J'enjolive les choses devant mon psy
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- SweeneyTodd
- Messages : 8
- Enregistré le : samedi 14 février 2009 19:18
J'enjolive les choses devant mon psy
Bonjour.
Un soucis dont je voudrais vous parler.
Je broie du noir 24h24, mais quand je vais voir mon psy, je me sens mieux, et je retrouve le moral pendant la consultation et quelques minutes après.
Cela pose problème du fait que je suis obligé de raconté mes pensées au psy selon mes souvenirs et forcément j'enjolive les choses.
Aussi pour mon psy il est plus difficile de cerner la cause de ma depression, de ma marginalité sociale, et de mon manque totale d'energie malgrés que mes études me plaisent.
Avez vous deja ressenti la meme chose en allant voir votre psy ?
merci pour vos témoignages.
Un soucis dont je voudrais vous parler.
Je broie du noir 24h24, mais quand je vais voir mon psy, je me sens mieux, et je retrouve le moral pendant la consultation et quelques minutes après.
Cela pose problème du fait que je suis obligé de raconté mes pensées au psy selon mes souvenirs et forcément j'enjolive les choses.
Aussi pour mon psy il est plus difficile de cerner la cause de ma depression, de ma marginalité sociale, et de mon manque totale d'energie malgrés que mes études me plaisent.
Avez vous deja ressenti la meme chose en allant voir votre psy ?
merci pour vos témoignages.
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
- ella
- Messages : 280
- Enregistré le : mardi 10 février 2009 23:37
Bonjour,
Il me semble que, dans un sens, la confiance qu'on accorde ou qu'on voudrait accorder au psy est génératrice de ce mieus être passager; le fait de parler (en toute confidentialité), d'avoir le droit de dire est en soi un soulagement; sinon, pourquoi serions-nous sur ce forum ?
Ceci dit, je crois que Claudine a raison : il te faut pousser cette confiance envers tonpsy jusqu'à lui dire que lesimple fait d'être à sa consultation t'enlève ce poids et que tu vas mieux.
Il me semble que, dans un sens, la confiance qu'on accorde ou qu'on voudrait accorder au psy est génératrice de ce mieus être passager; le fait de parler (en toute confidentialité), d'avoir le droit de dire est en soi un soulagement; sinon, pourquoi serions-nous sur ce forum ?
Ceci dit, je crois que Claudine a raison : il te faut pousser cette confiance envers tonpsy jusqu'à lui dire que lesimple fait d'être à sa consultation t'enlève ce poids et que tu vas mieux.
- senna
- Messages : 971
- Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05
salut Sweeny Todd,
j'ai le même problème, je ne sais pas d'ou ça vient, peut-être est-ce un soulagement de le voir (j'en doute... moi ça me gonfle), peut-être tout simplement un conditionnement inconscient du fait de devoir parler de ce qui ne va pas
bref, tu peux, comme le suggère Claudine, commencer par lui dire tes impressions du moment, à savoir que face à lui tu te sens mieux, et qu'il en résulte difficile de lui exprimer ta façon de fonctionner habituelle... c'est un début.
pour ma part j'ai trouvé la parade en écrivant... en décrivant mes sensations lorsque ça ne va pas, chez moi, et de le lui redire en consultation voire même de lui lire à voix haute lorsque ça devient un peu trop... "lointain" dans ma tête. Comme ça il sait.
si ça peut t'aider...
j'ai le même problème, je ne sais pas d'ou ça vient, peut-être est-ce un soulagement de le voir (j'en doute... moi ça me gonfle), peut-être tout simplement un conditionnement inconscient du fait de devoir parler de ce qui ne va pas
bref, tu peux, comme le suggère Claudine, commencer par lui dire tes impressions du moment, à savoir que face à lui tu te sens mieux, et qu'il en résulte difficile de lui exprimer ta façon de fonctionner habituelle... c'est un début.
pour ma part j'ai trouvé la parade en écrivant... en décrivant mes sensations lorsque ça ne va pas, chez moi, et de le lui redire en consultation voire même de lui lire à voix haute lorsque ça devient un peu trop... "lointain" dans ma tête. Comme ça il sait.
si ça peut t'aider...
- SweeneyTodd
- Messages : 8
- Enregistré le : samedi 14 février 2009 19:18
Bonsoir Claudine.
Ce que je décris arrive depuis ma première consultation.
Sinon merci du conseil, mais j'en ai déjà parlé a mes 2 psy ( j'ai déménagé il y a quelques mois ), qui me disent ne pas savoir. Mais on sait que souvent les psy ne veulent pas forcément répondre aux questions qu'ils ne maitrisent pas ou ne veulent pas dire la toute vérité.
Bonjour Senna.
D'abord merci de ton témoignage et de ceux des autres.
Plusieurs fois j'ai tenté d'écrire, mais j'ai toujours la peur que ces mots soient trouvés et lus par quelqun de mal intentionné... Ca parrait bete, je sais mais je suis assez paranoiaque a ce niveau la. Mais je vais peut etre faire un effort en utilisant une méthode de cryptage de mes textes...
Ce que je décris arrive depuis ma première consultation.
Sinon merci du conseil, mais j'en ai déjà parlé a mes 2 psy ( j'ai déménagé il y a quelques mois ), qui me disent ne pas savoir. Mais on sait que souvent les psy ne veulent pas forcément répondre aux questions qu'ils ne maitrisent pas ou ne veulent pas dire la toute vérité.
Bonjour Senna.
D'abord merci de ton témoignage et de ceux des autres.
Plusieurs fois j'ai tenté d'écrire, mais j'ai toujours la peur que ces mots soient trouvés et lus par quelqun de mal intentionné... Ca parrait bete, je sais mais je suis assez paranoiaque a ce niveau la. Mais je vais peut etre faire un effort en utilisant une méthode de cryptage de mes textes...
- Alia
- Messages : 61
- Enregistré le : jeudi 08 janvier 2009 19:38
Pareil pour moi. J'ai arrêté mes études et je passe mes journées à broyer du noir. A chaque fois que je suis devant le psy ou le médecin je me mets à rigoler, un sourire béat de façade. En plus, je commence à raconter n'importe quoi, je refais ma vie, l'enjolive, ce qui fait que pour tout le monde je suis en parfaite santé et que tout va bien chez moi ... je crois que c'est une façon de réagir, de se protéger ...
- Douce
- Messages : 3
- Enregistré le : mercredi 21 janvier 2009 15:51
Ah c'est rassurant de ne pas me sentir extraterrestre !
Je ressens exactement ça moi aussi, et je me reconnais dans tous vos messages...
Dès que je suis face à quelqu'un je retrouve instantanément le sourire
Du coup mes proches, et même le psy, n'y comprennent plus rien !
Vos réflexions sont intéressantes, c'est sans doute une façon de me protéger encore... En même temps j'ai l'impression que c'est sincère : quand je suis chez le psy je me sens mieux parce qu'il y a relation humaine, parce que quelqu'un m'accorde un peu d'attention (même si je le paye pour ça )
Je retrouve donc le sourire, mais je suis du coup incapable de m'exprimer sur ce qui ne va pas, et qui reparaît dès que je me retrouve seule avec moi-même !
Hum hum...pas simple toutes ces contradictions !
Ce que j'ai compris en vivant ça c'est que la solitude ne me réussit pas, alors je me débrouille pour être tout le temps entourée, engagée auprès des autres, et en activité...
Comme ça devenait vraiment complexe avec les psys, impression de ne venir que pour faire un chèque etc... j'ai fini par tout arrêter (plus de consultations ni de médocs depuis un bon mois !)
Je ne dis pas que c'est la solution pour tout le monde, mais moi je me sens mieux ainsi. J'ai l'impression que cette décision d'en finir avec tout ça est la première décision sérieuse de ma vie d'adulte, et je me sens en accord avec moi-même, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres !!
C'est un peu quitte ou double, mais j'espère juste arriver à ne pas replonger, pour ne plus avoir besoin de psys...
Je ressens exactement ça moi aussi, et je me reconnais dans tous vos messages...
Dès que je suis face à quelqu'un je retrouve instantanément le sourire
Du coup mes proches, et même le psy, n'y comprennent plus rien !
Vos réflexions sont intéressantes, c'est sans doute une façon de me protéger encore... En même temps j'ai l'impression que c'est sincère : quand je suis chez le psy je me sens mieux parce qu'il y a relation humaine, parce que quelqu'un m'accorde un peu d'attention (même si je le paye pour ça )
Je retrouve donc le sourire, mais je suis du coup incapable de m'exprimer sur ce qui ne va pas, et qui reparaît dès que je me retrouve seule avec moi-même !
Hum hum...pas simple toutes ces contradictions !
Ce que j'ai compris en vivant ça c'est que la solitude ne me réussit pas, alors je me débrouille pour être tout le temps entourée, engagée auprès des autres, et en activité...
Comme ça devenait vraiment complexe avec les psys, impression de ne venir que pour faire un chèque etc... j'ai fini par tout arrêter (plus de consultations ni de médocs depuis un bon mois !)
Je ne dis pas que c'est la solution pour tout le monde, mais moi je me sens mieux ainsi. J'ai l'impression que cette décision d'en finir avec tout ça est la première décision sérieuse de ma vie d'adulte, et je me sens en accord avec moi-même, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres !!
C'est un peu quitte ou double, mais j'espère juste arriver à ne pas replonger, pour ne plus avoir besoin de psys...
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