Philosss a écrit :J'ai déjà répondu mais je réponds encore (zéro énergie et procrastination aidante)
Je me fous totalement des autres
Pour observer 1 -2 -3 ce qu'on remarque des autres
On est forcément en mode séduction
Ou observation objective tout en ayant le désir de plaire et/ou de se sentir attiré par quelqu'un
Je m'en fous totalement
Je n'ai aucun désir de plaire ni d'être titillé par quelqu'un
J'observe les gens par habitude. Habitude de fixer les gens, de les détailler, d'accumuler les détails visuels tant de la gestuelle que de l'apparence, au point d'en mettre mal à l'aise.
On m'a fait remarquer dernièrement cette habitude.
Pourtant, elle n'est pas empreinte de jugement. Je ne fais qu'observer et détailler, décomposer le comportement, l'attitude générale, l'apparence générale.
Je ne sais pas comment en pleine dépression, il y a en qui préserve cette capacité de plaire et désirer plaire et draguer et tout le bazar. Je ne comprends pas.
Je me souviens par contre que le charme subtil prolongé dans le temps me séduisait bien plus que le jeu direct de séduction.
J'pense pas qu'on soit forcément en "mode séduction" quand on observe qqun. On peut très bien regarder qqun marcher de dos dans la rue et regarder sa démarche et ses atouts, sans que ce soit un regard insistant et séducteur. Les personnes que je regarde n'ont pas forcément conscience que je les regarde, et je n'ai aucune envie de le leur faire savoir.
En fait, soit je regarde dans le vide et il y a une personne devant moi, soit je dévisage les gens mais juste comme ça pour passer le temps, sans donner suite à un quelconque jugement positif ou négatif, en faisant juste de simples constatations, soit je "mate" mais discrètement, juste pour le plaisir des yeux, sans désir de plaire, soit (mais ça reste exceptionnelle) dans mes périodes très "up" je mate avec une subtile insistance qqun qui me plait vraiment et je cherche l'attirance de l'autre.
Mais jpense que toute observation est subjective, elle se fait avec nos yeux, l'endroit où tes yeux vont se diriger en premier, les endroits que l'on regarde avec plus d'intérêt, tout cela est subjectif, même si tu ne le fais pas consciemment, même si tu te dis pas "tiens regardons le ptit c.. de celui/celle la". Le regard ne se pose pas à tel endroit par hasard, fin certains éléments attirent plus notre regard que d'autres. Mais c'est vrai que tout le monde ne porte pas de jugement sur ce qu'il vient de voir, mais jpense qu'une majorité le fait, et c'est ça qui me paralyse souvent. Le regard des autres : jpense que c'est ce qui m'empêche de sortir de mon lit en période de dépression. C'est ce qui m'étouffe, me "paralyse" en fait je crois que c'est le bon mot. L'incapacité/difficulté à se confronter au regard extérieur, est-ce qqch de commun à bcp de dépressifs ?
Quand je suis dans mes périodes de dépression, là je me dévalorise tout le temps, je peux à peine regarder qqun dans les yeux, je me sens horrible physiquement, banale, transparente, répugnante etc.Bref, un monstre quoi. Donc dans ces périodes, incapacité complète à chercher à plaire, c'est juste impensable, irréaliste. Mais cela ne m'empeche pas de regarder des personnes charmantes, mais d'une manière très discrète.
Pour ce qui est de ta dernière phrase Philosss, je l'aime beaucoup . Mais je veux bien que tu précises ce que tu ressentais de ton côté, par quoi ça se concrétisais. Je ne sais pas si on a la même "définition" du "charme subtil prolongé dans le temps", mais je l'apprécie bcp aussi. Les regard timides et super discrets, les effleurements presque imperceptibles mais que l'on sent quand même...
J'aurai bien aimé qu'un bout d'un an, tout ça se transforme en une jolie relation amoureuse, mais non, la haine que je voue parfois à moi même, le manque de confiance, et la peur des autres ont anéanti cette possibilité. Dommage.