Je ne supporte pas de voir mon ami malheureux

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Nessalya
Messages : 2
Enregistré le : dimanche 09 décembre 2012 11:15

Je ne supporte pas de voir mon ami malheureux

Message par Nessalya »

Bonjour a tous et toutes,

Je viens dans ce forum raconter mon histoire car je me sens démunie face à la situation dans laquelle je suis.

Mon ami que je fréquente depuis 1 an et demi vit en ce moment ce qu'on appelle une dépression. Il va falloir que je vous situe le problème c'est pourquoi et j en suis désolée le message risque d'être très long.

je suis moi même divorcée et maman d'un garcon de 8 ans, lui est séparé et père d'une petite fille de 5 ans nous avons 31 ans tous les deux;

Nous nous sommes rencontrés sUr notre lieu de travail et l'entente n'a pas été aussi évidente qu'il y parait, au debut je le trouvais mystérieux et "caractériel", lui me trouvait agacante et trop "gentille". Mais nous étions quand même irrisistiblement attirés l'un par l'autre.
Lui était encore en couple et souhaitait mettre fin à sa relation (avant déja de me rencontrer) mais avait une relation tellement fusionnelle avec sa fille que cela rendait les choses beaucoup plus complquées.
De mon côté, je fréquentais quelqu un avec qui les relations étaent de plus en plus tendues.
De son passé, il m' avait raconté une enfance materiellement heureuse, mais un manque de place au sein de famille (une maman malade d'un cancer quand il avait 9 ans et un frere lui aussi malade qui avait pris beaucoup de place). Depuis l'age de 20 ans il était monté a Paris (il est nicois) et avait vécu loin de sa famille.

Nous avons donc eu une relation extraordianire pendant neuf mois ou il prit le temps de murir sa decision de quitter sa compagne (je lui ai tjrs dder de quitter sa femme non pour moi mais pour lui, de retenter avant d'être sur, mais il ne l'aimait plus depuis longtemps, il me disait avoir été castré par cette femme et etre devenu une "sous M...." et qu'il ne pouvait plus vivre comme ca; qu'evidemment j'accelairais les choses de part ma présence mas qu'il ne pouvait plus rester)

Au mois de janvier 2012, nous nous sommes installés ensemble (avec mon fils avec qui tout se passait bien) en revanche il ne pouvait pas encore affronter son ex vis a vis de moi (ce que je comprennais)et surtout sa fille de 4 ans à l'epoque.Il s'absentais donc le week end de garde et le mardi soir dans un appartement de circonstances afin de pouvoir recevoir la petite. Je vous avoue qu' a cette periode je savais qu'il n avait pas parler clairement de separation a son ex mais d'un break, il me disait avoir peur de l'affronter, qu'elle le prive de la petite. j'ai compris que nous vivions chacun la séparation d'une maniere propre et que si de mon coté j'assumais parfaitement refaire ma vie c'etait un peu tot pour lui

Au fil des jours et des mois, les demandes de son ex n'ont cesse de grandir, celle ci a eu des calculs a la vésicule billiaire, a du se faire operer mais a joué sur le tableau de: "on m'a dit que cela pouvait être un cancer", bien sur il n en etait rien mais cela jouait sur sa peur d 'enfant et le rendait corvéable a souhait; a partir du mois de mai elle l'appelait pour tout et pour rien aller chercher la petite l'emmener le matin a l'ecole la prendre tous les we. Elle est mordue de son boulot (cadre sup) et lui independant avec horaires flexibles, il devenait lui meme un elastique.

Peu avant, concernant notre vie propre nous nous manquions encore de plus en plus, mais je devenais méfiante en parallele, me posant 100 et 1 questions.
Il m'a egalement demande de changer mon travail, auparavant assistante (sous payée et exploitée) sur notre lieu de travail, il m'a poussé à devenir commerciale tout comme lui en me disant qu'il assurerait financierement le temps que je puisse décaisser les fruits de mon travail.

Et la les soucis ont commencés, car je ne savais pas, qu'il continuait de payer le loyer de l'ancien appartement(environ 100 EUROS) et qu' il assumait le notre puisque c'etait notre deal.

Les mois ont passés, les demandes de son ex se sont intensifiés, sa phrase fétiche était c'est toi qui a voulu cette situation etc, etc....

Dans cette fourmillière de problemes , il n'y avait plus de temps pour nous, pas de vacances non plus car tout était changement de dernière minute.

Il devenait nerveux, taciturne, angoissé et faisait des crises de colère. pendant les vacances d'aout ou nous avons été séparé il m'a tenu a distance reduisant les communcations téléphoniques, pretextant partir avec ses parents en italie etc....

Les jours ont continué a passé jusqu'il y a 10 jours ou pris d'une attaque panique dans la voiture je l'ai enegistré a son insu. le lendemain il a bien voulu écouté l enregistrement a prit peur et est parti chez le docteur qui lui a prescrit un anti depresseur (citalopram) ainsi qu'un medicament pour aider a dormir (havlane), il a egalement pris rendez vous chez un psychanayste ou il se rend 1 fois par semaine.

Mais de puis dimanche les choses sont en chute libre, il veut etre seul, ne prend pas de douche, ne se change pas constamment, il a quasiment élu refuge dans son studio, ne veut plus travailler, ne sort que pour 2- 3 courses ou pour récupérer sa fille. Au départ je n'ai pas compris, j'ai cru qu'il ne m'aimait plus (par moment je le pense encore) mais il a aussi fait sortir ses parents de sa vie, du coup je passe des heures au téléphone avec ses parents pour les rassurer, me rassurer egalement.

ils ont essayé d'appeler son ex, pour savoir si elle voyait quelque chose de son cote( j'ai dit a ses parents peut etre n'ose t il pas me dire qu'il met fin a notre relation, qu'il est de nouveau avec elle et que ca le bouffe) mais elle ne daigne par répondre.

Depuis 4 jours, je vais le chercher au studio le ramene a la maison, il semble heureux de me voir, mais des que le matin arrive il a des bouffées d'angoisse et repars s'installer dans sa taniere.

Ces parents vont monter a Paris en fin de semaine afin de le voir. Cette situtation ressemble a un abces qui gangraine tout.

S'il arrivait a affronter son ex, il pourrait se liberer, ne serait plus couper entre 50 personnes, nous pourrions recevoir sa fille chez nous, je pourrais m en occuper avec mon fils, il y aurait moins d'angoisse d 'argent, etc, etc.

Mais il n'y arrive pas, il n'arrive plus a rien.

J essaye de sortir de moi meme afin de me montrer compréhensive, de toute facon je l'aime, je ne supporte pas de le voir malheureux comme ca. j'ai envoye un message a sa psy, non pas pour savoir ce qu'ils se disent mais pour savoir me comporter avec lui et aussi savoir ou je vais. Je me demande si il veut toujours de moi dans vie, j'ai un enfant, je dois me preserver pour le preserver.

Que dois-je penser, faire, dire, ressentir pour moi et surtout pour lui?

Pour la mere de mon ami et je penche vers son avis, son fils a été victime d'une MPN! depuis la séparation il a repris des relations avec ses parents mais pdt sa vie de couple il ne les voyait jamais, elle l'a quand meme assez isolé, (sa famille, sas amis, ses gout) rien n 'etait assez bien. il servait essentiellement de baby sitter, car lui meme le dit depuis la naissance de la petite, le jour meme de sa naissance elle a changé du tout au tout.

Mais n'est ce pas trop facile d'accuser cette femme, je ne sais plus, certes ca me soulage, mais je suis aussi responsable puisque avec son accord tout de meme je me suis reposée sur lui pour le loyer. toutes nos demandes l ont epuisé mais certaines de ses demandes font partie de la vie aussi.

Je crois fortement en notre histoire, je suis très amoureuse de lui, mon fils l'aime beaucoup, il manque une pièce du puzzle (sa fille) que j'attend avec impatience, mais en a t il seulement envie.

Merci de m avoir lu, peut etre comprise. J'attend avec impatience de vous lire, et dieu sait qu'en ce moment l'attente est pénible et la solitude aussi.

A bientôt j'espère
bane64000
Messages : 19
Enregistré le : mercredi 31 octobre 2012 13:15

Je ne supporte pas de voir mon ami malheureux

Message par bane64000 »

Bonjour Nessalya,


Dans un premier temps le docteur qui lui a prescrit le citalopram est il généraliste ? le choix de voir un psychanalyste est-il de sa propre initiative ? pourquoi pas un autre professionnel du type psychiatre ou psychologue tout simplement ? Comment ressort-il de ses séances ?

En tout cas certes ses symptômes collent à la dépression et je pense que la phase de chute libre où il veut être seul et ne pense qu'à lui et aux autres est "normal" quand la personne commence à prendre conscience elle même qu'elle est en dépression. Il faut se dire qu'à chaque séance avec le psy, ils remuent ensemble les souvenirs enterrés ou occultés, en résulte son comportement après les séances, plutôt renfermé donnant l'impression qu'il est sur une autre planète, jusqu'au jour où il se sentira un peu mieux et tu pourras t'apercevoir du changement (petit a petit).

Par expérience je t'invite tout d'abord à penser à toi et ton enfant, à votre bien être avant tout, même si tu as l'air éperdument accroché à lui, cela ne sera pas facile.
Si tu ressent l'envie de le soutenir pour l'en sortir alors reste présente mais ne le force en rien, de toute façon tu n'obtiendra rien pour l'instant. Il faudra laisser passer un peu de temps avec qu'il ne s'ouvre à toi, le temps que les séances portent leur fruit avec l'association du traitement, vous parviendrez à dialoguer.

Cependant je t'invite aussi à te poser les bonnes questions, d'ailleurs tu en formule une juste à la fin de ton post. En a t-il vraiment envie ? Votre histoire comme tu l'a dit aussi, même si tu as insister sur le fait qu'il ne le fasse pas pour toi mais pour lui, n'est elle pas uniquement l'élément déclencheur de sa rupture avec son autre compagne et rien d'autre ?

Par expérience toujours, il est important aussi de faire preuve d'objectivité et de ne pas rester focalisé sur les "symptômes" uniquement de la dépression. Peut être est il à l'heure actuelle en dépression mais ne le serai-t-il pas justement parce qu'il n'arrive pas à faire la part des choses dans sa tête, entre sa vie d'avant et sa vie avec toi ?

Tu sais il faut parfois que certaines personnes franchissent le pas pour se rendre compte qu'ils étaient finalement bien dans leur vie d'avant, c'est difficile mais c'est comme ça. Mais ces personnes là ne s'en rendent compte que si ils vont jusqu'au bout des choses.

Je ne veux pas dire que cela colle à ton histoire mais il faut y penser.

Dans tout les cas il faut que tu te préserve, ne lui pose pas de questions trop précises sur lesquelles il doit prendre une décision car cela va s'avérer impossible pour lui (incapacité de prendre des décisions).
Depuis 4 jours, je vais le chercher au studio le ramene a la maison, il semble heureux de me voir, mais des que le matin arrive il a des bouffées d'angoisse et repars s'installer dans sa taniere.
Cela fait parti de la dépression, les crises d'angoisses surviennent principalement le matin, avec un sentiment d'incapacité de faire quoi que ce soit, des difficultés pour se lever par exemple.
S'il arrivait a affronter son ex, il pourrait se liberer, ne serait plus couper entre 50 personnes, nous pourrions recevoir sa fille chez nous, je pourrais m en occuper avec mon fils, il y aurait moins d'angoisse d 'argent, etc, etc.
Cela va être difficile dans l'immédiat, si il est rentré dans la dépression, comme je te disais plus haut, les décisions difficiles et les questions à choix trop brutaux seront quasi insurmontable pour l'instant pour lui.
Que dois-je penser, faire, dire, ressentir pour moi et surtout pour lui?
Pense à toi, à ta vie, à ton fils. Renseigne toi, documente toi, si tu le souhaite afin de comprendre les réactions plutôt étrange de ton compagnon car je sais que ce n'est pas tout les jours facile.

Attention toutefois à ne pas trop attendre de réponses agréables, comme je te l'ai dit plus haut, il est possible que son entrée en dépression soit du à une difficulté de choisir entre son ancienne vie et sa nouvelle, surtout si apparemment il n'arrivait pas à couper ce cordon avec son ancienne vie (à cause d'elle ou pas).

Ne reste auprès de lui que si tu le décide toi et que si tu décide d'attendre avec patience, n'attends rien de sa part pour le moment. Si la situation devient trop difficile prend du recul.

La dépression est un processus bien complexe, il est difficile d'en comprendre les réactions pour celui qui attends à côté, car c'est déjà bien assez difficile pour la personne en elle même.

J'espère t'avoir un peu aidé et je reviendrai pour voir comment évolue la suite de ton histoire.

Bane
Nessalya
Messages : 2
Enregistré le : dimanche 09 décembre 2012 11:15

Je ne supporte pas de voir mon ami malheureux

Message par Nessalya »

Bonsoir Bane,

Et surtout merci infiniment pour ta réponse tout en détail. Cela fait beaucoup de bien de se sentir soi-même écoutée lorsque finalement nous ne sommes pas touchées nous même par la dépression.

Depuis dimanche, j'ai continué à aller le voir dans ce que j'appelle la tanière car je ne peux le savoir seul la bas sans savoir si cela va ou pas (je parle de son état physique, j'ai bien compris maintenant que le coté psychique n'irait pas bien pour le moment). De plus, j 'essaye de renseigner au mieux les personnes de son entourage qui ne comprennent pas ces changements d'attitude (parents, et amis), j'ai donc besoin de le voir physiquement pour rendre compte à tout le monde.

Concernant tes premières questions, c'est effectivement le généraliste qui lui a prescrit le citalopram, c'est en effet, la première démarche qu'il ait effectué le lendemain d'une crise d'angoisse et d'énervement assez violente.
Dans la notice du citalopram il est mentionné que ce médicament traite la dépression et les symptômes associés telle que trouble de l'humeur et trouble de l'anxiété. Je suppose donc qu'après explication de ses symptômes le docteur ait jugé ce médicament comme efficace pour lui.
De plus, il souhaitait voir un psychologue, un ami l'a dirigé vers quelqu'un qu'il connaissait et j'ai donc pu voir que celle ci était en fait psychanalyste. Je pense que le terme de psychiatre lui fait peur (peut être associé dans son esprit a une certaine folie)

Me concernant, moi, je n 'ai pas eu une vie facile (comme beaucoup de monde bien sur) et ai tendance à me remettre perpétuellement en question; donc avant de comprendre qu'il était en dépression j'ai tout de suite pensé que j'était le générateur de problèmes.

Je continue à essayer de le voir au moins une fois par jour. Je ne pose plus de questions compliquées, afin de ne pas le submerger et aussi éviter les réponses désagréables car un "si tu veux "ou un "je sais pas" font toujours mal lorsque l' on s'attend a une réponse "d'amoureux".

Et j'essaye aussi depuis lundi de me préserver car pendant une semaine j'ai mangé, bu et dormi dépression, j'en ai parlé a tout le monde, je ne dormais plus, ne mangeais plus et m'en voulais même de travailler. Or, si je tombe je ne pourrai plus m'occuper de mon fils et ni même de lui.

Ses parents montent de Nice ce week-end et j'avoue me sentir moins seule face à cela. Il est très difficile d'expliquer à une mère que son fils est malade et qu'il lui en veut. Etre le corbeau de l'histoire me rend profondément triste et je me sens obligée de me justifier.

Concernant son ancienne relation, je suis consciente que changer de vie peut provoquer un cataclysme, il est aussi probable que sa nouvelle vie avec moi lui fasse regretter ce qu'il a quitter, comme on dit on sait ce qu'on perd mais pas ce qu'on trouve.

Je serais bien sur effondrée si il était amené à partir mais je respecterais son choix, je l'aime heureux et non malheureux.

J'ai envisagée toutes les possibilités, et mon inscription sur le forum est surtout du au fait que je me sentais seule, mes amies ou mes proches ne me comprennent pas: "tu vas te rendre malade, la dépression faux prétexte, etc, etc...." voila le genre de réflexions que j'entend de mon coté.

Je me sens donc partagé entre mes proches, les siens, sa volonté, la mienne. Bref au final, je suis seule et perdue.

J'ai donc pensé que ce site me rendrait moins seule, me permettrait de sortir de moi en prenant des avis de gens non impliqués et surtout qui ne se placeraient pas en moralisateur..

Merci donc encore à toi d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre ça fait tellement de bien. :offre:

Je ne sais pas quel est ton parcours mais quel qu'il soit j'espère que tu es sur une voie positive.

Au plaisir de te lire.

Nessalya
bane64000
Messages : 19
Enregistré le : mercredi 31 octobre 2012 13:15

Je ne supporte pas de voir mon ami malheureux

Message par bane64000 »

Bonjour Nessalya,


Je suis content que cela t'amène un peu de réconfort et de bien être du simple fait de voir que nous ne sommes pas seul. Et nous somme VRAIMENT loin d'être seul sache le. Avec des situations tout aussi compliquées voire même bien plus compliquées.
Concernant tes premières questions, c'est effectivement le généraliste qui lui a prescrit le citalopram, c'est en effet, la première démarche qu'il ait effectué le lendemain d'une crise d'angoisse et d'énervement assez violente.
Dans la notice du citalopram il est mentionné que ce médicament traite la dépression et les symptômes associés telle que trouble de l'humeur et trouble de l'anxiété. Je suppose donc qu'après explication de ses symptômes le docteur ait jugé ce médicament comme efficace pour lui.
C'est bien pour ça que j'ai posé cette question, loin de moi l'idée que les généralistes ne font pas bien leur boulot mais surtout je pense que chacun à sa propre spécialité. Reconnaitre les symptomes et traiter avec un médicament c'est bien, mais avoir un suivi sur la situation et un accompagnement c'est mieux. Voilà pourquoi en règle générale les personnes traitées avec un AD reçoivent derrière un accompagnement régulier pour voir l'évolution. Si les rdv avec le psychanalyste ne change rien ou si il dit lui même ne pas avoir un bon contact (le bon contact c'est important) encourage le à changer de spécialiste.
De plus, j 'essaye de renseigner au mieux les personnes de son entourage qui ne comprennent pas ces changements d'attitude (parents, et amis), j'ai donc besoin de le voir physiquement pour rendre compte à tout le monde.
Personne ne comprend ce changement d'attitude, je suis actuellement dans la même situation et j'entends les mêmes discours. Moi même je ne comprend rien. Comme m'a dit une amie proche qui fut en dépression : "Tu ne peux absolument pas comprendre ce qu'est la dépression si tu n'a toi même jamais été dans cet état". Aujourd'hui je sais que c'est vrai.
Et j'essaye aussi depuis lundi de me préserver car pendant une semaine j'ai mangé, bu et dormi dépression, j'en ai parlé a tout le monde, je ne dormais plus, ne mangeais plus et m'en voulais même de travailler. Or, si je tombe je ne pourrai plus m'occuper de mon fils et ni même de lui.
C'est pour cela que je te conseille de te préserver avant tout, reste présente pour lui, montre lui que tu es là, même si il ne paraît pas réceptif cela le réconforte. Mais surtout surtout n'attends rien de sa part. C'est comme si il vivait dans un monde parallèle.

J'ai bien compris qu'il fallait se protéger soi même pour ne pas prendre le risque de partir dans le même trou noir que le leur. Deux personnes sont bien plus difficiles à sauver qu'une seule.

De toute façon les séances avec le psy porteront un jour leur fruit. Mais cela risque d'être long... Libre à toi de choisir si tu veux continuer à le soutenir.

De mon point de vue il me semble primordiale d'être également soutenu, si tu veux toi même le soutenir, car on tombe très très vite dans le même engrenage si l'on a personne autour pour nous ramener à la vie normale.

De mon côté j'ai pu découvrir les bien faits de la kinésiologie, renseigne toi, dans ta ville ou aux alentours tu dois avoir probablement des kinésiologues qui pourront t'aider et te soutenir (non remboursé).
J'ai envisagée toutes les possibilités, et mon inscription sur le forum est surtout du au fait que je me sentais seule, mes amies ou mes proches ne me comprennent pas: "tu vas te rendre malade, la dépression faux prétexte, etc, etc...." voila le genre de réflexions que j'entend de mon coté.
Chez moi c'est également la même réaction, attention toutefois à ne pas mettre trop leur paroles en doutes, nous sommes à fond dans notre situation en essayant de sortir l'autre de cette m.... et il est bien facile d'y rentrer nous aussi sans s'en apercevoir, la vision objective des autres donc peut être parfois bénéfique. Dans toutes les paroles il y à des choses à prendre et à laisser.

Prends soin de ton fils en priorité et de toi même, sache que je ne sais on ne peux plus sincèrement tout les sentiments et les doutes qui peuvent te traverser. L'impression d'être coupable, je dis bien l'impression, le manque de confiance en soi qui s'installe, le manque de pouvoir, de compréhension. L'impression de ne plus le reconnaître, que cette personne nous a été enlevé pour la remplacer par une autre, version démoniaque. L'opposé parfait, un miroir.

Ne pas vivre au rythme de l'autre mais à son propre rythme, il faut continuer à avancer malgré tout, pour soi, pour nos enfants...

Rassure toi, tu n'es pas seule...


Bane
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