Hospitalisée pour trouble alimentaire alors que j'avais un trouble de la personnalité !

[Syde]

Je me suis faite hôspitalisé en psy durant 5 semaines. 2 semaine pour troubles du comportement alimentaire de là, j'ai été transféré d'unité et mise en trouble de la personnalité après avoir reçu le diagnostique. Quelque jour plus tard, l'on me parle que je suis d'après eux Borderline. Je reste 3 semaines pour mettre en place une thérapie que je pourrais après suivre l'extérieur avec ma psycologue et mon psychiatre. Bon très bien tout cela. Dès qu'ils me disent qu'ils vont préparer avec moi ma sortie définitve, je les informe que ma psy, mon psychiatre et ma doc sont en vacances. Ils me disent qu'ils y a les soins psychiatrique à domicil. Je prend des renseignements lors de l'une de mes sorties de préparation. Ils seront eux aussi en vacances et donc fermé. Je leur dit. Ils me disent il y a l'anaap. Une association de soutien psy ouvert de 14h00 à 17h00 tous les jours sauf le jeudi dans la ville ou je demeure et aux même heures avec le mardi de fermer dans une ville voisine. Que je pourrais me rendre là en attendant le retour de mes psy. Ils me disent qu'il y a aussi la main tendu, que je peux leur tel en cas de crise et que je serais mise en entrée facilité au cas ou vraiment ça irait pas. Bon et bien je n'ai pas le choix, je dois partir... Le jour avant ma sortie, je demande a ce que je puisse partir avec mon dossier. L'on me dit qu'ils me l'enverront chez moi.
Je le reçois, je le lit et là... SURPRISE!!!! je vois une lettre que mon psychitre a adressé à ma psychologue ou il parle de son diagnostique de trouble de la personnalité. Cette lettre datait du mois d'avril. Soit deux mois avant mon hospitalisation. Et ni l'un ni l'autre ne m'en avait parlé. J'ai été hospitalisé pour une chose alors que je souffrais d'une autre et ils le savaient!!!

Que pensez vous de cela?
Je ne sais pas comment je dois intérpêter cela... est-ce de leur part une imcompétance ou était du voulu?
Bon une chose st sûr, dès mon prochain rendez-vous je vais leur en parler. Leur retour de vacances va être hard avec moi. Ils vont savoir pkoi ils ont bien profité de leurs vac...

Mais d'après vous, a cru comme cela pourriez vous encore faire confiance a ces psy même si leur explication seraient plosible?

Syde

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Mais ton hospitalisation avait-elle été demandée par ton psychiatre? Si c'est lui qui t'a orienté, alors oui il y a eu "cafouillage" quelque part, car un médecin remet a minima à son patient une lettre à l'attention du personnel de l'hôpital.
Donc soit ton psy t'a orienté sans donner d'explications à l'hôpital qui devait d'accueillir, soit il l'a fait et c'est le personnel de l'hôpital qui n'en a pas tenu compte. Dans les deux cas, il y a eu faute, c'est évident.
Mais si ton hospitalisation était à ta propre initiative (je veux dire par là, sans recommandation d'un médecin), il n'est pas anormal que l'unité d'accueil n'ait pas eu d'information sur ton état. Le secret professionnel les empêchait de toute façon d'interroger ton psychiatre sans ton consentement. Mais à ce moment là, ils auraient dû te demander si tu acceptais qu'ils appellent ton médecin.
Dans tous les cas de figure, cela paraît quand même manquer de sérieux et de professionnalisme.

[Syde]

A la base, c'est moi qui est pris contacte avec l'hôpital. Et puis j'ai parlé de cette décision avec ma psy, ma doc et mon psychiatre. C'est lui qui a fait parvenir toute les pièces nécessaire de mon dossier avec mon accord à l'hôpital et fait les démarches nécessaire au près de l'assurance.

J'ai retrouvé toutes les lettres, les échanges de faxe dans mon dossier. Dans les lettres entre l'hopital et mon psychiatre, il fait figure de trouble de la personnalité. Mais j'ai été reçu dans le service de trouble du comportement alimentaire pareil. Et au bout des deux semaines, ils ont fait comme si c'était eux qui avaient diagnostiqué ce fameux trouble de la personnalité alors que cela faisait deux mois que c'était sur le tapis entre ma psy et mon psychiatre. Mais ni l'un ni l'autre ne m'en ont parlé. Comme si j'allais leur sauter à la gorge. Tu vois le truc il y vraiment un trouble? ce n'est pas moi et mon trouble Borderline qui me fait un film rassure moi?

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Ben d'après ce que tu dis, l'hôpital n'a manifestement pas pris connaissance des pièces fournies par ton psychiatre (tu les as toi-même vues en accédant à ton dossier, donc tu sais que ton psy avait bien transmis le dossier à l'hosto). Donc il y a eu faute lors de ton arrivée à l'hôpital car tu as été mal orientée.

Pas très étonnant que personne ne t'en ai parlé ensuite, les médecins n'aiment pas reconnaître leurs erreurs (trop peur que les patients portent plainte, par les temps qui courent) et souvent se soutiennent entre confrères.

PS : je suis aussi BDL, donc je sais qu'on est un peu parano (:wink2:) mais là, visiblement il y a eu erreur du médecin qui t'as accueillie à l'hosto

[eternelletristesse]

Moi je pense qu'on peut avoir la peste et le choléra... Je m'explique, il y a bien sûr d'énormes erreurs à priori dans le parcours de ton dossier, mais peut être as tu plusieurs troubles différents. Ta psy avait prévenu pour un trouble, et en étant hospitalisé ils ont trouvé un autre trouble (s'ajoutant au 1er)

Et 2nde chose, il faut faire attention, la charte du patient permet d'obtenir son dossier mais dans notre dossier les médecins mettent tout ce qu'ils détectent jour après jour, donc tu peux y lire des choses complètement opposés si pendant plusieurs semaines tu étais en phase d'observation...

[Syde]

Mais tu vois, je truc est que mes psy de l'extérieurs que je fréquente depuis un an ne m'ont pas parlé de leurs diagnostique deux mois avant que je ne fasse les démarches d'hospitalisation. Donc mes psy là, lorsque je leur ai dit voilà, je suis prête à me faire hospitaliser, j'ai pris contact avec l'infirmier chef pour lui demander quelles démarches je devais entreperndre auprès de mes assurances ect... Là Mon psychiatre et ma psy auraient dû me dire puisqu'ils ne l'avaient pas fait avant que mon hospitalisation serais orienté sur les troubles de la perso. ou je sais pas... mais me présenter d'une façon ou d'une mon trouble de la personnalité... Au lieu de cela, ils m'ont laissé croire à un trouble du comportement alimentaire. Cela faisais une année que je leur disais que je présentais des signes d'un trouble du comportement alimentaire. Mais que c'était pas comme lorsque j'avais fait de l'anorexie à 17 ans par ce que je ne faisais pas une fixette sur mon poids. Enfin breff, un an dont deux mois ou je n'ai fais que de leur donner des opportunité de me parler de mon trouble de la perso et ils ne l'ont pas fait. Au lieu de cela, j'ai du vivre une hospitalisation caotique avec un transfère vécu comme un veau allant à l'abatoire.

Je trouve qu'il y a eu faute pro du côté de mon psychiatre, de ma psy, et de l'hôpital psy qui n'ont pas pris en considération le diagnostique de mon psychiatre et se sont dit nous on sait mieux!!!

Enfin voili voilou... C'est gran d'gens qui pensent mieux que tout le monde.

Une chose est sûr, mes psy n'avaient pas prévu que je demanderais mon dossier... Lol et là, c'est moi qui rigole bien...
Comme quoi les psy n'arrive pas tant que cela à lire en nous comme dans un livre ouvert...

Syde

[eternelletristesse]

Je reconnais toutes les erreurs, je dis pas qu'il n'y a pas faute!
Le truc c'est quand on rentre en hospitalisation, il demande souvent l'avis de notre psy habitiel pour savoir ce qu'il en pense, mais eux font comme si il reprenait tout à zéro, donc ils finissent pas en oublier ce qu'à dit ta psy perso. Peut être aussi qu'i y a un pb dans l'hosto où tu étais parce que se faire trimbaler comme çà c'est super pour le moral!

[Syde]

oki, j'avais cru que je m'étais mal exprimé et que ce faisant, tu avais cru que le trouble était uniquement avec l'hôpital qui n'avait ps tenu compte de l'écrit de mon psychiatre...

Pas de malaise blaise...

Syde

[jery]

Mais tu vois, je truc est que mes psy de l'extérieurs que je fréquente depuis un an ne m'ont pas parlé de leurs diagnostique deux mois avant que je ne fasse les démarches d'hospitalisation.

mon ancien psy ne voulait pas me coller une étiquette dépressif, borderline....car après on s'identifie trop a ce simple non
et je sais qu'il ne m'a jamais dit ce que j'avais alors qu'il le savait très bien


après c clair que tu te sois retrouvé dans le service des troubles alimentaires. Mais toi meme avais tu signalais que tu souffrais de troubles alimentaires?

[Syde]

Dans ma démarche envers l'hôp, je leur ai parlé de mon trouble alimentaire en leur expliquant que je ne faisais pas une fixette à vouloir perdre du poids. Que je n'étais absolument pas dans le même etat d'esprit que lorsque j'avait fait de l'anorexie à 17 ans. Malgrès cela et une entrevu avec la doc spécialisé en trouble du comportement alimentaire, ils m'ont admis en programe boulimie-anorexie.

J'ai pas trop compris, mais me suis dit c'est eux les spécialistes... Je ne me reconnaissais pas trop dans toute la démarche qu'il me proposais. Ils voulaient me mettre devant un miroir. Bon oki, je le faisais tout les jours sans que cela ne me pose de trouble...

Enfin...

Syde

[jery]

tu sais parfois faut pas chercher trop a comprendre leur raisonnement....

L'important c'est que globalement ta démarche d'hospi t'es aidé
après c clair que tu dois en parler a tes docs si tu en ressents le besoin, mais les agresser ne résoudra rien. C'est clair que c'est important d'exprimer sa colère mais laisse la passer avant de trop les attaquer. Car dans tous les cas il n'y a pas faute professionnelle ni rien donc le mieux c d'en parler calmement pour qu'il t'explique son point de vue

bisous

[Syde]

Du temps pour laisser passer ma colère, j'en ai eu juste en masse...
héhé. ils étaient tous en vac. Fait un mois que je suis sortis d'hôp et que je rumine mon histoire. J'ai écris une lettre a ma psy lui exprimant toutes mes intérogations face à tout cela. Je l'ai fais car je sais qu'une fois en face d'elle je n'en aurais pas sortie le 10ème de peur de la décevoir et de la perdre. Je préfère abondoner que d'être abondonné.

Et malheureusement, non hospitalisation ne m'a pas servi à grand chose. Juste à être plus malé qu'avant. Mais au moins, je sais pkoi je suis mal...

Syde

[claudine]

Bonjour Syde,

Il me semble qu'un trouble alimentaire cache toujours un problème psychologique

Je te sens très troublée et je voudrais savoir si tu es mal parce que tu ne pensais pas que les deux pouvaient être liés ou parce que tu reproches à tes psy de ne pas t'avoir parlé de leur diagnostic avant ton hospitalisation ?

As-tu revu tes psy, depuis ta sortie pour parler de ce qui te chagrine ?

[Syde]

Pour le trouble allimentaire tu as toute à fait raison... La ou le bas blesse... C'est que je me tuais à leur dire " Je veux bien parler d'anorexie puisque c'est le nom que vous employez, mais je ne le ressens absolument pas pareil que lorsque j'en ai fait à mes 17 ans." Elle me disait qu'effectivement la c^hose ne se présentait pas pareil. Que je ne faisais pas une fixation pareil sur la balance. Je faisais une fixation ne pas en me réjouissant de voir mon poids baisser, mais en m'en inquiétant avec un sentiment négatif. Tu vois comment?
Et puis cette fois ci, il y avait de l'automutilation qui ne se retrouve pas dans un comportement uniquement anorexique.
Donc il y avait là tous les critères d'un trouble de la perso. Mais entre le mois d'avril et le 9 juin, elle ne m'en a pas parlé alors que le diagnostique du trouble de la perso était posé. Donc oui je lui en veux.

Comme l'a dit Jery peut être qu'elle l'a tu exprès pour pas m'influencé. Car me connaissant elle savait peut être que si elle m'en parlait, je foncerait sur le net et achèterait des livres en parlant pour me renseigner un max sur ce mal psychique...

Je ne sais pas. Je tirai cela au claire le 21 date à laquelle je le reverrai pour la première fois depuis ma sortie. Car vacances oblige...

Syde