peur que des choses que tu as déjà connu se répètent.... Ton esprit se raccroche à tes précédentes expériences....

Est ce que tu es toujours suivie par un psychothérapeute?
Tu sembles avoir déjà fait une bonne partie du travail en chassant tes idées morbides, et en te stabilisant (pour ça, Bravo!!!) mais je pense que tu as encore besoin d'un soutien psychologique pour démêler certains noeuds qui t'empêchent de vivre pleinement....

C'est bien aussi de se raccrocher à ton projet, tu sais pourquoi tu as besoin d'avancer, et ça c'est une bonne chose...
Je pense qu'il te manque juste une petite dose de confiance, qui te permettra juste de ne plus de soucier "des autres"....
Tu sais, les passages difficiles que tu as connu te rendent probablement plus forte....
Les autres de ton école, pour la plupart, n'ont probablement même pas idée de ce que tu peux vivre.... Ne te préoccupent pas d'eux, ils sont probablement "jeunes" dans leur tête, alors que toi, tu as déjà beaucoup avancé dans ta vie! Tu as un vrai projet, et rien que pour ça, tu peux être très fière de toi, crois moi!

Courage à toi
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Voggy
Messages : 7
Enregistré le : jeudi 19 novembre 2009 18:16

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par Voggy »

Bonjour Aboulie,

Non, je n'ai plus aucun suivi médical (sauf mon généraliste). Je ne suis tout simplement pas allée au dernier rdv avec ma psy, en janvier. Elle voulait me faire hospitaliser, à tout prix, et moi je n'en avais pas envie... Je sais que ça peut paraître stupide, mais elle n'en avait rien à fiche de ce que moi, principale intéressée, en pensait. Et je ne voyais pas en quoi être hospitalisée pouvait me faire "du bien". Donc j'ai juste coupé les ponts avec ma psy, très impoli de lui poser un lapin et peut-être un peu stupide de ma part ... mais tant pis. Moralement, je vais mieux depuis que je ne la vois plus et que j'ai arrêté les médicaments. La psychothérapie, en deux ans et avec plusieurs personnes, ne m'a apporté aucune réponse. Je n'ai pas l'intention de consulter à nouveau...

Mais oui, je manque de confiance en moi... j'ai toujours cette sensation d'être une bonne à rien, de ne pas être à la hauteur. Je ne sais pas comment y remédier... Je souffre aussi du regard des autres, même si notre maladie ne se "voit pas", j'ai constamment l'impression qu'on ne voit que ça. Je sais bien que les autres ne peuvent pas comprendre l'horreur de ce que l'on vit, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'on me traite comme une pestiférée (on m'évite, on ne me parle pas ou on me met à l'écart ... et pourtant, je fais des efforts et je vais vers les autres !), comme s'ils avaient peur que je les contamine. Et c'est assez dur à gérer... sauf que ça, c'était l'année dernière, j'étais avec des jeunes filles de 15/16 ans. Cette année, ça va de 19 ans (mon âge) à 28. La mentalité est complètement différente... J'ai tout de même peur des regards après deux mois d'absence. Même si je devrais en avoir rien à faire, puisque je ne les connais pas, elles ne me connaissent pas, et ce sont juste des simples camarades avec lesquelles je n'ai même pas besoin de parler... c'est plus fort que moi..

Merci de ta réponse ! :smile:
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aboulie
Messages : 526
Enregistré le : jeudi 28 juillet 2011 16:27

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par aboulie »

Re :smile:

Tu as tout à fait raison d'avoir coupé les ponts avec ta psy si elle ne te convenait pas!!! (peu importe comment tu l'as fait, c'est pas très grave ça)
C'est important de bien choisir son psy (chiatre ou cologue), car le travail se fait à deux : le patient ET le thérapeute.
Si la confiance entre les deux n'est plus, alors le patient n'arrivera pas à avancer correctement...

Ceci dit, ce n'est pas parce qu'un psy à un moment ne t'a pas convenu que d'autres ne te conviendront pas... et même, un psy peut te convenir à un moment donné, et plus tard ne plus te convenir, parce que tu auras évolué...
Il y a de tout chez les psy, des approches différentes, des personnalités différentes, bref, comme dans tous les métiers!

D'ailleurs, en ce qui me concerne, la première fois que j'ai été suivi, il y a 4 ou 5 ans, cela ne m'a pas du tout convenu, autant les psychologues que les psychiatres, et j'ai fini par tout envoyer bouler, et "remonter la pente" toute seule... Sauf que c'était un peu comme toi je pense : l'impression d'être passée à côté de quelque chose, l'impression de ne pas avoir réglé les problèmes de fond... qui ont bien sûr refrapper à ma porte qq mois plus tard...
Aujourd'hui, je me dis à l'époque, je n'étais pas prête à faire l'analyse que je fais maintenant : j'avais trop de problèmes urgents à régler, j'étais beaucoup trop en détresse pour voir les choses objectivement, avec un minimum de recul... Chaque chose en son temps. Je ne me blame plus pour ça.

De ton côté, peut être sens tu que tu es prête maintenant à faire un travail de fond?
Si tu sens que tu en as besoin, fais le.
Ne laisse pas des angoisses régler ta vie et conditionner tes projets.
D'autant que d'autres psy pourront comprendre ta volonté de ne pas te faire hospitaliser, et de continuer tes études!

Pour la confiance, je crois qu'ici on a tous un peu le même problème... Manque de confiance en toi, manque d'estime.. Si j'avais les solutions miracles, je te les donnerais sans hésiter... Mais je ne les ai pas, je travaille moi-même dessus, et chaque situation est tellement personnelle et différente...(les réactions, par contre, se ressemblent beaucoup)

:bisouss: courage Voggy, c'est dur mais on va avancer!
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Voggy
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Enregistré le : jeudi 19 novembre 2009 18:16

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par Voggy »

Re,

J'ai quand même vu pas mal de psychologues et psychiatres (à peu près cinq je crois), aucun ne m'a convenu. Sauf la dernière en date, jusqu'à ce qu'elle veuille me forcer à l'hospitalisation.. C'est vrai que depuis j'ai tout de même évolué, donc je pense qu'elle m'a trop "brusquée" avec cette histoire, donc je n'y suis pas retournée. Après, je ne suis pas sûre d'avoir la force de recommencer une nouvelle fois, de tout raconter depuis le début et de voir mes propos être déformés ou très mal interprétés.. J'ai l'impression qu'ils comprennent toujours tout de travers et trouvent des problèmes là où il n'y en a pas.

Un autre de mes problèmes est que je n'arrive pas à m'affirmer. Je dis haut ce que je pense, la personne en face n'en prend pas compte, je n'ose pas insister. Du coup je me fais marcher sur les pieds ... mais je n'arrive pas à me faire entendre. Que ce soit par les médecins, ma famille, mes amis, ou les filles de ma classe quand j'essaie de discuter avec eux. Et quelque part, je les laisse décider à ma place... Je pense que ça doit aussi faire partie du manque de confiance en soi... Ah ce que j'aimerais pouvoir la surmonter, être "comme avant", quand tout allait bien.

Courage à toi aussi ! C'est vraiment pas facile.. :bisouss:
amandineee
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Enregistré le : mercredi 21 septembre 2011 16:47

Quand vivre devient un supplice , aller en cours est un effort surhumain ...

Message par amandineee »

Bonsoir

Je me reconnais bien dans ce que tu décris voggy. On n'a plus la force de lui réexpliquer notre pensée, on se dit tampis qu'elle pense ce qu'elle a envie de pensé mais n'empêche qu'on en ressort frustré ! Aille la communication c'est dure tout le monde le dit mais quand on est en dépression ca parait quasi-impossible !
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Voggy
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Enregistré le : jeudi 19 novembre 2009 18:16

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Message par Voggy »

Bonsoir Amandine,

Oui ... c'est lassant de dire toujours la même chose, à chaque fois, à un parfait inconnu qui plus est. Je crois que la pire psy que j'ai eu, c'était celle qui me demandait à chaque séance ce que je faisais dans la vie. C'était limite si elle se rappelait de mon prénom. Et c'était franchement désagréable, j'avais l'impression de lui faire perdre son temps, et de perdre le mien. Quand on a l'impression qu'en face, le psy s'en fiche complètement de ce qu'on lui raconte ... c'est pas super.

La communication c'est vraiment pas ça, effectivement. Et c'est d'autant plus difficile quand on est dépressifs, c'est vrai. On ose pas, on a peur de la réaction de la personne, ou alors on ne sait tout simplement pas comment le dire. Trouver les mots justes pour parler de nos malaises, ce n'est vraiment pas évident.

Bon courage à toi ! :smile:
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