Difficultés, angoisses, dans les transports en commun

[matthieu25]

Je ne supporte pas les transports en commun car j'ai l'impression de ne pas être maître de ma vie.Cela m'angoisse beaucoup même si je n'ai jamais fait d'attaques.J'ai déja eu quelques problemes d'agressions verbales d'ailleurs.Je prend maintenant les transports en commun le moins souvent possible.Et je m'en porte mieux.Vive la marche à pied et le vélo.Je n'ai jamais eu de probleme avec le TGV car le sentiment d'oppression est moindre.Je crois que je suis un peu claustrophobe.....

[kaliste]

Coucou matthieu25,

moi aussi, j'ai un soucis avec les transport en commun...

Je suis claustrophobe et en plus, j'ai l'impression que tout le monde me regarde...
C'est pas évident du tout et c'est vrai qu'on attrappe vite des mollets d'enfer à force de marcher!!!

pareil pour les ascenseurs, je ne les utilise jamais... dur dur quand on doit aller aux 6ème étages!

Courage

[matthieu25]

Merci pour ses encouragements.J'ai l'impression que plus la ville est grande, plus j'ai des difficultés à m'y adapter....

[Diana]

Pareille que toi, d'ailleurs mon premier malaise dans ma maladie, je l'ai eu dans un train et aujourd'hui prendre le métro parisien, avec le chaos qui règne, me fait horreur...

Diana

[matthieu25]

Avez vous analyser la cause du mal être lorsque vous prenez ce type de transport?La sensation d'étouffement?L'impression d'être rien face à tout ce monde?

[Nikita]

Bonsoir,

Quand j'habitais Strasbourg j'avais des attaques de panique dans les bus et le tramway. Pour moi je pense que c'est surtout parce que j'ai peur de la foule. Il m'arrivait souvent de descendre du bus ou du tram parce qu'il y avait trop de monde et d'attendre le suivant, ou d'aller à pieds.

Pour moi la foule est par nature incontrolable, donc j'ai peur des mouvements de foule (je ne suis jamais allée dans une manifestation ou dans un concert !), je m'y sent perdue, j'ai peur d'être attaquée, enfin des conneries comme ça.

[matthieu25]

Moi, j'avoue que je supporte pas le fait de devoir être les uns contre les autres....J'ai l'impression de perdre ma liberté..... Et de n'être plus rien. J'ai d'ailleurs plusieurs fois éviter la foule.Mais je ne suis pas agoraphobe car sinon, je n'aurais jamais fait de théatre.Evidemment, j'avais le trac mais j'avais la scene pour moi tout seul, et donc, pas de probleme d'etre serré les uns contre les autres.J'ai d'ailleurs eu un probleme de claustrophobie chez le médecin une fois.J'ai failli tomber dans les pommes.J'étais dans un endroit assez étroit et j'avais l'impression que j'étais coincé...En fait, je crois que cela est du à une fois quand j'étais petit.J'avais coincé mon genou dans une barre....c'était l'horreur.J'ai cru que j'allais y rester...

[cocotigrou]

Pareil pour moi les transports en commun ça me fout des crises de panique, j'en avais fait en voiture donc j'avais décidé de prendre le métro pour aller au boulot.
Résultat des courses dans le métro, je descendais tous les 2 arrêts, pour tenter de reprendre le suivant.
J'ai donc décidé de reprendre la voiture avec le risque de faire une crise de panique s'il y a un embouteillage.
Par contre à partir du mois de mai quand j'aurai déménagé, là la voiture c'est hors de question, c'est à 75 km de mon boulot, quand j'ai été signé l'acte de vente j'étais sur l'autoroute (c'est pas moi qui conduisait je crise aussi), c'était le matin à 8h00, dans le sens Bruxelles-Charleroi ça allait on roulait mais dans l'autre sens quelle horreurrrrrrrrr, j'ai fait une crise alors que c'était même pas de mon côté, je vais donc me résoudre à prendre le train (43 minutes) comme j'ai des horaires variables avec un peu de chance ça sera pas bondé tous les jours, ça me fout tellement la trouille que j'suis déjà occupée à essayer de trouver un autre emploi du côté de mon futur domicile.

[nicolas]

Bonjour, moi c'est assez semblable, bien que je ne sois pas claustrophobe.
Après un trajet en métro je suis a ramasser à la petite cuiller. Depuis plus d'un mois je n'ai plus de voiture et je suis obligé de prendre le train. Cela m'a donné l'occasion d'analyser mon malaise:

D'abord je n'ai pas l'impression d'être regardé, c'est plutôt le contraire, j'ai l'impression de voir des gens derrière une vitre, qui ne me voient pas, ne se voient pas, qui agissent comme si ils étaient absolument seuls, et cela me trouble.
Je crois que j'ai tendance malgré ma raison à interpêter cette "indifférence" par rapport à moi, comme si les gens me/se trouvaient désagréable ou me faisaient la tête.

Comme cette façon d'être constitue la norme de bienséance dans notre civilisation, et qu'il est impossible de faire connaissance avec tous les gens que l'on croise, j' en viens a me dire qu'il est inhumain de se mettre dans une telle situation dans laquelle autrui est au mieux inéxistant, au pire une gène physique (aux heures de pointe), et que l'humanité (en tant que qualité altruiste) peut ne pas resister à la promiscuité (il y a de nombreux exemples, dans les naufrages, les prisons, les distibutions de soupes de l'armée du salut, les camps de concentration).
J'ai le même sentiment sur la route, quand un automobiliste fait courrir un risque mortel à un cycliste, par exemple, pour gagner trois seconde sur son trajet. Ce type est peut-être un époux et un père attentionné, mais aussi un assassin en puissance, quelqu'un qui n'hésitera pas à marcher sur la tête des autres pour arriver à ses fins.

[Diana]

J'avoue ne pas avoir trop analysé (bon, je travaille à la SNCF et si je constate un problème avec les transports en commun...ça ne va pas m'arranger... ), mais je pense que pour la plupart ils sont dus à la foule, à la proximité, au fait que dans certaines villes comme Paris ou d'autres, tout va très vite...
Lorsqu'on est "au ralenti", la vie à côté me semble aller trop vite pour moi.

Mais je crois que c'est un sentiment reversible, lié à ma maladie en ce qui me concerne.

Diana

[coquelicot]

Je remonte ce fil pour tenter d'analyser mon malaise dans les transports en commun. Surtout le train car dans le tram ou bus, il y a la lumière du jour.

Bon, les heures de pointe, personne n'aime je pense donc inutile d'aller plus loin.
Mais de toute façon la lumière agressive rend les gens plus laids et j'ai l'impression moi aussi d'être chosifiée et vilaine physiquement.

Bien sur c'est amplifié par la promiscuité. Je prends toujours le strapontin à l'extérieur du wagon quitte à être moins confortable et à entendre plus de bruit.

Le bruit du train m'est préférable au conversations subies (jeunes ou moins jeunes qui parlent trop fort).

Je ne sais pas exactement en quoi ce malaise est lié à la dépression. Peut-être car nous nous sentons mal à l'aise avec notre corps et le rapport aux autres. Tout est amplifié.

Parfois je voudrais dire aux passagers de se TAIRE. Mais je ne le fais jamais. (Ai conscience que faire une crise n'arrangerait rien).

[Chat perdu]

Je vais parler de ma claustrophobie même si ce n'est pas le plus important car par moment il m'arrive de ne pas être claustrophobe (par exemple le week-end ou je suis moins stressé). Par contre la semaine, je ne supporte pas de monter dans un wagon plein ou si je n'ai pas de place assise. Donc il me sera impossible de monter là où les gens sont serrés et je crois que si ça m'arrive je serais à 2 doigts de disjoncter. Dans l'avion ça m'est arrivé 2 fois de changer de place à cause de ça.
Pour définir mon état psychologique, je dirais que j'ai l'impression d'étouffer, surtout en période de chaleur, ou bien que je ne pourrais jamais sortir d'une situation de blocage. J'ai du mal à comprendre les gens qui montent dans le wagon plein même si ils ne sont pas en retard, ça m'agace

[Procrastina]

non ben moi je flippe dans les transports en commun à cause de la promiscuité et parce que je ne suis pas à l'aise "dehors" en général. Je n'aime pas être vue. J'essaie de me faire le plus discrète possible et je pars dans des tocs mentaux à ce sujet. Mélange d'angoisse, d'agressivité envers les autres, envers moi, auto-punition, contrition, gestion, respire respire on se calme. Je pars en monologue interne ce qui me calme, mais quand je me "réveille" du monologue j'ai peur d'avoir dit des choses à voix haute, ou d'avoir fait des drôles de tête qui révèlent mon état intérieur pendant que j'étais "en absence", donc c'est réveil choc "hhhan est-ce que j'ai dit ça à voix haute" puis je me rassure pendant des heures et repars finalement en monologue.

Le mieux pour sortir de ce type d'état c'est si il y a un personne à qui je parle à un moment et qui ne me fait pas peur, ça me reconnecte en quelque sorte. Mais si il y a trop de personnes "invasives" dans le sens très à l'aise ou qui prennent beaucoup de place, ou qui parlent fort sur un ton moqueur, je peux partir dans de grosses grosses crises d'angoisses, voir de parano, mais je suis clouée sur place par l'angoisse et l'horreur. Et là c'est terrible parce que c'est une lutte atroce entre cette peur et la besoin de me contrôler de manière à ce que ça se voit pas, car pour moi si ça se voit, je deviens une cible facile...

Voilà, c'est mon rapport aux transports j'ai peur des gens, j'ai peur de moi.

[Chat perdu]

non ben moi je flippe dans les transports en commun à cause de la promiscuité et parce que je ne suis pas à l'aise "dehors" en général.

Voilà, c'est mon rapport aux transports j'ai peur des gens, j'ai peur de moi.

Pareil pour moi et j'ai du mal à comprendre les gens qui supportent une telle promiscuité. Ils se font une de ces douches le matin, se parfument un max et acceptent d'être serré comme des sardines au point d'accepter la puanteur et la sueur des autres histoire soit de ne pas arriver en retard soit d'être en avance au travail. Non moi je préfère y aller tout doucement histoire de réduire le stress qui est en moi. Et puis comme toi la peur de la foule, du trop de monde autour de moi, la peur d'être écrasé physiquement mais aussi la peur que ma personnalité soit écrasée par celle des autres.

[claudine]

Je remonte le topic juste pour dire que moi aussi c'est pareil.
Je ressens bon nombre de choses décrites ci-dessus, donc mon post n'est peut-être pas très utile.

.

Bonsoir Gustave,

Oui, ton post est utile car il te permet de constater que tu n'es pas un cas particulier et c'est rassurant

[Chat perdu]

Mais si il y a trop de personnes "invasives" dans le sens très à l'aise ou qui prennent beaucoup de place, ou qui parlent fort sur un ton moqueur, je peux partir dans de grosses grosses crises d'angoisses, voir de parano, mais je suis clouée sur place par l'angoisse et l'horreur. Et là c'est terrible parce que c'est une lutte atroce entre cette peur et la besoin de me contrôler de manière à ce que ça se voit pas, car pour moi si ça se voit, je deviens une cible facile...

C'est à croire que plus il y a du monde, plus les gens se sentent sécurisés, sans compter les gens "invasives" qui parlent fort. Le bruit de leur voix amplifient un peu mon angoisse. Je préfère le calme d'un wagon vide.

[Chat perdu]

Ensuite le bus, j'ai heureusement eu une place côté vitre. Pour moi les places côté vitre permettent d'éloigner mon regard dehors du bus. Si je suis à une place côté 'couloir' -ou pire, debout- où que mes yeux se posent je pense toujours qu'on me regarde, ça me rend malade et finis le voyage en fixant mes pieds...

Enfin voilà, je prends le bus 2x 30min par jour, et comme toutes les situations que je vis 'dehors', ça m'angoisse beaucoup.

Moi c'est le contraire, je préfère être dans le couloir, surtout dans l'avion, et si je le peux je prends le suivant. En fait il s'agit plutot de la sensation de ne pas pouvoir s'en sortir d'où la volonté d'être près d'une issue de sortie au cas où.

[succubus]

N'ayant pas le permis (et aucune envie de le passer), je suis obligée de prendre les transports et j'ai beaucoup de mal. La promiscuité me gêne, mais par dessus-tout, l'irrascibilité des gens, j'ai peur qu'il y ait des disputes, car dès que je ménèrve, j'ai des crises de panique et je deviens rouge pivoine !

Je ne supporte pas non plus le regard des gens posés sur moi. J'ai l'impression qu'ils vont me trouver bizarre, étrange, ou se moquer de moi. Car j'ai un gros complexe, ce sont mes yeux (ils sont globuleux) et dès que j'entends des gens qui parlent forts ou rigolent, je pense tout de suite qu'ils se foutent de moi

Pas terrible...

[Chat perdu]

Bonsoir succubus,

Je partage ton point de vue. Moi aussi la promiscuité me gène surtout quand les gens se pressent alors qu'ils ne sont pas pressés.
Moi aussi je ne supportes pas quand il y a des disputes ou des histoires dans un wagon, jeperds un peu le contrôle de moi-même.
Par contre sans le vouloir cet après-midi un type n'a pas supporté que je le regarde alors qu'en fait je ne le regardais pas spécialement. sans douté était-il déjà éméché, toujours est-il qu'il était assez menaçant et dans ce genre de situation je culpabilise et déprime encore plus.

[rosalie]

Bonsoir,

Quand j'habitais Strasbourg j'avais des attaques de panique dans les bus et le tramway. Pour moi je pense que c'est surtout parce que j'ai peur de la foule. Il m'arrivait souvent de descendre du bus ou du tram parce qu'il y avait trop de monde et d'attendre le suivant, ou d'aller à pieds.

Pour moi la foule est par nature incontrolable, donc j'ai peur des mouvements de foule (je ne suis jamais allée dans une manifestation ou dans un concert !), je m'y sent perdue, j'ai peur d'être attaquée, enfin des conneries comme ça.

moi c'est pareil d'ailleur c'est mon plus gros handicap moi non plus pas de concert,de grand magazin,pas d'manif,restau non plus!!!