Des conseils, des éclairages pour aider mon mari dépressif

[ilargia]

bonjour

aprés un petit tour par l'entrée du forum où j'ai eu plein de message d'encouragement, me voilà pour de bon avec vous. mon mari est dépressif depuis 1 an, sous AD, il travaille mais c'est trés difficile pour lui car il n'aime pas du tout ce qu'il fait, il allait mieux jusqu'à cet hiver mais là, c'est la rechute, il a des pensées obsessionnelles sur son orientation professionnelle, regrette, voudrai réecrire le passé, ne se reconnait pas malade mais "détraqué" n'arrive pas a prendre un nouveau rdv chez son psy, dit que ne sert à rien que ça vient de lui, mais qu'il ne veut pas s'en sortir et qu'il se laisse mourrir à petit feu (car diabétique mais gére trés mal depuis 1 an)il se réveille à 5h du mat, hygiéne bof, s'occupe des enfants mais n'est pas "avec " eux.
je lui apporte mon soutien, j'essaie de le sortir de son cercle de pensées, de lui changer les idées mais je le materne pas, il le prend mal.
je prends tous les conseils que vous voudrez bien m'apporter, sur l'attitude à avoir, les thérapies, les médecines naturelles,que dire aux enfants ainsi que vos éclairages sur vos expériences.

[Marco2008]

Je pense qu'il doit voir un psy différent de celui qu'il avait vu (c'est un conseil que donne souvent un psy sur une radio). Il dit que "ça vient de lui", oui mais un psy est là pour soigner ce genre de problème justement.

[ilargia]

ben oui, le probléme, c'est de lui faire comprendre qu'il peut etre aider

[Marco2008]

Inciste sur le fait que le premier psy n'était peut être pas un bon psy et que ça se passera différemment avec le nouveau, et dis lui que si il ne veut pas le faire pour lui qu'il le fasse pour ses proches, toi et les enfants, ils faut qu'il fasse ce petit effort et que tu l'y aides, il me semble que le diabète n'est pas un truc à prendre à la légère non plus et comme tu dis qu'il le soigne mal en plus, il faudrait vraiment que tu persévère et essai de le convaincre. Après d'autres personnes plus expertes te donneront surement d'autres conseils.

[claudine]

Bonjour ilargia,

Arrives-tu à en parler avec votre médecin traitant ? Si oui, quels sont ses conseils ?

Je me doute combien cela doit être difficile à vivre pour toi

[ilargia]

marco, mon homme a honte de son attitude, de ce qu'il nous fait vivre depuis 1an, du fait que meme pour nous il a pas envie de s'en sortir.
donc je pense que je dois éviter de lui dire que c'est aussi pour nous qu'il doit se soigner, meme si j'ai déjà tenté le coup au tout début
chaque argument que j'avance, il le démonte, au début, ça durait des heures, il finissait toujours par avoir le dernier mot et moi ça me minait de rien réussir à faire pour l'aider
maintenant, je prends du recul, j'essaie toujours de lui faire admettre la maladie mais je m'épuise plus à le faire
je pense qu'il doit y avoir un déclic un jour ? de l'extérieur le message serai p-ê mieux entendu ? (bien que personne ne soit au courant sauf son frère et une amie à moi)
je dois prendre rdv pour lui ?
quelle vous semble la meilleure solution ?

[Marco2008]

Oui je te comprends tu as raison, c'est sur qu'il culpabilise déjà y'a aucun doute, même si ça aurait été à tenter le coup d'une manière pas méchante dans le style "ça me ferait vraiment plaisir si tu le faisais" au lieu du "tu dois le faire" , mais vu ce que tu en dis ça semble vraiment difficile dans son cas, que tu prennes rendez-vous pour lui sans lui en parler je sais pas, de toute manière si il n'est pas décidé à y aller je sais pas si ça lui fera changer d'avis, c'est peut être même une mauvaise idée de le faire sans lui en parler, il se sentirait assisté, après tu sais je parle mais chaque personne est différente, désolé si je peux pas t'aider plus.

[small]

personnellement, c'est un de mes proches qui avait pris pour moi le premier rendez-vous chez la psy il y a un peu plus de 6 mois et qui m'y avait conduite.
je sais qu'en ce qui me concerne je n'aurais jamais fait la démarche de moi-même.
je me retrouve tout à fait dans la description que tu fais de ton mari, c'est même assez étrange à lire pour moi.
je sais aussi que je ne demande surtout pas à mes proches de compatir (genre "je me fais du souci pour toi") : ça me fait me sentir encore plus minable et je réagis agressivement; encore moins de me juger (genre "bouge-toi un peu, c'est dans ta tête tout ça, c'est qu'une question de volonté"). Bref, je ne sais pas trop ce que j'attends des autres et du coup, j'aime autant qu'on ne m'en parle pas. Voici mon expérience mais après, chaque personne est différente.

[Hope]

Coucou !

Nous nous sommes vues tout à l'heure dans les présentations. Je suis dans la même situation que toi, donc surement pas d'une très grande aide. Comme toi, j'aimerai bien quelques conseils.

Ce que je peux te dire de part mon expérience personnelle, c'est qu'il ne faut pas prendre de travers ce qu'il te dit, ce n'est pas contre toi. Même s'il démonte tout ce que tu dis, s'il râle après toi, ça n'est pas "méchant". Je te dirais de le pousser à ce qu'il aille chez son psy à nouveau, combien de fois j'entend aussi que ça ne sert quand même à rien, mais c'est un travail de long terme, il faut que ça fasse son chemin donc y aller régulièrement, même si au début il n'a pas l'impression que ça change quelque chose.

Je sais par expérience que c'est dur de tenir, qu'on s'use soi même. Mais il faut essayer de garder une attitude positive et patiente, et ne surtout pas faire de reproches, même si leur attitude nous exaspère desfois. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, qu'au bout d'un moment on ne sait soi même plus ou on en est et quoi faire, mais le maitre mot est patience.
Quand aux enfants je ne saurait trop t'aider car je me pose les mêmes questions, que leur dire ? Ils ont quel age si c'est pas indiscret ?
Si tu veux parler, suis là !

[jan armec]

Dans la dépression le plus difficile reste à la charge des conjoints, je vais parler pour moi, je ne sais pas si cela t'aidera, mais bon, tu prends ou tu laisses.

J'ai connu ta situation en 1983 quand ma femme a fait sa dépression à cause de notre situation d'alors, fraîchement débarqués de notre Région Parisienne dans une province qui n'apprécie pas les parogots, on en a bavé... grave, 6 mois d'arrêt de travail pour Mme, nous avons dû laisser notre fils de moins d'un an à mes parents car elle ne pouvait pas s'en occuper et moi je travaillais en poste, nous ne l'avons pas vu faire ses premiers pas ni entendu dire ses premiers mots, j'ai fait ce que j'ai cru bien et surtout ce que j'ai pu, je ne l'ai forcée à rien, elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle voulait, j'étais là pour l'empêcher d'aller trop loin mais je ne l'ai jamais forcée à rien, on faisait ce qu'elle avait envie de faire et c'est tout, ça s'est passé après quelques jours passés chez mes parents à sa demande, elle a beaucoup dormi, mes parents on fait comme si de rien n'était, on ne parlait pas de sa dépression, pas un mot, et un jour c'était passé, elle a repris son travail et nous avons retrouvé notre fils...

Cette fois-ci c'est mon tour, je suis en dépression depuis plus d'un an, mon mal-être date même de bien plus, et mon côté dépressif depuis toujours, ce que je voudrais en ce moment, en pleine dépression grave (mon psy dixit), c'est qu'on me fiche la paix, qu'on ne me parle pas, et surtout qu'on ne cherche pas à me raisonner, malheureusement c'est la première chose que les gens se croient obligée de faire, vous remonter le moral, ils ne comprennent pas que c'est pire que tout, le mieux est de faire comme si tout allait bien, ne pas remarquer les moments absence, le regard perdu dans le vague, le visage qui s'assombrit tout à coup, les longs silences, tout ça il ne faut surtout pas dire qu'on le remarque, si la dépression est une maladie elle se soigne par soi-même, à la rigueur avec un psy s'il est très bon, mais c'est de la denrée rare, le mien serait le meilleurs de la région mais il ne me convient pas, et je ne veux pas en voir d'autre, je ne veux pas être forcé, malheureusement l'entourage du dépressif se croit obligé de s'en mêler, sortir, faire du sport, avoir des activités variées, voir du monde... tout ça je dit NON!!! laissez-moi tranquille! les occupations qui me branchaient autrefois ne m'apportent rien aujourd'hui, je n'ai pas envie, je veux simplement qu'on me laisse seul, libre, il n'est pas certain que cela me fasse couler, au contraire, je pourrais sans doute ainsi retrouver un peu de sérénité, j'en ai marre qu'on me plaigne, qu'on s'appitoie sur mon sort, qu'on me dise: "je comprends, ça doit être dur, n'y pense plus, va de l'avant" ect... ça me fait plus de mal que de bien...

Ton rôle est donc très délicat, je sais que toi-même ne dois pas être loin de sombrer, tant que tu n'es pas dans le même état tu dois te montrer forte et faire avec ton mari comme si de rien n'était tout en évitant de le pousser à quoique ce soit, laisse-le se reprendre de lui-même, fais ce que tu as à faire, prends du bon temps de ton côté, sois heureuse et montre-lui, continu de vivre comme s'il n'était pas malalde, je sais que ce n'est pas facile, il ne faut pas non plus qu'il se sente abandonné, ou mis de côté mais il ne faut pas lui parler de son état, si lui en parle, réponds que ça va passer, forcément, ça va passer, qu'il ira bientôt mieux c'est sûr et que tout redeviendra comme avant, mais ne lui en parle pas si lui n'en a pas envie, ne te démoralise pas si tu le vois ne rien faire, s'il a envie il s'occupera, mais surtout ne rien lui demander de faire, s'il a besoin de s'isoler, respecte-le, laisse-le aller faire un tour en solitaire s'il en éprouve le besoin, son état va s'améliorer s'il se sent en confiance, le seul moyen de le soutenir c'est de ne rien lui imposer mais surtout d'approuver tout ce qu'il aura envie de faire, sans dire la phrase fatidique: "ça va te faire du bien", celle là m'énerve au plus haut point et me refait plonger aussi sec, lui dire plutôt: "ok, c'est une bonne idée", pour quoi que ce soit, tout accepter du moment que c'est une décision qui vient de lui, et faire en sorte que tout se passe bien, si c'est une sortie, un dîner avec des amis, un repas de fête, un travail dans la maison, quoique ce soit il doit être persuadé de faire bien, de prendre une bonne décision.

Voilà ce que j'aurais aimé que l'on fasse avec moi, hélas, je ne suis pas aidé, on me demande sans arrêt de me confier alors que je veux me taire, je ne suis pas un bavard, et parler de son état mental n'est déjà pas aisé pour quiconque alors imaginez...

[Hope]

jan armec, je ne suis pas l'auteur de ce message mais ma situation est la même que celle de ilargia.
Merci pour ce que tu as dis, se sont effectivemment des choses que l'on sait mais qui ne son pas toujours facile à faire, tant cela nous bouffe soi même. La patience on l'a perd, le courage aussi, petit à petit. C'est pour cela que par moment on peut sembler maladroit, dire des choses que vous n'avez surement pas besoin d'entendre mais bon, par moment on craque aussi, c'est plus fort que nous (je parle pour moi là du moins).

En tout cas merci pour ton témoignage.

[ilargia]

marco: prendre rdv sans lui en parler, je suis d'accord, c'est pas une bonne idée, je pense que le psy attend que ça soit lui qui fasse la démarche, qu'il prenne en charge ses soins, mais bon, vu le délai d'attente (1 mois) chaque jour qui passe nous éloigne un peu plus du rdv et c'est pas rassurant. je lui rappelle qu'il doit le faire quand je sens que le moment est bien choisi, suivant son humeur et son état d'esprit.
small: bonjour et merci pour ton témoignage, ça m'intéresse beucoup de savoir comment ça se passe "de l'autre coté" meme si chaque histoire est différente, apparement, il y a des points communs et si ça peut servir, autant partager. aller voir un psy, c'est lui qui l'a décidé au tout début, et meme s'il rechigne le jour du rdv, il y va quand meme, et accepte un autre rdv, mais là il a loupé le dernier et c'est le coup de fil qu'il a du mal à passer.
Hope: au début oui, je prennais tout ce qu'il disait à coeur, j'avais l'impression que c'était aussi pour me faire du mal, car avec les autres il était "normal", c'était juste avec moi qu'il parlait de plus avoir gout à rien, forcément, vient un moment où on se remet en cause, mais grace à internet et à des bouquins, j'ai compris que c'était la maladie et elle seule. donc maintenant je relativise. Notre fils à 4ans et demi, et notre fille 20 mois, ils sont gais, en bonne santé mais je me doute qu'ils ressentent bien qu'il se passe qlq chose, je voudrai prendre les devants et surtout pour le grand, lui permettre d'exprimer ce qu'il ressent, d'où mon idée du psychologue. Le tien à quel age ?
Jan armec: maintenant que j'ai à peu prés compris ce qu'est la dépression, je ne cherche + à lui remonter le moral ou à le faire bouger. je sais bien que s'il le pouvait, il le ferai, mais ce n'est pas une question de volonté comme on arrete la cigarette. par contre meme s'il a honte de lui et à l'impression que tout le monde juge son comportement, quand il est avec des amis, il est comme avant, je sais bien que c'est pas une solution que de fuire ses pb mais je pensais qu'en le poussant (modérement) à garder un contact social, il verrai que la vie continue, qu'il continue à prendre du plaisir à voir les autres, et que les autres le voit comme avant (surtout qu'ils ne sont au courant de rien)
je prends du temps pour moi tout en essayant de ne pas le mettre de coté, je l'écoute sans pour autant rentrer dans ses obsessions (c'est un "ruminant") en fait, le psy m'a jamais trop conseillé mais le bon sens me fait agir apparement comme toi au moins tu aurai aimé, c'est rassurant de me dire que p-ê c'est pareil pour mon mari !
comme le dit Hope, on fait ce qu'on peut pour vous aider mais comme il n'y a pas de mode d'emploi et qu'on est pas aidé par les médecins, on tatonne et parfois on se trompe.
En tout cas merci à tous ceux qui répondent à nos sos, ça nous donne du courage et de la force

[Hope]

Ilargia, le mien a 3 ans et demi ... Pareil que toi j'aimerai prendre les devants mais je ne sais pas s'il saurait déjà exprimer ce qu'il ressent par rapport à ça.

[ilargia]

hope: je pense qu'un psychologue saura décripter ce qu'ils ont sur le coeur, soit par des dessins, soit par des jeux, ou par la parole
le mien, quand je lui parle des "soucis" de son papa, il répond rien, il me pose pas de question du style "pourquoi papa il dit toujours la meme chose" mais bon, je sais pertinament qu'il capte les ondes négatives
j'ai une amie psy je lui poserai la question pour savoir si un entretien-bilan est une bonne idée, sachant que j'irai voir qlqn d'autre car elle connait mon mari
bonne soirée

[Hope]

merci ilargia pour tes conseils. Ca m'interesserait effectivemment d'avoir l'avis de ton amie.
Merci à toi !

[jan armec]

Jan armec:... quand il est avec des amis, il est comme avant, je sais bien que c'est pas une solution que de fuire ses pb mais je pensais qu'en le poussant (modérement) à garder un contact social, il verrai que la vie continue, qu'il continue à prendre du plaisir à voir les autres, et que les autres le voit comme avant (surtout qu'ils ne sont au courant de rien)...

S'il se sentait bien avec ses amis il demanderait à les voir plus souvent, se sent-il bien en compagnie, voilà la question, s'il redevient celui qu'il était avant, n'est-ce-pas de la comédie, une façade, je sais que personnellement je m'efforce de paraître normal lorsque je rencontre quelqu'un que je connais, mais au fond de moi je sais que je triche et qu'en fait je ne veux voir personne.

... comme le dit Hope, on fait ce qu'on peut pour vous aider mais comme il n'y a pas de mode d'emploi et qu'on est pas aidé par les médecins, on tatonne et parfois on se trompe.

C'est inévitable, quelqu'un l'a très bien dit, la dépression est une maladie contagieuse, je sais pertinemment que c'est très difficile à gérer, je l'ai vécu avec ma femme il y a plus de vingt ans, je comprends qu'il est tentant de parfois laisser tomber, il n'y a effectivement pas de mode d'emploi, il faut avoir été soi-même en dépression pour savoir quoi faire, quoi dire, comment réagir... et encore... chaque cas est particulier.

En tout cas, garde confiance, pour toi, pour lui, ce qui est sûr, c'est qu'il ne s'en sortira que par lui-même, encore faut-il qu'il se sente épaulé, ne le bouscule pas ça ne ferait qu'envenimer les choses.

[Kage]

Bonjour, je suis mariée depuis 15 ans avec un homme dépressif. Au début, je croyais qu'il était très dominant et agressif mais petit à petit, j'ai compris qu'il est en fait dépressif et qu'il n'arrive pas à lâcher prise. Il se sent responsable de tout et de tout le monde, et il croit qu'il n'y a que lui qui sait bien faire les choses, et que c'est donc à lui de prendre toutes les décisions, pour moi, pour nos enfants, pour ses parents, ses clients... Des périodes d'euphorie alternent avec des périodes de dépression, où il voit tout en noir. Des fois, il parle de suicide, à d'autres moments, il croit qu'il va mourrir bientôt d'un problème cardiaque ou d'un cancer (non diagnostiqué !). Pourtant, on a tout pour être heureux, nos enfants sont en bonne santé, on n'a pas de soucis d'argent (au contraire), mais il n'arrive pas à vivre. Tous les soirs et les weekends, il entre en conflit avec nos enfants, avec sa mère, avec moi quand je lui dit qu'il va trop loin. Résultat : des larmes, des cris et des hurlements, l'image mais pas le son... Il refuse de consulter un médecin ou un psychologue car il ne croit pas à toutes ces conneries. Je ne sais plus que faire pour l'aider, et je sombre moi-même de plus en plus dans l'abattement. On n'arrive même plus à profiter des quelques rares moments de détente qu'on essaie de s'accorder : trop fatigué et trop déprimé. J'ai tout essayé, je l'ai même menacé de le quitter q'il ne consultait pas mais rien à faire. De toute façon, je ne veux pas le quitter mais je veux trouver le moyen de s'en sortir ! Je pense de plus en plus au suicide car je ne vois plus d'issu. Que dois-je faire ? Est-ce que quelqu'un a une idée ???

[choupette]

Bonjour


Cela m'a l'air plus important qu'une simple dépression là.

Si il ne veut pas voir de psy ,tant pis ,pour le moment.
Mais essayez de lui parler du généraliste d'abord.

Trouvez une ruse.
Expliquez lui qu'il est un peu agressif en ce moment.
Et que c'est peut être dù à la saison,au temps...

Qu'une cure de magnésium ou autre serait peut être bien à envisager.
Pour vous deux d'ailleurs.

Si vous lui faite du "chantage" en disant ,si tu ne te soigne pas je pars.
Et que vous ne le faite pas.
Pourquoi changerait il ?
Et pourquoi le ferait il ?

Vous êtes fatiguée.
Partez quelques jours, dans la famille ou chez des amis.
Pour vous reposer ,et qu'il réagisse.

Que lui ne veuille pas se soigner c'est une chose.
Mais vous ,faites le pour votre santée.

[claudine]

Bonsoir Kage,


J'imagine aisément que ta vie soit devenue un véritable enfer As-tu pensé à demander de l'aide à ton médecin traitant, pour ton mari, mais aussi pour toi ?

Reconnaître qu'on va mal n'est jamais facile, surtout chez le dépressif et ton mari n'a certainement pas conscience qu'il est en train de s'enfoncer. Ton médecin traitant pourrait certainement l'aider à le réaliser, sans lui parler de psy (dans un premier temps).

Je t'envoie beaucoup de courage pour faire face à la situation que tu vis

[Nemesis]

Tu pourrais lui faire voir ce site, en l'ayant parcouru avant toi-même, afin de repérer les pages importantes.
S'il se reconnaît dans la page de description des symptômes d'une dépression (ou d'un trouble bipolaire, car tu dis qu'il alterne entre des phases d'euphorie et des phases de dépression), il pourrait peut-être changer d'avis ou au moins réévaluer sa situation.

Tiens-nous au courant.