Posez n'importe quelle question..et le prochain repond

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Détachement

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Message par Détachement »

Oui, plusieurs.
"Vous ne remarcherez jamais"
"Vous êtes trop souriante pour être en train de mourir"
"J'aimerais ne pas manger comme vous le faites"
"Je ne vous crois pas dépressive"
"Je sais que vous aimeriez être comme les femmes de magasines"

... je continuerai pas. C'est lassant. Et faux.

---

Penses-tu que cela "arrange" qu'on reste malades ? :rire1:
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Ictavia
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Message par Ictavia »

"As-tu un bon père ?
- Hum...
Est-ce un bon pourvoyeur ?"

C'est sûr qu'il peut y avoir une certaine complaisance dans le fait de "s'en remettre à la maladie" pour expliquer tout et n'importe quoi. Sans oublier que de réellement "guérir" peut impliquer un grand nombre de bouleversements qui peuvent faire peur. Donc oui.

Tu préfères le jour ou la nuit ?
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

Personnellement, je n'ai pas eu affaire à des psys qui tenaient des propos vraiment aberrants.
J'ai juste une fois eu affaire à une psychologue scolaire à l'école primaire qui m'avait sorti : "je pense que si on ne t'aide pas maintenant ça ira très mal pour toi plus tard", ce que j'ai trouvé présomptueux et péremptoire, culpabilisant aussi. Enfin c'est mon avis, c'était certainement vrai mais elle aurait pu avoir plus de tact on va dire, j'étais une petite fille.

Sinon, je ne m’intéresse pas tant que ça à ce que les professionnels de santé peuvent publier ou dire dans les médias. En revanche, l'absurdité que j'aie pu constater chez certains auteurs freudiens en lisant ça et là sur le net, c'est d'associer l'hystérie à une pathologie forcément féminine.
C'est faux, il y a des hommes qui rentrent dans la catégorie dogmatique de la personnalité hystérique, de la même manière qu'il y a des femmes qui seraient "obsessionnelles". Je pense que les pathologies psychiatriques non pas de genre, tout n'est pas lié au sexe selon moi.

---

Nos actes nous définissent t-ils?

Je pose cette question parce que c'est mon obsession du jour, elle me turlupine à mort. Je ne sais pas si je suis vraiment sartrienne, je doute.
C'est une question très importante pour moi, je me dis toujours que quelqu'un peut être pas foncièrement mauvais et un jour agir mal mais que cette action ne scelle pas forcément ce qu'il est, suis je diabolique ? :newblush:
Comment fait-on pour nous définir quand on a fait de bonnes actions et de mauvaises actions ?
Peut être est-ce moi qui comprend mal la pensée de Sartre, peut être que je le caricature et qu'il est plus nuancé, j'aurais besoin de quelques éclaircissements.
Il faudrait que je lise ses livres aussi accessoirement :newblush:
Pour ma part, je serais plutôt encline à penser que nous sommes responsables mais pas totalement libres, il y a certes des actes bons et des actes mauvais, mais je sais pas si ils définissent vraiment qui nous sommes au final.
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

*les pathologies psychiatriques n'ont pas de genre.

Je me corrige parce que alors là l'étourderie c'est la HONTE de ouf. :newblush:
Purée, j'arrête pas de faire des fautes et des étourderies débiles en ce moment :god:
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

Oh et je m'excuse :newblush: je suis tellement dans une période d'inattention et d'étourdissement que j'ai zappé la dernière question de Ictavia.

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Pour répondre à ta question Ictavia je préfère la nuit, quand je dors je peux rêver de choses agréables, le pire pour moi c'est au réveil et le soir, ce sont deux moments que j'appréhende et ou mon pic de stress est intense.
Le matin parce que j'émerge du sommeil et que j'appréhende ma journée, le soir parce que je fais le constat d'une journée pas assez aboutie et que j'y ressens souvent une atmosphère pas très joyeuse.
Détachement

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Message par Détachement »

Ça dépend si on est capables de regarder au delà de l'acte.
Ils peuvent trahir l'actant comme l'observateur. Complexe. Je comprends que cela te titille.

J'ai acté depuis mon début ici et je ne me suis jamais sentie concernée, ni par les ressentis, ni par "être ce qu'on fait" ou seulement très partiellement. Pourtant, je pensais avoir dépassé le stade primal du "je refuse de faire ce qu'on m'impose", je "fais des choix pour ma vie".
Or, la nécessité instinctive prouve que non, fatalement, malgré des refus qui ont connu des applications, des choix osés, la tenacité, il y en a tant d'autres choses acceptées, par instinct de survie matériel.

Une machine biologique, ou un amas de cellules.
L'existence m'apparait comme d'atomes régis par des règles de physique, dans / par lequels, apparue.
Bardassée par une réalité aveugle et cruellement déterministe.
Projetée dans l’absurdité de l’existence, consciente de son propre fonctionnement sans pour autant en avoir le contrôle. Pas concernée par ses ressentis, se voit comme un objet. Est persuadée que son libre arbitre est une illusion et source d'une construction intellectuelle pour oublier la vacuité.

Comme un autre, sans doute. Belle digression :rire1:

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Une fois où tu t'es senti(e) en congruence ?
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Ictavia
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Message par Ictavia »

Détachement a écrit :
Bardassée
Je suis très surpris de te voir employer ce terme correctement, même dans les dicos en lignes, il est maintenant définis essentiellement comme un québécisme (je sais je n'ai répondu à aucune question, je reviens plus tard ^^).
Détachement

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Message par Détachement »

Ictavia a écrit :
Je suis très surpris de te voir employer ce terme correctement, même dans les dicos en lignes, il est maintenant définis essentiellement comme un québécisme (je sais je n'ai répondu à aucune question, je reviens plus tard ^^)
(Je ne savais pas du tout, je l'ai déjà entendu d'une personne qui n'a jamais quitté la France. Je lui avais demandé ce que cela voulait dire, ça m'avait plu. Je n'aurais jamais pensé que l'origine était Québécoise.

Du coup, je viens de regarder ce que cela voulait signifier pour ce qui est du sens Québécois et c'est effectivement génial comme verbe. Je devrais peut-être poser une question moins ennuyeuse).

Je reprends.

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Dans quelle position dors-tu ?
Audette

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Message par Audette »

Aucune idée... Je commence toujours comme ça :
- Je me couche sur le ventre, la tête vers la gauche.
- Je tourne environ ma tête une seconde après m'être allongée, du côté droit.
- Je me mets sur le dos, les deux bras sous la nuque
- Puis sur le côté...
- Etc.. Je change de positions environ toutes les 20 secondes...

Mais je pense que je m'endors sur le ventre le plus souvent.

Un rituel que tu fais avant d'aller dormir ?
Détachement

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Message par Détachement »

Oui, plein. Je bois. Je m'étire. J'aligne mes coussins pour obtenir un différenciel de vingt centimètres à peu près parce que je ne veux pas me réveiller en toussant du sang.

Ensuite,
je pose la tête délicatement pour ne pas écraser l'une des oreilles, puis l'ensemble suit le mouvement et se met sur le côté. Une jambe - celle du dessus - pliée et remontée hyper haut parce que cette compression soulage mes douleurs dorsales. Je veille surtout à ce que mes pieds ne dépassent pas de la couverture car je ne supporte pas, même en Été. Puis je mets un autre coussin sur moi, je ne suis pas capable de dormir si un truc ne m'écrase pas. Comme le chat dort souvent sur moi, sans se préoccuper, c'est parfait. Et si monsieur est là, il se fait un plaisir de reproduire cette mimique et m'écrabouille. Je pense que j'ai cette particularité sensorielle car seul l'épuisement, le manque d'air, me permet de dormir. Quand je me réveille, par contre, je veux de l'air, je vire tout sans vergogne :rire2:

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La générosité entraîne t-elle la générosité ?
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

Pas toujours je pense, est-ce à regretter ? Peut être pas, si on nous rendait toujours la pareille cela induirait qu'il y aurait quelque chose de très prémédité en permanence dans les rapports humains, cela anéantirait je pense l'idée de libre arbitre.
Et puis quelque part c'est tant mieux sur la plan moral je pense, que l'on puisse faire acte de générosité sans attendre de retour.
Que cela ne soit ni forcément fait par obligation, ni instinctif (c'est à dire irréfléchi, imperfectible comme peut l'être le geste d'un animal), est peut être selon moi une preuve de l'esprit critique, donc de l'intelligence humaine, de sa capacité de construire et de dépasser sans cesse les limites de l'esprit.
On peut aussi agir avec générosité ou pas après déduction, usage de la raison, ou en se référant à des sentiments très profonds et humains, plutôt que à partir d'une forme de mécanisme aliénant qui annihile au font les vrais pouvoir de la raison comme ceux des sentiments.
Et puis on peut toujours se questionner sur les motivations d'un acte généreux, comme de ses conséquences, on peut être trop généreux avec quelqu'un et du coup l'empêcher de s'émanciper et d'apprendre par lui même, la générosité n'est peut être pas toujours de l'altruisme dans le sens ou elle serait essentiellement et inconditionnellement bonne.
Cela peut être perçu comme une faiblesse morale de l'être humain mais aussi comme un vecteur d'émancipation, ne pas se sentir obligé de rendre seulement un acte généreux à l'autre, lui rendre l'exactitude d'un acte aux causalités finalement plus complexes qu'on aurait à le préjuger, et aux conséquences réelles finalement insaisissables. Si on pense que les dogmatismes n'engendrent pas forcément la liberté et ne sont pas d'une qualité morale si évidente que cela, on peut voir au fait qu'un acte généreux n'en engendre pas forcément un autre en retour, quelque chose de positif.
Je parle de dogmatisme parce que il y a sans doute des systèmes de valeurs avec des codes (religieux ou non), qui demande à ce que l'on réponde à de la générosité par le même genre de générosité.
Cela me fait aussi penser à cette idée omniprésente au sein de la société comme quoi l'être humain devrait être utile aux autres, peut être que je digresse mais on peut se dire que quelqu'un qui acte pour être généreux et utile et pas par générosité n'est pas vraiment sincère, l'homme doit-il forcément être utile pour exister ?
"Etre un homme utile m'a toujours paru quelque chose de bien hideux." Charles Baudelaire.

Bon j'ai un peu beaucoup digresser en essayant de philosopher, mais ma réponse à la question est concrètement : non.
Mais ce n'est que mon avis !

Je pourrais donner des exemples très concrets de la vie courante qui montrent que la générosité de soi n'engendre pas toujours la générosité d'autrui, mais je vous ennuierai.

---

As-tu déjà éprouvé une peur phobique, un malaise particulier, simplement à la vue du visage d'une personne que tu n'aimes pas, dont tu te sens rabaissé(e)/en situation d’infériorité ?
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Ictavia
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Message par Ictavia »

Merci pour la digression, ce fut agréable à lire et la perspective enrichissante :smile:

Cela m'est arrivé quelque fois. Le plus poignant souvenir qui me vient est celui d'un voisin que j'ai eu qui était quelqu'un d'extrêmement violent et qui ne fonctionnait que par des menaces et insultes. Ce type de comportement me ramenait au moi jeune adolescent qui était constamment victime d'intimidation. Ça me pétrifiait, je ne sais pas du tout comment réagir dans ce type de situation, il n'y a aucun argument qui puisse tenir, niet. Je me sentais inférieur sur le plan du "courage" ou d'un espèce d'idéal machiste violent. Dire que j'ai entendu des trucs affreux en bas et que ma phobie m'a empêcher de réagir comme j'aurais dû à cause de l'idée qu'il savait quand j'étais là ou pas, si j'étais seul et que je le suspectait d'être être assez taré pour devenir un potentiel tueur. (je crois que si quelqu'un se disait que les québécois étaient tous sympa, l'idée est maintenant morte et enterrée).

Si on t'avais laissé le choix à la naissance, tu serais homme ou femme ?
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

Mon pauvre, ça à dû être traumatisant pour toi toute cette violence ! Déjà que moi je suis très facilement traumatisée pour une broutille, alors si j'avais eu un voisin comme ça...
Enfin, j'ai quand même pas mal enduré au collège, et même à la fac, donc je connais aussi cette peur oppressante, mais les menaces étaient moins physiques.
Mais moi je remarque que je n'ai même plus besoin de ça, suffit que je me rende compte qu'une fille qui "brille" en société, qui a un tempérament de leader et a de l'animosité naturelle pour moi pour que je développe une forme de répulsion très puissante. Comme si mon amour propre était très en danger, j'ai du mal avec les gens qui ont tendance à être mesquin et qui en même temps sont bien considérés par les autres parce que ils n'ont pas une personnalité introvertie/éteinte. Le genre de gens à qui tout réussi socialement, qui s'adapte bien et qui n'aime pas les gens plus vulnérables, plus en dehors des codes.

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J'aime tout de même le fait d'être une femme même si je le vis mal, je vis mal mes désirs, ils sont culpabilisés parce que je suis une femme justement je pense. Je me sens souvent futile, et j'ai l'impression de mentir quand je me maquille et que je me fais jolie, c'est plus ou moins inconscient.
Et puis, je sais par expérience que l'univers des filles peut être impitoyable, je le dis même si j'ai une sensibilité féministe, la plupart des railleries et des remarques condescendantes venaient des femmes pour moi. Ce sont souvent des femmes qui m'ont traité comme si j'étais risible, ironie du sort, je voue une tendresse à bon nombre de figures iconiques féminines et j'ai toujours été touchée par la violence faite aux femmes. Il y a une ambiguïté douloureuse à vivre, entre méfiance et empathie.
Même si j'ai eu beaucoup de violence venant des hommes, elles étaient moins personnelles, moins marquantes pour moi, elles touchaient moins à mon individualité.
Ceci dit je pense que c'est très difficile d'être un homme, l’exigence de la virilité qui existe encore aujourd'hui, je n'aimerais pas avoir à faire le premier pas dans les rapports amoureux, c'est souvent comme ça que l'on nous dit que les choses doivent se faire. Et puis si on dit que les femmes sont terribles entres elles, les hommes ne sont peut être pas si mieux que ça ?
En revanche, là ou il est mieux d'être un homme, c'est dans le monde artistique, les artistes féminines sont souvent contestées, sous évaluées, on préjuge souvent que le génie est forcément masculin, encore à notre époque. Et puis on est moins susceptible de vivre des violences sexuelles traumatisantes quand on est un homme.
Dur de choisir, mais à première vue je dirais quand même une femme donc.

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As-tu peur de la vieillesse ?
Sünde

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Message par Sünde »

Oui. J'irais même jusqu'à dire qu'elle me dégoûte viscéralement.

Me flétrir petit à petit et perdre mes facultés a quelque chose d'effroyable à mes yeux. D'aucuns diront que la vieillesse est le signe de la sagesse, mais, dussé-je passer pour quelqu'un d'excentrique, j'espère sincèrement que l'on arrivera à vaincre un jour cette abomination. L'idée de vieillir m'est incompréhensible. C'est sincèrement l'une des pires choses que je puisse imagine au point que je fantasme souvent de mourir à l'orée de ma jeunesse.

Que penses-tu des identités de genre ou de la trans-identité ?
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Ictavia
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Message par Ictavia »

Emeraude
Ce fût en effet une période difficile à vivre pour moi. De constamment penser qu'il y avait un fou furieux en dessous de chez moi m'a rendu paranoïaque, j'en ai même rêvé la nuit. Je m'étais muni d'un répulsif à ours au cas où. J'ai déjà fuit de chez moi en entendant un "Il est tout seul, on va lui en foutre une". J'imagine que vu le nombre d'ennemi qu'il devait avoir dans son beau milieu, je n'étais probablement la cible, mais je n'ai pas attendu là pour vérifier mon hypothèse. Le bloc était administré par une firme de gestion d'immeuble qui n'en avait rien à foutre de mes problèmes avec lui tant que l'on payait tous les deux et pas moyen de casser un bail avant sa fin au Québec, à moins de trouver nous même un sous locataire duquel on aura la responsabilité en cas de bris ou de non-paiement du loyer.

Pour ma question, je trouve cela extrêmement ambigu. Je n'ai jamais douté de mon identité de genre, mais il m'est déjà arrivé de me dire qu'une version féminine de moi n'aurait pas eu les mêmes problèmes. J'ai l'impression que les hommes sont d'avantage considérés en fonctions de leur réalisations/actions et les femmes pour leur personne, qu'on excuse plus facilement à celles-ci certains parcours de vie. L'idée qu'il soit plus communément accepté que ce soit l'autre qui fasse le premier pas en amour ne me déplairait pas non plus.

Sans compter que j'ai souvent eu l'impression que les femmes étaient en moyenne plus adaptées à la vie dans cette société moderne. Moins de rage pour montrer sa dominance à tout prix, plus facile de rester assise et bien concentrée (perso, j'ai énormément de mal à rester assis sans bouger à écouter un prof relater ses trucs). Il est relativement rare de voir des Premiers de classes par ici, c'est pratiquement toujours des Premières. Les universités sont devenu des lieux majoritairement féminins et l'intellect est pratiquement associé à la féminité. Les hommes sont bons pour donner des coups de marteaux sur des clous.

D'un autre côté lorsque je lis le vécu de certaine filles ici, je ne peux m'empêcher de me dire que d'être considéré comme une proie par certains, d'être très souvent harcelé par des hommes méprisants, de rarement avoir l'impression que ce que l'on dit ou fait mérite de l'attention. La peur d'être agressée sexuellement, la plus grande pression vers une forme d'idéal conformiste. Ça n'a réellement pas l'air facile non plus. Je ne serais tout simplement pas capable de répondre à ma propre question.


____

Comme dit plus haut, je n'ai jamais douté de cette identité pour ma part et je remercie le ciel de ne pas avoir eu à vivre une telle dichotomie par dessus tout le reste de mon vécu. N'ayant pas vraiment connu irl de gens expérimentant cette réalité, je me sens un peu mal placé pour en parler objectivement. L'identité de genre est un sujet d'une complexité qui me dépasse autant par ces implications que par ces fondements. À mon avis, ce que l'on décide d'être devrait toujours être de notre propre ressort et personne ne devrait avoir le droit de juger cela. J'ai lu qu'en général, une personne sait extrêmement tôt à quel genre elle s'associe et que les cas où cela change spontanément à l'âge adulte ne sont pas réellement de la transsexualité. Bref je crois que les traitements qui feront concorder le corps avec l'image que l'individu se fait de lui-même devraient être accessibles gratuitement dès qu'une personne trans-genre en fait la demande, qu'importe que cela soit à 12 ans ou 30.

(j'ajouterai que je trouve ça bien que le Québec soit devenu l'endroit le plus avancé au niveau médical en Amérique du Nord pour traiter cette problématique)

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Un peu de légèreté tien.... Qu'est-ce qui est léger ? (très inspiré comme question)
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

Tout sauf la lourdeur, donc la profondeur, ce qui est éthéré, subtil, suggestif, libre...en d'autres termes, pas une mauvaise comédie premier degré par exemple, ou son extrême contraire et pourtant...le film qui fait exprès d'être compliqué pour feindre la finesse, mais qui demeure juste amphibologique. Encore que c'est un compliment d'utiliser ce mot, plutôt complètement ésotérique, à un tel point que ça en devient totalement incompréhensible, incohérent et prétentieux, comme quoi, tout peut se ressembler !
Je parlé ciné, mais ma vision des choses peut sans doute s'appliquer à la littérature et bien d'autres choses.

---

Es tu plutôt synthétique ou analytique dans tes analyses ?
Pour expliciter, es-tu plutôt du genre à faire deux pages en dissert et à t'en sortir comme un chef, ou d'avoir besoin d'en faire huit ?
Ou encore, pour rester dans la thématique fofo :smile2: préfères-tu expédier une phrase laconique ou un pavé ?
Répondez comme vous voulez ! :smile:
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bandit
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Message par bandit »

option 1 : Ca dépend.

option 2 : En fait je suis très ambivalent ; par exemple ici, je suis tombé sur ton message après avoir répondu à Déta (qui m'a permis un +1 dans mon humeur). Et c'est exactement le genre de question qui me fait sourire, parce que je peux écrire dedans un peu n'importe quoi. Au passage, Emeraude117, je te salue, j'espère que ma réponse ici sera légère.
Pour conclure ma réponse à " Es tu plutôt synthétique ou analytique dans tes analyses ? Tu auras compris que, pour moi, ça dépend, de la question surtout et infinitésimalement (ou pas) de Déta.

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Paloma
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Message par Paloma »

un bras cassé ?
bain ou douche ?
Emeraude117

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Message par Emeraude117 »

Je suis obligée de prendre des douches quotidiennement, je n'ai pas de baignoire, mais j'ai beaucoup de plaisir à prendre un bain (ça fait longtemps), qu'est ce que je pouvais m'amuser petite fille dans ma baignoire avec mes jouets.
Je m'amusais à séparer la mousse en deux côté, je faisait en sorte que la proportion de mousse soit équitable du côté gauche et du côté droit.
Sinon aujourd'hui je serais également plutôt douche pour éviter le gaspillage de l'eau.

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Te faut-il ou te fallait-il beaucoup de temps pour apprendre un cours et as-tu une bonne mémoire pour tout ce qui est scolaire ?
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Ictavia
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Message par Ictavia »

À l'adolescence, je n'avais pas à écouter assidument pour saisir la matière. Je profitais des cours pour écrire des textes, je faisais des programmes sur ma calculatrice graphique. Je sortais de ma bulle quand j'entendais un truc que le prof avait dit qui me semblait ne pas cadrer avec ce que j'avais lu ailleurs ou qu'il donnait un argument qui me semblait ne pas se tenir. Je dirais que j'ai une bonne mémoire scolaire, mais qu'elle a toujours été en fonction de ce qui me semblait pertinent ou intéressant. Puisque j'étais souvent dans les premiers de classes, les profs s'en fichaient pas mal.

Me rappeler de truc en par cœur sans que cela soit associé à une compréhension d'un fond ne m'a jamais intéressé. L'exemple qui me vient en tête est dans un cour d'histoire géo régional que j'ai eu au Cégep. En tel année, il y a eu des fermeture d'entreprise de textile dans la région. L'info qui me semblait pertinente était de retenir le nombre d'entreprise, la cause de leur fermeture et les répercussion que cela a eu. Ben dans l'examen, ça avait semblé très pertinent à la prof de demander les noms d'entreprises qui n'existent plus depuis une quarantaine d'année. Ceux (ou plutôt celles) qui ont eu les meilleurs notes me semblaient des gens qui, la veille de l'exam, étudiaient mot à mot, tout ce qu'il y avait dans la section du livre de manière décérébrée. Je ne me suis pas empêcher d'aller le dire à la prof. L'ironique là dedans, c'est que cela me surprendrais pas que ce soit moi dans le groupe qui me rappel le mieux du contenu fondamental de ce cour.

(bref je ne suis pas un bon élève)

____

Que penses-tu des cétacés ?
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