Consulter un psy dans un CMP, besoin de témoignages

[Aragatz]

Depuis 2009, après avoir eu un suivi par une psychologue libérale (5 ou 6 séances), je suis allée en CMP. Non que la psychologue que j'avais vue en 1er était incompétente, loin de là, mais 40 € la séance non remboursée avec 1 seule salaire pour 2, à raison de tous les 15 jours... Je suis donc allée en CMP, donc gratuit, avec un suivi par une psychologue (1 fois par mois), une infirmière psychiatrique (mensuel aussi) et un psychiatre (tous les 5 mois), d'ailleurs depuis 2011 j'avais changé, non par insatisfaction, mais parce que le 1er psychiatre était muté ailleurs. Pour l'infirmière psychiatrique et le psychiatre (mais pas la psychologue, qui semble malgré tout "indépendante" dans la hiérarchie et l'organisation de l'équipe), il est parfois arrivé que mon mari vienne avec moi aux séances selon sa disponibilité.
Mais si les 2 psychiatres qui m'ont suivie successivement étaient aussi sympas que compétents (et surtout causants, j'y tiens, je n'aime pas trop l'écoute silencieuse), par contre, ils m'ont abrutie entre mi-2009 et début 2012 de médicaments qui m'ont fait finalement + de mal que de bien : abrutissement, perte de conversation, trous de mémoire, ne plus savoir enchaîner et trouver logiquement mes idées, des arguments, et surtout... 15 kg en trop (perdus depuis !).
C'était bien intentionné, je le conçois parfaitement, mais je n'osais pas trop leur demander de raccourcir, freiner, diminuer le traitement (gardant l'idée que le médecin "sait") et je l'ai arrêté il y a 1 an sans l'avouer à mon + récent psychiatre... Fort heureusement, le contrecoup, 2 semaines après arrêt, a été léger et court (coup de déprime)...
Mais je pense que pour ce qui est de l'approche thérapeutique à proprement parler (hors médicaments), ça reste "global" et classique, généraliste (c'est-à-dire qu'il n'y a pas forcément de spécialiste par exemple pour la Gestalt-thérapie, ou les TCC > cognitivo-comportementales, etc...), pourtant je me dis que parfois, une thérapie + adaptée à mon cas (à la carte) m'aiderait, car même si je continue à y aller et que ça se passe bien, mes blocages, phobies et traumatismes, je n'ai jamais vraiment réussi à les gérer et ils m'emprisonnent encore au quotidien... En même temps, si j'évoque cette idée avec mon équipe du CMP, j'ai peur que ça les contrairie en remettant en cause leur fonctionnement et/ou leurs compétences...
Encore qu'en 2010, j'avais pour mes recherches d'emploi vu en 7 ou 8 séances une conseillère en insertion et une psychologue du travail (en + de ma psychologue du CMP) via un organisme d'insertion professionnelle attenante à Pôle-Emploi, et dans un autre domaine, je passerai mi-Janvier des examens et bilans complets pour savoir si je peux avoir un enfant et essayer d'en avoir, dans une unité du CHU de Nantes appellée UGOMPS (Unité Gynéco-Obstétrique Médico-Psycho-Sociale > femmes en difficultés diverses et/ou traumatisées > concernée car presque violée à 11 ans > voir mon post là-dessus dans la rubrique Sexualité), qui comprend outre les gynécos, sages-femmes et infirmières, aussi des assistantes sociales et psychologues, et il y a de fortes chances que je voie une psychologue en parallèle à mon suivi en CMP... (et avec mon mari > peur de conduire à Nantes seule car je connais encore très mal la ville et circulation folle > je veux éviter que ma belle-famille m'y emmène car je ne veux pas qu'ils sachent, mais je ne voudrais pas non plus que ce soit préjudiciable au travail de mon mari aide-soignant... Compliqué tout ça !)