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- Ictavia
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Au risque de paraître autoritaire, je crois que les autorités françaises ont une bien trop grande complaisance face à la notion de délinquance (ce n'est pas si terrible et il faut bien que jeunesse se fasse...). L'abondance de tags et compagnie me semble être au moins du 5 pour un lorsque je compare le Québec à la France. Pistes de solution ?
Toute personne prise en fragrant délit doit effectuer un nombre d'heure de travaux communautaire équivalent au coût estimé de réparation du vandalisme causé. Augmenter la police de proximité qui se concentre à développer une bonne relation entre les jeunes des quartiers défavorisés et les autorité (l'effet est démontré). Toute ville devrait avoir des espaces consacré à l'expression par graffitis. À tous les tant de temps on efface pour que chacun puisse s'exprimer.
Bien entendu réduire les inégalités sociales est également quelque chose de nécessaire. Le Québec a le plus bas taux de délinquance et de crimes violent en Amérique du Nord, mais c'est principalement dû à ses moindres écarts d'inégalités économiques et sociales. La réhabilitation et l'éducation doivent également toujours primer sur la punition pure qui a souvent un effet de ressentiment en boomerang.
(décidément, je ne peux pas simplement répondre à une question simple sans faire un exposé)
En société, est-ce que la somme des parties est supérieur au tout ?
Toute personne prise en fragrant délit doit effectuer un nombre d'heure de travaux communautaire équivalent au coût estimé de réparation du vandalisme causé. Augmenter la police de proximité qui se concentre à développer une bonne relation entre les jeunes des quartiers défavorisés et les autorité (l'effet est démontré). Toute ville devrait avoir des espaces consacré à l'expression par graffitis. À tous les tant de temps on efface pour que chacun puisse s'exprimer.
Bien entendu réduire les inégalités sociales est également quelque chose de nécessaire. Le Québec a le plus bas taux de délinquance et de crimes violent en Amérique du Nord, mais c'est principalement dû à ses moindres écarts d'inégalités économiques et sociales. La réhabilitation et l'éducation doivent également toujours primer sur la punition pure qui a souvent un effet de ressentiment en boomerang.
(décidément, je ne peux pas simplement répondre à une question simple sans faire un exposé)
En société, est-ce que la somme des parties est supérieur au tout ?
( Ici l'Ictavie )
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Ça dépend si tu es holiste ou réductioniste. L'un ou l'autre font partie de la société, donc si je parle au nom d'elle, ça sera dificile d'appliquer cet aphorisme d'Aristote autant agaçant, est-ce que je serai malgré moi réductionniste ? Je suis incappable de répondre à cette question actuellement.
On peut répondre, quand on est mal et qu'on a la réthorique altérée que c'est un ouroboros comme Skully.
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Quand tu penses, entends-tu des mots avec ta voix, ou la voix d'un autre ou des voix ? Ou penses-tu autrement ?
(Question existentielle )
On peut répondre, quand on est mal et qu'on a la réthorique altérée que c'est un ouroboros comme Skully.
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Quand tu penses, entends-tu des mots avec ta voix, ou la voix d'un autre ou des voix ? Ou penses-tu autrement ?
(Question existentielle )
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
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Quand je pense avec des voix, c'est généralement avec ce que je me représente être la mienne (pas tel que les autres l'entendent), sauf si ma pensée est sous forme d'un dialogue imaginaire où je crée une voix qui me semble cadrer avec le point de vue de ce faux interlocuteur. Lorsque je réfléchis à des trucs qui me semblent trop complexes pour raisonner par discussion, ma pensée aura tendance à y aller par des représentation mentales d'images ou de concepts et les mots prendront une dimension secondaire (c'est un peu difficile à expliquer, et ça peut avoir l'air étrange, mais tant pis)
(et j'aurais été bien incapable de répondre à ma dernière question moi même, le serpent ou l’œuf revient tous le temps ^^)
Crois-tu que la grande majorité des civilisations technologiques finissent par s'auto-détruire lorsqu'elles atteignent un certain niveau de développement ?
(et j'aurais été bien incapable de répondre à ma dernière question moi même, le serpent ou l’œuf revient tous le temps ^^)
Crois-tu que la grande majorité des civilisations technologiques finissent par s'auto-détruire lorsqu'elles atteignent un certain niveau de développement ?
( Ici l'Ictavie )
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Oui, par le pouvoir, pas par le moyen. Le moyen matérialise cette cupidité.
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L'oubli est-il une mémoire de qualité ?
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L'oubli est-il une mémoire de qualité ?
- Ictavia
- Messages : 6081
- Enregistré le : mercredi 15 février 2017 22:44
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(tu poses la question parce que j'en ai déjà posé deux fois des apparentées ?)(et je suis content que tu remontes ce jeu, c'est mon préféré ici)
En considérant que notre subconscient semble capable de se souvenir de pratiquement tout, on peut dire que l'oubli est une fonction d'auto-préservation de notre équilibre mental qui fait partie du mécanisme de notre mémoire. Cela a ses qualités, mais je ne suis pas sur que l'on peut dite que c'est une mémoire de qualité, un des attributs d'un objet ne pouvant le représenter dans son ensemble.
As-tu du mal à départager spontanément ta gauche de ta droite ?
En considérant que notre subconscient semble capable de se souvenir de pratiquement tout, on peut dire que l'oubli est une fonction d'auto-préservation de notre équilibre mental qui fait partie du mécanisme de notre mémoire. Cela a ses qualités, mais je ne suis pas sur que l'on peut dite que c'est une mémoire de qualité, un des attributs d'un objet ne pouvant le représenter dans son ensemble.
As-tu du mal à départager spontanément ta gauche de ta droite ?
( Ici l'Ictavie )
- Ostinato
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- Enregistré le : mardi 10 novembre 2015 19:00
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Non, moi c'est à gauche sans hésiter !Ictavia a écrit :As-tu du mal à départager spontanément ta gauche de ta droite ?
De quoi l'étincelle pourrait-elle être le nom ?
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L’étincelle pourrait être le nom de ce que l'on appelle une fulgurance, soit une idée de génie sur le plan artistique ou intellectuel.
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Le progrès technique aurait-il plutôt tendance à aliéner ou à élever l'homme ?
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Le progrès technique aurait-il plutôt tendance à aliéner ou à élever l'homme ?
- Ostinato
- Messages : 6806
- Enregistré le : mardi 10 novembre 2015 19:00
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Je pensais plutôt au plan politique.Emeraude117 a écrit :L’étincelle pourrait être le nom de ce que l'on appelle une fulgurance, soit une idée de génie sur le plan artistique ou intellectuel.
L'étincelle pourrait être une prise de conscience soudaine par les masses tout entières, à la faveur d'une mesure anti-sociale de trop, de la progression galopante d'une précarité déjà ressentie. Comme le dit très justement l'économiste anti-économie Jacques Fradin :
" Le précariat averti vaut plusieurs prolétariats intégrés. Le temps du soulèvement contre le despotisme économique est arrivé "
( Pacification et colonisation - petite psychologie de l’économie, 2017 )
Le progrès technique a permis de remplacer l'ancienne religion par une nouvelle religion, celle de l'économie qui perpétue l'aliénation des masses par leur mécanisation et leur numérisation.Emeraude117 a écrit :Le progrès technique aurait-il plutôt tendance à aliéner ou à élever l'homme ?
Faut-il une économie alternative ou bien une alternative à l'économie ? (tu sais déjà quelle est ma position)
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Je pense qu'il faut une alternative à l'économie, la fin de la loi du marché et du système capitaliste, de la sur production et de la sur consommation.
J'en ai marre que les politiques fassent passer la dimension économique au premier plan, on éradique pas le malaise d'un peuple en le faisant travailler plus et consommer davantage.
Non, l'enrichissement et le bon fonctionnement des systèmes de production ne sont pas des garants du progrès humain.
Pas de capitalisme soft, plus de capitalisme tout court, est ce que cela veut dire communisme ? Je dirais non, à nous de créer un autre système révolutionnaire et différent de tout ce que l'on a pu voir avant.
Bon, je donne mon avis, mais c'est celui d'une gamine de vingt et un ans, qui n'a pas encore assez lu de grands penseurs qui plus est, mais voici ce que je pense.
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Comment définirais-tu le nihilisme de notre époque ?
J'en ai marre que les politiques fassent passer la dimension économique au premier plan, on éradique pas le malaise d'un peuple en le faisant travailler plus et consommer davantage.
Non, l'enrichissement et le bon fonctionnement des systèmes de production ne sont pas des garants du progrès humain.
Pas de capitalisme soft, plus de capitalisme tout court, est ce que cela veut dire communisme ? Je dirais non, à nous de créer un autre système révolutionnaire et différent de tout ce que l'on a pu voir avant.
Bon, je donne mon avis, mais c'est celui d'une gamine de vingt et un ans, qui n'a pas encore assez lu de grands penseurs qui plus est, mais voici ce que je pense.
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Comment définirais-tu le nihilisme de notre époque ?
- Ostinato
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Je sens qu'on va pouvoir s'entendre.Emeraude117 a écrit :Pas de capitalisme soft, plus de capitalisme tout court, est ce que cela veut dire communisme ? Je dirais non, à nous de créer un autre système révolutionnaire et différent de tout ce que l'on a pu voir avant.
Le mot communiste est devenu synonyme de dictature, de bureaucratie et de capitalisme d'état. Il faut que le communisme revienne aujourd'hui à sa phase originelle plus près de 1840 que des années "soviétiques". C'est comme quand il y a un problème à résoudre. Il y a des gens qui ont proposé des solutions fausses à ce problème. ça ne veut pas dire qu'il faut liquider le problème, mais qu'il faut changer la solutions. Le communisme du 21ème siècle reste à inventer. Plutôt que de changer le mot il faudrait se le réapprorier et lui redonner son sens.
Je ne crois pas que l'époque soit nihiliste. La tendance générale est plutôt le fatalisme et le défaitisme, surtout depuis la chute des régimes "socialistes" justement. Le capitalisme a eu alors beau jeu de se placer comme seul horizon possible et indépassable. Mais il y a des foyers de résistances surtout chez les jeunes. Le communisme libertaire ou anarcho-communisme revient sous différentes formes aux 4 coins du globes. En France l'expérience des ZAD peut s'y apparenter. Au niveau historique je m'intéresse en particulier à l'expérience la plus importante qui ait existé de mise en pratique du communisme anarchiste qui a eu lieu en Espagne en particulier en Catalogne ( tiens, tiens ...) durant la période révolutionnaire allant de 1936 à 1938. Il y a eu aussi des expériences très locales et de courte durée en Ukraine entre 1917 et 1920, des collectivités libertaires à l'époque des Soviets en URSS avant la main mise des bolcheviks (détournant au passage le mot soviet qui veut dire conseil en russe), également des initiatives autogestionnaires en Argentine, en France, etc.Emeraude117 a écrit :Comment définirais-tu le nihilisme de notre époque ?
Peut-être faut-il voir aussi ce qui se passe actuellement dans la province mexicaine du Chiapas ou au Rojava ( Kurdistan syrien ) mais là je m'avance un peu.
Pour ce qui est du nihilisme je vois ça plutôt du côté de ceux qui se laissent embrigader par les djihadistes et pour qui la vie n'a plus aucun sens au point de se faire sauter à l'explosif.
Devinette :
Quel est le ministre français ( l'un des plus riches du gouvernement ) qui a six voitures ?
- Ostinato
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OK. Trop facile. Je change :Ostinato a écrit :Devinette :
Quel est le ministre français ( l'un des plus riches du gouvernement ) qui a six voitures ?
Quelle femme célèbre a parlé récemment de son fils qui veut être communiste en disant qu'elle trouve ça super ?
- poussière
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Aucune idée.
Mais ou est donc ornicar ?
Mais ou est donc ornicar ?
« Regretter ses propres expériences, c'est arrêter son propre développement. Nier ses propres expériences, c'est mettre un mensonge sur les lèvres de sa propre vie. Ce n'est rien de moins qu'un reniement de l'âme.
-Oscar Wilde
-Oscar Wilde
- Ostinato
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« Mon fils de seize ans a les idées un peu tranchées, il se rêve communiste et je trouve ça formidable. »
Carla Bruni (Paris Match, 04/07/2017)
Carla Bruni (Paris Match, 04/07/2017)
poussière a écrit :Mais ou est donc ornicar ?
- Ictavia
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Elle associe se type d'idéologie à l'insouciance et l'idéalisme d'une certaine jeunesse. Elle peut également avoir des vues politiques différentes de celle de son mari, ce qui ne devrait pas forcément être un problème ou sujet de railleries.
( Ici l'Ictavie )
- poussière
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J'accorde pas beaucoup d'importance à ces gens, leurs histoires ne me concernent que peu, Le communisme, le gauchisme, l’extrême droitisme et toutes ces boules de shit qui ne sont que des conventions et des formatages idéologiques peuvent aller se faire empapaouter par tout les galériens et galériennes de la planète.Ostinato a écrit :« Mon fils de seize ans a les idées un peu tranchées, il se rêve communiste et je trouve ça formidable. »
Carla Bruni (Paris Match, 04/07/2017)
Ornicar est ici : https://www.google.fr/maps/place/Fleetm ... d5.8073929
Et quelle est la qualité primordiale pour la solidité d'un couple d'après toi ?
« Regretter ses propres expériences, c'est arrêter son propre développement. Nier ses propres expériences, c'est mettre un mensonge sur les lèvres de sa propre vie. Ce n'est rien de moins qu'un reniement de l'âme.
-Oscar Wilde
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Je ne sais pas. Non, je ne sais pas. Je suis partie dans une spirale métaphysique alors j'ai édité et je répondrai platement la communication, qu'elle soit orale ou corporelle.
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Te grattes-tu souvent derrière l'oreille ?
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Te grattes-tu souvent derrière l'oreille ?
Modifié en dernier par Détachement le mardi 19 décembre 2017 23:47, modifié 1 fois.
- poussière
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Non ! Mais je comprend que le lobe puissent être une zone légèrement érogène, il a une sensibilité propre à lui même.
Penses tu que la violence est mauvaise obligatoirement ? Si non, qu'est ce qui la légitime selon toi ?
Penses tu que la violence est mauvaise obligatoirement ? Si non, qu'est ce qui la légitime selon toi ?
« Regretter ses propres expériences, c'est arrêter son propre développement. Nier ses propres expériences, c'est mettre un mensonge sur les lèvres de sa propre vie. Ce n'est rien de moins qu'un reniement de l'âme.
-Oscar Wilde
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- Ictavia
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Primo il faudrait clairement définir ce qu'est la violence (dont le sens est souvent en fonction de la sensibilité de la personne qui l'emploi). La légitime défense à coup de batte de baseball et 3 balles dans le front est-elle violente ? Un sport tel que l'écrabouillage collectif de testicules est-il violent si il est encadré par une fédération internationale ? Si le sens que l'on donne au mot est ce qui n'est pas justifié ou justifiable, la violence ne peut être que mauvaise, si ça concerne avant tout des actes aggressants, je ne crois pas que ce soit systématiquement "mauvais".
Pourquoi sont mignon les chatons ?
Pourquoi sont mignon les chatons ?
( Ici l'Ictavie )
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Pour moi tout acte violent est par essence mauvais - cela est un état de fait -, après dans des cas de légitime défense il y a circonstances atténuantes.
Pour ce qui est d'un langage violent, c'est plus compliqué, la violence devient alors un concept qui peut revêtir plusieurs dimensions. Tout dépend alors du contexte et du propos, est-il par exemple vraiment condamnable de jurer lorsque l'on est seul et que personne ne peut nous entendre parce que l'on veut se défouler ? Ce n'est pas très bien, un peu sot sans doute, mais ce n'est pas gravissime. De même que l'on peut faire une critique violente sans utiliser des mots grossiers, un discours intellectuel à la structure bien ciselée peut produire un effet de violence en remettant en cause des valeurs, des principes, un équilibre, toute sa virulence repose sur ses conséquences, en cela il peut juste s'agir de liberté d'expression et pas forcément de quelque chose de mauvais.
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Les chatons sont trop mignons parce qu'ils sont tout doux et qu'ils ont des traits délicats et joyeux, et puis un animal est toujours innocent.
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Est ce que tu as déjà pensé à devenir végétarien ?
Pour ce qui est d'un langage violent, c'est plus compliqué, la violence devient alors un concept qui peut revêtir plusieurs dimensions. Tout dépend alors du contexte et du propos, est-il par exemple vraiment condamnable de jurer lorsque l'on est seul et que personne ne peut nous entendre parce que l'on veut se défouler ? Ce n'est pas très bien, un peu sot sans doute, mais ce n'est pas gravissime. De même que l'on peut faire une critique violente sans utiliser des mots grossiers, un discours intellectuel à la structure bien ciselée peut produire un effet de violence en remettant en cause des valeurs, des principes, un équilibre, toute sa virulence repose sur ses conséquences, en cela il peut juste s'agir de liberté d'expression et pas forcément de quelque chose de mauvais.
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Les chatons sont trop mignons parce qu'ils sont tout doux et qu'ils ont des traits délicats et joyeux, et puis un animal est toujours innocent.
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Est ce que tu as déjà pensé à devenir végétarien ?
- Ostinato
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"En 1685, le Code noir défendait « aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons » sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l’État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s’armer. Aujourd’hui, certaines vies comptent si peu que l’on peut tirer dans le dos d’un adolescent noir au prétexte qu’il était « menaçant ».
Une ligne de partage oppose historiquement les corps « dignes d’être défendus » à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce « désarmement » organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique. Sous l’histoire officielle de la légitime défense affleurent des « éthiques martiales de soi », pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu’elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler."
Je suis presque végétarien ( je mange encore du poisson ). Je m'intéresse à l'antispécisme (voir ici : http://www.forum-depression.com/viewtopic.php?t=33550)Emeraude117 a écrit :Est ce que tu as déjà pensé à devenir végétarien ?
"Dieu créa l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu, Il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, Dieu leur dit: « soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."
Genèse, I, 27-8.
"Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui ce meut sur la terre, et pour tout les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains…"
Genèse, XI, 2-3.
Es-tu croyante ?