Trouble de la personnalité limite (Borderline)

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ti-caribou
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par ti-caribou »

je lis ce que vous marquez, parfois en diagonale par manque de concentration mais je voudtais apporter ma pierre a l'edificie meme si ce sera un peu confus.
on m'a diagnostiquee borderline plusieures fois, une premiere a 18 ans, mais la c'etait avec des pincettes car j etais adolescente, une autre fois a 26 ans dans le cadre d'une hospitalisation, puis ma psychiatre en liberale l'a posé aussi et enfin un autre psy lors d'une nouvelle hospit 2 ans plus tard.
j'ai fais le questionnaire sur internet, je me reconnais la dedasn. je l'ai fais passer a des amis, ma famille, eux ne se reconnaissent pas la dedans. ma meilleure amie a des tendances schizophreniques et ne repond pas aux criteres. personnlemment je trouve ce questionnaire assez juste.
pour ce qui est des symptomes et du vecu, je suis dasn un hopital de jour et j'ai l'honneur de frequenter differentes sortes de pathologies. certaines de mes amies sont borderlines, d'autres bipolaires. je vois des differences entre nous toutes, mais je me reconnais bien plus dans celles qui ont le meme diagnostique que moi que les autres.
ma meilleure amie est sortie avec un borderline qui etait beaucoup plus "atteint" que moi et malgré tout, je ressentais ce qu'elle m'expliquait de lui et qu'elle ne comprenait pas du tout.
enfin, quand je vais aux urgences parce que j'ai une crise suicidaire, les professsionnels qui me connaissenet savent m'aider a gerer cela, meme si au debut ca me faisiat hurler, en me disant que c'est une crise, que je dois apprendre a depasser les symptomes sans me faire du mal. et ils ont raison.
voila, en resume, je crois en ces foutus tests, je crois en mon trouble, mais ca ne me fais pas me cahcer derrier pour justifier mes comportements a la con et je suis contente aussi de savoir, pour l'avoir lu et entendu que les symptomes s'espacees et se "resolvent" vers la quarantaine. vivement que je sois vielle!!
"oses ta vie toi seule la vivras"
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Clopinnette
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Clopinnette »

Mélina a écrit :
Ce n'est peut-être pas très prudent, ni très raisonnable, ce que je vais dire là, mais je me permets d'insister car cela a de l'importance pour moi. Et puis j'avoue être une acharnée (obsédée...) de la précision.
Je ne vois pas de problèmes pour moi.
Mélina a écrit :
Je ne dis pas que ces tests n'ont aucune valeur. Je dis seulement que tout seul devant son ordinateur, on peut répondre oui à l'ensemble des questions, en concevoir une angoisse très forte, et pourtant ne pas être "borderline"
Je me permets, à mon tour, d'insister. J'avais bien précisé que ces tests ne sont pas faits pour qu'une personne ayant des doutes, devant son ordinateur, tente de répondre à ces questions, et puis qu'elle compte les points pour en déduire si elle souffre ou non du syndrome dit borderline. Cela ne signifie pas pour autant que l'on doive s'abstenir de la faire, si on comprend bien ce qu'on fait là. Cela ne remplace pas une séance devant un expert qui saurait saisir toutes les nuances de la façon de répondre. Je persiste ici encore: Ces questions sont certainement les bonnes.

Si j'ai commis une erreur en plaçant la traduction de ces questions sur ce forum et si cela a pu déclencher des angoisses chez toi, je le regrette beaucoup. En fait, ces questions n'ont rien de secret et elles se retrouvent ailleurs sur le web, exactement ainsi ou sous des variantes.
Mélina a écrit :
Car, à mes yeux, la personnalité "borderline" est d'abord un "objet conceptuel" dont le but est de mieux comprendre certaines pathologies ou organisations personnelles.
On parle de syndrome et un syndrome est effectivement un "objet conceptuel", ce qui n'en diminue pas pour autant la valeur, si on s'en sert à bon escient.
Mélina a écrit :
Mais qui ne reflète pas véritable une réalité. C'est un outil pour l'appréhender, cette réalité. Pas une maladie avérée, définie, circonscrite. Mais ce n'est bien entendu que mon point de vue.
Ici aussi, comme ailleurs, dans les sciences surtout, on se sert d'outils pour placer des mots sur des concepts afin de pouvoir en parler. On établit aussi des classements, des structures, etc. Cela ne change rien aux choses dont on parle, mais on peut plus facilement en parler, surtout si on veut creuser le sujet. Permets-moi une petite comparaison. On peut aller danser dans une boîte sans rien comprendre à la danse. On s'agitera alors au rythme de la musique. Mais si on veut s'occuper sérieusement de la danse, il faudra que l'on parle du rythme, de la musique, des mouvements, etc. Et pour tout cela il faudra employer des mots pour pouvoir en parler. La danse a son jargon comme toute autre discipline ou science.
Mélina a écrit :
Quand je dis que cela appartient à une doctrine, je pèse mes mots. L'utilisation du "test" pour un diagnostic est déjà en soi une prise de position doctrinale, un des derniers avatars moderne du "positivisme" appliqué à la psychologie. Je ne dis pas que ces tests n'ont pas leur utilité, ni leur valeur.
La psychologie, comme beaucoup d'autres domaines, a ses écoles, ses clans, ses parti-pris, ses gourous, etc. Il serait surprenant que cela soit différent. En fait, je ne comprends vraiment pas comment tu t'imagines pouvoir faire un diagnostic sans poser de questions. Et si tu acceptais, malgré tout, que l'on pose des questions, il faudrait alors aussi poser les bonnes et pas n'importe lesquelles. Alors pourquoi ne pas poser celles qui ont fait leurs preuves ?
Mélina a écrit :
Pour relever certains traits pertinents, dans toute recherche qui concerne l'humain, ils existent bien des démarches et des protocoles. Je ne prendrais pour exemple que l'entretien exploratoire en sociologie qui est venu s'opposer aux sondages et aux statistiques, aux questionnaires. Tous ces outils sont complémentaires.
Toutes ces choses ne sont pas statiques et le temps qui passe nous donne l'occasion d’augmenter notre savoir. Alors pourquoi ne devrait-on réviser une façon de voir, si on a trouvé quelque chose de plus adéquat ?
Mélina a écrit :
Je ne crois pas que la façon dont sont posées les questions soient anodines.
Elles ne sont pas anodines du tout. Ce n'est pas un baratin de café du commerce, au coin de la rue. Elle sont destinées à faire la lumière concernant un symptôme.
Mélina a écrit :
Non seulement, elles reflètent une certaine organisation de la société, fondée sur une certaine vision du monde, avec un certain système de valeurs, avec des croyances particulières et contingentes.
Là, je n'arrive pas à comprendre ton raisonnement. Ces questions n'ont rien à voir avec une certaine façon de voir le monde. Je redoute maintenant, que tu n'as peut-être pas compris ces questions.
Mélina a écrit :
Mais encore la façon dont sont posées les questions induit toujours plus ou moins la façon dont on y répondra. Sans compter que la façon dont on pose les questions peut provoquer chez la personne qui répond des associations d'idées qui échappent la plupart du temps à celui qui formule la question.
Voilà pourquoi il est nécessaire qu'un expert pose les questions et que ce soit lui qui interprète les réponses. Il pourra voir si la question été bien comprise. En cas de besoin, il la posera peut-être d'une façon un peu différente. Il jugera aussi de la manière de répondre: rapide et directe, avec hésitations, avec des doutes, etc.
Mélina a écrit :
Les mots sont l'un des points de rencontre entre le corps et nos pensées. En leur accordant un sens, nous leur afférons un ressenti, une valeur, une valence. En psychologie, comme en sociologie d'ailleurs, le sens des mots, partagé, commun, ou personnel, individuel est de la première importance. Les mots ont un sens, et partant, ils ont un impact.
C'est un peu théorique et plus un souhait qu'une réalité. Bien souvent, je constate toutes les différences qui existent dans ce que les gens s'imaginent comprendre sous un seul mot. Quelques exemples frappants: amour, liberté, démocratie.
Mélina a écrit :
Enfin, je reste persuadée que de répondre à ce genre de test tout seul devant son ordinateur est une démarche dangereuse, pour peu que l'on soit dans un moment où on va pas bien.
Voir plus haut.
Mélina a écrit :
Et je continue de penser que l'on peut répondre oui à l'ensemble des questions sans pour autant que le diagnostic bordeline soit assuré.
Et de quelle manière penses-tu qu'il soit alors possible d'assurer un tel diagnostic ? Penses-tu que ce soit possible de le faire sans poser de questions ? Ou en posant d'autres questions ? Si oui, quelles seraient-elles ?
Mélina a écrit :
Par ailleurs, à mes yeux, pour l'expérience et la connaissance que j'en ai, je pense que les interprétations et explications que tu donnes quant aux différentes questions ne sont pas tout à fait exactes, tout au moins elles me semblent porter à confusion. Je ne prendrais que le cas de la question n°1. Telle qu'elle est posée, elle peut selon moi tout à fait évoquer un trouble dissociatif qui est présent dans certaines dépressions, ou à l'issu d'un stress, d'une angoisse très forte. Et, de ce que je sais, quelqu'un uniquement atteint de dépression peut être sujet à un trouble dissociatif. Ce n'est pas forcément ce que l'on nomme un trouble de la personnalité, ni une structure de "double personnalité" mais aussi un symptôme, à un moment donné, de l'histoire d'un individu.
Un trouble dissociatif peut se rencontrer chez un dépressif, ce n'est pas pour autant une caractéristique de la dépression en soi. Il pourrait aussi avoir des yeux bleus, sans que cette particularité puisse être associée à la dépression.
Mélina a écrit :
Je tiens également à insister sur le fait que si tu as souvent entendu, vécu des suivis thérapeutiques qui ont échoué cela ne signifie pas que ton vécu reflète une vérité générale. Cela ne signifie pas que tu ne l'as pas vécu, cela ne signifie pas que cela n'a pas réellement eu lieu. Cela signifie simplement que ton expérience personnelle ne reflète pas forcément la majorité des vécus.
Ce que j'ai vécu a la valeur que ça a. Rien de plus, rien de moins. Les statistiques, dont j'ai connaissance, disent que le traitement échoue dans 3/4 des cas du borderline. Précision: Ce n'est pas moi qui ais fait ces statistiques. Si tu désires vraiment l'avis d'un expert, recherches donc un vieux psy, en bout de carrière, qui en a vu de toutes les couleurs, dans son métier. Attention ! Il ressemblera probablement plus à un vieux schnock qu'à un toubib.
Mélina a écrit :
Je ne veux pas te blesser en disant cela, et je pense que si tu l'exprimes ainsi, c'est peut-être justement parce que ton vécu à cet égard fut douloureux, peut-être qu'en disant tu exprimes une angoisse personnelle. J'entends bien la prégnance et la force de ce vécu en toi. Mais il me semble dangereux d'asséner le fait que les psy sont globalement perdus par rapport aux troubles de la personnalité borderline comme une vérité générale. Je pense que cela peut blesser ou angoisser inutilement autrui de le présenter comme cela.
Ce que j'ai vécu étant ce que c'est, je ne me permettrai pas d'extrapoler au-delà de cela. Je ne crois pas l'avoir fait jusque là. Si cela peut faire du mal d'en parler à certains, je pense pourtant que cela peut être utile à d'autres. Cela ne m'encourage pas à me taire. Je sais fort bien que certains ne partagent pas mon avis, je ne m'obstinerai pas à vouloir les convaincre de quelque chose qu'ils refusent d'entendre. Si je suis persuadée, pour de bonnes raisons, que le borderline ne se guérit pas, je ne veux pas cacher cela aux autres, de peur de leur faire du mal. J'estime qu'il est beaucoup plus utile de leur dire cela, car cela leur épargnera de galoper derrière des charlatans qui leur promettent le contraire, alors qu'ils sont surtout intéressés par l'argent. Je leur dirai que si le borderline ne se guérit pas, on peut pourtant très bien vivre avec. Et je pense surtout qu'il faut s’investir dans cette direction-là. Il faut apprendre à vivre avec. Et cela, je le souligne bien fort !
Mélina a écrit :
A voir ton implication sur ce sujet, je comprends bien que ton intention au départ est celle d'un soulagement, d'un éclaircissement. Pour toi, pour autrui. Et mon intention est similaire. Mais toi comme moi ne parlons jamais que de nos ressentis, de nos vécus. et, aussi fort que soit notre désir de partager notre expérience, heureuse ou malheureuse, je crois qu'il est important de toujours le garder en tête. Même s'il nous arrive à tous, bien entendu, emportés par notre désir de "bien faire" de dépasser cette mesure. Je ne te jette pas la pierre, je commets cette erreur également. Mais il me semble important de le rappeler.
Bien entendu, il serait théoriquement possible d'exposer par le menu détail ce que j'ai vécu personnellement. Ce ne serait alors qu'un cas parmi d'autres. Mais comme tout cela a été très douloureux, je ne désire pas repasser tout ça pas le menu détail ici. Bien au delà de l'expérience que j'ai vécue, mais aussi en raison d'elle, j'ai été confrontée à d'autres personnes "borderline" et j'ai pu constater toutes les différences, similitudes, expériences, espoirs, etc. Si aujourd'hui je peux dire que j'en connais bien l'expression, je dois reconnaitre plus que jamais, que je ne comprends pas le borderline. Plus j'en sais, moins je comprends.
Mélina a écrit :
je ne veux pas te blesser Clopinnette, je comprends ta démarche, j'ai à peu près la même concernant la bipolarité. Mais il me semble vraiment important, au vu de la fragilité de certains d'entre nous, d'y aller avec des pincettes. Que nous donnions notre avis, notre ressenti, notre point de vue, c'est une chose. Mais asséner tout cela comme une vérité générale, même si cette vérité a du sens et de la valeur pour toi, même si cela t'a aidé à y voir plus clair, peut être dangereux. Car chacun de nous ne vit pas, ne reçoit pas les choses, ne les perçoit pas, ne les ressent pas de la même façon. A ce titre, ce qui est ta vérité peut se révéler une angoisse blessante pour autrui. Tu n'en seras pas coupable. Mais il me semble important de le dire, car je pense que ton souhait est d'apporter des éclaircissements par le partage de ton expérience, et non l'inverse.
Je le répète encore: Je donne mon avis personnel, basé sur mon expérience passée. Je n'écris pas une monographie sur le borderline. Je fais cela en pensant pouvoir être utile, non pour faire du tord à quiconque. Et je ne pense pas être imprudente. Mais on peut aussi offrir une mobylette à son fils, pour lui faire plaisir, alors qu'il se fera écraser au prochain carrefour.

Outre le questionnaire, j'avais aussi cité quelques références sur Wikipedia. Je me permets de les rappeler et rappeler ce que j'ai écrit à ce propos.
No dope in hope.
ElyS

Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par ElyS »

Oh combien j'aime vos discussions!!!
Je ne sais pas si vous vous en rendez-compte, ou si ce n'est que mon point de vue... Mais je trouve que l'une et l'autre, Melina et Clopinette, vous nous apportez par vos échanges, plus de précisions que n'importe quel wikipédia ou autres sur le sujet!!!

Je suis heureuse de vous lire, vos point de vues différents se complètent à merveille!

Je ne peux rien apporter à l'édifice que mes interrogations face au sujet. Je n'ai aucun savoir à ce propos, en dehors de mon intérêt. Je n'ai jamais eu de suivi psy. Je ne suis donc pas diagnostiquée dépressive, ni borderline, ni bipolaire. Je ne le suis pas plus, ni moins pour autant. Mais ma phobie des psy ne m'aide pas. Mais je suis là, et je ne me pose pas pour autant moins de questions. Alors, je vous lis. Et cela est plus qu'intéressant, croyez-moi...

Alors, me revoilà, rejetant une nouvelle fois de l'eau dans le gaz, pour susciter en vous ces débats et discussions qui nous en apprennent tant!

OK, je m'y jette!

Je vous lis... et d'autres interrogations viennent à moi...

Ces questionnaires, tels qu'ils sont, ne devraient-ils pas sortir du contexte psy uniquement, sous peine de fournir à des personnes perdues et désespérées, un espoir ou au contraire, un coup en plus, dont certains n'auraient nul profit?
Je m'explique, ayant fait ces tests avec succès (lol), je pourrais me considérer dépressive, borderline ET bipolaire... Résultats... je ne m'arrête pas à ces critères que l'on peut diagnostiqués sur si peu de questions, et reste consciente qu'il en faut beaucoup plus pour poser le véritable diagnostique. Soit. Car je ne suis pas sûre de vouloir un diagnostique, mais combien de personne en éprouvent le besoin vital, ne serait-ce qu'un instant? Et combien pourraient faire cette faute de jugement, car on ne peut se fier véritablement aux réponses positives de ces test SANS avoir les ficelles et les sous-entendus qui le définisse.
Je pense que ces questionnaires peuvent relaté une vérité, mais cette vérité n'est pas accessible sans ces codes de décryptage psy qui les ont mis au point. Et toutes les notions que nous en tirerons, ne seront que la perception que l'on veut bien s'en faire à un moment donné.
Je ne dis pas que ces questions ne sont pas justes, comprenez-moi bien. Je ne dis pas non-plus, qu'il n'est pas bon de les mettre en ligne. Je dis simplement, qu'il est nécessaire de dire, que ces test ne sont qu'une notion toute relative du terme Borderline.

Je continus...
Je vous lis. Et je remarque que vos points de vue sur la prise en charge psy, restent divergeant...
Je viens donc, quetter auprès de vous vos avis.
Vous l'aurez compris plus haut, les psy...c'est pas mon truc...
Alors...si je vous entends bien, l'une dit que les psy ne sont pas toujours très perspicace sur le sujet, l'autre est d'accord (oui,oui!) mais serait malgré tout dans la démarche de faire appel à eux...Ok, soit, mais plus loin, je lis aussi, que les aides psy ne sont pas toujours efficaces, si ce n'est pas, dans certains cas... Alors, que pensez-vous sincèrement des psy face au troubles borderline ou bipolaire? Sont-ils vraiment d'une grande aide? Sont-ils vraiment tous conscient d'ailleurs du problème? Et quels sont les réels aides qu'ils peuvent fournir face à ça?

En parlant de psy... Que pensez-vous des psychotropes face à ce trouble?
En avez-vous fait l'expérience? Croyez-vous en leurs efficacités?

J'en rajoute...
Que pensez-vous réellement des différences entres les troubles dissociatifs rencontrés chez des dépressifs à un moment donnés et des véritables troubles du comportement qui pourraient être associés aux troubles borderline ou bipolaires?

Je me répète, et dis bien que je ne veux pas d'avis psy, simplement vos ressentis, vos perceptions, d'après vos vécus. Après, il ne tient qu'à nous de faire la part des choses, ceci restant dans une conversations dont chacun peut prendre ce qu'il entends. En restant conscient que nous ne faisons que partager nos point de vue.

Tu dis, Clopinette, ne pas tout comprendre sur le trouble borderline, car plus on en sait, plus il en reste à découvrir, j'entends bien, mais tu dis aussi, que, personnellement, tu réussis, tant bien que mal, à vivre avec... peux-tu expliquer ta situation, tes avancées sur ce chemin, si tu veux bien en dire un peu plus, bien entendu...rien ne t'oblige, ce n'est que par curiosité de savoir où tu en es...

Quand à toi, Melina, j'avoue beaucoup aimer ta manière de dire les choses, et je reste très curieuse de la façon dont tu perçois ces troubles, borderline, bipolaire, en restant consciente que ce n'est qu'un point de vue, j'ai hâte de savoir où se trouve ta notions de troubles de personnalité. Mais aussi la notion qu'elle reflète pour toi chez ces personnes qui s'y recherchent à un moment donné.

Voilà, je m'arrête là pour le moment...
J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous inciter autant sur le sujet!
Et j'espère vous lire très bientôt, avec plaisir!
Merci de votre attention...
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Clopinnette
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Clopinnette »

Ces questionnaires constituent un outil de travail pour les psys. J'ai souligné comment il doivent être utilisés. Il ne relèvent pas du secret défense, si bien que tout le monde peut en prendre connaissance pour son bien ou son mal. C'est comme avec les langues. C'est la meilleure et la pire des choses. Je reconnais volontiers, qu'alignées comme je l'ai fait, certaines de ces questions peuvent être mal comprises. C'est pourquoi il faut faire attention et vérifier si elles ont été bien comprises.

Les psy c'est pas ton truc ? Le mien non plus, le plus souvent. Il y a trop de charlatans parmi eux. Mais il faut rester honnête, il en existe aussi de bons. Mais ces derniers sont malheureusement très rares. La plupart du temps, il appartiennent à une école ou à une autre et ils appliquent à chaque patient le programme à peu près unique que professe leur gourou respectif. C'est peut-être vache, ce que j'écris là.

Et pour les médicaments concernant le borderline, je pense qu'il n'y en a pas de spécifiques. Comme la dépression accompagne très souvent le borderline, les médicaments peuvent être employer là. Mais il faut rappeler que leur efficacité n'est pas certaine. Et gare aux effets secondaires nocifs !

Dans le cas du borderline, les troubles dissociatifs sont très particuliers à ce syndrome. Le patient peut se dissocier en une seconde personne qui regarde la première à travers les yeux d'une troisième. Le patient peut aussi se sentir complètement vide de tout et se trouver ailleurs sans savoir exactement où. Enfin, j’essaye d'expliquer... C'est un peu comme ça. Lors d'un examen, le psy doit essayer de voir s'il existe bien un trouble dissociatif de ce genre assez particulier.

J'avais écris que plus j'en sais et moins j'en comprends. Je ne voulais pas dire que je remarque que j'aurais encore tellement à apprendre à ce sujet. Je voulais dire que plus j'en sais, plus je remarque que je ne peux pas comprendre. Il m'a fallu apprendre pour remarquer comme c'est tellement incompréhensible.

Je dois mettre une chose au point qui est restée un peu trouble. Excusez-moi ! Je ne souffre pas moi-même de ce syndrome, mais j'ai eu une relation d'assez longue durée avec une personne qui en souffre. Au départ, je ne savais à peu près rien à propos de ce syndrome. Tout juste les imbécilités qui circulent dans le grand public. J'avais tout à apprendre. Mais quand on aime... Et croyez-moi, ce n'est pas facile d'aimer un borderline !

Quant au besoin d'un diagnostic, je comprends bien que ce besoin puisse exister. Mais si on l'obtient, on peut être dérouté. Certains pensent que si on a un diagnostic, il doit nécessairement exister un traitement spécifique pour. Ce ne n'est pas toujours le cas.

Je vous souhaite beaucoup de force, à vous toutes !
No dope in hope.
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Mélina
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Mélina »

Je vais tenter à on tour de te répondre. Même si certaines des questions que tu soulèves, Elys, sont à mes yeux extrêmement vastes.

Tout d'abord, je voudrais préciser certaines choses.
Je ne suis pas diagnostiquée "borderline", je n'ai jamais connu de personnes diagnostiquées "borderline". Je ne suis pas non plus spécialiste de psychiatrie, psychologie, même si je me suis beaucoup intéressée au sujet.
Mon intérêt personnel pour les différentes approches, description du fonctionnement humain, voire du traitement des souffrances humaines, provient bien entendu de mon vécu avec des proches souffrants de pathologies diagnostiquées (bipolarité et dépression), de mes relations personnelles avec des personnes dont la psychologie, la psychanalyse est le métier (des personnes appartenant à des "écoles" très différentes). Mais d'abord et avant toute chose, cet intérêt provient de la passion que j'ai depuis longtemps à la fois de la formation et de la réception des discours et de l'histoire des idées et des idéologies.

Personnellement, vous l'aurez compris, je suis plutôt en désaccord avec la tendance généralisée à faire circuler des "outils" au départ réservés aux spécialistes dans le grand public. Ou plutôt, je trouve cela dangereux. Cela peut avoir certains effets bénéfiques, et l'accès à ces informations est aussi un droit, mais je crois qu'il est toujours très important d'en souligner les dangers et les limites. Qu'il s'agisse d'ailleurs de diagnostic psychiatrique ou somatique. Mais ça, je crois que je l'ai suffisamment répété.

Quant aux "psys", je crois que le groupe les "psys" n'existe pas. C'est une construction de l'esprit. Quel point commun en effet entre un psychanalyste et un comportementaliste?
Toutes les expériences de thérapie ou de suivi dont j'ai pu avoir connaissance se contredisent les unes les autres. Cela ne m'étonne finalement pas, étant donnée la complexité de l'être humain. Je crois également que selon la période, selon l'état dans lequel on est, selon l'évolution que nous avons, en termes affectifs, moraux, relationnels un type de thérapie peut convenir à un moment, et puis ne plus convenir à un autre moment de son existence. Enfin, il y a la donnée personnelle: un suivi est toujours une rencontre entre deux êtres humaines, ça passe ou ça passe pas.
A titre personnel, à la suite d'une expérience personnelle malheureuse, on ne m'aurait pas fait remettre les pieds chez un psy d'orientation analytique. De la même façon, je refusais de m'adresser à quelqu'un d'autre qu'un psychiatre. A ce sujet, j'ai changé d'avis, à la faveur d'une expérience bénéfique.
Je connais des personnes auxquelles la psychanalyse a fait beaucoup de bien, j'en connais d'autres qu'elle a plongé dans une plus grande confusion encore. Et je ne saurais dire si c'est pour le meilleur ou pour le pire.
Personnellement, auparavant, dans un moment difficile de mon existence, je me suis tournée vers un comportementaliste. Il m'a beaucoup aidé. Lors du dernier choc que j'ai vécu et qui m'a plongée dans une très grande confusion, c'est donc naturellement que je me suis tournée vers cette doctrine-là. Les comportementalistes que j'ai rencontré se sont montrés, selon moi, incapables de répondre à ma demande. Plus ou moins par le fait du hasard, je me suis retrouvée face à une psychologue d'orientation analytique, et le travail que je fais avec elle porte ses fruits. Ce travail est encadré par un autre suivi avec un psychiatre. Son approche est multiple: je l'ai vu puiser dans des "écoles" différentes avec moi, s'il pense que ça peut nous faire avancer.
J'ai d'ailleurs remarqué que les psys ne se cantonnent pas forcément à leurs "doctrines". Ils travaillent d'abord avec ce que le patient apporte, ce qu'il raconte, alors, forcément, on sort toujours plus ou moins des sentiers extrêmement balisés de la théorie. Personnellement d'ailleurs, la question des querelles idéologiques entre écoles psys est un sujet dont j'ai beaucoup parlé avec la psychologue qui me suit, car j'ai été touchée de près par cette question à cause du diagnostic de bipolarité de mon ancien compagnon. L'orientation de cette psy est analytique. Parfois pourtant, elle adopte avec moi une démarche qui se rapproche de la TCC.

Le diagnostic, selon moi, est à double tranchant. Cela dépend là encore de la personne, du moment où ce diagnostic est fait, etc. Il peut à la fois rassurer, parce qu'il permet de mettre un nom sur une souffrance, il donne des repères, éventuellement, un chemin à suivre. Le diagnostic peut jouer un rôle de définition de soi à un moment où justement on s'échappe à soi-même. Il peut aussi angoisser lorsqu'il est entendu comme une condamnation. Je crois que cela doit rester dans la mesure du possible une histoire de choix personnel.

La thérapie psy selon moi doit également rester une histoire de choix personnel, dans la mesure du possible encore. Je crois que cela fonctionne, comme la pratique et la croyance religieuses peuvent fonctionner pour aller mieux. S'agissant de l'humain et de son accès à un bien-être, je crois que rien ne peut marcher sans un minimum de croyance, de confiance, aussi résiduelles soient-elles.

S'agissant des psychotropes. Je pense que tu parlais des médicaments, non? Personnellement, je ne connais que le cas d'une personne bipolaire qui était sujet à des formes d'hallucinations en période maniaque. Ce que j'ai vu, c'est que l'arrêt du lithium (thymorégulateur) provoquait immanquablement au bout de deux environs le début d'une phase maniaque, et qu'en l'absence de médicaments dits antipsychotiques dans une période maniaque, même sous lithium, cette personne se mettait à avoir des comportements, des réactions, des discours très étranges, très "décalés" et très disproportionnés. C'est la seule chose que je peux en dire. Ayant par ailleurs personnellement un avis très réservé sur les médicaments psys.
Quant aux personnalités borderline et à la médication, je ne saurais rien en dire qui relève de l'expérience personnelle, et je ne me suis pas intéressée à ce sujet au fil des mes lectures.

Concernant la différence entre un trouble dissociatif survenant chez une personne qui vit une période de dépression, et des troubles dissociatifs provenant d'une personne qui a une structure personnelle dite "pathologique", je ne saurais pas t'en dire grand chose, n'étant pas spécialiste du sujet. Le bon sens m'incite à penser que cela doit relever des mêmes mécanismes, même si ces mécanismes ne relèvent pas forcément des mêmes origines.

Mais je dois aussi préciser dans quel cadre idéologique je m'inscris: j'ai tendance à penser que tout être humain a potentiellement une structure "pathologique", tout au moins pathogène, même si cette potentialité est plus ou moins forte, et nous rend plus ou moins adaptés à la vie en société. Face à cette potentialité, il serait faux de dire que nous sommes tous égaux. Mais les crises identitaires, les altérations de la perception, la souffrance, la dépendance et l'aliénation affective, les rapports conflictuels et changeants à l'interdit sont le lot commun de tous les êtres humains. (D'ailleurs, pris sous un certain angle, l'amour, l'état amoureux, peut tout aussi bien que la dépression être considéré comme une maladie).
C'est pourquoi je crois que nous avons tous des personnalités plus ou moins "troublées". Notre histoire personnelle est toujours selon moi une succession de rencontres entre le hasard (les circonstances de la vie) et de nécessité (ce qui nous a été donné, ce que nous avons reçu, ce que nous en avons fait malgré nous ou par choix). Mais là c'est très épineux, parce que ça nous renvoie aussi à des questions aussi complexes de la nature et la culture, des interdits sociaux, de l'adaptation à ceux-ci, de l'éducation, de l'étayage, etc.
A cet égard, l'exemple le plus fragrant pour moi est celui de l'homosexualité. dans certaines civilisations, elle était considérée comme la norme de l'élite intellectuelle et morale. Puis, dans d'autres civilisations, elle est devenue une maladie, un trouble psychiatrique. J'ai tendance à considérer qu'il y a maladie à partir du moment où il y a souffrance. Mais comment la soulager cette souffrance? Adapter l'être humain à la société dans laquelle il vit ou lui montrer le chemin pour ne plus souffrir de son inadaptation? La solution selon moi est toujours dans un entre-deux: à partir du moment où on accepte son inadaptation, on s'adapte beaucoup plus facilement et sans s'en rendre compte souvent. Il reste qu'on a toujours du mal à placer la limite entre les exigences de la société, parfois injustifiées et destructrices, et le véritable trouble pathologique. Mais je m'égare...

Je trouve personnellement que la classification "trouble de la personnalité"/ "trouble de l"humeur" porte à confusion. Une personnalité bipolaire est classée "trouble de l"humeur". Pourquoi pas la classer "troubles de la personnalité", dans la mesure où on suppose une origine biologique génétique, dans la mesure où l'on a observé des symptômes dépressifs et psychotiques (donc une structure double comme chez les états-limites) chez des personnes bipolaires?
Il m'est arrivé de lire que les troubles borderline pouvaient être associés aux troubles bipolaires. Auxquels cas alors le trouble bipolaire ne serait qu'un symptôme et non une maladie?
Pourtant, un bipolaire le reste à vie. Tandis que les troubles borderline selon certaines observations peuvent disparaître aux alentours de la quarantaine...

De façon générale, j'ai tendance à considérer que nous avons tous eu successivement, même dans la plus tendre enfance, et dont non nous n'avons la plupart du temps gardé aucun souvenir, des états névrotiques et psychotiques, je crois que ces périodes ont laissé des traces dans la façon dont notre cerveau fonctionne. Des traces qui peuvent, à la faveur du hasard et de la nécessité conjugués, se réactiver chez tous les êtres humains. C'est pourquoi j'ai des difficultés à être d'accord avec la classification selon laquelle certaines personnes auraient une structure double et d'autres non. Je crois que la régression à ces états est possible chez tout être humain. Même si certaines personnes sont plus fragilisées que d'autres.
Par ailleurs, on a observé que les symptômes du trouble borderline sont détectables après le passage de l'adolescence et s'estompent voire disparaissent aux alentours de la quarantaine. Dans quelle mesure ce que l'on a mis dans la case du "trouble borderline", donc une question de structure pathogène, n'est-il pas un ensemble de difficultés hétéroclites, dont les sources peuvent être très différentes, que rencontrent certaines personnes, à cause de leur histoire personnelle, à traverser le deuil, à assumer leurs désirs, à se défaire de leur culpabilité, tout simplement? Dans quelle mesure le trouble de la personnalité borderline n'est-il pas d'abord un passage de l'existence, comme l'adolescence?

Par ailleurs, de façon générale, je pense que l'approche par les symptômes est assez souvent sujette à caution. La dernière édition du DSM (le manuel de classification des maladies mentales américain) a donné lieu à des querelles éclatantes entre les spécialistes, parce que sur le terrain, les psy ont observés des phénomènes qui entrent en totale contradiction avec les théories sur lesquels ils s'étaient fondés.

A la limite, davantage que l'approche par le trouble "borderline", qui parle d'individu avec une structure double interne différente de celle des autres, et qui décèle cette structure double par un relevé des symptômes psychotique et névrotique, l'approche par le "faux-self" et le "moi-peau" de Winnicott me semble plus riche et plus pertinente, car elle s'intéresse d'abord à la façon dont les personnes ressentent leur intériorité et vivent leur relation à l'autre. Mais là je sors d'une approche rationnelle, c'est personnel, ça me parle davantage parce que ça rentre en résonance avec mon vécu et mon histoire personnelle.

De façon générale, je pense que toutes les théories psy s'égarent toujours plus ou moins à un moment ou un autre. En cela, je les trouve parfois dangereuses. Par contre, une chose est sûre, cela ne m'empêche pas de puiser dans chacune au fil de mon suivi thérapeutique avec un seul critère finalement: est-ce que cela me permet d'avancer, de me sentir mieux dans mes pompes? et je crois que c'est vraiment ça qui est important.

Car au-delà de tout ça, de toutes ces théories, ce qui me semble important, c'est, quelque soit le diagnostic, qu'on est besoin d'un diagnostic ou pas, et quelque que soit le chemin qu'on choisit pour le faire, de "déplier" ses émotions, de les comprendre, de les libérer, de les laisser vivre afin qu'elles puissent mourir, et qu'elles n'entravent plus l'être humain dans son rapport au monde.
Selon moi, ça peut marcher avec toutes les théories du monde. A partir du moment où elles entrent en résonance avec les besoins et les limites de chacun, à partir du moment où on se sent capable, on a envie de prendre ce chemin-là.
J'aime l'idée aussi que personnellement, je peux puiser dans tous les points du vue du monde et tous les systèmes de croyance afin de tendre vers mon propre bonheur. Et quelle que soit la théorie, l'important c'est de pouvoir se donner le droit de prendre sa place, celle que l'on désire, l'important c'est de pouvoir déposer nos souffrances et continuer notre chemin après les avoir laissées vivre et mourir de leur belle mort.

Voilà, j'en ai fait des tonnes... et je ne sais même pas à vrai dire si j'ai répondu à tes questions, Elys. Je sais que je n'ai que vaguement évoqué le trouble bipolaire pour ce que j'en ai vécu. Cela fera peut-être l'objet d'un autre message, mais peut-être à un autre endroit que ce sujet-là, qui est davantage pour les troubles borderline. Bon, allez, j'm'arrête!
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Clopinnette
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Clopinnette »

Merci Mélina, d'avoir pris le temps de réponse si explicitement. Il y a des choses que je comprends mieux à présent.

Que la force soit avec vous toutes !
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sadgirl25
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Message par sadgirl25 »

coucou, je viens detre diagnostiquée comme etant bordeline au plus haut degré,je suis d accord avec ce diagnostique car je me reconnait a 200% dans cette maladie,ça me soulage de savoir ce que je suis.y en a t il d autre parmis vous qui sont borderline?cela maiderait de papoter avec vous!
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Clopinnette
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Message par Clopinnette »

Bonsoir sadgirl25,

200 % borderline ? Moi, je diagnostiquerais une folie des grandeurs... Mais si cela peut te consoler de penser ça.... Pourtant, je ne pense pas que cela soit très utile. Une appréciation réaliste des choses serait certainement bien plus utile. Je me demande quand-même comment tu as pu arriver à ce nombre de 200. Ça ne s'invente pas.

Si tu désires en causer, j'essayerai de t'aider si je peux.
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Message par sadgirl25 »

bonjour clopinette 200% c etait façon de parler c etait pour dre quen lisant le dossier de cettemaladie je muy suis reconnue totalement,comme si ma vie etait ecrite noire sur blanc!le 200% n etait qu une image rassure toi mais merci de ta rponsea bientot ma belle aon discute quand tu vaux
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Clopinnette
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Trouble de la personnalité limite (Borderline)

Message par Clopinnette »

Bon SadGirlXXV !

Pour commencer, je te conseille de lire attentivement les messages qui ont déjà écrits sous ce même sujet, ici.

Une question bête, quand-même... Qui a diagnostiqué le borderline et quelles sont les compétences de cette personne en cette matière délicate ?

J'ai lu ton histoire dans le "salon". Je n'y trouve que deux points qui pourraient laisser penser au borderline, à mon humble avis.

Bizzzzzzzzzzzzzzzzzous !
Modifié en dernier par Clopinnette le mercredi 06 juin 2012 15:46, modifié 1 fois.
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Message par sadgirl25 »

ça ma ete diagnostiqué par mon psychietre ma psychologue et mon medecin

--edit--

ma belle jai lu tout ce qui a ete dis et je te confirme que c est bien ce que je suis cela fais 10 ans qu on cherche meme si c est une maladie complexe je suis soulagée de savoir ce que je suis,enfin!
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Clopinnette
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Message par Clopinnette »

Je ne sais pas si je dois me réjouir de voir que tu acquiesces globalement et sans réserves. Si on me posait ce diagnostic, je ne sais pas si je me réjouirais beaucoup. Partant de là, il faut avancer.

Il y a un truc qui ne ressort pas clairement de ton histoire, mais je ne l'ai peut-être pas vu. As-tu une relation amoureuse actuellement ? Comment est-elle ? Comment sont tes relations avec le reste de ta famille, avec les personnes avec lesquelles cette relation existe ?

Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzous !
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Message par sadgirl25 »

ma relation avec mon homme he bien je suis terrifiée a l idée qu il mabandonne mais sur un plan plus perso et intime jai du mal!je me renferme beaucoup su moi meme avec ma famille je peux etre bien comme agressive je ne sais pas comment texpliquer pour que tu comprenne et jai besoin de me mutiler pour me sentir mieux et je supporte pas quand on me fait des relections la dessus moi ça me fait du bien,jai fai une ts ya une semaine donc c est pas facile de devoir tout t expilquer lis ma galerie et dans mon salon peut etre comprendras tu mieux pourquoi je suis borderline
bonne soirée
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Clopinnette
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Message par Clopinnette »

Mon propos est de t'être utile. Rien d'autre. Je pourrais tout aussi bien me taire. Mais je sais quelle souffrance le borderline provoque et je n'aime pas que l'on souffre. Pour pouvoir me faire une idée, il faut bien que je te pose des questions. Bien loin de moi l'idée de te plaindre sans trop savoir pourquoi ! C'est pas mon truc !

Bien sûr que j'ai lu tes messages du salon, même si ce n'est pas toujours bien facile. Je l'avais mentionné. C'est aussi pourquoi j'y avais vu deux points qui pourraient étayer le diagnostic. Mais c'est bien peu. Dans ton dernier message, tu parles aussi d'agressivité. Dans le cas du borderline, elle est assez particulière. Je ne trouve pas cette particularité dans tes propos. L'angoisse d'être abandonnée est toujours présente avec le borderline, mais dans beaucoup d'autres situations aussi. L'auto-mutilation est plus fréquente avec le borderline que dans les autres situations, mais l'auto-mutilation existe aussi sans borderline. De même, le boderline existe aussi sans l'auto-mutilation. Ça nous fait une belle jambe ! J'avoue que je ne trouve pas, dans ton histoire, de situations que je considère personnellement hautement typiques du borderline. Donc certainement pas borderline "au plus haut degré" comme tu l'écris. C'est mon avis très personnel. Mais je ne mets pas ta souffrance en doute. En lisant tes propos, je comprends fort bien que ta vie n'est pas marrante du tout. J'ai l'impression que tu tombes toujours sur des mecs qui ne te conviennent pas du tout. Alors avec l'angoisse d'être abandonnée, ça fait un mélange hautement explosif.

Je répète, que je te donnes un avis très personnel. Loin de moi toute idée de te décourager ! Bien au contraire. Je te souhaite sincèrement que tu puisses trouver une aide utile en rapport avec tes problèmes très personnels. Mais je sais aussi que ce n'est pas facile.

Je te souhaite beaucoup de forces !

Bizzzzzzzzzzzous !
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Message par sadgirl25 »

merci a toi
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angebleu
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Message par angebleu »

C'est une sal.perie de maladie je souhaite plein de .... je ne sais même pas ce qui m'aiderais donc je dirais je pense plein de courage...
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Message par sadgirl25 »

merci a toi ange bleu de tout coeur merci , passe une douce journée a bientot jespere!!!!
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angebleu
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Message par angebleu »

Je te la souhaite aussi douce et paisible que possible.

Même si je sais que si tu es bien mnt dans 1h tu peux vouloir mourir...

J'espère que tu es dans une période stable et que tu n'a pas de up down
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Message par sadgirl25 »

oui ange bleu pour le moment c est une periode stable elle a commencé il y a peu,jai fai une ts ya 2 semaine,mais la ça va pourvu que ça dure!je sais que je peu changer d un coup c est bien ce ui me fait peur
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angebleu
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Message par angebleu »

sadgirl25 a écrit :
oui ange bleu pour le moment c est une periode stable elle a commencé il y a peu,jai fai une ts ya 2 semaine,mais la ça va pourvu que ça dure!je sais que je peu changer d un coup c est bien ce ui me fait peur
courage

--edit--
sadgirl25 a écrit :
oui ange bleu pour le moment c est une periode stable elle a commencé il y a peu,jai fai une ts ya 2 semaine,mais la ça va pourvu que ça dure!je sais que je peu changer d un coup c est bien ce ui me fait peur
moi aussi il y 2semaine 1/2 courage pas facile je suis en plein divorce
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