L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

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Ciel
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Un des billets de Thierry Souccar sur l'alimentation Paléo, dont il est spécialiste. Apparemment les sociétés primitives ne souffrent pas d'acné et de myopie, ni de cancers, maladie cardiovasculaires et diabète...

LE RÉGIME PALÉO EST-IL BON POUR LA SANTÉ?

Il est de bon ton de dénigrer le régime dit "paléo" ou ancestral, un mode d'alimentation proche de celui que l'humanité a connu avant le néolithique et l'agriculture, au prétexte qu'il reposerait sur des bases "pseudo-scientifiques". Ce qu'évitent soigneusement de dire les détracteurs de ce régime, c'est qu'il fait l'objet d'essais cliniques. En voici les résultats.

http://www.thierrysouccar.com/blog/le-r ... r-la-sante
Paul35000
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Paul35000 »

Mouef, pas convaincu.

Il est vrai que la sédentarisation de l'homme a entrainé une apparition de pathologies et une chute d’espérance de vie spéculaire mais peut s'expliquer par plusieurs facteurs : un mode de vie moins "actif" (plus besoin de se déplacer sur des km pour trouver de quoi manger) une alimentation bcp moins diversifiée qu’auparavant, une plus grande promiscuité avec l'apparition des villages et villes et donc avec elles des premières épidémies et surtout une difficulté pour les organismes à s'habituer aux céréales durant l'apparition de l'agriculture.

Dans nos société modernes, on nous mangeons des céréales depuis des milliers d'années et ou nous avons accès faciles aux fruits et légumes, je ne vois pas l’engouement de ce régime. Ne manger que des fruits et légumes, fruits secs, poissons et viandes maigres et aucun produit transformé riche en graisse est bon pour la santé ? Il y avait vraiment besoin de faire 50 études pour le découvrir ?
Et quid du bien être mental ? Parce qu'être réduit à un tel régime ne peut que favoriser un sentiment de frustration alimentaire amha.

Et pour terminer, je ne vois pas le rapport entre alimentation et myopie mais surtout comment les adeptes de ce régime pourraient être protégés du cancer sachant qu'il y a souvent un facteur génétique important lors de l'apparition du cancer ( et donc pas alimentaire )
Ciel
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Paul35000 a écrit :
Mouef, pas convaincu.

Et pour terminer, je ne vois pas le rapport entre alimentation et myopie mais surtout comment les adeptes de ce régime pourraient être protégés du cancer sachant qu'il y a souvent un facteur génétique important lors de l'apparition du cancer ( et donc pas alimentaire )
Pour le cancer d'après les quelques articles que j'ai lu, le facteur génétique semble minime, 5 à 10 %.

Aussi, l'alimentation serait un aspect parmi d'autres des causes du cancer. Si on fait le régime paléo mais qu'on fume et qu'on boit à côté comme un malade, qu'on se prends des radiations et autres pollutions diverses c'est sûr que l'impact de l'alimentation sera dérisoire...

Pour ceux que çà intéresse l'encyclopédie Larousse est assez instructive sur les causes couramment retenues du cancer, essentiellement liées à notre mode de vie moderne.

extrait:
2. Les causes des cancers

Les cancers sont causés par l'exposition à des virus, à des substances naturelles ou chimiques, à des rayonnements. Cela a pour effet d'induire des mutations ou des expressions inappropriées de divers gènes appelés oncogènes, impliqués dans la prolifération des cellules (→ division cellulaire), dans leur différenciation et dans la régulation de ces phénomènes.

Les oncogènes sont normalement sous le contrôle de gènes inhibiteurs, les antioncogènes, qui peuvent être perdus ou subir eux-mêmes une mutation sous l'action des agents énumérés plus haut, leur fonction s'en trouvant réduite. Mais ces antioncogènes peuvent manquer de façon héréditaire, ce qui explique en partie l'existence de prédispositions familiales à certains cancers. Ces formes à prédisposition familiale représentent 5 % de la totalité des cancers.

2.1. Alcool

Chez l'homme, l'alcool est un cofacteur de risque pour les cancers de la cavité buccale, du pharynx, de l'œsophage et du foie (augmentation de risque variant de 2 à 15 selon les quantités bues et les organes atteints). Enfin, l'effet conjugué de l'alcool et du tabac correspond à des risques plus élevés que la somme des risques pris isolément (effet multiplicatif). Un certain nombre d'études montrent une augmentation de risque du cancer du sein chez les femmes consommant des boissons alcoolisées.

2.2. Alimentation

Des études ont attiré l'attention sur le rôle de l'alimentation dans la genèse de certains cancers, les aliments étant incriminés en tant que tels (graisses), par déficience (fibres, vitamines) ou par contamination intermédiaire (aflatoxine, nitrites).

Le rôle des graisses (→ acide gras) dans la carcinogenèse est suspecté principalement dans le cas de cancers colorectaux, mais également dans les cancers du sein, de l'endomètre et de la prostate.

Des études ont mis en évidence une augmentation de risque parallèlement à la consommation de graisse mais ont révélé un effet protecteur des fruits et des légumes ; quant au rôle du café dans les cancers du pancréas, il n'a pas été prouvé. Les nitrites, provenant du sel utilisé comme conservateur alimentaire, sont accusés d'avoir augmenté les risques de cancer de l'estomac. L'aflatoxine, contaminant de la nourriture stockée en milieu chaud et humide, est incriminée dans les cancers primitifs du foie, en association avec le virus de l'hépatite B. Le virus de l'hépatite C est aussi impliqué.

2.3. Irradiation

Dès 1902, le premier cancer de la peau après irradiation était décrit. En 1944, une publication révéla que les radiologistes mouraient dix fois plus de leucémies que les autres médecins. Chez les survivants des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, en 1945, les premiers cas de leucémie furent observés en 1948, avec un pic en 1951-1952. D'autres types de cancer furent observés en nombre anormalement élevé 15 ans après l'exposition et le sont, aujourd'hui encore, chez les survivants ayant reçu plus de 1 gray (unité de dose d'irradiation). Dans ce dernier cas, il existe une augmentation significative du nombre de cancers, qui varie selon les tissus irradiés : sont essentiellement touchés la moelle osseuse, la glande thyroïde, le sein, l'os. Les leucémies apparaissent en moyenne 8 ans après l'irradiation causale, les sarcomes 20 ans après, les autres tumeurs 30 ou 40 ans après. Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima sont des exemples plus récents de cancers induits par irradiation.
La réglementation de la radioprotection a permis de faire disparaître les risques professionnels, en particulier chez les radiologues, les manipulateurs et les ouvriers des installations atomiques. De même, les progrès de la radiologie et les nouvelles méthodes d'imagerie ont diminué pour les patients les risques liés aux radiographies (→ dosimétrie).

2.4. Maladies

Quelques rares maladies s'accompagnent d'un risque élevé de cancers atteignant spécifiquement certains organes (par exemple, le rétinoblastome dans la trisomie 21). Elles peuvent donner lieu d'emblée à des tumeurs malignes qui en sont soit la seule manifestation (rétinoblastome, néphroblastome), soit l'élément d'un syndrome, ou donner lieu à une pathologie non tumorale mais à forte probabilité de transformation maligne (par exemple, la polypose colique).

2.5. Médicaments cancérigènes

L'attention sur le rôle cancérigène des hormones fut attirée par l'apparition de cancer du vagin chez les filles nées de mères ayant reçu du diéthylstilbestrol (œstrogène) pendant les 3 premiers mois de la grossesse. Lorsque les œstrogènes sont utilisés en tant que contraceptifs, c'est-à-dire associés à des progestatifs, le risque de voir apparaître un cancer du sein est sensiblement le même chez les utilisatrices et les non-utilisatrices. L'utilisation des contraceptifs oraux soulève quelques réserves, portant sur la durée de l'utilisation, l'utilisation avant une première grossesse et l'utilisation chez les femmes atteintes d'une affection bénigne du sein. Toutefois, des enquêtes américaines, réalisées auprès d'une population de femmes ménopausées ayant reçu un traitement œstrogénique, ont montré une augmentation, de l'ordre de 4 à 8 fois, du risque de cancer du corps de l'utérus – cette augmentation étant directement liée à la dose et à la durée de la prise d'œstrogènes. Cependant, l'utilisation actuelle d'œstroprogestatifs semble faire disparaître ce risque, voire se révéler protectrice pour l’utérus. Mais elle comporte une augmentation du risque de cancer du sein, plus marquée lors des traitements prolongés.
En dehors des hormones, les médicaments pour lesquels on a mis en évidence une augmentation de risque de cancer sont essentiellement les immunosuppresseurs, les anticancéreux et les dérivés arsenicaux.

2.6. Prédispositions familiales

La majorité des cancers n'a aucun caractère héréditaire. Lorsqu'elles existent, les prédispositions sont liées à l'addition de nombreux facteurs de risque, dont l'intérêt prédictif est faible, voire négligeable. On rencontre, cependant, des formes familiales de cancer chez l'enfant (rétinoblastome, néphroblastome), rares, et des formes familiales de cancer chez l'adulte (cancer du côlon), fréquentes. Dans les familles dont l'un des membres est atteint, il peut être utile d'identifier les individus à risque, s'ils le souhaitent, afin de leur proposer une prévention et un dépistage précoce, lorsque l'efficacité de ces derniers a été démontrée (cas des formes familiales de cancer du côlon).

2.7. Rayonnements solaires

La mode du bronzage de ces dernières décennies est accompagnée, dans tous les pays, d'une forte augmentation de l'incidence des tumeurs cutanées, carcinomes et mélanomes. Le rôle des U.V. (rayons ultraviolets), en particulier des U.V.B., les plus courts et les plus nocifs, dans l'apparition de tumeurs cutanées a été mis en évidence à la fois par des observations épidémiologiques (fréquence élevée des mélanomes en Australie par exemple) et par des modèles expérimentaux. Les cancers cutanés sont beaucoup plus fréquents chez les sujets à peau claire (→ cancer de la peau).

2.8. Substances cancérigènes

C'est en 1775 que le médecin et chirurgien anglais Percival Pott établit la relation entre l'exposition à la suie chez les ramoneurs et l'apparition d'un cancer du scrotum. En 1885, le chirurgien allemand Ludwig Rehn signalait un grand nombre de cancers de la vessie chez les ouvriers de l'industrie des colorants. Les plus récentes évaluations du Centre international de recherche sur le cancer montrent que, sur 707 substances ou procédés industriels testés, 7 procédés et 23 substances se sont révélés cancérigènes pour l'homme.

2.9. Tabac

L'explosion spectaculaire des cancers bronchopulmonaires attira l'attention, il y a une quarantaine d'années, sur le rôle du tabac. Selon de nombreuses enquêtes épidémiologiques, le tabac est responsable de plus de 90 % des cancers bronchiques. Le risque est d'autant plus important qu'on fume beaucoup, depuis longtemps, qu'on inhale la fumée et qu'on a commencé jeune. Enfin, il faut mentionner une augmentation du risque de cancers bronchopulmonaires chez les personnes vivant dans un environnement enfumé (fumeurs passifs).
Le tabac est responsable de 30 % des décès par cancer chez l’homme et de l’incidence croissante des cancers bronchiques chez la femme.

2.10. Virus

Le rôle des rétrovirus est maintenant bien établi chez l'animal ; chez l'homme, selon les connaissances actuelles, seuls les rétrovirus V.I.H. (→ sida) et HTLV1 (leucémie) semblent avoir une potentialité oncogénique. En revanche, le rôle de certains virus à A.D.N. (acide désoxyribonucléique) dans l'apparition de cancers humains se précise.

La première liaison mise en évidence entre virus et cancer fut celle d'un virus de la famille des Herpesviridæ (le virus d'Epstein-Barr) avec le lymphome de Burkitt (1964). Ce même virus fut, 2 ans plus tard, incriminé dans le cancer du nasopharynx. C'est en 1978 que le lien entre le virus de l'hépatite B (HBV) et le cancer primitif du foie fut évoqué en observant la concordance de distribution géographique entre les zones à haut risque d'hépatocarcinome et d'hépatite B. Le rapport entre les papillomavirus (HPV) et les cancers du col de l'utérus représente le troisième système virus-cancer. Depuis de nombreuses années, on avait montré le rôle des maladies virales sexuellement transmissibles dans le développement des cancers du col de l'utérus. Les éléments montrant le rôle prédominant de certains HPV (en particulier les souches 16, 18, 33) s'accumulent.

2.11. Pollution de l'air

La pollution de l'air atmosphérique a été classée « cancérigène certain » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2013, le gazole et les particules fines ayant été rangés dans cette même catégorie en 2012. Les études portant sur des milliers de personnes pendant plusieurs décennies ont montré que l'exposition à la pollution de l'air provoque le cancer du poumon et serait associée à un risque accru de cancer de la vessie. Les données montrent qu'en 2010 223 000 personnes sont mortes d'un cancer du poumon lié à la pollution de l'air. L'exposition augmente considérablement dans les pays à croissance industrielle rapide, comme la Chine.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/med ... ncer/11745
Ciel
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Pour être un peu plus précis et ne pas vous induire trop en erreur, je suis allé voir du côté de wikipédia qui semble donner des indications beaucoup plus actuelles et complètes sur les causes du cancer, donc plus intéressantes. (et on ne s'éloigne pas tant que çà du sujet de la dépression je pense...)

Ce qui m'a frappé notamment c'est que selon le rapport 2007 de l'Académie nationale de Médecine, la moitié des cancers ne seraient pas expliqués. D'autres études plus récentes, même si pour partie controversées, iraient plus loin en disant que 2/3 des cancers seraient dus au hasard.

Si on se réfère à ces chiffres, qui restent néanmoins à valider, on pourrait au moins avoir une prise, en changeant notre mode de vie sur 1/3 à la moitié des cancers( la nourriture, selon le Fonds mondial de recherche contre le cancer, représenterait 30 à 40 % des causes de de la maladie), ce qui est déjà important, et pour le reste, considéré comme étant le "hasard" ou "non expliqué", ne pourrait-on pas envisager pour partie l'aspect psychologique de l'occurrence d'une maladie, ce qu'on appelle le psychosomatique?

C'est en tous cas l'approche de bon nombres de chercheurs, médecins, psy, ou simples personnes...
Certains ont d'ailleurs essayé de dresser des profils psychologiques types de malades. Mais bon je vais pas ressortir tous les articles, chacun peut faire ses propres recherches ou avoir son propre avis, si tant est qu'il soit nécessaire de supposer qu'une attitude positive dans la vie (partage des émotions, convivialité, bonne communication, avec soi-meme ou les autres, non-auto-dévaluation, etc...) aura un rôle préventif et curatif probable, pour soi et pour les autres...alors qu'une attitude visant à réprimer se émotions, se replier sur soi, ruminer, juger, s'isoler, punir... pourra favoriser le contraire.

Bref, tout çà pour dire qu'à mon sens si on souhaite agir sur une maladie, dépression, cancer ou autre, l'alimentation çà peut-être bien mais cela doit s'intégrer dans une évolution plus globale de son mode de vie, et probablement pour une partie importante dans son attitude psychologique dans ses relations avec les autres.

D'une certaine manière, c'est la question du partage qui me vient à l'esprit en premier en rapport avec la maladie. Partage de la nourriture, des ressources, des amis, des émotions, des expériences, des richesses, de la beauté, du destin... Dans quelle mesure suis-je à même de partager avec les autres et les autres avec moi?
La société dans laquelle je vis m'aide-t-elle à partager, et moi est-ce que j'aide la société à partager?


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer
Paul35000
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Message par Paul35000 »

Pour le cancer d'après les quelques articles que j'ai lu, le facteur génétique semble minime, 5 à 10 %.
Tu m'apprends quelque chose la.
A chaque fois que je discute avec les gens sur ce sujet à propos des personnes qui souffrent d'un cancer, le facteur génétique est abordé.
Comme quoi, les idées préconçues...
clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »



Bonjour à tous,
Je reviens sur ce thème de l'alimentation bien souvent oubliée dans les bienfaits dans les troubles de l'humeur : dépression ou dépression bipolaire et aussi dans les troubles délirants.
Je parle aussi des dernières recherches sur la dépression en 2022.
Je joins une conférence d'un psychiatre d'argos 2001 sur l'alimentation type méditerranéen anti-inflammatoire, il développe plus profondément dans la vidéo.
Il dit de se supplémenter en oméga 3.
Bien sûr il y a les poissons gras mais maintenant on sait qu'on ne peut dépasser une part de poisson/semaine aussi même si on a les huiles d'origine végétale, celles ci ne sont pas assimilables directement par l'organisme. En plus il y a du mercure.
Bien sûr il ne faut pas remplacer les oméga 3 par les traitements médicamenteux.
Ne pas oublier le sport aussi.
Attention au régime cétogène, les nutritionnistes le déconseillent à long terme.
à voir la supplémentation en zinc.
Il y a aussi la supplémentation en vitamine B9 et vit D et en magnésium qui donnent des résultats.

à éviter aussi le sucre...
Dans le chocolat que conseille ma psy, il faut prendre du chocolat à au moins 70% de cacao.

Il y a aussi les probiotiques mais ça coûte assez cher.
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