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Procrastina
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Enregistré le : lundi 07 janvier 2008 17:06

Message par Procrastina »

Tender ... t'es trop fort mon ami !!! :up:

Attends tu nous a pondu une nouvelle géniale en quelques jours, quelle productivité, quelle imagination ! :clap2:

Je suis, mais, BLUFFEE !!

J'ai tout lu d'un coup vu mon retard, nananère :wink2:

j'adore ton style, vraiment, :up2:

il y a encore une suite ou ça se termine là ?

si ça continue je suis partante :up:
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Tender Surrender
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Enregistré le : mardi 26 février 2008 4:43

Message par Tender Surrender »

Merci les filles :love1: :newblush: .
Aujourd'hui est un jour spécial je vais poster la nouvelle dans son intégralité, j'attend un max de réactions :siffle: .
Etant donné que elle n'est pas simple a comprendre je vais vous laisser poster vos interprétations avant de poster l'explication totale dans quelques jours,ca peut être sympa. :smile:
Mais bon je vosu assure tout s'explique et se tient très bien. :up:
Voila bonne lecture tout le monde :fleur: :lecture:





Maybe…







1 : Intro

Après avoir terminée sa vaisselle quotidienne Margaret Robinson alla s’installer dans son vieux fauteuil en cuir véritable et commença à lire son journal dans une semi torpeur, cet état d’esprit fut dérangé par les bruits stridents de l’horloge sonnant les dix coups de 22 heures.
Un peu plus loin, son mari jouait avec sa moustache visiblement nerveux, celui-ci était planté devant les informations depuis ce midi.
-«Que Dieu nous garde…cette guerre semble inévitable »
Margaret connaissant le tempérament dramatiste de son mari, elle regarda ce dernier avec un sourire moitié rassurant, moitié amusé.
-« Ne tire pas de conclusions trop hâtives mon chéri.»
-« ces foutus cubains avec leurs idéaux communistes…»
-« j’ai entenduuuuuue…»
Elle détestait que ce dernier fasse des allusions racistes.
Penchée sur son journal celle-ci s’en détacha quelques instants pour reposer ses yeux fatigués par ses années de longues et fastueuses lectures mais ô combien passionnantes.
Son regard vogua alors dans la semi pénombre et s’attarda sur les photos entreposées dans ses charmants cadres dorés ornant la cheminée.
Ce dernier s’attarda sur une photo de leur fille, un violent pincement au cœur pris la vieille femme.cela faisait 15 ans ce soir.Sur la photo apparaissait une jeune fille de 19 ans aux longs cheveux noirs, au regard vif et plein de vie et un nez légèrement retroussé, elle qui pensait qu’elle n’aurais jamais de petit ami a cause de ce petit détail physique,cela n’as pas empêché qu’un jour ce charmant Chris Redfield se retrouve sous leur porche à l’inviter au bal de promo,mon dieu ce qu’elle était belle dans sa robe blanche comme un champ de lys blanc.
Elle semblait si radieuse en ce fabuleux soir d’été 1947, avant de partir elle me confia à l’oreille qu’elle pensait qu’il était le bon malgré seulement leur trois mois de relation passionnée.Je lui répondit qu’il ne fallait pas s’enflammer trop vite en amour mais qu’elle le saurait bien vite si c’était le cas.Mon dieu… « S’enflammer » quel ironie du langage…
Son regard se posa alors sur John F. Kennedy faisant son discours sur la crise de Cuba lorsque la télévision se coupa net.
- « bordel de… »
- « George ! »
- « oui désolé Maggy… »
Elle n’aimait pas non plus quand il jurait.
La coupure était due à un orage dehors mais celui-ci était curieux, il était extrêmement violent et possédait d’étranges lueurs, soudain l’orage frappa la maison et ses deux occupants s’évanouirent.





2 : 28 Juin 1947

-« Chris…dis moi sans mentir, tu me trouve jolie ? »
Dans la Tête de ce dernier une quantité de pensées se bousculaient tel que comment une fille aussi charmante et avec de tels cheveux pouvait poser des questions aussi stupides il balbutia un oui aussi affirmatif qu’il le pouvait mais c’était chose difficile de se préoccuper des fines pensées d’une fille sensible lorsque toutes les siennes convergeaient vers son entre jambe.
-« tu sais ce que tu vas faire après le lycée ? »
Chris ouvrit sa bouteille d’alcool local et en bu quelque gorgées avant de répondre qu’il en avait pas grand-chose à faire pour le moment, il avait tellement de problèmes avec son père a ce propos.il détourna alors le propos sur elle.
Elle s’appuya sur le dossier de la décapotable et leva les yeux en direction du ciel étoilé brillants de mille feux célestes et proclama d’un ton sûr d’elle.
-« moi je veux devenir institutrice comme ma grand-mère ! Ca m’as laissé de si bon souvenirs cette période de ma vie, je serai ravie de vivre les mêmes moments à la place du professeur. »
-«Grand bien t’en fasse ! » rétorqua le regard caché mais légèrement moqueur du jeune homme.Il commença à la prendre par la taille et à l’embrasser tendrement puis de plus en plus fougueusement, sa main droite ne tarda pas à remonter le long de ses cuisses, Tina se recula subitement dans un bref moment de panique.
-« eh n’ai pas peur comme ça. Je voulais pas te faire de mal tu sais… »
-« je sais mais c’est encore bien trop tôt pour moi tu le sais très bien on a déjà parler plus d’une fois ! »
-« ok, ok, ok… Est-ce que je peux au moins continuer à te prendre dans mes bras ? »
-« oui mais garde tes mains là où il faut.»
Au moins il avait essayé mais il trouvait toujours agréable de tenir dans ses bras musclés une si frêle jeune fille qui ne devait pas peser plus de 50 kg.Ils commençait à s’assoupir lorsqu’il ressorti sa bouteille, il ne devrait peut être pas boire autant mais c’était la fin de l’année, il ne savait pas ce qu’il pouvait bien faire de sa vie alors pourquoi s’en faire ?
Il bu gorgées sur gorgées tandis que Tina lui glissa à l’oreille combien elle était heureuse…



3



« Décidemment on n’y voit rien… »
Le sergent Johnson maudissait intérieurement ce brouillard qui occultait sa vue et l’empêchait de rouler à vive allure, le V8 de sa Plymouth tournait au ralenti et il ne lui restait plus beaucoup de temps pour arriver au commissariat.Il tourna fébrilement les boutons de l’autoradio dans l’espoir de trouver un petit morceau de Rock n’ Roll pour passer le temps mais il n’y avait que de la friture, pareil à ce brouillard à déchiré au couteau.
« Bon sang c’est pas mon jour ! »
Il se concentra sur la route, les mains crispées sur le volant laissant apparaître l’ossature de ses doigts sous la pression.A mesure qu’il avançait il eu l’impression que le brouillard se dissipait se développant désormais en nappes successifs laissant apparaître un champ de vision toujours plus étendu.Soudain son regard fut happé par la lueur de gyrophares tournoyant a un rythme constant,plus loin il pu distinguer un feu intense,il arrêta sa voiture sur le bas coté et continua à pieds.Il pouvait aisément voir le spectacle tragique s’activer devant ses yeux désormais.Une ambulance parti dans un crissement de pneus,dans le pré brûlait la carcasse de ce qui devait être plus tôt une jolie décapotable,sur le bas coté deux voitures de police stationnait,plusieurs policiers s’activait dans le périmètre,il en interpella un.
« Officier ! Je suis le sergent Johnson, pouvez me dire ce qu’il s’est passé ? »
« Bonsoir sergent, il s’agit d’un accident de la route, la voiture à quitter la chaussée avant de partir en tonneaux, l’incendie a dû être instantanée, heureusement une voiture de patrouille était dans le coin et a vu la lueur des flammes au loin »
« Les occupants ? »
« Deux jeunes, le conducteur est légèrement blessé mais il s‘en tirera par contre sa passagère… »
« Morte ? »
« Non mais son état est critique, l’ambulance viens de l’emmener aux urgences, elle était gravement brûlée sur toute la surface du corps »
« Si seulement ils faisaient un peu attention avec ce brouillard nom de dieu ! »
« Non sergent…le conducteur était ivre… »


4


« Ma tête…combien de temps me suis-je évanouie ? »
Margaret se releva avec peine, ses genoux manquant de lâcher sous la pression de son poids, une vive douleur lui vrillait la tête, la lumière de la pièce pourtant tamisée l’aveuglait, il lui fallut plusieurs minutes pour s’habituer, elle alla s’asseoir fébrilement dans son fauteuil.
Ses souvenirs se bousculaient dans sa tête, les photos, l’orage, George… mon dieu George ! Comment vas t’il ?
Elle tourna la tête vers le fauteuil de son mari mais celui-ci n’y étais plus, le fauteuil était vide, et le poste de télévision ne diffusait que des parasites remplissant la pièce d’une atmosphère oppressante.Elle chercha en vain son compagnon du regard mais il avait bel et bien disparu…
Margaret poussa un soupir de dépit, que s’était il passé ? Elle eu les yeux mi clos un court instant mais un bruit la fit sursauter.La sonnerie du téléphone…
Elle marcha jusqu’à ce dernier avec peine donnant plus l’impression de se traîner que de faire des pas, elle décrocha le combiné.
Elle articula vaguement « allo ? »
« Maman… »
Elle eu une frisson d’une intensité prêt à lui briser la colonne vertébrale.
« Comment ? »
« Maman… »
Elle commença à céder à la panique, elle connaissait cette voix.Cette voix…elle ne l’avait plus entendue depuis 15 ans…
« Qui est a l’appareil ? »Réussit elle à articuler en manquant de s’étouffer.
« Maman viens me chercher… »
« Non ce n’est pas possible ! Je ne peux pas croire que c’est toi ! C’est une mauvaise blague… » Ce dernier mot s’étouffa dans un sanglot, elle n’arrivait plus à respirer, elle étouffais dans ses pleurs submergé par l’émotion.
« Viens me chercher… »
« Tinaaaaaaaa !!!!!!! »
« Maman… »
Elle pu à peine entendre ce dernier mot en raccrochant.Tout ça était trop intense pour elle, elle ne pouvais se résoudre a croire l’impossible, Maggie s’effondra sur le sol, secouée de convulsions et de pleurs…
Mais un bruit éveilla son attention, cela venait du salon, elle n’était pas seule…



5




Margaret retint sa respiration et avança à pas feutrés en direction du salon, sa respiration était haletante, presque paniquée.
« Qui est la ? » articula t’elle difficilement, la gorge serrée, elle avalait avec peine sa salive.
« Qui est la ??? », elle entra dans le salon fébrilement, elle vit une silhouette se dessiner dans la pénombre assise dans le canapé.
« Que faites vous ici ? Je vous préviens je vais faire le 911 ! »
Maggy alluma la lampe en tremblant de tout son être.
Lorsque la lumière fut, elle ne pouvait pas croire à qui appartenait cette ombre.
« Chris…que faites vous ici ? Vous n’avez rien à faire là… »
Étrange après tout ce temps il semblait avoir encore 20 ans.
Le jeune homme ne semblait pas entendre les injonctions de la femme et commença à parler les yeux dans le vague.
« Je n’ai jamais compris pourquoi j’ai survécu à cet accident contrairement à Tina, ça me demande beaucoup de force d’être ici ce soir, j’ai attendu près de sept mois avant d’oser repasser le pas de votre porte après cette nuit tragique. »
« Chris je vous en prie partez, vous commencez à me rendre nerveuse… »
« Le plus étonnant c’est que je m’en suis tiré qu’avec que quelques égratignures, sans souffrance, je pu sortir de l’hôpital après trois jours, quand à Tina elle est morte le soir même… »
Pour Maggie tout ça était abstrait, elle n’avais pas eu le courage ni la force de se rendre a l’hôpital ni même sur la tombe de sa fille, la douleur était bien trop insupportable.Quand à Chris elle ne l’avais jamais revu depuis ce soir fatidique, seul son mari l’avais vu entre temps…sept mois plus tard…un doute affreux l’assaillie.
« Chris…m’entendez vous ? »
« J’avoue, j’avais trop bu ce soir là, j’étais insouciant et je ne me rendais pas compte de la responsabilité que je devais assumer. »
« Chris répondez moi…»
« Je dois partir maintenant, je tenais juste à vous faire mes excuses même si sais que ça ne ramena pas votre fille. »
Le jeune homme se leva sans un bruit marcha à quelques centimètres de Margaret et sorti de la maison sans un mot de plus.
Elle ne savait plus quoi penser, bon sang que se passait t’il ? C’est à n’y rien comprendre…
Maggie demeura plusieurs instants immobile, le regard dans le vide comme dépassée par les évènements.Elle pris une décision, elle devait en avoir le cœur net, une force semblait l’attirer dehors, vers l’hôpital…
Elle se leva précipitamment, enfila son manteau et deux minutes plus tard, elle glissait la clé dans le contact de la Buick de George, bon sang où était il passé celui la ?
Le moteur hoqueta et se mis à vrombir sous les coups d’accélérateurs.
Margaret sorti la voiture de l’allée et commença à rouler à vive allure vers l’hôpital du centre ville.



6 : 3 Juin 1957



« Chris…Chris s’il te plait arrête…»
Tina repoussait gentiment les assauts de tendresse de son compagnon comme elle pouvait.
Ce dernier lui embrassait le cou de ses lèvres brûlantes de désir, la main posé sur son ventre.
« Chris les examens approchent si je révise pas mes maths maintenant je ne réussirait jamais ! »
« Toujours ton petit projet sur Princeton ? »
« Oui… »
« J’existe aussi je te signale » Chris pris un ton exagérément désespéré et se mis à genoux« Tinaaaa, j’ai besoin de ton amour, je ne suis qu’un pauvre être humain en quête de tendresse et… »
« Ca va ça va !...là t’es content ? »
Cette dernière l’avait pris contre elle, la tête posée délicatement sur ses seins.
Chris afficha un sourire satisfait et faussement angélique.
Le seul bruit qu’on pouvait désormais entendre était le tourne disque dont le grain crachotant emplissait la pièce d’une certaine chaleur musicale.
Ritchie Valens chantait « Donna » avec tout l’amour qui pouvait sublimer son être avant de voir son destin brisé dans un crash d’avion.
Dans la magie de l’instant Tina se sentit pousser des ailes.
« Chris donne moi tes lèvres… »
Un baiser électrifiant s’ensuivit, Une passion était née.
« Je t’aime… »
Chris fut soufflé par cette déclaration tellement sincère, il peina à afficher ses sentiments, conforté dans son image de mâle infaillible, mais il trouva la force de souffler un « je t’aime » étouffé par l’orgueil masculin.
Ce dernier sorti une bouteille d’alcool…
« Chris qu’est ce que tu fais ??? »
« Bah ça se voit pas ?»Répondit t’il sur un ton presque dédaigneux.
« Chris si ma mère vois ça tu sera pas prêt de me revoir, depuis quand tu boit de l’alcool d’ailleurs ? »
« Je sais pas, ça m’as pris comme ça, il doit bien avoir une raison pour laquelle mon père boit, il doit y trouver refuge »
« Et moi je te suffit pas comme refuge ? »
« C’est pas ce que j’ai voulu dire… »
« S’il te plait ne tourne pas comme ton père, tu vaut mieux que ça tu sais »
« Je sais pas…je sais plus… »
Un court silence s’en suivi brisé par un Chris au bord des larmes.
« J’ai honte…»
« Non il faut pas, tu t’en sortira j’en suis sûr, rien ne dit que c’est ce qui t’attend, tu peux changer les choses, j’ai confiance en toi »
« Serre moi encore dans tes bras… »
Tina s’exécuta… et ils restèrent ainsi tandis que Ritchie Valens entamait son dernier refrain en « fad out ».




7



Les halos de lumières lugubres de l’avenue Jefferson se reflétaient dans le regard vitreux de Margaret Robinson.
Une légère brume enveloppait les bâtiments aux alentours, ceux-ci ne retenaient pas l’attention de la vieille femme, plongé dans ses pensées et ses souvenirs.
Comment de telles choses pouvaient elles être possibles ? Elle ne comprenait pas…Serait ce possible que ce soit sa fille au téléphone ?
Elle repensa aux évènements qui suivirent sa mort.Le coup de fil du sergent Johnson, ces mots déchirants décrivant en arabesques sordides toute l’horreur d’une telle annonce.
Elle n’entendit jamais la suite, elle s’était effondrée inconsciente dès le mot « morte ».
Son mari s’était occupé de tout, la visite à la morgue, l’enterrement, la paperasse…
Quand à elle, elle avait sombrée dans la dépression pendant de longues années, les premiers mois elle refusait de quitter sa chambre au grand désespoir de George.
Elle n’as jamais pu accepter cette tragédie fatale pour sa santé mentale,elle s’enterrait dans le passé, passant des heures dans la chambre de sa fille, respirant son odeur partout où elle pouvait la trouver, observant chaque objet,ceux-ci portant l’histoire d’une vie volée.
Elle ne s’était jamais vraiment remise de cette mort, Pourquoi n’est ce pas elle qui ai rendu son dernier souffle ? Tina elle, avait toute la vie devant elle, la beauté, l’intelligence, pourquoi…pourquoi…
Elle commença à balayer la torture de sa mélancolie et à observer les alentours.
Quelque chose clochait…
La rue était éclairée par les cafés, les lumières éclairant la route, les boutiques.Mais les rues étaient vides, Il n’y avait pas âme qui vive.Aucuns piétons, aucunes voitures.
Le néant régnait en maître.Bon sang où était elle ?
Pourquoi…pourquoi…
L’hôpital était à présent visible au loin, son design malsain de murs délavés s’élevait dans toute sa grandeur.
Son cœur se serra.
Tina…peut tu réellement être dans ce bâtiment ? Peut tu réellement être en vie ?












8



Margaret pénétra d’un pas lourd d’appréhension dans l’accueil de l’hôpital.L’endroit était insalubre, faiblement éclairés par les néons blanchâtres accroché au plafond.Il y avait peu de personnes, ces dernières prenant plutôt la forme d’ombres fuyantes. Parmi toutes ces formes nuancés elle pu distinguer le comptoir, elle se dirigea vers ce dernier, à mesure qu’elle s’approchait, l’environnement retrouvait chaleur et couleurs.
Une jeune fille d’une vingtaine d’années peut être plus était assise le regard évasif.
Magie s’arrêta à quelques pas et articula avec timidité.
« Excusez moi…je cherche…ma fille, elle est sans doute aux urgences, elle a eu un accident… »
La jeune femme ne semblait pas l’entendre, elle jouait avec ses cheveux avant de se tourner vers une collègue.
« Au fait Sonia comment ça s’est passé avec ton prince charmant hier soir ? »
Une petite brune copieusement maquillée lui répondit.
« M’en parle pas ! Un vrai co.... ce type ! »
« Il s’est passé quoi ? »
« J’étais pas chez lui depuis cinq minutes qu’il me foutait déjà la main au c.., un vrai obsédé. »
« Mince, t’as fait quoi ? »
Margaret assistait à la scène, soumise à sa banalité, elle se réaffirma.
« S’il vous plait, je dois voir ma fille… »
« Bah je lui en ai retourner une ! Il sera pas près de me retoucher avec ses sales pattes »
« J’aimerais avoir ton cran, moi mon mec a toujours autant cet air de chien battu »
« LAISSEZ MOI VOIR MA FILLE !!!!!!!! »
La vieille femme avait hurlé à en rompre ses cordes vocales en donnant un grand coup dans un tas de feuilles sur le bureau, celles-ci volèrent quelques instants tels des cendres soumises au vent.
« Bon sang Elise que fais tu avec la paperasse ? »
La jeune fille aux yeux bleus azur était pétrifiée.
« Je ne sais pas…on aurait dit que quelque chose a donné un coup sur le bureau »
« T’as du rêver ma pauvre fille, remet toi au travail »
« Ouais t’as raison »
Cette dernière rassemblait les feuilles tandis que Margaret assistait médusée d’incompréhension devant cette scène.
Une dernière feuille virevolta un instant avant de se poser devant elle.Il y avait quelque chose d’inscrit.

Tina Robinson, admise aux urgences salle d’opération 02, heure d’arrivée : 01h15.

Maggie se calma et se remis en marche avec difficulté vers l’endroit ou l’emmenai son cœur.








9



Elle avait du mal à se repérer, tous ces couloirs se ressemblaient, toujours ces lueurs faibles et blafardes, elle avançait péniblement à travers le dédale de passages de l’hôpital.
Elle arriva cependant relativement vite aux urgences, elle chercha du regard la salle 02 mais sa vision était trouble, elle se sentait fatiguée, usée, à bout.
Son attention fut alors attirée par des voix venant d’une pièce pas loin de là.
« Infirmière ! Injection de morphine 0,3 mg vite ! »
«Oui docteur. »
Margaret passa la porte frébilement sur laquelle était inscrit « salle d’opération 02 »
C’est les yeux remplis d’horreur et instantanément de larmes qu’elle découvrit un spectacle terriblement macabre, Elle voyait un médecin et deux infirmières s’activer autour du corps d’une fille, sa fille…
Elle n’avait plus rien de sa beauté passé, ce qui était étendu sur la table d’opération était un corps calciné, complètement brûlé voir carbonisé.On aurait dit que la peau avait fondue par endroits, elle était noire, parfois rouge a cause des marque d’hémorragies.La seule chose qui n’avait pas bougé était son regard bien qu’il soit brisé, ce dernier se tourna vers Margaret et la fixa intensivement.
« Maman… »
« Ma petite fille !!! », Margaret était au bord de l’hystérie lacrymale.
« Maman sauve moi… »
« Bon sang à qui parle t’elle ? »
« Docteur je croit qu’elle est prises d’hallucinations, on dirait qu’elle appelle sa mère la pauvre »
«Docteur son pouls diminue ! »
« On est en train de la perdre ! »
« Oh non…le cœur ne bat plus… »
« Donnez moi les défibrillateurs ! Vite ! »
« Tenez docteur. »
« Bon, 1, 2, 3, reculez ! »
Un choc souleva le corps inanimé de la jeune fille, derrière l’électrocardiogramme demeurait plat…
Le médecin commençait à craquer de désespoir.
« …1, 2, 3, reculez ! »
La ligne verte demeura imperturbable, le son continue de la machine signifiant le décès du patient continuait de retentir…Le regard de la jeune femme si plein de vitalité avait laissé place au silence émotionnel de la mort…
« Docteur… »
« 1, 2, 3 reculez ! »
« Docteur ! C’est terminé…vous avez fait ce que vous avez pu… »
Ce dernier poussa un soupir de tourment…c’était son premier décès…







10


Margaret sortie de la salle complètement choquée et tétanisée, elle marchait avec difficulté manquant de s’écrouler à chaque pas effectué, l’émotion était trop forte, beaucoup trop forte…c’était à en perdre la raison…comment oublier ? Ce regard, ce corps…
Non c’était trop…bien plus qu’elle ne pourra jamais en supporter.
Elle s’assit sur une chaise dans le couloir secouée par de violents tremblements, elle avait froid, l’air était glacial.Elle se recroquevilla sur elle-même.
« Elle n’est pas morte… »
Maggie ouvrit grand les yeux, surprise et fixa la personne à coté d’elle au point de détruire sa rétine.Un homme d’une cinquantaine d’années siégeait là a coté d’elle.Le front fuyant prolongé par une calvitie prononcée,des yeux pâles derrière des lunettes communes et une maigreur terrifiante.
Elle articula avec peine :
« Qu’avez-vous dis… ? »
« Votre fille n’est pas morte… »
« Vous arrivez à m’entendre ??? Répondez moi s’il vous plait ! »
L’homme se leva péniblement sans un mot de plus, il était vraiment petit.
Après quelques pas il s’immobilisa.
« Elle vous attend…là ou elle repose… »
Puis il repris sa marche d’un pas spectrale et disparu au tournant d’un couloir telle une illusion.
La vieille femme se demanda si ce n’était pas le choc qui lui avait tapé sur la tête…
Elle pris cette dernière entre ses mains avant de prendre une grande inspiration, se leva et se déplaça vers la sortie d’une démarche chancelante.



11


Margaret poussa la porte du grillage rouillé et crasseux de l’entrée du cimetière, celle-ci grinça d’un bruit aussi criard qu’une craie neuve sur un tableau d’écolier, Un brouillard épais enveloppait les alentours, Elle avançait avec peine, ses idées étaient confuses, elle ne savait plus trop ce qu’elle faisait là.
Elle se trébuchait tous les deux mètres, sa jupe était déchirée, elle avait les pieds en sang.
Elle cherchait en vain la tombe de sa fille, où pouvait bien elle être ?
Tout ce qu’elle voyait c’était des pierres tombales se découpant dans la brume épaisse, elle ne devait plus être très loin…
Peu à peu elle arriva à un endroit où le brouillard se faisait moins dense, plus loin une silhouette féminine se dessinait, Maggie avança avec appréhension, puis transportée par une joie et un espoir immense.
Devant elle se tenait couchée sur la terre fraîchement recouverte devant une tombe, sa fille…
Elle était là, pleine de vie, magnifique, seulement habillée de sa robe blanche, pieds nus, les cheveux détachés tombant sur son léger décolleté.
Elle avait le sourire rieur et le regard pétillant d’une malice enfantine.
« Maman, tu est venue. »
« Oui ma chérie, Je suis là, j’aurais voulu venir plus tôt mais j’avais tellement mal »
« Je comprend, ne t’en fais pas »
Maggie se rua avec passion sur sa fille pour la serrer dans ses bras en larmes.
« Tu m’as tellement manqué ! Je ne pensais jamais te revoir. »
« Je t’attendais et tu est venue. »
« Oui Tina je suis là. »
« Tu vas rester avec moi pas vrai ? »
« Oui mon enfant, On vas rester ensemble toutes les deux… »
Mère et fille restèrent enlacés imperturbables tandis que le jour se levait.



12



« George…s’il vous plait, vous devez encaisser le choc et passer outre, ne vous laisser pas trop abattre. »
« Je sais docteur mais c’était tellement inattendu… »
Un homme d’une cinquantaine d’années siégeait là à coté de lui.Le front fuyant prolongé par une calvitie prononcée, des yeux pâles derrière des lunettes communes et une maigreur terrifiante.
Il s’était présenté comme le médecin chargé de prendre en charge les personnes ayant subi un important choc psychologique, en effet il ne l’avait jamais vu auparavant.
« Vous comprenez, ça été si soudain, y’as eu cette orage, je me suis réveillé et Margaret…mon dieu ma femme…elle était là couché par terre, morte, je n’ai pas compris tout de suite.Mais quand j’ai senti son pouls, il n’était plus et sa peau était froide et pâle. »
« La mort est comme ça, elle frappe sans prévenir, n’importe qui, votre femme était âgée, ça devait arriver. »
« Je sais tout cela, mais je ne peux m’y résoudre. »
« Il vous faudra du temps, rien de plus. »
« J’en suis conscient. »
« Bien ! Je dois vous laissez à présent »
Le médecin se leva faiblement, se dirigea vers la porte et salua une dernière fois son interlocuteur.
« Au revoir monsieur Robinson, je pense que nous nous reverrons vite…»
« Au revoir docteur. »
La porte claqua avec une certaine douceur, le silence emplit la pièce, il était d’une lourdeur accablante pour le vieil homme en deuil de sa bien aimé.
Il se dirigea nonchalamment vers le salon, arrivé dans la semi pénombre, il scruta la pièce de ses yeux fatigués par l’émotion.Il observa les photos sur la cheminée, Tina…, Maggie…il avait perdu tout ce qui lui était cher.
Sa tête bascula en arrière, des larmes pareilles à des rivières de diamants coulèrent le long de ses joues.
Lorsqu’il reposa son regard sur la pièce son attention fut attiré par un papier sur la table.On aurait dit une note griffonné a toute vitesse, par quelqu’un de pressé.
Il pris la feuille et commença à lire, à mesure que sa lecture progressait, Son regard se perdit dans les méandres d’une incompréhension totale, ça ne pouvait pas être possible…puis…il compris…ses doigts laissèrent échapper la feuille qui tomba sur le sol en virevoltant sur elle-même.
On pouvait y lire :

Maman,
Je te laisse un mot car tu dois encore dormir,
Je n’ai pas beaucoup de temps,
Je dois aller chercher le petit chez sa tante,
Chris est déjà au funérarium,
On se voit tout à l’heure à l’enterrement.



Tina


Edit: Je viens de recoller le texte car j'ai recorrigé et j'ai trouvé près de 20-30 fautes :shock: ,donc voici la meilleure version :rotfl:
Modifié en dernier par Tender Surrender le mercredi 12 mars 2008 22:35, modifié 4 fois.
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lilith
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Message par lilith »

je réactionnerai pas ici ... enfin si pour dire que j'adore !!!!!!!!! :love1:

mais pour le reste MP ..... :chief:

t'es trop fort toi ! :clap2:
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claudine
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Message par claudine »

Merci Tender pour tout ce travail rien que pour nous et tout ce talent aussi :up:

Superbe fin :up:
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Tender Surrender
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Message par Tender Surrender »

claudine a écrit :
Merci Tender pour tout ce travail rien que pour nous et tout ce talent aussi :up:

Superbe fin :up:
la comprend tu seulement? :wink2:
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lilith
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Message par lilith »

hey dis donc toi !

c pas parce qu'on comprends pas qu'on a pas le droit de trouver ca chouette !!!!!!!! :langue:
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Tender Surrender
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Message par Tender Surrender »

désolé douce Lilith :sue: :sad: :rotfl:
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lilith
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Message par lilith »

mais non :timide:

je dis ca pacr eque comme je sias que g pas tout compris je voudrais pas que tu crois que j'ai pas tout aimé ..... :bisouss:

ben tiens voila un parfaitement exemple de ce que je dis dans mon topic quand je dis que je focntionne à l'envers et que le sgens comprennent pas ce que ej evut dire ... que mon humour blesse.....

j'en mélange les lettres moi tient ..... :blink:
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Tender Surrender
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Enregistré le : mardi 26 février 2008 4:43

Message par Tender Surrender »

Ah non hein ptit Lilith ! je t'interdis de croire ça :console:
T'en fais pas je joue le jeu c'est tout :wink2: :console:
Je suis pas du tout blessé :wink2:
Je t'envoie toute ma tendresse réconfortante :bisous1:
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Bidou
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Enregistré le : dimanche 24 février 2008 15:04

Message par Bidou »

Comme ils sont meugnons :love1:

Bon Tender, je prends des forces et je lis ta nouvelle en entier dés que je suis prêt :up2:
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claudine
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Message par claudine »

Tender,

Je crois que la liberté du lecteur c'est de pouvoir interpréter la fin d'une histoire à sa façon.

J'ai ma version mais j'attends avec impatience que tu nous expliques la tienne et donc la vraie :wink2:

:bisouss:
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Tender Surrender
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Enregistré le : mardi 26 février 2008 4:43

Message par Tender Surrender »

claudine a écrit :
Tender,

Je crois que la liberté du lecteur c'est de pouvoir interpréter la fin d'une histoire à sa façon.

J'ai ma version mais j'attends avec impatience que tu nous expliques la tienne et donc la vraie :wink2:

:bisouss:
Je peux savoir la tienne? :siffle:
Ca m'interesse toujours^^
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lilith
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Message par lilith »

moi je dit : en fait se sont tous des ratons laveurs qui se prennent pour des humains !!!!! :rotfl:


bon d'accord j'arrete de dire n'imp et je vais bosser !!!

bidou toi aussi t'es moignon ! :rire2:
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dolly
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Message par dolly »

mon dernier post sera pour toi

une merveille cette nouvelle

continue, faut absolument que tu la publie

tu es vraiment un bon ecrivain

bisouxxx
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Procrastina
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Message par Procrastina »

Tender... c'est GENIAL !!!
Ta fin est simplement GENIALE !!! :up:

franchement je suis sur le derrière, j'ai pris un immense panard à lire ta nouvelle MERCI MERCI MERCI !!!!! :love1:

:big:

Bon je vais pas épiloguer sur ce que j'ai compris, car je laisse aux autres leur interprétation : je te dirais juste que je pense au film "Le sixième sens" de Night Shyamalan :wink2:
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claudine
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Message par claudine »

Procrastina a écrit :
Tender... c'est GENIAL !!!
Ta fin est simplement GENIALE !!! :up:

franchement je suis sur le derrière, j'ai pris un immense panard à lire ta nouvelle MERCI MERCI MERCI !!!!! :love1:

:big:

Bon je vais pas épiloguer sur ce que j'ai compris, car je laisse aux autres leur interprétation : je te dirais juste que je pense au film "Le sixième sens" de Night Shyamalan :wink2:

Si, si, moi je veux savoir ce que tu as compris :pense: :wink2:

Moi, je pense que Margaret est morte est qu'elle retrouve sa fille dans l'au delà, mais ce que je ne comprends pas trop c'est le sens de ce billet :pense:

Tender :help1:
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Tender Surrender
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Enregistré le : mardi 26 février 2008 4:43

Message par Tender Surrender »

claudine a écrit :
Procrastina a écrit :
Tender... c'est GENIAL !!!
Ta fin est simplement GENIALE !!! :up:

franchement je suis sur le derrière, j'ai pris un immense panard à lire ta nouvelle MERCI MERCI MERCI !!!!! :love1:

:big:

Bon je vais pas épiloguer sur ce que j'ai compris, car je laisse aux autres leur interprétation : je te dirais juste que je pense au film "Le sixième sens" de Night Shyamalan :wink2:

Si, si, moi je veux savoir ce que tu as compris :pense: :wink2:

Moi, je pense que Margaret est morte est qu'elle retrouve sa fille dans l'au delà, mais ce que je ne comprends pas trop c'est le sens de ce billet :pense:

Tender :help1:
aller je donne un indice ! :rotfl:
Bon claudine au sujet de Margaret n'as en fait ni tord...ni raison ! :up:
Je vous laisse réfléchir la dessus.
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K
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Message par K »

J'ai des doutes et j'ai trouver des points étrange puis-je en parler ouvertement??
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Tender Surrender
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Message par Tender Surrender »

K a écrit :
J'ai des doutes et j'ai trouver des points étrange puis-je en parler ouvertement??
Je t'en prie :up:
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K
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Message par K »

Cette version n'engage que moi... :up:

1947 bal petite Tina toute contente et amoureuse. chris va la chercher ils vont au bal. Puis de l'alcool pour chris, le l'amour pour Tina et ...scéne censurée... Puisque chris est totalement alcoolisé et qu'il semble douter de sont amour (remords, tromperie) ils va avec une aute fille et rentre avec l'autre. Sur la route pafff plus de chris seulement comme il a bu il pense avoir tué Tina(ce qui explique son intervention spectrale).

Tina se retrouve comme une ***** au bal.
Entre temps le sergent appel Maggy en pensant que c'est sa fille qui est morte. Et la pafff maggy

Tina appel sa mére pour qu'elle vienne (scéne du téléphone)
Tina super triste enterre son petit chris. (d'ou le mot)

Mais en 1957 date de sortie de la plymouth accident qui tue Tina.

1962 éclaire qui tue maggy et qui revoit sa fille et patati patata
Le médecin est louche, comme tout les médecins d'ailleur

Ta une sacrée imagination
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