Addiction à la souffrance = la dépression est mon choix

Règles du forum

:fle: Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
:fle: Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse Image
Répondre
Avatar du membre
sousqueuse
Messages : 26
Enregistré le : mercredi 12 novembre 2008 12:53
Localisation : sud est

Message par sousqueuse »

Chère loveJack,
La peur de l'échec, son cortège de phobies, les paniques injustifiées, l'évitement presque toujours, je connais bien !
Aujourd'hui je me sens mieux, le fait de voir ma dépression sous l'angle de l'addiction me rassure, parce qu'on peut lutter contre et guérir.
Du coup j'ai passé ma matinée à écrire un article rigolo sur mon blog et ça m'a fait du bien.
Les addictions on s'en sort, les phobies aussi. La psychothérapie est essentielle. On peut tomber sur des choses pas logiques du tout dans sa tête, surtout qd les pbs remontent à la petite enfance et qu'on a fait des "blancs" dans les souvenirs.
Par exemple j'avais très peur de conduire, c'était terrible, et puis un jour au volant je me suis dit "c'est pas parce que je ME CONDUIS mal, que je CONDUIS mal". Ma peur a disparu instantanément et n'est plus jamais revenue.
C'est la psychothérapie qui permet d'apprendre cette acuité dans l'attention aux pensées inconscientes qui nous font souffrir.
Accroche toi, tu vas y arriver, c'est certain :love1:
Avatar du membre
loveJack
Messages : 677
Enregistré le : lundi 29 octobre 2007 14:19
Localisation : 60

Message par loveJack »

c'est vrai que sous cet angle la c'est plus rassurant

tu vas t'en sortir !!!!!!!!

bisous :love1:
j'ai honte de ce que je suis, une chose est sur je ferais tout pour qu'on m'oublie . . .
Ma galerie
Avatar du membre
browthers
Messages : 36
Enregistré le : mercredi 03 décembre 2008 18:31
Localisation : Partout et nulle part

Message par browthers »

sousqueuse a écrit :
Bonjour Brothers, je trouve que tu as tout à fait raison d'aborder le problème de la peur de l'inconnu.
Est-ce que tu n'as pas quelquefois l'impression que si tu étais "heureux", il te tomberait dessus une tuile épouvantable, qu'en quelque sorte on est "protégé" par sa dépression, comme ces enfants qui se punissent eux-mêmes quand ils ont fait une bêtise, dans l'espoir d'éviter ou d'amoindrir la punition parentale?
:tourne:
Excuse moi je répond tard, personnellement c'est la peur et d'autres choses moins facile à avouer qui me tiennent, la peur permet d'amoindrir le choc quand on est déçu, on sait comment cela va se passer après donc on est plus apte à gérer la situation, ça ferme pas mal de porte puisqu'on est moins tenter d'aller vers les autres ( je ne me permet pas de généraliser ) on pourrait presque dire que l'on est plus "heureux" comme ça finalement, ceci n'est que mon point de vue qui ne vaut pas grand chose.
Napalm blood is burning in my veins.
The best way to predict your future is to create it! "Lincoln"
Avatar du membre
HAL
Messages : 12
Enregistré le : lundi 21 janvier 2008 10:54

Message par HAL »

UP

salut a tous
Est-ce que tu n'as pas quelquefois l'impression que si tu étais "heureux", il te tomberait dessus une tuile épouvantable, qu'en quelque sorte on est "protégé" par sa dépression
oui c'est vraiment ça... je pense la même chose... ... en gros "si je m'occupe pas de mes problèmes en permanence (imaginaires ou passés) ce sont eux qui s'occuperont de moi." on veut sans le savoir tout contrôler, tout anticiper (ce qui est impossible) et de coup on évacue plus rien.. on essaye de régler des problèmes qui n'ont plus aucune existence réelle

a propos de l'addiction à la souffrance, voici un copier coller d'un texte d'Eckhart Tolle, l'analyse semble assez pertinente (obsédé par le contrôle, incapable de lâcher-prise, nous sommes alors comme piloté par un "double" négatif en très grande partie imaginaire, auquel on s'identifie et on s'accroche..

"Réaliser soudainement que vous êtes ou avez été attaché à votre souffrance peut être la cause d'un grand choc. Mais dès l'instant où cette prise de conscience a lieu, l'attachement est rompu. Un peu comme une entité, le corps de souffrance est un champ énergétique qui se loge temporairement à l'intérieur de vous. C'est de l'énergie vitale qui est prise au piège et ne circule plus.Bien entendu, le corps de souffrance existe en raison de certaines choses qui se sont produites dans le passé. C'est le passé qui vit en vous, et si vous vous identifiez au corps de souffrance, vous vous identifiez par la même au passé.

L'identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité, que les autres et ce qu'ils vous ont fait, sont responsables de ce que vous êtes maintenant, de votre souffrance émotionnelle ou de votre incapacité à être vraiment vous-même. La vérité, c'est que le seul pouvoir qui existe est celui propre à l'instant présent : C'est le pouvoir de votre présence à ce qui est.
Une fois que vous savez cela, vous réalisez également que vous-même et personne d'autre, êtes maintenant, responsable de votre vie intérieure et que le passé ne peut pas l'emporter sur le pouvoir de l'instant présent.L'inconscience le crée, la conscience le métamorphose.

Saint Paul a exprimé ce principe universel de façon magnifique : « On peut tout dévoiler en l'exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière. »

Tout comme vous ne pouvez vous battre contre l'obscurité, vous ne pouvez pas non plus vous battre contre le corps de souffrance. Essayer de le faire créerait un conflit intérieur et, par conséquent, davantage de souffrance. Il suffit de l'observer et cela suppose l'accepter comme une partie de ce qui est en ce moment.
"

Eckhart Tolle


la description du symptôme me parait pertinent, mais la méthode... pour ma part, j'ai franchement un peu de mal à l'appliquer !! (cf ses bouquins)


hal
Avatar du membre
Bluesky
Messages : 7083
Enregistré le : samedi 12 novembre 2016 16:21

addiction à la souffrance ?

Message par Bluesky »

C'est vrai je penses que je resterais tout le temps dans cette souffrance, quand on est seule beaucoup moins facile de s'en
sortir, plutôt le contraire
Avatar du membre
redblackrose
Messages : 5107
Enregistré le : vendredi 30 décembre 2016 8:34

addiction à la souffrance ?

Message par redblackrose »

Bjr , je pense qu on peut parler d addiction a la souffrance quand on a la possibilité de changer les choses et qu on ne le fait , mais c est compliqué , parfois c est la personne qui est prisonnière de ses propres chaînes ... Moi même , je me suis posée la question , mais quand un enfant a du mal a vivre des le début , je pense pas qu il choisit la souffrance , peut etre est ce qu il a toujours connu et qu en grandissant sa devienne son mode de fonctionnement , selon certaines études les grands traits de ce que nous devenons se construient durant les 5 premieres années de notre vie , donc sa reste un sujet de réflexion ...
Audette

addiction à la souffrance ?

Message par Audette »

Bonne question. Longtemps, je me suis crue masochiste morale... Mais je hais la souffrance, elle ronge et consume, qui aimerait se sentir mourir à petit feu ? La souffrance peut devenir un abri, une bulle pour fuir un monde qui fait peur. Perso parfois je ne veux pas que la souffrance s'arrête car j'ai peur que si je vais mieux, on me laisse tomber, j'ai peur de me débrouiller seule et de grandir...
Avatar du membre
Bluesky
Messages : 7083
Enregistré le : samedi 12 novembre 2016 16:21

addiction à la souffrance ?

Message par Bluesky »

J'appelle pas une addiction à la souffrance quand on m'a tellement mis les battons dans les roues, quand aucune AS
ne veut m'aider ce qui va arriver dans peu de temps, et qu'on aide les autres, je le voit de part mon travail, donc quand
l'AS ne veut rien faire pour m'aider c'est elle qui me laisse dans cette M....
Même pour aider les autres il y a du favoritisme
Avatar du membre
laila06
Messages : 16
Enregistré le : mercredi 16 août 2017 15:40

addiction à la souffrance ?

Message par laila06 »

je pense aussi que l'on se fait souffrir inconsciemment parcequ'on ne connaît pas ou plus de schémas différents. on est pris dans un engrenage, nos rapports sociaux avec la famille, les médecins etc... pour ma part j'ai l'impression de me rendre mal pour que l'on s'occupe de moi. peut-être est-ce lié au manque affectif que j'ai ressenti durant mon enfance... mais je me rends compte que je provoque des situations négatives - mon comportement avec mon conjoint; je suis agressive, parfois méchantes, je m'éloigne... mon comportement addictif face au sport (jusqu'au point de me blesser dès que je reprend) quand on passe sa vie à avoir mal, cela finit par recouvrir tous les pan de sa vie et à détruire le reste et on ne sait pas comment faire pour que ça cesse...
Répondre