Consulter un psy en y allant à contre cœur...

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choup67
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Enregistré le : dimanche 13 avril 2008 10:46

Consulter un psy en y allant à contre cœur...

Message par choup67 »

Bonjour à toutes et à tous,

Alors voilà, je me suis inscrite sur le forum il y a un moment mais je n'avais jamais posté. Je ne sais pas trop par où commencer en fait, je ne veux pas que ce soit trop long et ennuyant non plus alors je vais essayer de résumer.

Petite présentation d'abord, j'ai 24 ans (demain), je suis en couple depuis 6 ans avec une fille, nous habitons ensemble depuis 1 an. Je suis en formation en alternance pour travailler dans la logistique et ça se passe pas très bien en entreprise.

Ma première dépression :
Je l'ai eu à 17 ans. C'était l'année du bac et aussi l'année ou après 4 ans de relation avec un garçon puis 1 an avec un second, j'ai découvert que j'étais attirée par les filles. :newblush: Cette dépression était du, je pense à la difficulté du passage à l'âge adulte et à la découverte de ma bisexualité. J'ai fais 2 tentatives de suicides qui m'ont conduite dans un centre hospitalier où je suis restée 2 semaines. J'ai vite repris le dessus, je m'étais rendue compte que c'est parceque je gardais trop les choses pour moi et qu'il fallait que j'en parle plus. Niveau traitement j'avais des anti dépresseurs mais je ne l'ai prenais jamais. Et du lexomil pour me calmer.
Du coup, après cela, pendant 6 ans tout s'est très bien passé jusqu'à aujourd'hui.

Ma dépression actuelle :
Le commencement :
J'ai commencé à ressentir des signes physiques en juillet 2007 mais j'associais ça au stress du boulot. J'ai un supérieur qui s'en fou de moi, qui ne me suit absolument pas alors qu'il est censé être mon tuteur et m'aider à avoir mon diplôme... Je prenais sur moi, et puis j'en parlais à mon entourage. En novembre 2007, un matin je me suis levée pour aller bosser et je me suis écroulée en larmes dans la cuisine avant de partir, sans raisons particulières. Etant plus mature qu'à mes 17 ans j'ai accepté le traitement par antidépresseurs. Je suis donc sous Effexor 75mg depuis novembre 2007. Les gros symptômes de cette époque sont les insomnies, les crises d'angoisses, les crises de pleurs, les maux de ventres et la fatigue intense. J'ai été en arrêt maladie pendant 2 mois. Et la reprise s'est bien passée jusqu'au jour où...

Les conditions de travail :
...j'ai découvert entre temps que mon boss couche avec une collègue. Ok, c'est leurs affaires et je m'en fou, seulement ça a des répercussions sur tout le service. Il y a un mal aise énorme dans le bureau et des tensions se sont créées. Je suis du genre à pas me laisser faire, donc j'ai entrainé avec moi d'autres collègues pour aller nous plaindre des conditions pesantes de travail à la médecine du travail. Mon boss a un humour très... je ne sais même pas comment le qualifié mais c'est un vrai gamin. Ex : il s'ennuie, viens à votre bureau, pose une feuille la fait tomber, s'en va et vous demande de la ramasser... et ça le fait rire. Et pour la collègue, elle prends tout le monde de haut et ne fais que casser du sucre dans le dos à longueur de temps. Mon boss s'est assis à mon bureau quand j'étais en maladie, et il a dit "oh non faut pas que je reste assis ici, je vais tomber malade"... Alors déjà moi je culpabilise à mort d'être en dépression, mais d'entendre des remarques pareilles, ça vous fou le moral à zéro ! Mais j'ai pris sur moi, je suis en alternance, je fini en novembre 2008, ce n'est plus qu'une question de mois.

Le début des symptômes :
Il y a un mois, avant de partir en cours j'ai eu une douleur très forte aux oreilles, je ne supportais plus aucun bruit, même le son d'une voix qui me parlait. J'ai été voir mon médecin qui m'a dit que c'était du à des migraines, il m'a mis en arrêt 1 semaine. Malgré le traitement (doliprane + ibuprofene) les douleurs étaient toujours présentes. Je suis allée consulter un second médecin. Diagnostique identique, mais il m'a donné quelque chose de plus fort, du lemaline. Arrêt prolongé d'1 semaine à nouveau.
Ensuite j'ai repris le travail, et le 1er jour de boulot à été une torture intense, chaque bruit était comme une agression, c'était horrible. On m'a emmené chez un médecin dans la ville où je bosse. (Je précise que les oreilles n'ont rien) Ce 3ème médecin a vu que tout partait de la nuque et qu'il fallait que je fasse des séances de kiné. En plus de ces douleurs aux oreilles, j'éprouvais une fatigue très intense et les insomnies la nuit sont réapparues. Il pense que tout ça est lié avec le dossier qu'on a monté à la médecine du travail contre l'atmosphère pesante du bureau. Il m'a donc renforcer le traitement avec du Xanax 50mg, 1/2 comprimé 3 fois par jour et du panos pour mieux dormir la nuit puis prolongé l'arrêt 1 semaine. 2 jours après, je remarque des boutons bizzares sur ma jambe dont un très gros et qui après la douche s'est mis à couler bizarement... je suis allée consulter, conclusion une bactérie, j'ai été mise sous antibio (pyostacine) pendant 10 jours. Je peux dire que j'étais bien shootée par tout ce traitement en plus de celui pour la dépression. Je dormais tout le temps.

Aujourd'hui :
J'ai eu un entretien avec le médecin de travail lundi puisque j'ai repris. (ah oui j'oubliais, j'ai été contrôlée par la sécu en novembre, et là ils m'ont aussi contrôlée à nouveau la semaine dernière) Bref, j'ai toujours aussi mal aux oreilles, je suis à bout physiquement, impossible de faire le moindre truc. Si je fais le linge ou la vaisselle par exemple, après je suis épuisée et je vais me coucher pour dormir. Je fatigue très très vite. Et cette douleur devient de plus en plus intense et s'attaque maintenant au cou. Ma tête est très lourde à porter. Bref, la 1ère matinée de boulot à été épuisante et je n'avais pas la force de tenir l'après midi.

Mon entretien avec le médecin de travail :
Pour elle il s'agit d'une rechute et je fais une dépression sévère. Bien sûr moralement ça ne va pas trop à cause de ce qui se passe au boulot et tout les choses physiques qui m'arrivent me cassent un peu le moral mais bon... Elle a été très dure, m'a limite engueulée je la cite : "vos collègues vivent la même situation que vous au boulot et elles ne sont pourtant pas en arrêt !! Il est urgent que vous vous repreniez en main" (elle a dit au téléphone avec mon médecin traitant que j'avais besoin d'un coup de pied aux fesses...) Du coup, je culpabilise de tout ce qui m'arrive physiquement et donc je replonge dans la dépression. Je ne me sens bonne à rien, je me sens faible par rapport à mes collègues, ce qu'elle a bien fait remarquer etc.

Pourtant je me bats :
Au lieu de prolonger mon arrêt, on m'a mise en mi-temps thérapeutique pour 2 semaines. (la semaine prochaine j'ai 1 période de cours). C'est très dur, le matin je tiens environ 2h après je suis épuisée par les douleurs dans la nuque et aux oreilles et je n'arrive plus à me concentrer. Puis je commence à m'endormir petit à petit. Je lutte jusqu'à midi, la délivrance ou je vais enfin pouvoir rentrer et DORMIR !
J'ai deux séances de kiné par semaine, pour le moment ça ne donne pas trop de résultats.
J'ai rendez vous j'ai l'orl la semaine prochaine, j'ai fais une prise de sang hier et je dois aussi faire une radio des cervicales.

Là où ça coince :
On veut me forcer à aller voir un psy. Je n'en ai absolument pas envie. Je ne vais pas bien physiquement mais ça le médecin de travail ne comprend pas et persiste à dire que c'est la dépression. J'ai énormément de mal à tenir les matinées, la douleur est insupportable mais ils (médecin de travail et nouveau médecin traitant, oui parceque du coup j'ai changé de médecin traitant, il est plus compétent que mon ancien) ne veulent plus me prolonger l'arrêt maladie après ces deux semaines a mi temps. Pourtant moi j'ai toujours aussi mal, je ne sais pas quoi faire.


Là où j'ai besoin de vous :
Donc comme vous l'avez compris, je ne veux pas voir de psy. Je vais vous expliquer mon point de vue. J'en ai vu un pendant 1 mois à ma 1ère dépression et ça ne m'a rien apporté du tout en dehors du fait que j'ai appris à parler de ce qui ne va pas. Maintenant je parle facilement de mes problèmes à mes proches, certaines choses que je préfère aborder par écrit par pudeur mais j'arrive tout de même à le sortir et à en discuter. ça m'a permis d'arriver à comprendre pourquoi je ne suis pas bien et quelles en sont les causes (enfance, etc.) J'ai déjà fait des progrès ENORMES ! Je suis une grande timide, avant je n'allais pas vers les gens, je restais dans mon coin, je suis beaucoup plus sociable maintenant et je n'ai plus peur de participer en cours par exemple. Si il faut demander quelque chose à un vendeur, pas de soucis alors qu'avant c'était impossible. Je travail aussi sur les autres problèmes comme le manque de confiance en moi, je me suis inscrite dans une association sportive.
Bref, je ne vois absolument pas en quoi un psy pourrait m'aider. Pourquoi? Car pour moi :
- ils sont utiles pour les personnes qui n'arrivent pas à parler de leurs problèmes
- Ils permettent de remonter aux causes des mal être
- Ils ne sont là que pour écouter, ce ne sont pas des magiciens, le travail ce sera de toute façon à moi de le faire
Toutes ces choses mes proches peuvent le faire tout aussi bien, alors pourquoi aller voir un psy? Surtout que je deteste la situation : "cabinet, face à face, ne pas pouvoir choisir quand on a envie de parler mais être obligé de le faire à une heure précise, sur demande etc. C'est tellement pas naturel et puis j'ai vraiment pas envie de déballer mes petits tracas à un inconnu !

Pour conclure :
Les douleurs physiques sont toujours aussi présentes et handicapantes dans mon travail, seulement on me refusera la prolongation de l'arrêt de travail si je ne consulte pas un psy...
Dois je selon vous allez voir un psy en me forçant? Sachant que pour beaucoup d'après les témoignages, le fait d'y aller à contre coeur n'a fait qu'aboutir sur un échec ! De plus, je ne parlerai pas parceque c'est une personne inconnu et que je préfère de toute façon m'exprimer à l'écrit, même avec mes proches...
Donc en gros, avez vous des arguments qui pourraient me faire changer d'avis? Car je ne veux vraiment pas consulter, à part si je peux le faire par écrit (mais ce genre de solution trouvée sur le net, c'est payant et je n'ai pas les moyens) Je suis bloquée car je serais obligée d'aller travailler avec ces douleurs atroces qui font de mon travail quelque chose de totalement inutile car je ne suis pas productive d tout...


Désolée si ça a été un peu long, je ne voyais pas trop comment vous présenter la situation de façon plus courte... :newblush:
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Besoin de conseils à propos des psys

Message par claudine »

choup67 a écrit :
Bref, je ne vois absolument pas en quoi un psy pourrait m'aider. Pourquoi? Car pour moi :
- ils sont utiles pour les personnes qui n'arrivent pas à parler de leurs problèmes
- Ils permettent de remonter aux causes des mal être
- Ils ne sont là que pour écouter, ce ne sont pas des magiciens, le travail ce sera de toute façon à moi de le faire
Toutes ces choses mes proches peuvent le faire tout aussi bien, alors pourquoi aller voir un psy? Surtout que je deteste la situation : "cabinet, face à face, ne pas pouvoir choisir quand on a envie de parler mais être obligé de le faire à une heure précise, sur demande etc. C'est tellement pas naturel et puis j'ai vraiment pas envie de déballer mes petits tracas à un inconnu !

:
Bonjour choup67,

Je te souhaite la bienvenue sur le forum :

Je vais essayer de répondre à tes questions mais je respecte ton point de vue et ne cherche pas à te convaincre.

Tu ne peux pas comparer un proche à qui tu vas te confier à un psy qui est un professionnel formé à l'écoute et à la compréhension des problèmes psychologiques.

Le psy va donc nous écouter et nous aider à mettre des mots sur notre vécu. Mais il va également nous permettre d'aller beaucoup plus loin en nous faisons aborder nos problèmes de façon différente.

En effet, comprendre pourquoi on souffre est une chose mais arriver à ne plus souffrir en est une autre et c'est le rôle du psy de nous apprendre à accepter ce que nous ne pouvons pas changer.

J'espère que d'autres avis vont te permettre d'avoir une opinion différente sur le sujet
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Elodie
Messages : 46
Enregistré le : dimanche 01 juin 2008 0:52
Localisation : Amiens

Message par Elodie »

Peut-être que te braquer quant au psy ne t'aidera pas à lui parler ?

Tu devrais faire les pour et les contre sachant, comme l'a dit Claudine, que parler à ses proches ou un psy est très différent. Il s'y connait et aura un point de vue extérieur.

Pour tes douleurs physiques, que le médecin du travail ne comprend pas ou ne prend pas en compte, tu ne peux pas aller voir ton médecin traitant pour qu'il te donne un nouvel avis, plus professionnel ?

En tout cas tu n'as pas à culpabiliser par rapport à tes collègues
Les remarques que tu as reçu sont inutiles et surtout irrésonnées. Alors parce qu'on fait le même boulot, on doit tous avoir les mêmes résultats et on n'a pas le droit d'aller bien ?

N'y fais pas attention et ne culpabilise pas.

J'espère que tu trouveras la solution qui te conviendra le mieux.
Biz et bienvenue
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choup67
Messages : 6
Enregistré le : dimanche 13 avril 2008 10:46

Message par choup67 »

Merci Claudine pour ta réponse.
En effet, comprendre pourquoi on souffre est une chose mais arriver à ne plus souffrir en est une autre et c'est le rôle du psy de nous apprendre à accepter ce que nous ne pouvons pas changer.
Le truc c'est que j'accepte ce que je ne peux pas changer. Ce qui me fait souffrir c'est mon manque de confiance en moi et mon avenir incertain pour le moment mais dès que j'aurai un bon boulot ça ira déjà beaucoup mieux de ce côté là.
Pour le reste, je suis consciente des efforts que j'ai à faire et je le fais de moi même, je n'ai pas besoin qu'on me dise qu'il faut que je fasse ci ou ça. Je le fais à mon rythme et j'essaye plusieurs choses.
Après il y a un autre problème qui m'affecte beaucoup, mais là malheureusement ce n'est pas moi qui ait les cartes en mains, mais ma copine... Tant que elle n'acceptera pas de "bouger", je continuerai d'aller mal vis à vis de ça. Mais en dehors de ça, notre couple va très bien.

Pour ma situation actuelle, c'est vraiment les troubles physiques qui me dérangent. Si ils n'étaient pas là, j'arriverai à travailler correctement, à finir mon contrat qui prend fin en novembre et à me concentrer sur la suite. Mais malheureusement ils me pourrissent la vie et je vais bientôt me retrouver dans une impasse. être obligée de bosser dans ces conditions...

En tout cas merci de ne pas me juger et d'essayer de me convaincre par tout les moyens
Peut-être que te braquer quant au psy ne t'aidera pas à lui parler ?

Tu devrais faire les pour et les contre sachant, comme l'a dit Claudine, que parler à ses proches ou un psy est très différent. Il s'y connait et aura un point de vue extérieur.

Pour tes douleurs physiques, que le médecin du travail ne comprend pas ou ne prend pas en compte, tu ne peux pas aller voir ton médecin traitant pour qu'il te donne un nouvel avis, plus professionnel ?
Merci pour ta réponse Elodie. Pour le psy, je suis braquée car je ne veux pas parler à quelqu'un que je ne connais pas et surtout à l'oral. Il y a des choses que je n'ai pu exprimer qu'à l'écrit même avec mes proches. Je suis d'accord sur le principe qu'il puisse être plus compétent mais ça ne change pas le fond du problème. C'est iconcevable pour moi de parler de façon "programmée". Il faut que je puisse le faire quand j'ai envie et pas quand je m'y sens forcée. De plus, à l'oral ça ne passera pas, je préfère l'écrit... alors que faire?

Mon médecin traitant (enfin mon nouveau) est d'avis que je consulte un psy. Il m'a fait faire une prise de sang et une ORL pour qu'on vérifie qu'il n'y a pas d'autres problèmes cachés. Je le revoit lundi pour faire le point. Mais bon, je sais qu'il voudra pas me prolonger l'arrêt ou le mi-temps thérapeutique même si les symptômes persistent.

Là en plus, je suis à mi-temps mais c'est déjà TRÈS éprouvant, j'ai du mal à tenir, y'a plein de moment où je descend en salle de pause m'isoler du bruit et me "coucher" sur la table. Ma tête étant très lourde à porter, j'ai des brûlures intense dans la nuque en plus. Vraiment impossible de bosser dans ces conditions, je ne fous rien, je passe le temps en ouvrant d'anciens fichiers pour faire semblant de travailler mais je vais pas tenir indéfiniment comme ça.
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

choup67 a écrit :
Là en plus, je suis à mi-temps mais c'est déjà TRÈS éprouvant, j'ai du mal à tenir, y'a plein de moment où je descend en salle de pause m'isoler du bruit et me "coucher" sur la table. Ma tête étant très lourde à porter, j'ai des brûlures intense dans la nuque en plus. Vraiment impossible de bosser dans ces conditions, je ne fous rien, je passe le temps en ouvrant d'anciens fichiers pour faire semblant de travailler mais je vais pas tenir indéfiniment comme ça.
Je ne comprends vraiment pas qu'un médecin refuse de te mettre en arrêt maladie alors que tu es dans un tel état :dub:
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choup67
Messages : 6
Enregistré le : dimanche 13 avril 2008 10:46

Message par choup67 »

C'est parcequ'ils persistent (médecin de travail et médecin traitant) à dire que mes troubles physiques viennent de la dépression et que je dois consulter un psy si je veux que le psy me prolonge l'arrêt.

En gros c'est du chantage et en attendant moi je souffre énormément physiquement et ça commence à se répercuter sur mon moral.
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jipé
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Enregistré le : lundi 02 juin 2008 0:08
Localisation : Bruxelles

Message par jipé »

Salut à toi, je n'ai qu'une chose à te dire : tu ne dois absolument pas culpabiliser de ce qui t'arrive!!!!!!! Ce n'est pas toi qui n'est pas normal, c'est la situation qui t'a poussé à être malade qui est anormale!!!!!! Je répond à ton poste car je comprend très bien ce que tu ressens puisque j'ai moi-même eu un gros sentiment de culpabilité pendant tout un temps, mais j'ai finalement compris que si les gens autour de toi n'arrivent pas à assumer de fréquenter quelqu'un en difficulté psychologique, et bien ca n'est pas ta faute!!!!!!!! Et je comprend que ce soit encore plus difficile dans le milieu professionnel. Bref, met toi bien ca dans la tête : tu ne dois pas culpabiliser (je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire), et ce n'est PAS TA FAUTE!!!!! Dernière chose : si tu as du mal à parler (ce qui peut aisément se comprendre), et que tu préfères écrire, et bien fait le et montre ce que tu as écrit à ta psychologue. C'est un conseil comme un autre, mais moi lors d'une période ou je faisais beaucoup de cauchemard et que je me réveillais en pleurant, et bien je prenait le temps de raconter mes cauchemards par écrit et je les faisais lire à ma psychologue. Et bien je peux te dire que cela m'a beaucoup aidé, et que ca a renforcé la confiance que j'avais en ma psychologue.

Courage
"Il ne faut jamais briser les rêves des idéalistes"
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claudine
Membre d'honneur
Messages : 6742
Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

choup67 a écrit :
C'est parcequ'ils persistent (médecin de travail et médecin traitant) à dire que mes troubles physiques viennent de la dépression et que je dois consulter un psy si je veux que le psy me prolonge l'arrêt.

En gros c'est du chantage et en attendant moi je souffre énormément physiquement et ça commence à se répercuter sur mon moral.
Bonsoir choup67,

Je ne pense pas que le terme de chantage soit approprié :pense: C'est une façon de te faire comprendre que tu ne pourras te débarrasser de tes souffrances physiques qu'en évacuant et en acceptant tes souffrances morales (et c'est là qu'intervient le rôle du psy).


Je comprends parfaitement tes réticences mais si tu veux pouvoir bénéficier d'un arrêt maladie, il te faudra certainement en passer par là

Tu as aussi la solution d'aller voir un nouveau médecin généraliste qui acceptera peut-être de t'arrêter
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petiteflamme
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Enregistré le : vendredi 30 mai 2008 20:50
Localisation : Lorraine

Message par petiteflamme »

bienvenue et bon anniversaire choup67! :bye:
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choup67
Messages : 6
Enregistré le : dimanche 13 avril 2008 10:46

Message par choup67 »

Merci pour le message d'anniversaire.

Ma situation a évolué. J'ai réussi a être en maladie et .... a trouvé un nouveau travail. Je vais pouvoir terminer mes études dans une autre entreprise, je débute le 11 juillet.

Et pourtant aujourd'hui je suis au plus bas... pourquoi il faut toujours que quand vous arrivez à résoudre un problème, un autre encore plus douloureux apparait derrière?

Je ne sais pas quoi faire, j'ai des idées noires, je n'ose pas en parler j'ai peur de faire du mal une fois de plus à ceux que j'aime. Je voudrais m'endormir, ne plus me réveiller, ne plus souffrir...
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Heckle
Messages : 92
Enregistré le : mercredi 07 mars 2007 1:19

Re: Besoin de conseils à propos des psys

Message par Heckle »

choup67 a écrit :
Ma première dépression :
Je l'ai eu à 17 ans. C'était l'année du bac et aussi l'année ou après 4 ans de relation avec un garçon puis 1 an avec un second, j'ai découvert que j'étais attirée par les filles. :newblush:
Si j'étais toi j'enleverrais le " :newblush: ".
Préférer les filles est ton droit, et c'est quelque chose de tout à fait normal. Il faut vraiment que tu ais l'esprit tranquille la dessus, si tu te sens mieux avec des filles et bien tant mieux.

Et si certains te disent le contraire, cela montrera que ce sont des abrutis et que tu n'as pas de temps à perdre avec eux.

A propos du psy, il faut vraiment comprendre que c'est quelqu'un qui t'aidera car il a fait les études pour. On est tous d'accord ici sur le fait que c'est indispensable pour aller mieux :smile:
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choup67
Messages : 6
Enregistré le : dimanche 13 avril 2008 10:46

Message par choup67 »

J'ai oublié de prendre effexor 1 journée, ça m'a rendu complètement malade, j'ai été absente du boulot... Le patron l'a mal pris, j'étais en période d'essai, je suis virée... Je n'ai plus le droit de passer mon examen puisque je n'ai plus d'entreprise et je ne peux pas en trouver une autre car c'est trop tard.

Avec ma copine, on était ensemble depuis presque 7 ans et c'est terminé...

Alors là franchement, j'en ai marre de me battre contre cette P***** de maladie puisque de toute façon elle fini toujours par gagner !
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small
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Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41

Message par small »

ça n'est pas la maladie mais la vie qui gagne toujours, et il est clair qu'elle joue contre nous puisque nous prenons tous le même chemin, qu'on le veuille ou non. Ce qu'il y a, c'est que la dépression nous rend beaucoup plus fragile aux turbulences du destin et affaiblit notre résistance à la fois morale et physique.
Mais à force de temps et de soins adaptés on peut arriver à surmonter les mauvais coups du sort plus facilement.
As-tu vu l'ORL? A-t-il trouvé quelque chose pour tes maux d'oreilles?
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choup67
Messages : 6
Enregistré le : dimanche 13 avril 2008 10:46

Message par choup67 »

Oui j'ai vu l'ORL et il n'y a rien aux oreilles. J'ai toujours aussi mal alors je vais passer un examen chez le gastro entérologue car le médecin m'a dit que certaines maladie de l'oesophage peuvent donner des douleurs aux oreilles.

Mais bon, j'ai à nouveau super mal comme par hasard en période de stress et de déprime intense....
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